SCOR 4060 ST & LT, aux rangs direct de maestros ?!

Ceux qui ont attentivement goûté au premier chapitre de l’histoire SCOR, paru il y a quelques jours, vont apprécier la seconde partition. Chose promise, chose due : je peux désormais vous parler de l’instrument du vélo à l’origine de tout. Le fruit d’un travail toujours élégant lorsqu’un ingénieur comme Mariano Schoefer peut jouer son propre air, sans être d’abord contraint par un cahier des charges trop étriqué. Ici, rien de fou, mais tout est habile, propre et bien pensé au point de paraitre harmonieux au premier jet. Après tout, un ingé a toujours des idées, c’est son métier… Et parfois, il les défend ! Ici, ça tombe bien, elles sonnent particulièrement juste..!

Des premières notes…

Revenons donc à nos moutons. Au delà de l’histoire de la marque, les plus geeks d’entre nous ont surtout noté une chose dans le précédent article : les images des prototypes, et ce qu’ils laissaient transparaitre de la cinématique retenue… On va bien sûr y revenir, mais il est d’abord intéressant de noter qu’il y a véritablement eu deux protos dans ce projet.

Le premier permet de préciser dans quel ordre les travaux se sont déroulés. Sur la base d’un Trailfox 29, Mariano a d’abord travaillé sur la géométrie. En découpant puis assemblant de nouveau la douille de direction du triangle avant en carbone, plusieurs angles de direction sont passés à l’essai, avec possibilité de jouer du reach au passage. En usinant plusieurs jeux de biellettes, différentes longueurs de bases sont balayées. Au final, on saisit bien que le sujet, ici, porte sur la fameuse répartition des masses… Tiens, tiens, on a déjà entendu cet air sur FulllAttack 😉

Quoi qu’il en soit, le second prototype sert véritablement à valider la nouvelle cinématique mise à profit chez SCOR. Objectif avoué : abaisser au maximum le centre de gravité du vélo. Fini donc la biellette haute et l’amortisseur vertical, tout doit se situer au plus bas. L’intention porte aussi sur une suspension prodiguant à la fois confort et maintien. Un graal, une chimère en la matière. Une fois encore, c’est sur la base d’un triangle avant de Trailfox que ça se joue, mais cette fois-ci, c’est autour de la zone du boitier que l’attention porte, avec un joli travail d’usinage et d’assemblage pour définir de nouveaux points de pivots et d’ancrage. On se visse dans ce qui est déjà présent, on s’insère et/ou se colle à d’autres. Le triangle arrière, lui, provient en partie d’un modèle différent, et en partie du centre d’usinage, directement…

SCOR 4060

  • Vélo d’Enduro (LT) / All Mountain (ST)
  • Full 29 pouces (Opt. Mullet)
  • 160/170mm (LT) / 140/150mm (ST)
  • Cadre Full carbone
  • Point de pivot virtuel
  • Reach 485/90 mm (LT/ST, tailles L) & offset 44 mm
  • Tube de selle droit 77,4 à 78,5° (L)
  • Freins 200 mm AV/AR
  • 4modèles+kit cadre + version Elec. 4 tailles, de 4299 à 8299 €
  • Fiche technique sur scor-mtb.com/

… Au premier refrain !

Quelques mois plus tard, voilà le travail… et quel travail ! Du prototype à la version finale que voici, on saisi bien que le projet a pris une autre dimension. Du solo, on passe vite au petit groupe puis à l’orchestre. Christoph, le designer impliqué très tôt aux côtés de Mariano, y a bien participé. Les lignes du SCOR 4060 sont là pour en attester…

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Vous l’aurez remarqué après ce premier coup d’oeil, tout ce travail porte sur les lignes, les traits, les formes, et ce que ça doit inspirer à ceux qui posent le regard dessus. Pas ou peu de cosmétique, à proprement parler. Pas de chichi ou de vocoder. On y reviendra aussi, mais pour l’heure, on retient surtout qu’en tout et pour tout, le seul vrai marquage se situe derrière le tube de selle. Une jolie plaque sobrement marquée du sceau de la marque, et du nom du modèle…

À coeur…

Il est donc temps d’aller plus en détail, au coeur de la conception du SCOR 4060. Avec un tel pédigree, il ne peut en être autrement. Les détails clés qui font, chez FullAttack, un bon vélo, doivent forcément être au rendez-vous. Perso, l’attente est grande… Et la votre..? aussi ?!

Choix cinématiques

On commence par ce qui semble le plus évident : la cinématique du SCOR 4060. Il s’agit bel et bien d’un point de pivot virtuel…

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Qui dit ratio, dit progressivité. Ici, l’intention première est de rester dans des valeurs raisonnables pour garantir à l’amortisseur de fonctionner de belle manière. Départ à 3, valeur moyenne de 2,42. La progressivité, mesurée de 0 à 100% du débattement, a une valeur raisonnable de 25%. De quoi permettre à l’hydraulique de jouer son rôle, sans débordement.

Et ce rôle est clé, puisqu’un autre paramètre est volontairement travaillé : l’anti-squat ! Connu pour améliorer les performances au pédalage, mais rendre les choses plus compliquées en matière d’amortissement quand il atteint des sommets, ce dernier est volontairement maintenu à 100% autour du SAG. Mieux, la cinématique est travaillée pour garantir cette valeur quel que soit le rapport de vitesse ! Mieux encore, il plonge fortement après SAG pour libérer la suspension.

Autre choix cinématique important : l’anti-rise ! Volontairement sous 100% – autour des 75-80% au SAG – pour que la suspension se détende légèrement au freinage et plaque la roue au sol. Un phénomène qui s’amplifie plus on se situe loin dans le débattement…

Rigidité / Raideur

On l’a noté en faisant la génèse du SCOR 4060 à travers ses prototypes : en ramenant la biellette supérieure le plus bas possible, c’est le centre de gravité du vélo qui en bénéficie. Mais cette initiative a un autre effet non négligeable, pris en compte dans le développement du vélo. C’est en matière de rigidité/raideur de l’ensemble…

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Sur le SCOR 4060, le triangle arrière est particulièrement rigide, en atteste ce qui relie les bases au haubans pour assurer une belle cohérence de fonctionnement au niveau des ancrages de biellettes. Il n’a pas vocation à vriller outre mesure. Avec l’alignement particulier des points d’ancrage, c’est ce qui doit offrir de belles prestations au pédalage, sans compter sur un anti-squat démesuré qui porterait préjudice en matière de suspension, par ailleurs. Pour autant, la rigidité de l’ensemble est maitrisée, et son comportement finement scruté sur les bancs de mesure à disposition…

Ajustements

N’oublions pas que le SCOR 4060 est un vélo d’ingénieur. Alors, forcément, il ne crache pas sur quelques ajustements dans l’air du temps. En premier lieu, la course d’amortisseur avec laquelle on peut jouer : 62,5mm pour générer 160mm de débattement à la roue, 57,5mm pour obtenir 140mm – en entraxe de 205mm à chaque fois. Raisons pour laquelle le SCOR 4060 existe en deux versions : LT – Long Travel – et ST – Short Travel.

Dans les deux cas, il bénéficie d’un flip-chip sur la biellette basse, et d’un angleset maison à la douille de direction, pour jouer de la géométrie. On peut ainsi ajuster finement ce dont on a envie, en faisant varier la hauteur de boitier, l’empattement total/avant, et l’angle de direction. Qui plus est, sur la version short travel, le flip-chip permet de compenser pour un montage mullet… Bref, il y a de quoi geeker, même si conseiller les meilleurs options fait justement partie du support et conseil que la marque souhaite apporter via la stratégie go to market exposée précédemment.

Choix géométriques

Nous voici donc avec deux tableaux de géométrie – qui correspondent aux deux versions du SCOR 4060. Ils permettent de quantifier dans quelle mesure il parait raisonnable de naviguer avec les ajustements disponibles. Ils permettent aussi de noter la bonne tendance du moment à laquelle SCOR adhère. Un vélo, c’est pas un t-shirt. Il faut pouvoir choisir un reach en fonction de ses goûts. Il est donc question d’un tube de selle et de douilles courtes, qui doivent permettre de choisir entre plusieurs tailles…

Pour le reste, c’est l’occasion de noter certaines valeurs. Celle des bases courtes, c’est voulu. Celle des reachs, angles de direction, angle de selle et empattements tout à fait dans la tendance du moment, sans en déborder. Un LT plus long d’empattement mais plus court de reach que le ST, logique en fonction du programme plutôt orienté pilotage ou pédalage…

Détails qui tuent !

On boucle ce coup d’oeil complet par quelques détails qui tuent littéralement le game, et placent le SCOR 4060 là où il ambitionne de se situer. En matière de protection tout d’abord, avec deux détails qui valent le coup d’oeil…

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Protection ensuite et surtout, pour l’ensemble du cadre. On l’a noté en début d’article : le SCOR 4060 dispose de très peu de cosmétique… Une belle peinture, la plaque derrière le tube de selle, et pour le reste : ce sont les films de protection du cadre qui s’en chargent ! Oui, vous savez, ces protections que l’on s’empresse de poser pour protéger nos précieux cadres. Le SCOR est pensé pour, et vendu avec un kit spécifique d’origine !

Les plus sobres, sur le triangle arrière, sont posés dès l’usine. Ceux que l’on peut choisir parmi les éditions limitées du moment ou bien personnaliser à souhait, sont à poser, si le coeur nous en dit ! C’est Slicy, via une version spécifique de son Sublimistick, qui s’y colle. Ça c’est beau ! Pas besoin de faire du vélo une pancarte publicitaire, ni de découper maladroitement ces films qui coutent parfois une blinde. Ce sont les lignes, le coup d’oeil averti et l’envie qui parlent !

Prise en main

Pow pow pow… Vous sentez l’excitation monter ?! Après un tel descriptif, je suis obligé de vous dire comment ça se traduit sur le terrain. Pour prendre en main ce tout premier SCOR 4060, je suis perdu dans le Jura suisse, dans ce genre d’endroit où le temps s’arrête et semble prendre une autre dimension. À bien des égards effectivement, les deux jours passés en bonne compagnie au coeur de l’été paraissent comme un moment hors du temps au milieu du chaos ambiant. Merci à ceux qui – sans tous les nommer pour préserver leur tranquillité – se reconnaitront à la baguette de cette expérience de premier choix…

C’est aussi qu’elle a débuté de la meilleure des manières : sans chichi, sans présentation, sans longue introduction. En guise de première partie, un accueil chaleureux avant tout, le temps de se retrouver et de régler les vélos, avant de partir rouler, à l’aveugle. Chez FullAttack, chaque essai débute ainsi, et c’est comme ça que les premières impressions prennent leurs dimensions véritables ensuite. Voici donc un florilège des meilleures !

Un vrai tracteur !

Interprétez cette expression comme vous le souhaitez, mais pour moi, elle n’a que du bon ! Vous vous demandez ce que le ratio favorisant l’hydraulique, l’anti-squat contenu au SAG et l’alignement des points d’ancrage donnent au coup de pédale ?! Assis sur la selle, un vélo qui réussi la prouesse d’être d’un confort excellent tout en procurant un maintien de premier ordre. C’est déjà très bon, à la relance, où le vélo semble léger et vif au coup de pédale.

Ça surprend pourtant parce que la suspension semble s’activer à la moindre aspérité. Mais ça prend définitivement tout son sens lorsque le terrain devient cahotique, voir trialisant. Le SCOR 4060 semble alors se glisser parmi ces rares vélos capables de pédaler sans avoir à se lever de la selle. Un vrai tracteur au confort, à l’assise et à la motricité sans faille, nous y voilà ! De quoi sauver une énergie folle, et rouler à l’économie, longtemps, très longtemps dans la montagne, s’il le faut.

À carver, comme jamais !

Vous vous demandez ensuite ce que les bases courtes, le travail en torsion et le point de pivot qui restent sous le pilote procurent ?! C’est en courbe que la réponse se trouve en bonne partie. Sur l’angle déjà, le SCOR 4060 a beau être en carbone, il n’a rien de punitif. Mieux, il filtre ce qu’il y a a filtrer. Le cadre et les suspensions semblent partager le travail plutôt que de se refourguer la patate chaude.

Me voilà serein ! Rien de mieux donc pour prendre des initiatives. En l’occurence, les bases courtes, la consistance du triangle arrière, le point de pivot sous le pilote et le rebond du cadre poussent au crime. Pousse donc, ça rend ! N’importe quelle trace avec un minimum d’appui se transforme en pumptrack naturelle. Il suffit de pousser un peu au boitier et tirer sur le cintre pour carver, générer de la vitesse et sortir des courbes en manual. Yeah !

Petit cabri ?!

Ludo May, parmi les tous premiers à avoir participé à l’élaboration du SCOR 4060, a beau être fasciné par le Lynx dans ses montagnes Suisses, c’est bien à un cabri que le SCOR 4060 me fait penser. C’est dû à l’anti-rise caractéristique de ce vélo. Quand on touche aux freins, il faut avoir pour habitude de tasser le boitier et favoriser ce pour quoi le vélo est pensé : plaquer la roue arrière au sol. En temps normal, autour du SAG, le phénomène est bien maitrisé, et facile à mettre à profit…

Ça devient plus caractériel quand la suspension se trouve plus loin dans le débattement. Typiquement, dans un enchainement de courbes où l’on pousse au boitier pour carver, ou bien dans un passage défoncé où l’on finit par monter sur les freins, réflexe. Il faut, au choix, toucher les freins au bon moment, ou avoir réglé finement le vélo pour lui éviter d’aller trop loin dans sa course inutilement, sans quoi, ça peut catapulter…

Long Travel ou Short Travel ?!

À l’occasion de ce lancement, j’ai l’opportunité d’essayer successivement les versions LT et ST. Et c’est justement ce point, – la facilité avec laquelle jouer de l’anti-rise – que je ressens la différence la plus flagrante. Avec moins de course, le ST me semble moins exigeant de ce point de vue, tout en étant logiquement plus vif et dynamique encore. Plus facile d’accès donc !

C’est une bonne chose, parce qu’habituellement – malgré l’imaginaire collectif – c’est parfois l’inverse qui se passe quand on a à faire avec un chassis commun décliné en différentes versions. La version à plus faible débattement demande une finesse et un bagage plus important. Ici, les choses semblent s’articuler dans le bon sens… Avec bon sens ?! Oui, puisque c’est bien le LT qui dispose des amortisseurs FOX avec hautes et basses vitesses accessibles, tandis que le ST est vendu en RockShox plus simple à gérer.

Qu’en penser ?!

Du bon sens… C’est la qualité première que l’on attend du travail d’un ingénieur, et le SCOR 4060 n’en manque pas ! Vous l’aurez compris, après cette prise en main sur les pentes du Jura suisse, je n’ai qu’une hâte : celle de poursuivre le morceau au guidon du SCOR 4060 ! Ne serait-ce que pour me prêter au jeu d’accorder finement la version LT, et jouer des possibilités d’ajustement que le vélo propose au geek que je suis.

Ça, forcément, ça marque des points à mon sens, mais ça n’est pas tout. Qui plus est, j’en reviens avec l’impression d’avoir goûté à un vélo dont le ramage se rapport au plumage, et pas qu’un peu. Une monture qui tient sa promesse d’avoir été bien pensée, tout en tenant celle d’un produit passion, pas généraliste pour un sous. Un vélo qui l’air de rien, réussi certaines prouesses qui paraissent simple à combiner sur le papier, mais pas toujours aussi facile à retrouver dans les faits.

Ici, c’est fait avec brio, et pour autant, c’est connoté. Tant mieux, le vélo a du caractère, il en faut ! C’est ça qui fait qu’une fois en main, les sensations peuvent être belles, et folles. Comme un bel instrument donc, qui rend les choses techniques plus faciles tout en apportant son propre timbre au rendu. Pour peu qu’on se soit intéressé à ce qui en fait le sel et à comment s’y accorder, la partition ne peut que sonner juste. Bref, un bel instrument pour lequel je vous souhaite d’avoir un jour ou l’autre l’opportunité d’en jouer 😉

La gamme

Comme c’est souvent le cas dans notre ère moderne, les instruments acoustiques ont presque tous leurs version électrisée. La première gamme SCOR n’y échappe pas : les SCOR 4060 LT & ST – dispos en trois couleurs et en versions complètes ou kit-cadre – s’accompagnent de leurs pendants électriques estampillés d’un Z. Sur le papier, la volonté est de faire usage de la même conception – en matière de géométrie et de cinématique – que la version classique présentée ici. Les bases sont rallongées juste ce qu’il faut pour caser le Shimano EP8 sans chambouler la cinématique, tandis que la batterie intégrée Darfon 720Wh prend place dans le tube oblique. Pour le reste, on nous promet un son amplifié, mais fidèle à la version acoustique. On ne manquera pas de vérifier le moment venu. Premières dispos des modèles classiques en cette rentrée 2021, premiers modèles électriques courant de l’automne 😉

Montages et prix > https://www.scor-mtb.com/scr_eu_fr/scor-mtb-bikes.html?___from_store=scr_in_fr

Rédac'Chef Adjoint
    1. Le vélo est sympa en soi, mais 4300€ l’entrée de gamme en rockshox select NX et code R c’est rédhibitoire pour une marque inconnue pour moi… Les prix explosent de partout en ce moment et ca devient vraiment un sujet problématique je trouve, je suis pas sur de mettre mes enfants au vtt si dans 10 ans le moindre vélo entree de gamme coute 6000€!

  1. salut l’équipe.
    il y a un bug dans leurs tableaux de géos non? reach/angles par rapport aux positions haute/basse…
    intéressant l' »angleset maison », mais comment est-il exploité? (livré avec plusieurs douilles/a retourner/autres?)

    1. Salut Chris,

      Il y a deux réglages : angleset et flip-chip. Et ici, l’idée c’est de manoeuvrer l’un pour compenser une partie des effets de l’autre. C’est ce qui fait que le résultat n’est pas le même, et aussi simple, qu’avec un simple « flip-chip » qui fait simplement pivoter le triangle avant. on en dira plus au sujet de tout ce que le vélo permet, ou non, de ce point de vue, lorsqu’il passera à l’essai complet FullAttack. C’est dans les tuyaux.
      Je ne me suis pas étendu sur l’angle set maison pour ne pas alourdir l’article déjà bien dense, mais lui aussi est à l’image du travail d’ingénieur élégant à l’origine du vélo. Habituellement, un angle set fait usage d’une coupelle sphérique et/ou de coupelles spécifiques à certaines hauteurs de douilles. Ici, l’angle set est commun à toutes les tailles et hauteurs de douilles ! La coupelle du bas a une forme ovale spécifique qui évite de la monter de travers. La portée de roulement est usinée décentrée, avec l’angle nécessaire, et la face en vis-à-vis du té également. la coupelle du haut est ronde avec un légère inclinaison de la surface supérieure pour que ce soit visuellement en raccord avec le pivot et la potence. La portée de roulement est directement sphérique, dessinée pour que le roulement, lui-même usiné avec un biseau, y trouve librement son orientation et l’appui nécessaire. Les deux roulements utilisés sont purement standards, donc remplaçables facilement et à moindre cout.

  2. Les positions hautes et basses se font par l’angleset et pas une position d’ancrage différente de l’amorto si je ne m’abuse. Ce qui fait que ca ne fait pas les variations « plus d’angle, moins de reach » que l’on voit habituellement.

  3. C’est vrai que les tarifs explosent vraiment !

    Mais bon que faire,juste espérer que l’après Covid sera un retour à des prix plus contenus…sinon ils me plaisent ces vélos,une idée sur la disponibilité ?

  4. Très beaux vélos ! Je vais garder un oeil sur les ST. Toujours assez dubitatif sur ces amortisseur qui ramasse la mer** assez facilement, comme sur le Santa Hightower…
    Je suis pas sûr que les prix baissent post-COVID malheureusement :/

  5. Salut Antoine, je viens de vendre mon Santa Cruz Hightower V1 et je suis bien intéressé par le Scor St. Ça semble bien convenir à ma pratique All Mountain et un peu Enduro. Je suis juste surpris de voir une fourche RS Pike. Sur la plupart des essais il y a une Lyrik à la place de la Pike. Sur mon Santa j’avais une 36. Tu penses que c’est une évolution intéressante de mettre une fox 36 ou une Lyrik sur le scor St ou c’est une conneries ? En restant en 150 MM. Merci d’avance pour ta réponse.

    1. Salut Sylvain,

      j’en saurai plus bientôt, en poursuivant l’essai. mais de prime abord, le SCOR 4060 s’y prête. Ça m’a paru être typiquement ce genre de plateforme avec suffisamment de marge pour ajuster le montage à sa guise. Et c’est un peu l’esprit du vélo. Donc à mon sens, pas de problème avec l’une ou l’autre. Après, tout dépend d’où tu roules, de ton style, et de tes attentes. La Lyric est vraiment passe partout, mais peut parfois sembler un peu violente quand ça tape fort mais encaisse mieux, là où la Pike est moins précise, mais filtre/travail un peu plus sans être une grosse saucisse. En 150mm, tu a l’opportunité de choisir entre les deux en fonction de ce que tu attends. Le plus polyvalent et passe-partout étant effectivement la Lyric 😉

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