Vous avez dit playbike ?!
Depuis son apparition, le Cannondale Habit est devenu le fer de lance de la marque. Pour diverses raisons, c’est celui qui a retenu l’attention de ceux qui ont eu l’occasion de le rouler. Nous y compris. Sauf que jusqu’ici, l’expérience au guidon de sa précédente version avait été intéressante, mais trop courte. Si bien que lorsque sa nouvelle itération est apparue au printemps dernier, on a sauté sur l’occasion ! Qui plus est, son annonce a fait un carton d’audience auprès des lecteurs FullAttack, et promettait d’en faire un vélo fun à rouler… Il était donc logique de passer du temps dessus pour vous en dire plus…
Cannondale Habit Carbon 1
- Trail
- 29 pouces
- 130/140 mm, Pike & Deluxe
- Carbone
- Reach 480 mm (L) & Offset 42mm
- Stan’s Arch MK4 28mm
- Maxxis Dissector & Rekon 2.4 Exo
- SRAM G2 R, 180mm
- 9 modèles, 5 tailles, 2499 à 8499€
- 13,44 kg, (L, sans pédales, TL + Préventif)
- depuis printemps 2023
- Fiche sur cannondale.com
Résolument Gravity !
La première impression de cet essai particulier se fait sur la version la plus modeste, le Cannondale Habit Carbon 1, totalement fidèle au modèle de série. Petit vélo donc, avec petites roues, petits pneus, petit amortisseur, petite fourche, petits freins… Pourtant, la première impression est claire : le Cannondale Habit a en lui ce que l’on attend d’un vélo gravity ! Premier bon point, le Cannondale Habit est facile à lever de l’avant. Manuals et Bunny-ups se déclenchent dans l’instant. On est sur une taille L aux bases plus longues que les plus petites tailles, et sur la version la plus basse de l’avant du Cannondale Habit, mais ça n’a rien de rédhibitoire. Deuxième bon point, le châssis du Cannondale Habit se tient sacrément bien. L’impression de rigidité est impressionnante, et la sensation de précision qui va avec est tout de suite au rendez-vous. Il n’en faut pas plus pour me rappeler le Jekyll passé à l’essai il y a quelque temps, et qui m’avait fait la même impression. Ah oui, c’est vrai ! Quoi qu’il en soit, troisième bon point : la sensibilité de sa suspension arrière est impressionnante. Souvent, on entend les marques vanter qu’elles ont travaillé la sensibilité en début de course, et fait ce qu’il faut ensuite, alors que le résultat sur le terrain est un peu plus confus. Le Cannondale Habit ne se contente pas de le clamer, il le fait de belle manière. Et ce, même avec son petit amortisseur sans bombonne… Ça se sent au premier impact ou la percussion est très contenue, voir absente. Et ça se sent à la pédale, sur terrain défoncé, où le Cannondale Habit ne donne jamais le sentiment de buter dans les obstacles. Dernier bon point enfin, la suspension parvient à garder ce caractère jusqu’au bout de sa course, sans qu’on la perçoive. C’est donc signe que ça verrouille suffisamment, sans pour autant catapulter ou brasser le pilote qui aurait trop tapé dans la suspension…
Habit & Habit LT
Vous le remarquerez à travers les illustrations particulières de ce verdict d’essai du Cannondale Habit, sur FullAttack. Ce sont bien les deux versions de ce vélo qui sont concernées par ce test : Habit & Habit LT. Pour passer de l’un à l’autre : un amortisseur avec un peu plus de course et une bombonne – 55mm contre 47,5mm, Deluxe vs Super Deluxe – une fourche dotée de 10mm supplémentaires et d’un châssis à peine plus rigide – Lyrik contre Pike – des freins plus puissants – Code 200mm vs G2 180mm – des roues et pneus plus robustes – 32 rayons vs 28, Exo + contre Exo… C’est le Cannondale Habit Carbon 1 qui a servi de base à cette expérience, et que vous reconnaissez donc à travers les photos. Divers éléments à ma disposition par ailleurs, m’ayant ensuite permis de passer d’un Habit à l’équivalent d’un Habit LT. Étape par étape, je peux ainsi rapporter l’influence et la part de chacun dans la différence qui peut exister entre les deux modèles. Pour ma part, vous reconnaitrez la plaque au guidon de certaines photos : c’est jusque sur les spéciales du Grand Rallye VTT Transverdon, que j’ai poussé le bouchon pour voir jusqu’où le Cannondale Habit version LT était capable d’aller…
D’où ça vient ?
Si vous en avez le temps et l’opportunité, lisez donc ce que les ingénieurs à l’origine du Cannondale Habit ont pris le temps d’écrire au sujet de sa conception. C’est en tout cas, de notre côté, une bonne base pour de prochains articles didactiques. Ils y détaillent plusieurs observations et concepts qui ont servi de repères dans leurs travaux. On y apprend notamment qu’à l’essai, ils ont retenu des valeurs d’anti-squat contenues, sous la barre des 100% – entre 70 et 90% – comme le meilleur ratio entre performance de la suspension et du rendement du vélo. On comprend donc que cette valeur participe à l’impression de bonne sensibilité du Cannondale Habit, à tous les étages. On y apprend aussi que la courbe de ratio est bien progressive, ce qui confirme les impressions. Et enfin, on y trouve la confirmation de ce que l’essai du Jekyll avait déjà permis de mettre en évidence : au freinage, Cannondale porte un soin particulier à ce que deux paramètres clés se tiennent. L’anti-rise est maintenu à des valeurs entre 45 et 60% pour assurer la meilleure adhérence de la roue arrière au sol… Et le Kick-back est contenu au mieux pour éviter que le vélo ne tape sous les pieds ! Quand on a lu la première impression et ce paragraphe, on a déjà une belle idée de ce qui fait le caractère du Cannondale Habit. Reste à préciser qu’aucun pontet n’est présent entre les haubans, mais que les bases et l’ensemble biellette/pied d’amortisseur est sacrément massif et peut donc prendre appui sur un triangle avant lui-même généreux dans ses volumes. On saisit donc d’où vient l’impression de rigidité/précision perçue…
Comment ça se règle ?
Ceux qui lieront le white paper qui détaille la conception du Cannondale Habit le constateront : la marque vante d’avoir travaillé la géométrie et la cinématique pour que chaque taille s’adapte au mieux au gabarit de son pilote. Difficile, dans le protocole d’essai mis en œuvre ici, de m’en assurer. Il y a par contre des signes qui ne trompent pas. À 30% de SAG avant/arrière, détentes à mi-plage, sans autre fioriture, le Cannondale Habit fonctionne déjà de très belle manière. Ça se tient au pédalage, le confort est là, ça avale très bien le terrain, c’est punchy au coup de pédale, ça ne rebondit pas en détente au moindre trou, ça ne raquette pas à haute vitesse… Et tout ça ne s’effondre pas au moindre clic ou Psi changé. Un vélo facile à régler donc, et dont le plein potentiel me paraît directement accessible.
Tout ça permet surtout de me concentrer sur ce que les différences entre les Cannondale Habit et Habit LT apportent. D’abord, je trouve deux réducteurs de volume dans le Deluxe d’origine. Leur présence ne gâche pas la fête comme c’est parfois le cas. Leur retrait peaufine simplement le trait en matière de faible raideur à la roue arrière et de confort. À moindre coût, ça donne une bonne idée de ce que le passage à l’amortisseur avec plus de course peut offrir. Sur terrain lisse, compact, punchy, je conseille de les garder. Sur terrain plus cassant, on peut s’en passer. En changeant de course d’amortisseur, le Cannondale Habit gagne en capacité d’amortissement, sans perdre son caractère. La différence se fait simplement dans la vitesse de passage limite qu’il peut atteindre dans certains secteurs cassants. Ce qui est beau, c’est que la Pike n’est pas dépassée, que l’angle de direction du Cannondale Habit est suffisant, et que ça ne flingue une nouvelle fois pas l’assiette du vélo. Avec 30% de SAG sur une course un peu plus longue, on perçoit simplement la petite variation d’assiette que ça procure. Donc le Cannondale Habit est roulable dans cette configuration hybride, et ça donne le sentiment qu’on peut y aller par étapes : réducteurs de volume, course d’amortisseur… Et/ou/puis débattement/casting de la fourche ! Ce dernier point est fidèle à ce qu’on peut en attendre. Ça parachève la mue du Cannondale Habit en Habit LT. Le gain d’empattement avant apporte ce qu’il faut d’aisance dans la prise d’appui et les 10mm de débattement agissent une nouvelle fois comme ce qu’il faut pour augmenter la vitesse de passage limite.
Tout ça m’a donné le sentiment d’un vélo très sain, et très capacitif. J’ai donc poussé le bouchon plus loin encore, avec une Lyrik en 160mm. L’équilibre et l’assiette du Cannondale Habit sont définitivement très bons, puisqu’on sort alors de sa plage de préconisation, mais ça fonctionne toujours très bien. Seule limite : la roue avant commence à être un poil trop loin devant, et il faut veiller à bien la charger, ce qui n’était pas nécessaire jusqu’à présent…
Avant | Arrière | |
SAG | 30% | 30% |
Détentes | Mi-plage | Mi-plage |
Compressions | ouvertes | ouvertes |
Réducteurs de volume | sans | sans |
Pour un gabarit moyen de 75/80kg. Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaules à l’aplomb du guidon. Voir notre vidéo explicative > https://fullattack.cc/comment-faire-les-sag-la-methode-et-les-conseils-fullattack/
Comment ça se pilote ?
Préambule nécessaire à cette partie de l’article, je tiens à synthétiser ce qui vient d’être exposé au sujet des différences entre Cannondale Habit & Habit LT. De l’un à l’autre, le vélo garde son caractère. C’est simplement les vitesses et certaines amplitudes de mouvement qui diffèrent de l’un à l’autre. Les deux se pilotent donc de la même manière, et la distinction ne s’impose pas dans les paragraphes suivants !
À la pédale…
Quelle que soit la configuration retenue, l’assise est très bonne. Si bien qu’en pédalant, on peut très bien se replacer, se poser lourdement sur la selle, sans avoir à subir de mouvement d’assiette parasite qui viendrait perturber l’instant et faire mal aux reins. Tout ce qu’il faut donc, pour profiter de la nervosité du Cannondale Habit au coup de pédale. Ça dépend forcément du montage retenu, l’avantage ultime étant à celui faisant usage des trains roulants les plus légers, mais quoi qu’il en soit, la base est bonne. Au train, il fait partie de ces vélos qui permettent de rester assis quand c’est chaotique. D’autant plus remarquable qu’habituellement, ce n’est pas le fort des châssis rigides, ni des petits débattements. Le Cannondale Habit le permet ! Donc on peut rester assis, et bien profiter de sa tenue, son confort et sa motricité pour faire des bornes au train, tout comme on peut forcer un coup de pédale ou deux pour franchir, maintenir un rythme, relancer, répondre à une attaque, etc…
Quand ça brasse
C’est là que le Cannondale Habit est magique. Il donne vraiment l’impression d’être sensible, peu raide au SAG et après. Mieux, il a beau compter sur des petits amortisseurs quoi qu’il en soit, il ne s’embarrasse pas de l’habituel creux de la mi-course. Dans le rendu, il est bien plus constant, sans s’effondrer au milieu ou trop verrouiller à la fin. C’est confort sans être flou. La lecture du terrain est très bonne, très fidèle à ce que l’on voit. Le rendu est juste nettoyé de ce qu’il faut pour être agréable à traiter. Pas d’effet canapé ou tapis volant donc, rien d’aseptisé ou de dénaturé. Tout ce qu’il faut pour avoir des sensations sans se faire peur. Et puisque tout ça se tient très bien, on peut vraiment compter dessus et prendre des initiatives pour déclencher des bunny-ups, des sauts, survoler une partie du terrain, retomber ailleurs sur la trace. Il n’exige pas ça pour se sortir des cas les plus compliqués, mais il a cette belle corde à son arc ! Le reste du temps, les settings retenus me paraissent dans tous les cas très bons. Pas de coup de raquette, ça encaisse jusqu’au bout et surtout, c’en est plutôt capable quel que soit le rythme. Rare pour être souligné…
En l’air ?!
C’est la première chose que j’ai évoquée au sujet du Cannondale Habit : sa belle facilité à cabrer. Il est donc facile à faire décoller. Et quand je dis que son assiette se tient très bien, ça se manifeste ici du fait que ses suspensions savent ne pas introduire de mouvements parasites qui pourraient venir contrarier la trajectoire d’envol. Ou bien, si vraiment c’est le cas, c’est que l’amortisseur est encore dans une configuration petite course/réducteur de volume présent dedans, et qu’il est temps de songer à passer au niveau suivant 😉 Parce que le reste du temps, le Cannondale Habit fait partie de ces vélos qui font clairement sentir deux bons points d’appuis à l’avant, et à l’arrière. On peut donc particulièrement en jouer pour des transferts de masse. Une très bonne base pour faire des manuals, bunny-ups, nose-bumps, etc… Tout est là pour s’amuser ! D’autant qu’à la réception, la belle magie des suspensions opère et que le cadre se tient bien. Il y a donc de la place pour mettre le Cannondale Habit de travers – whip, scrub, table… – quitte à être un peu trop généreux. Il sait faire face, encaisser, et reprendre sa ligne. Selon la version, ce sont peut-être les roues ou les pneus, qu’il faut alors bichonner pour ne pas les perdre en route.
En courbe…
On vient de faire étalage de la belle palette que le Cannondale Habit propose en l’air, dites-vous que c’est la même en courbe ! Virage court ou long ?! Eh bah les deux ! Dans les longs, on profite clairement de sa faible raideur, des faibles retours dans les pieds, tandis que sa précision permet d’ajuster le tir quand on veut. Dans les courts, on profite de son dynamisme et de sa consistance pour marquer les appuis et générer de la vitesse. Virages à plat ou relevés ? Les deux encore ! À plat un peu défoncé, c’est là qu’on mesure que le cadre a beau être rigide, il n’est pas trop raide pour autant. Il filtre plutôt bien. En tout cas plus que ce que la rigidité laisserait supposer à première vue. Du coup, la question du moment s’impose : pied extérieur en bas ou manivelles à l’horizontale ? Le Cannondale Habit se tient vraiment bien, et sa géométrie est particulièrement moderne. Donc on peut tout à fait rouler manivelles à l’horizontale et pousser, pousser, pousser. Avant de mettre le pied extérieur en bas pour verrouiller, la limite est loin !
Pour qui ? Pour quoi faire ?
Une bonne assiette, de bons appuis, de bonnes impulsions, un transfert de masse facile, une capacité à se tenir, de quoi encaisser en cas d’abus… Tiens donc ! Est-ce qu’on n’est pas en présence de la définition même du playbike dont on parlait il y a peu, en commentaire ? ! C’est un peu l’impression que ça me donne en tout cas ! Cannondale a volontairement axé sa communication au sujet du Habit, autour de la notion de fun… Sauf qu’en matière de marketing, on sait que ça fait vendre a priori, sans toujours se vérifier à l’usage. C’est le cas avec le Cannondale Habit ! Et ça fait plaisir de voir qu’une bonne conception ne sert pas forcément la performance à tout prix, mais que ce qu’elle offre a de toute façon de bonnes occasions d’être apprécié. Que ce soit en rando ludique, en randuro, en park… Le Cannondale Habit pédale bien, préserve son bonhomme, et le met dans les meilleures conditions pour s’exprimer, le moment venu. Autant en profiter ! C’est d’autant plus enthousiasmant qu’au final, on doit évidemment se poser la question duquel choisir entre Cannondale Habit & Habit LT, mais qu’au final, le choix n’est pas irréversible. Passer de l’un à l’autre, ou trouver le sweet spot entre les deux, se fait assez facilement, et avec plein d’options !
La Concurrence ?
YT Jeffsy
J’évoque YT parce qu’en matière de rendu du carbone, la marque allemande a un trait particulier. Elle est assez forte pour produire des châssis rigides/précis, mais qui ne sont pas raides entre les mains, ne vibre pas de trop. C’est clairement dans ce ton que le Cannondale Habit s’exprime. C’est en tout cas à ça que sa lecture/son rendu du terrain m’a fait penser. Pour le reste, sa répartition des masses est plus neutre, plus équilibrée aussi, asseyant moins son pilote sur la roue arrière quoi qu’il arrive.
Rockrider
L’essai du Feel 900 S est sorti il y a peu, et se posait justement la question de le qualifier de playbike, terme marketing à la mode pour rendre un petit vélo sexy. Eh bien c’est simple : la différence entre un VTT Trail et un Playbike est la même que celle entre le Cannondale Habit et le Feel 900 S. Le premier a cette marge de manœuvre, cette capacité à encaisser et cette assurance que le second n’a pas. Alors même qu’au départ, dans les faits, ils partagent tous deux des traits communs. Une architecture 4 bars à biellette et pied d’amortisseur bien présents, et des rigidité/raideur de châssis proches… Mais en suspension, le Cannondale Habit a quelque chose de plus !
Stumpjumper
J’y fais allusion dans l’article de présentation du Cannondale Habit, et c’est volontaire. Comme chez Spé, le VTT cœur de gamme Trail/All Mountain se décline en deux versions chez Cannondale. À mon sens, le lien et la continuité d’un modèle à l’autre sont bien mieux maîtrisés avec les Cannondale Habit & Habit LT. C’est très facile de se projeter sur l’un ou l’autre, et de jouer de chaque paramètre, l’un après l’autre, pour finalement trouver le sweet spot qui convient à chacun. Chose qu’il est impossible de faire avec les Stump. Il faut bien choisir, d’entrée de jeu !
5010
Qui dit Playbike dit qu’il faut se mesurer à la ref’ du segment. Du moins, à l’un de ceux qui se sont positionnés dessus le plus tôt. Dans le maintien de l’assiette, comme dans les rigidités et les proportions, on est proche. Le Cannondale Habit se distingue pourtant dans le fonctionnement de sa suspension. Le 5010 est volontairement assez ferme, pour exacerber la lecture du terrain et l’assiette. Qui plus est, au pédalage, il a ce côté « suspension qui fige » propre aux Santa. Le Cannondale Habit, tout en étant aussi bon dans la lecture, est plus confortable, sensible, adhère au sol de manière plus importante. Et puis, le 5010 est court au possible, là où le Habit est plus généreux dans les côtes !
Son prédécesseur avait préparé le terrain, le nouveau Cannondale Habit fait encore mieux ! Quelle que soit la version envisagée, je le place parmi les références du moment. Il y a clairement, dans sa conception et le résultat sur le terrain, du bon sens et une prestation à la hauteur des attentes. Valeur sûre qui n’oublie pas d’être aussi performante que fun… Comme quoi, l’un n’empêche pas l’autre et ça marque, de toute façon, de gros points !