Le tremplin ?!
C’est bien connu du monde du sport français : Décathlon s’est fait spécialiste de la démocratisation des pratiques sportives. La plupart du temps, en parvenant à s’emparer de certains indicateurs clés pour aider le pratiquant à s’y retrouver au moment d’acheter. Mais quand on sait à quel point la conception d’un VTT peut s’avérer être l’assemblage d’éléments complexes, on a forcément envie de voir comment la firme s’est emparée des paramètres, desquels, et comment. Verdict d’essai du Rockrider Feel 900 S Team Edition pour en savoir plus, sur FullAttack !
Rockrider Feel 900 S
Team Edition
- Trail
- 29 pouces
- 130/140 mm, RS Pike & Deluxe
- Carbone
- Reach 475 mm (L) & Offset 44 mm
- Mavic Crossmax XL R 30mm
- Vittoria Mazza & Martello Trail
- SRAM G2 RSC, 200/200 mm
- 2 modèles, 4 tailles, 2999 & 3999€
- 14,02 kg, (L, sans pédales, TL + Préventif)
- Dispo depuis courant 2023
- Fiche sur decathlon.fr
Verticalement exigeant…
Comme à mon habitude, je débute l’essai du Rockrider Feel 900 S Team Edition sur les réglages de base – 30% de SAG av/ar, détente à mi-plage, compressions ouvertes – afin de me faire une première impression. Je n’attends pas forcément du vélo qu’il soit idéal ou même qu’il fonctionne d’une quelconque manière avec ces réglages. Mais c’est devenu, pour moi, un repère et un point de départ utile, avec le temps. Ici, celui qui me permet de constater que, vis-à-vis de la concurrence passée par le même protocole, le Rockrider Feel 900 S Team Edition s’avère exigeant verticalement.
Dans un premier temps, je traduis cette impression comme si le vélo avait finalement moins de débattements qu’annoncé sur le papier. C’est l’impression qu’il me donne dès que quelques pierres, racines et/ou ruptures de pente viennent ponctuer le terrain. C’est très vite ferme, et je dois m’employer pour verrouiller ou accompagner le vélo dans la manœuvre. Sur les mouvements qui font prendre subitement du débattement, je perçois également la chaîne qui se tend et, en fonction de la configuration du moment, fait claquer la roue libre ou tire le pédalier vers l’arrière.
Pour autant, cette impression prend aussi du sens quand le terrain est ponctué de mouvements, à la montée comme à la descente. Dans le premier cas de figure, le châssis du Rockrideer Feel 900 S Team Edition se tient particulièrement bien. Tandis que dans le second, il suffit de quelques bases en lecture du terrain et en pumptrack pour tirer parti de la situation. D’autant que j’ai beau dire que le Rockrider Feel 900 S Team Edition peut paraître verticalement exigeant, ça ne l’empêche pas d’être très actif et très présent, en matière d’adhérence et de confort, sur les premiers centimètres de débattement. Je retrouve, dans ce domaine, ce que les suspensions les plus récentes savent procurer…
D’où ça vient ?
Pendant que je me fais cette première impression, l’équipe en charge du développement me transmet ses intentions au sujet du Rockrider Feel 900 S Team Edition. Au moment de recouper, tout s’explique. C’est une volonté nette de la marque, d’offrir un vélo verticalement dynamique. Le choix du layup de carbone, d’une part, et les settings internes de l’amortisseur – en compression – sont volontairement portés pour produire un vélo qui se tienne, soit précis, et dynamique, dans cette direction. Pourquoi ? C’est là que la manière avec laquelle Decathlon s’empare des paramètres qui font un bon produit sportif entre en jeu. La marque a clairement identifié que c’est le domaine sur lequel elle veut jouer pour satisfaire ses deux publics cible. Le primo-accédant qui ne doit pas être frustré par des pédales qui touchent partout, tout le temps. Et le pratiquant plus expérimenté, qui saura tirer parti de ce vélo dynamique pour se procurer des sensations. De son aveu même, la marque aurait pu opter pour d’autres manières de parvenir à ses fins, mais il aurait alors fallu faire d’autres compromis qui paraissaient moins satisfaisants – boîtier plus haut, manivelles plus courtes… Au lieu de ça, intéressant de voir que le Rockrider Feel 900 S Team Edition évite de tomber dans le piège du vélo très complaisant, sans saveur et quelque part, sans avenir…
Comment ça se règle ?
Quoi qu’il en soit, je l’ai écrit en début d’article : je n’attends pas que le vélo fonctionne d’entrée de jeu, sur les premiers réglages que je lui impose. C’est qu’il peut y avoir une marge de manœuvre pour optimiser son fonctionnement. C’est l’occasion de livrer deux observations utiles.
La première, que le Rockrider Feel 900 S Team Edition est pointu en matière de réglage du SAG. Quelques Psi dans l’amortisseur peuvent ainsi suffire à passer d’un vélo trop exigeant, à un vélo qui ne se tienne plus assez. Clairement, à 28/29% de SAG à l’amortisseur, c’est exigeant. À 31/32%, on sent qu’il n’en faut pas plus pour que le vélo s’affaisse dans certains appuis. Je conseille donc de s’appliquer sur ce point qui peut se jouer à 5/6 Psi près. J’ai pu le faire au manomètre à aiguille, mais une pompe digitale est un atout cette fois-ci. Ça permet en tout cas de faire un premier gain en matière de tolérance verticale, sans trahir le caractère du vélo.
La deuxième, que d’origine, le Rockrider Feel 900 S Team Edition est doté de réducteurs de volume dans son amortisseur, qui s’accordent alors bien avec deux réducteurs dans la Pike. Enlever l’ensemble fait de nouveau gagner un cran en matière de tolérance verticale. Sur ce point, j’estime que le choix doit se faire en fonction du lieu/terrain de pratique. Dans mon cas, comme pour tous ceux qui touchent à l’arc alpin, le quart Sud-Est, l’Occitanie ou les Pyrénées, il ne faut pas hésiter à rouler sans réducteurs. Pour ceux qui roulent sur terrain plus vallonné, moins pentu et possiblement moins chaotique – Massif Central, Bretagne, Fontainebleau, Vosges – les garder est une option. Approche à croiser avec le niveau et l’attente du pilote, pour faire le bon choix, au cas par cas.
Avant | Arrière | |
SAG | 30% | 30% |
Détentes | mi-plage | mi-plage |
Compressions | ouvertes | ouvertes |
Réducteurs de volume | 2/sans | 2/sans |
Pour un gabarit moyen de 75/80kg. Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaules à l’aplomb du guidon. Voir notre vidéo explicative > https://fullattack.cc/comment-faire-les-sag-la-methode-et-les-conseils-fullattack/
Comment ça se pilote ?
Qu’on ne s’y trompe pas : quelle que soit la configuration retenue au moment de régler le Rockrider Feel 900 S Team Edition, peu de doute. Son caractère majeur ne s’efface pas et reste bien présent. Il est donc temps de préciser ce qu’il permet de déployer comme pilotage, sur le terrain.
À la pédale…
C’est clairement là que le Rockrider Feel 900 S Team Edition a d’abord des arguments à faire valoir. Pour peu que l’on soit en canne et chaud, le premier coup de pédale peut suffire à cerner qu’en matière de giclette, on soit en présence d’un des tout meilleurs vélos du marché. La réponse est présente bien avant que le tour de manivelle n’en soit sur la fin. Et les suivants sont du même registre. Sous la selle, l’assise est quoi qu’il arrive très bonne. Le Rockrider Feel 900 S Team Edition se tient très bien, et la roue arrière est clairement plaquée au sol. Cet ensemble fait que le Rockrider Feel 900 S Team Edition se prête volontiers à l’exercice du franchissement. Il y a tout ce qu’il faut pour enrouler les obstacles. Transférer les masses d’avant en arrière, puis d’arrière en avant, que ce soit avec la ligne d’épaule et les bras, et/ou avec le bassin et la qualité de ses appuis sur la selle ou juste au-dessus. Comme la technique que l’on voit déployée par les meilleurs mondiaux en XC pour enrouler le terrain et garder une progression la plus constante, en jouant du poids du buste pour assurer la motricité qu’il faut à la roue arrière. Clairement un plaisir, au guidon du Rockrider Feel 900 S Team Edition. On est donc, par contre, à l’opposé de l’approche qui consiste à s’économiser, au train, assis sur le vélo en lui confiant le fait d’absorber les aspérités du sol. Vous l’aurez compris.
En courbe…
Vous l’aurez compris aussi, le châssis du Rockrider Feel 900 S Team Edition est tout sauf un cadre à la précision négligée. Il se tient quoi qu’il arrive. La marque m’a d’ailleurs indiqué avoir travaillé pour qu’il soit plus complaisant latéralement. Pour ma part, l’usage m’indique tout de même que sa consistance verticale reste prépondérante. Ce n’est pas faute d’avoir mis de l’angle, mais quoi qu’il en soit, sa prestance est bien présente. Si bien que pour évoquer son style en courbe, j’ai d’abord envie de parler des virages courts et longs. C’est dans les premiers qu’il s’exprime le plus facilement. Qu’ils soient plats ou relevés, on profite du dynamisme pour pousser, mettre à l’œuvre une technique de pumptrack. Fidèle à lui-même, le Rockrider Feel 900 S Team Edition commence par se tenir, avant, pour les plus assidus de l’exercice, qu’ils finissent par le faire travailler, et profitent d’un rebond/rendu, qui enjolive la situation. L’autre manière de voir les choses, consiste à mettre deux techniques en concurrence : pied extérieur en bas, ou manivelles à l’horizontale ? À mon sens, le Rockrider Feel 900 S Team Edition se prête aux deux. Et se perfectionner dans le choix de l’un ou l’autre, peut être un bon exercice et un bon indicateur du niveau de pilotage atteint au guidon de ce vélo. Tant que ce sont des courbes peu prononcées et courtes, manivelles à l’horizontale. Puis, passé les 45°/60°, pour peu que la courbe soit un peu longue et/ou que le terrain soit chaotique : charger le pied extérieur pour tenir le vélo peut s’avérer la meilleure option…
Sur mouvement de terrain…
En matière de suspension, on est de toute façon pas sur un vélo qui gomme certaines choses, mais simplement sur un vélo qui réduit l’amplitude, amorti sans effacer. Un vélo qui reste quoi qu’il arrive haut dans son débattement. On finit nécessairement par aller en fond de course. Mais on ne le sent pas, et ça n’arrive qu’une à deux fois par sortie, quand vraiment ça tape fort. La dynamique au boîtier est donc très contenue. Clairement pas sur un vélo qui plonge quand on s’appuie sur ses pédales. À moins, vraiment, d’avoir négligé le réglage de ses suspensions. La moindre petite charge verticale sur le boîtier se transforme en vitesse vers l’avant. Et puisque le rendu qu’il offre du terrain est très précis, très fidèle, c’est un régal de placer la moindre initiative. Le Rockrider Feel 900 S Team Edition est une machine à pumper. C’est bien simple : ne pas se prendre au jeu de lire le terrain pour y voir une pumptrack géante et en jouer, ce serait comme avec une voiture de sport et ne pas oser s’approcher des cordes ou taper un peu dans les freins, pour voir… C’est rater quelque chose, et c’est peut-être aussi risquer de se faire surprendre par un nid-de-poule ! Parce qu’on l’a dit, verticalement, même optimisé dans ses réglages, le Rockrider Feel 900 S Team Edition reste exigeant. Mieux vaut donc tirer parti de ses qualités et de son caractère, pour prendre les devants. En l’occurrence, il est maître dans sa capacité à transformer le moindre mouvement de terrain en vitesse.
Dans la pente…
C’est clairement là, la situation où le Rockrider Feel 900 S Team Edition touche à ses limites, parce que c’est précisément là qu’on peut avoir envie de tasser un peu le vélo pour l’asseoir sur l’arrière, et soit avec. Du coup, malgré la bonne prestation de la Pike – la précision de son châssis et le maintien qu’elle offre s’accordent à ceux du Rockrider Feel 900 S Team Edition – le transfert des masses fait que tout repose sur elle et sur l’adhérence du pneu avant. Ce n’est pas rédhibitoire, mais je dois dire que dans la pente, le Rockrider Feel 900 S Team Edition me donne du fil à retordre. À devoir être plus précis et appliqué sur certains passages compliqués sur lesquels j’ai pris des habitudes et un peu d’aisance, avec le temps. L’exercice et le challenge qu’il représente sont néanmoins très bons, parce que la justesse et la précision procurée par le Rockrider Feel 900 S Team Edition permet une fois de plus de s’exercer sur une base propre et non galvaudée.
Pour qui ? Pour quoi faire ?
Une lecture attentive des derniers paragraphes permet de saisir la réponse à une question essentielle : est-ce que le Rockrider Feel 900 S Team Edition répond aux objectifs de la marque, à savoir être un vélo qui s’adresse aussi bien aux primo-accédants qu’aux pilotes confirmés ? Je suis tenté de répondre que oui ! D’abord, parce qu’il rend de manière juste, selon le cas de figure. Flatteur au coup de pédale, académique en courbe, dynamique face au terrain, et challenger dans la pente. On voit bien là une belle progression à avoir, domaine après domaine. Sachant qu’à mon sens, le dernier niveau offre ce qu’il faut pour les plus téméraires, tandis qu’avant, il ne fera pas les choses à la place de son pilote. Une bonne passerelle pour passer du premier au second statut, sans pour autant devenir fade après quelques progrès. Il peut même suivre les plus téméraires un petit moment même si, gardons ça en tête, il s’agit et ça reste un petit vélo au sens gravity du terme, comme on l’aborde sur FullAttack. Un Trail, petit All Mountain, d’abord fait pour affronter les terrains de niveau technique 3, sur une échelle que l’on peut développer jusqu’à 5 ou 6 dans les topos. Mais contrairement à d’autres, qui facilitent la tâche dans leur cœur de cible, mais vous abandonnent quand ça se complique, le Rockrider Feel 900 S Team Edition est, quoi qu’il arrive, bien présent !
La Concurrence ?
Spectral 125
C’est un fait : entre rapport équipement/prix et usage, le Rockrider Feel 900 S Team Edition est en grande concurrence avec les produits du VPCiste allemand. Dans les faits, le Rockrider Feel 900 S Team Edition se situe quelque part entre le Spectral 125 et le Spectral tout court. Sur le terrain, le rendu diffère clairement. Le châssis du Rockrider Feel 900 S Team Edition est plus précis, plus consistant, sans pour autant se passer de filtrer les vibrations. Et en matière de suspension, le frenchie me fait une fois de plus penser que sur le plus petit modèle – Spectral 125 – l’équipe de Koblens s’est un peu trompée en matière d’hydraulique. Du maintien, du dynamisme et de la précision, le Rockrider Feel 900 S Team Edition en a à revendre sans perdre en confort, adhérence et amortissement pour autant.
Santa Cruz Tallboy
C’est le concurrent qui me vient à l’esprit quand il s’agit de préciser en quoi le Rockrider Feel 900 S Team Edition peut paraître un peu court en matière de complaisance verticale et capacité à garder la vitesse. C’est face à cette référence du segment et du moment, qu’on mesure à quel point le travail fait sur le Rockrider est un parti pris qui a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Là où le Santa est facile de prise en main, et peut pousser le bouchon loin, le Feel 900 S Team Edition demande finalement plus d’application, qui ne doit de toute façon pas quitter son pilote, même en progressant.
Cannondale Habit
Si j’évoque le best-seller de la marque américaine, c’est parce qu’il passe à l’essai en même temps que le Rockrider Feel 900 S Team Edition, sur FullAttack… Et que les deux se rapprochent clairement par la prestance de leurs châssis. C’est donc un bon repère à donner. En matière de positionnement aussi, ça permet de préciser où se situe le frenchie sur l’échiquier des pratiques. Il est clairement en face du Habit, pas de sa version LT, dotée de plus de capacités en suspension. Le parallèle démontre aussi qu’en matière d’exigence de réglage, précision nécessaire dans cet exercice, le Rockrider Feel 900 S Team Edition est bien plus exigeant. L’américain est bien plus tolérant et facile, en la matière…
Scor 2030
Autre concurrent du Rockrider Feel 900 S Team Edition. Qui lui permet de précisersi on peut le classer parmi les playbike, ces petits vélos pour jouer. On pourrait être tenté de dire que oui, puisque sa prestance verticale pousse à pumper et jouer du terrain. Mais ça reste limité dans un autre registre : celui de sauver la mise de son pilote si jamais il pousse le bouchon trop loin. Une référence dans le domaine comme le Scor 2030 le permet, et a même une certaine réserve en la matière. Le Rockrider Feel 900 S Team Edition n’en dispose pas, et trouve donc ses limites sur ce point…
Cube Stereo One 55
Autre vélo à l’essai au moment de passer le Rockrider Feel 900 S Team Edition, autre opportunité de préciser les traits du Français. En l’occurrence, c’est le jour et la nuit en matière d’intentions des châssis. L’Allemand est bien plus tolérant et flex que le frenchie. Si bien que passer de l’un à l’autre demande de changer de logiciel, tant c’est différent. Quoi qu’il en soit, c’est clairement l’occasion de constater des choix techniques qui diffèrent. Axes, tubes, roulements… Tout est plus généreux sur le Rockrider Feel 900 S Team Edition. À garder à l’esprit puisque là aussi, de par leurs positionnements et rapport équipements/prix, Cube et Décathlon peuvent se faire concurrence sur le marché…
YT Izzo
Un autre concurrent d’un VPCiste qui peut lui aussi jouer la carte du rapport équipement/prix. D’un point de vue comportemental, ici aussi, la complaisance verticale et ce que les suspensions procurent se démarquent. Le YT Izzo lui aussi met en évidence que le Rockrider Feel 900 S Team Edition a beau être confortable au toucher de terrain, il n’en reste pas moins à tenir quand ça se complique et si l’on n’est pas actif à son guidon. Il permet aussi de rappeler qu’en matière de géométrie, sans être extravagant, le Feel 900 S Team Edition profite tout de même d’un tube de selle redressé qui offre une position moderne, qui se fait oublier…
Ramage et plumage s’accordent sur le Rockrider Feel 900 S Team Edition. Les intentions de la marque et ce qu’il donne sur le terrain. Le look et la prestance qu’il a sur le terrain aussi. Quoi qu’il y arrive, il y a de la vie, du caractère et du dynamisme dans le Rockrider Feel 900 S Team Edition. Pour cerner comment le régler, en tirer parti et le positionner sur l’échiquier du marché, il mérite sa place au sein du panel de vélos passés à l’essai, sur FullAttack !
du Rockrider Feel 900 S Team Edition peut paraître fade, d’autant qu’on pourrait croire ses graphismes posés sur le vernis… Mais ils se trouvent bien dessous !