Comment faire les SAG ?! La méthode, et les conseils vidéos FullAttack !

Bienvenue entre 2 lignes, la nouvelle série de vidéo FullAttack ! On y parle de toute l’inspiration qui se trame entre 2 runs, 2 séances d’essai, ou tout simplement entre 2 lignes d’article du magazine. Ce sujets qui ne méritent pas un article texte+photo – ou ne s’y prêtent pas forcément – mais qui méritent qu’on vous en parle..!

Premier épisode ?! Le SAG ! On ne pouvait pas mieux choisir pour commencer. Vous en entendez parler à longueur d’essai FullAttack, et c’est régulièrement le sujet d’échanges en commentaires. Comment faire les SAG?! Comment faites-vous pour obtenir ces valeurs ?! Pour être certains de parler désormais de la même chose, et poser les bonnes bases pour en discuter en commentaires, voici Entre 2 Lignes, épisode 1 : Le SAG !

* Cette vidéo vient illustrer les précisions disponibles habituellement sous chaque tableau des réglages préconisés de nos verdicts d’essai FullAttack. Dans les prochains, vous y trouverez désormais le lien vers cette vidéo 😉

Rédac'Chef Adjoint
    1. Merci. Air ou ressort, sur le principe qui nous intérèsse ici, c’est pareil ! Même logique, même approche, même valeur de base. La différence se situe sur la méthode de mesure. En guise de témoin, trois solutions : quelqu’un qui aide à mesurer (le plus facile étant souvent d’axe à axe), se servir du tampon de butée présent sur la tige, ou bien utiliser un SAG indicator (comme le Reverse que l’on avait présenté, sorti en V2 récemment… > https://fullattack.cc/ca-vient-de-sortir-ohlins-ttx1-air-reverse-indicator-cane-creek-db-heritage/). Pour ajuster, on peut jouer de la précontrainte du ressort (de quelques tours de coupelle, selon ce que préconise spécifiquement chaque marque, selon le modèle…) et/ou changer le tarage du ressort (exprimé le plus souvent en lbs, disponible par incrément de 25 à 50 selon les modèles de ressorts). Si besoin, certaines marques proposent des outils en ligne qui permettent de calculer une première idée de ce que le tarrage devrait être :
      https://www.tftuned.com/spring-calculator
      https://mrpbike.com/pages/spring-calculator
      https://www.ridefox.com/fox_tech_center/owners_manuals/08/WCeng/Content/mtbspringratecalculator.html
      https://thesuspensionlab.nz/coil-spring-calculator-beta
      http://www.extremeshox.com/spring-calculator/

  1. Super video ! simple, rapide, et très clair

    Avec les vélos qui ont bien plus d’angle devant maintenant, bien plus couché, je trouve que c’est de plus en plus difficile de faire le sag sur les suspensions avants. Avec l’angle plus prononcé, même en étant position bien au dessus du cintre, ca glisse moins bien, ca gratte plus, moins précis (meme avec une fourche bien entretenue)
    Vous ne trouvez pas ?

    1. Salut, merci ! Effectivement, ça peut gratter un peu plus. C’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à faire osciller. D’ailleurs, pour être plus fin encore, avec l’habitude on acquiert un certain touché, une certaine expérience en la matière. Il y a un peu « faire osciller » et « FAIRE OSCILLER » 😉 L’idée, c’est d’avoir du ressenti là dessus, ça aide. Après, on peut aussi profiter de ce propos pour faire remarquer qu’il vaut docn mieux avoir fait le SAG arrière avant l’avant. Si on a énormément de SAG à l’arrière, ça va encore amplifier le phénomène. Naturellement, c’est comme ça que je procède et que c’est montré dans la vidéo, mais c’est vrai que j’aurai pu le préciser !

  2. Hello, question SAG chez Fox ils suggèrent des pressions d’air par rapport au poids pour les fourches mais ça ne donne jamais de la vie 30% de SAG, comment ça se fait ? On est sur quelque chose de beaucoup plus ferme.

    1. Fox ils conseillent par défaut un SAG de 15-20% « Sag should be set to 15 – 20% of total fork travel » : https://www.ridefox.com/fox17/help.php?m=bike&id=1144#settingforkairpressure

      C’est vrai sur toutes leurs 36 depuis 2019. J’ai pas eu d’autre fourche avant donc je sais pas dire pour les autres… Et clairement j’ai jamais roulé avec aussi peu de SAG.

      Ce serait effectivement intéressant de savoir pourquoi ils préconisent ça ?

      1. Parce qu’en général une fourche pour éviter la plongée au freinage tu dois être au plus près de 20% de SAG, l’hydraulique peut filtrer beaucoup de chose mais une fois au fond du débattement tu es au fond et si ça tape après ton freinage tu prends tout dans les bras.

        1. Pour moi on ne peut pas associer SAG et plongée au freinage, alors certes l’un à une incidence sur l’autre mais le réglage du sag c’est surtout pour déterminer la valeur du ressort qui va assurer du maintien.
          Sur certaines fourche que j’ai connu même avec 15 % de sag ça n’allait pas.
          Il ne faut pas négliger le soutien hydraulique apporté par les basses vitesses sur le maintien lors des appuis ou bien du freinage.
          Vouloir gonfler plus pour supprimer l’effet de plongée ne va pas dans le bon sens si de toute façon le soutien hydraulique des basses vitesses ne convient pas au poids rider, et malheureusement même lorsque l’on à la main sur le réglage BV parfois on peut tourner la mollette sans aucune incidence sur le comportement.

          1. C’est le ressort qui te remonte quand tu es au fond après un freinage si il est trop faible tu as beau verrouillé la compression basse vitesse tu continueras à aller au fond, et pire si tu verrouilles ta compression tu fais un blocage hydraulique donc ça tape, pour moi il vaut mieux un ressort dur et une hydraulique faible en compression.

            C’est pourquoi quand je vois les essais à 30% de SAG sur des enduros sur ce mag je me demande si j’hallucine pas, moi à 30% sur toutes les fourches que j’ai possédés(FOX40,Boxxer,Lyrik,36,Pyke,ZEB etc…) je talonne au premier gros virage relevé ou freinage un peu hard.

            Pour moi une fourche c’est entre 20 et 25% de SAG hors gros saut ou là tu mets le max.

          2. Attention à ne pas partir dans tous les sens par manque de précisions. David, tu as par exemple indiqué en commentaire d’autres articles, ton gabarit qui – sans vouloir t’offenser – justifie à la fois les craintes et les mesures que tu indique avoir pris pour obtenir un résultat satisfaisant. Ça ne remet pas en cause le propos tenu ici. Attention à ne pas sur-interpréter ce qui est dit. Il est bien précisé que 30% s’avère être un bon point de départ et que rien n’oblige à ce que le vélo fonctionne absolument ou que l’on doive absolument rouler avec 30%. Simplement que si l’on a pas ses petites habitudes, que l’on ne connait pas les pressions que l’on met dans telle ou telle fourche, ou encore que l’on ne dispose pas d’une pompe précise ou fiable… Bah 30%, ça reste un bon point de départ à viser avec la méthode indiquée ici, et que ça permet ensuite de peaufiner. Après, si l’on se connait, qu’on a besoin/qu’on préfère plus, aucun problème, au contraire. Ça reste compatible avec ce qui est dit ici puisque dans ce cas, on donne les clés pour comparer. Il suffit de procéder de la même manière que dans la vidéo, pour voir la valeur que l’on obtient, et se placer.

          3. le soutien hydraulique n’existe pas au freinage. L’hydraulique sert juste à empêcher la roue de rentrer trop vite et donc à déformer la gomme pour donner du grip. Les Hv servent à limiter aussi cette rentrée sur des chocs trop importants. Pour le freinage, il n’y a que la raideur du ressort qui peut faire de l’anti-plongée. Je pense que préconiser des SAG à 30 ou 25% c’est illusoire, ou c’est pour faire de la rando sur terrain plat, en garantissant au client qu’il va exploiter totalement son débattement. Ce qui dans l’absolu ne sert à rien. Je suis totalement d’accord avec david65. 15% de Sag c’est le maximum à mon sens.

          4. Intéressant qu’on en vienne à parler BOS. Le dernier set de suspension passé à l’essai n’exigeait justement pas un SAG réduit. En un sens c’est même l’inverse : s’il y a bien des suspensions sur le marché qui permettent de rouler avec beaucoup de SAG ou de moins s’en soucier que d’autres, c’est bien du BOS. Justement parce que ça gère bien par ailleurs, et que du coup, on y trouve du maintien et de la stabilité dans l’assiette. Forcément, si l’exigence principale est avant toute chose du maintien, y compris dans la pente, alors oui, il n’y a rien de mieux que la raideur du ressort pour le procurer. Néanmoins, il ne faut pas pour autant oublier que ça ne doit pas nécessairement se faire au détriment du reste (dans le désordre > assiette, grip, confort, dynamisme, amortissement…) On a tous nos exigences en la matière, moi le premier. Raison pour laquelle je n’impose pas les valeurs que je donne. Je les indique en guise de repère/point de départ puisque sans ça, on passe son temps à me le demander. Dans tous les cas, ça ne doit pas faire oublier le message d’origine véhiculé ici : l’important est de s’entendre sur la méthode, si l’on veut, ne serait-ce, que commencer à échanger ensuite 😉

          5. Alors attention, moi je ne cautionne pas les 25/30 % de sag je dis juste qu’à lire le commentaires certains vont croire que pour résoudre leur problème ils faut qu’ils gonflent bcp plus mais avec le risque de ce retrouver avec un bout de bois alors qu’effectivement à un moment il faut un ressort conséquent et une hydraulique plus light qui va avec sur tous les points mais ça n’existe pas sur une fourche de série pour certains poids de rider, enfin il y a eu des progrès en 10 ans quand même.
            Le problème c’est que pour certaines fourches et à force de gonfler en rajoutant des token il y a un creux important dans la courbe donc le pb n’est pas résolu pour autant.
            C’est pour moi évident que l’hydraulique n’assure pas à 100% la notion de maintien.
            De toute façon il faut voir ce que l’on entend par plongée au freinage, perso même avec une fourche dont le ressort m’assure le maintien nécessaire dans la pente et un réglage hydrau OK en amorti ça plonge quand même un minima.
            Bon par contre en statique ma fourche fait peur à certains.
            Perso je ne raisonne pas en % pour mon Sag, je gonfle un minima en fonction de mes expériences et ensuite j’affine au fil des sorties, je suis incapable de donner ici la valeur de Sag de mes fourches …
            @ max, passe chez BOS et demande leur de virer de leur doc la retouche des BV en cas de plongée au freinage .
            Par contre c’est hallucinant le nombre de rider qui en veulent pour leur argent et absolument utiliser le full travel indiqué sur leur fourche.

          6. @madbeaver : j’ai travaillé quelques année chez Bos. Je sais trés bien ce qu’ils veulent dire sur la doc et ce qu’ils pensent.
            Je sais aussi ce qu’on a testé sur le terrain, ce qui fonctionne ou pas.
            Que ce soit pour moi avec mon niveau intermédiaire ou d’autres salariés qui avaient un niveau top 10 CDF DH et qui en sont partis. Le constat est le même. Il y a l’hydraulique théorique, l’hydraulique marketing et l’hydraulique terrain.
            Même si BOS est toujours au top et de loin sur l’hydraulique terrain. Mais il ne faudrait pas qu’ils se fourvoient dans la communication.

          7. @max: je t’ai reconnu donc ma remarque sur BOS était orienté même si les conseils de réglages que je mentionnait figure bien dans leur doc,même dans la dernière de la deville 35.
            Si ça va à l’opposé de ce qu’ils pensent c’est dommage …
            Après effectivement vu le résultat de leurs produits sur le terrain … enfin je n’ai que de la REF amorto …

      2. Arf, les préconisations constructeur… Pas toujours simple de s’y retrouver. Si ça peut vous rassurer, parfois ça coïncide, parfois pas du tout. L’exemple cité est criant : Ok on vise 15/20%… mais avec quelle méthode ? Dans quelle position ?! La précision manque ! Raison pour laquelle on préfère communiquer sur la méthode et le pourcentage à viser. Ça, c’est déjà plus constant si on s’y tient 😉

  3. Hello ! Super vidéo: simple, efficace et très claire ! Cela complète bien le dossiers techniques écrits (qui sont aussi très bien faits par ailleurs).

    Pour ma part, j’aurais une deux questions:

    -Est-ce qu’agir sur la géométrie du vélo influence-t-il le sag ? Je m’explique: mon vélo actuel, le Rocky Mountain Altitude, permet de modifier la position de l’amortisseur arrière (9 positions possibles), ce qui change assez radicalement le comportement du vélo. Pour être le plus juste possible, faudrait-il « resager » si l’on touche aux réglages de géométrie ?

    Deuxième question (après j’arrête ;o):
    Je suis en train de peaufiner le réglage de ma fourche à l’aide d’un shockwiz. Le problème est que le système suggère d’assouplir drastiquement la compression rapide alors que cette dernière est déjà souple au maximum. Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que cela pourrait provenir d’un mauvais calibrage (le ratio du débattement m’indique souvent une valeur entre 6-8% alors que le vélo est à l’arrêt. Pourtant j’ai recalibré par deux fois…).

    Merci d’avance et sportivement

    1. Hello Guillaume,

      merci pour ce retour. Pour la première question, c’est pas catégorique. Ça dépend des vélos, et de l’étendue de la plage. Certains ne demandent pas de correction, quand certains oui. On essaie de préciser si oui ou non, il faut corriger, dans nos verdicts d’essai. De mémoire, l’étendue et donc la différence est assez importante d’un extrême à l’autre sur les Rocky. Il faudrait donc corriger. Mais d’une position à la suivante, ce n’est pas systématique, et la plupart du temps, en première approche, ça passe sans corriger… Ça passe effectivement par un contrôle du SAG. Ensuite, ça peut aussi se jouer sur un clic de détente ou de compression, selon les circonstances 😉
      Pour le ShockWiz, c’est un peu plus compliqué de répondre, ça fait un petit moment maintenant que je ne m’en suis pas servi. Il faudrait que je me rafraîchisse la mémoire… mais effectivement, j’ai souvenir avoir parfois eu des suggestions qui peuvent paraitre « bizarres » parce qu’on ne peu pas toucher au réglage conseillé, déjà à fond. Je me souviens par contre que dans ce cas, il faut aller chercher autour des équivalents. Exemple sur les compressions rapides, peut-être retirer des réducteurs de volume qui freinent aussi la compression sur les gros chocs. Bien entendu, effectivement, tout ça après s’être assuré que le système est bien calibré, sans quoi on ne peut pas se fier aux résultats !

    2. personnellement j’ai une méthode absolue depuis une quinzaine d’année et que je conseille aussi à mes clients même si elle n’est pas pratique. Cette méthode permettait de connaître la raideur de son ressort métallique qui est bien plus constant que l’air. Mais c’est transposable à l’air aussi puisque ça permet d’avoir une donnée chiffrée/chiffrable et que l’on peut répeter.
      -Je monte l’arriere du vélo sur un tabouret/escalier de manière à ce que la fourche fasse 90° par rapport au sol. Cela permet de supprimer les possibilités de coincement sur les vélos qui ont « trop » d’angle /bagues usées/autres soucis.
      -j’ouvre la détente à fond pour libérer la fourche
      – je monte m’assoir sur le guidon et une fois stabilisé, je baisse le témoin.
      – je fais mesurer ou je trace au marqueur le témoin sur le tube afin d’être certain qu’il ne bouge pas quand je descend.
      Cela donne un sag important certes. Mais comme tout est question de référentiel ça permet de connaître la raideur dont on a besoin. C’était bien à l’époque des ressorts métalliques qui était classés par couleur et raideur mais ça apporte une équivalence avec le ressort air.
      Par exemple, si la fourche s’enfonce de 100mm pour un pilote de 70kg, le ressort aura une raideur de 0,7kg/mm. Ce qui est trés soft pour une fourche en 160, mais qui est presque cohérent pour une fourche de 200mm.
      L’interêt de cette mesure est de pouvoir se faire une banque de donnée personnelle (ou professionnelle pour moi) qui fait qu’année aprés année on ne s’occupe guère du modèle de fourche, on monte dessus, on règle pour qu’elle s’enfonce de x millimètres en fonction du débattement. Cela permet aussi de déterminer les raideurs finales donc les utilisateurs ont besoin pour ne pas talonner ou du moins exploiter au mieux la suspension.
      Pour le moment c’est la méthode la plus précise et qui subit le moins de parasites possible donc la plus fiable. A défaut d’être la plus pratique…

      1. Merci de partager cette méthode Max. Très intéressant. L’idée de travailler purement dans l’axe de la fourche et du coup de pouvoir lier à la raideur sans craindre de biais dans le protocole de mesure a du sens. ça peut effectivement avoir un intérêt, professionnellement parlant… Mais effectivement, elle n’est pas des plus pratique. Je ne nous vois pas en faire usage et en vanter la nécessaire généralisation. Grand public et en première approche je reste convaincu que la méthode décrite dans la vidéo reste celle sur laquelle on a le plus de chance de s’entendre avec nos lecteurs, ou du moins, qu’elle reste un bon point de départ 😉

  4. vous parlez d’avoir bien réglé la hauteur et le recul de selle : une explication de la méthode ?
    une vidéo du même genre ?

    Merci

  5. Resalut Antoine,

    Dis tu parles dans ta vidéo de l’assiette du vélo. Est-ce que tu arriverais à me conseiller sur les réglages à adopter entre la fourche et la suspension pour avoir un vélo qui serait un peu plus poppy, c’est-à-dire dont l’avant serait plus facile à tirer. Pour les bunny hop par exemple…
    Y aura t’il une contre-partie?
    Merci déjà

    1. Salut Guillaume,

      une des astuces pour favoriser le dynamisme du vélo à la verticale est de jouer avec les détentes. Plus elles sont rapides (moins elles sont freinées) plus le vélo est dynamique. Tu peux essayer sur un simple parking pour voir : très freinées, il parait lourd, peser une tonne. Très rapides, il parait très facile à soulever, un vrai cabris. Globalement, les deux vont de paire, mais il faut tout de même veiller à avoir quelque chose d’un peu plus rapide devant, ou lent derrière. Ça évitera de se faire catapulter/raquette de l’arrière. L’écart peut se jouer sur 2/3 clics entre les deux (à nombre de clics équivalent). La contrepartie, c’est que dans les portions rapides et défoncées, le vélo est moins stable, demande à être tenu/verrouillé davantage. Et si les détentes sont trop rapides, ça peut finir par secouer le bonhomme. Il faut donc chercher un bon compromis 😉

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