Le maestro travaille ses gammes !
L’heure du verdict sonne une nouvelle fois sur FullAttack. Et cette fois, il concerne un vélo plébiscité jusqu’ici. À son lancement, je titrais justement qu’à mon sens, le Scor 4060 LT faisait son entrée direct au rang de maestro, sur le marché de niche des nerds et geeks de beau matos gravity. Pour autant, ce n’était qu’une prise en main, et ça méritait d’approfondir le sujet. Pour se faire la main, préciser certaines choses, explorer certaines possibilités, et fixer des limites, s’il y en a…
C’est chose faite, quelques mois plus tard, après avoir (re)fait mes gammes au guidon du Scor 4060 LT. À la pédale, en montagne, en station, en park… et jusqu’en compétition en ce début de saison – à Gassin (83). L’occasion de rouler avec un ressort, en mullet, et jouer des settings dispos ! De quoi largement préciser son caractère, d’où ça lui vient, et dans quelles circonstances ça sonne le mieux. Voyons, voyons…
Scor 4060 LT GX
- Enduro
- 29 pouces, opt. mullet
- 160/170 mm, Fox 36 & X2 Fact.
- Full Carbone
- Reach 485 mm (L) & Offset 44 mm
- DT Swiss XM1700, 30 mm
- Maxxis Assegai & Dissector Exo+ & DD
- SRAM Code RSC, 200 mm
- 2 modèles, 4 tailles, 4299 € & 6299 €
- 15,04 kg, (L, sans pédales, TL + Préventif)
- Dispo depuis automne 2021
- Fiche sur scor-mtb.com
L’air et la chanson…
Parfois, on se demande si après une prise en main en terre inconnue, on va retrouver le même vélo une fois en terrain connu, chez soi. La question se posait donc à réception du Scor 4060 LT, après l’avoir découvert sur les pentes du Jura Suisse. Pourtant, il ne m’a fallu qu’une moitié de run pour faire le lien, la corrélation étant plus qu’évidente. Je retrouve presque instantanément le vélo au sujet duquel j’avais titré le maestro : même tempérament joueur en milieu/sortie de courbe, même caractère de tracteur eu liaison, même impression de légèreté à la manœuvre, même sensation que le cadre travaille de belle manière le ratio filtration/précision… Welcome back Buddy !
À cette occasion, je retrouve aussi ce sur quoi j’avais conclu ma prise en main : quelques mouvements d’assiette à bien maitriser entre les phases de freinage et la prise d’appui en courbe. Ça, parfois mis en exergue par le châssis, volontiers prêt à travailler passé un certain point d’engagement. C’est d’ailleurs pour mieux cerner d’où ça provient et qu’en faire, qu’un essai prolongé me semblait utile aussi… Voilà donc les réponses ! Elles se trouvent, notamment, en jouant des settings, des formats et matière des roues, et de la nature du ressort…
D’où ça vient ?
On l’a déjà détaillé à la prise en main du vélo, mais le Scor 4060 LT est avant tout conçu pour offrir du grip et de l’amortissement à la roue arrière. Dans le lot, l’anti-squat qui réduit drastiquement au cours du débattement a son mot à dire sur la tenue du vélo après le SAG, où il est déjà très bas. C’est mis en évidence à la fois en jouant de l’effet de chaine, et lorsque l’on joue de la nature des ressorts utilisés. Sur l’air, le creux de la mi-course favorise le phénomène et jouer des réducteurs de volume n’a que peu de résultat. Sur le ressort, le maintien naturellement plus important à mi-course renforce la courbe de force à la roue arrière, et le rendu s’améliore de ce point de vue.
Dans ce cas, ne reste alors que le travail du cadre, plus facile encore à cerner. On l’a aussi écrit en présentant le vélo, mais cet aspect prend plus encore son importance en prolongeant l’essai. Sur le Scor 4060 LT, les points reliants triangles avant et arrière sont alignés suivant un axe longitudinal au vélo – tels qu’on peut les voir sur la photo ci-jointe. Le vélo peut travailler, vriller sur lui-même. Et passé un certain engagement ou en fonction du montage et des settings, c’est ce qu’il finit, de toute façon, par faire… Il faut donc faire preuve de bon sens au moment de peaufiner les réglages, pour éviter cet écueil !
Comment ça se règle ?
En matière d’assiette, ce que l’on vient d’évoquer peut être abordé de différentes manières. La première consiste à jouer des compressions à l’amortisseur. Et puisque le vélo est de toute façon conçu, à la base, pour reposer sur l’hydraulique, c’est de bon sens. En fonction du terrain et surtout, du style de pilotage, il s’agit alors d’identifier si c’est plutôt dans les hautes, ou dans les basses, que ça passe. C’est selon ! Le X2 offre la précision et l’étendue nécessaire pour y parvenir. Attention tout de même au rendu plus bétonné passé quelques clics. On ne peut décemment pas balayer l’ensemble de la plage sans y perdre, mais se mouvoir d’un quart ou d’un tiers a son effet. Si c’est insuffisant, ou bien que de toute façon, l’idée est de se simplifier la vie : c’est l’heure d’user du ressort hélicoïdal. À mon sens, la meilleurs option, celle qui se marie le mieux au tempérament du Scor 4060 LT. Le toucher du début de course magnifie ce que le vélo a déjà intrinsèquement en lui, et le maintien vient s’ajouter sans heurt, et sans reproche. Ça parait plus harmonieux.
Avant | Arrière | |
SAG | 30% | 30% |
Détentes | Mi-plage à 2/3 ouvertes | Mi-plage à 2/3 ouvertes |
Compressions | Ouvertes | Ouvertes à 1/4 fermées |
Réducteurs de volume | D’origine | D’origine |
Pour un gabarit moyen de 75/80 kg. Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaules à l’aplomb du guidon. Voir notre vidéo explicative > https://fullattack.cc/comment-faire-les-sag-la-methode-et-les-conseils-fullattack/
ST vs LT
Ce que j’indique ici en matière de réglages joue pour la version LT du vélo. Comme je l’ai déjà écrit à son lancement, la configuration ST facilite, aussi, grandement les choses, en matière de contrôle de l’assiette. Mais à part cet effet secondaire intéressant, au fond et en premier lieu : pourquoi et quand opter pour l’une, plutôt que l’autre course à la roue arrière ? Pour ça, il faut cerner les capacités du châssis commun à ces deux versions LT/ST. Pour moi, et compte tenu des mouvements sur le marché du petit vélo gravity actuel, le Scor 4060 ST reste un bel All Mountain, voir un mini-Enduro, comme aiment à dire certains. Tandis qu’en version LT, il s’agit clairement d’un bel Enduro moderne. J’ai donc plutôt tendance à considérer le Scor 4060 comme un chassis à considérer dans l’optique de se monter un vélo le plus en phase possible avec sa propre pratique et son terrain de jeu de toute façon Enduro dans l’âme. Choisir la course en fonction du dynamisme que l’on souhaite avoir : courte pour pumper/pousser, longue pour carver.
Mullet ?
Même en version à grand débattement, c’est possible de rouler le Scor 4060 LT en mullet. Il faut, pour ça, utiliser la configuration d’angle de direction la plus verticale. Sans quoi, le maintien est mis à rude épreuve par la répartition des masses très sur l’arrière et l’angle de direction qui se couche de trop en dynamique, malgré tous les efforts possibles. Perso, c’est en mullet que j’ai préféré le Scor 4060 LT avec un ressort. Quelque part, ça magnifie le vélo dans plusieurs domaines, que ce soit en courbe, en l’air, ou dans la pente. Ça mérite simplement une petite attention parce que c’est là, aussi, qu’on touche aux limites du vélo, notamment quand il s’agit de sortir la grosse attaque, en course notamment. Boitier bas, faut bien viser pour ne pas taper…
Comment ça se pilote ?
Jusqu’ici, on a confirmé ce qui, à l’issue de la prise en main, se conforme, à la longue sur le terrain. Mieux, sur certains points, on a trouvé des solutions et précisés les choses pour bien accorder le Scor 4060 LT. Reste désormais à voir quelle partition ça permet de jouer…
En courbe…
J’attaque volontiers par ce cas de figure, parce que c’est certainement là que le Scor 4060 LT se distingue le plus ! J’ai déjà utilisé le mot, mais à mon sens, il résume clairement le comportement et comment tirer parti du Scor 4060 LT en courbe : c’est une machine à Carver ! Vous savez, ce terme emprunté au ski/snowboard pour stipuler qu’on met sur l’angle, et qu’on joue de la pression sur les quarts pour fléchir les planches et leur faire tracer une courbe dans la neige ?! Bah sur le Scor 4060 LT, c’est pareil ! D’abord, même bien réglé pour éviter les mouvements d’assiette parasites, le vélo a une dynamique indéniable au boitier. On peut en jouer pour le tasser et régler son assiette, en courbe. Ensuite, on l’a dit, le châssis travaille sous les appuis. Et avant d’en atteindre les limites, il offre toute une plage intéressante pour jouer de son élasticité, de son dynamisme, de son rendu. Enfin, le grip est tout simplement phénoménal. Par moment, on a même l’impression que les roues sont collées au sol, au bon sens du terme. Qu’on ne voit pas comment il pourrait être pris en défaut. J’ai pourtant essayé de faire glisser le vélo, mais la plupart du temps, c’est bien plus judicieux de travailler son sens de la trajectoire pour arrondir là où pourtant, le chemin laisse penser que de toute façon, ça tournerait carré ! Le Scor 4060 LT est une machine à French lines, les belles, celles qui rendent fluides et élégants, des passages biscornus et contre-nature au premier regard. D’autant qu’en matière de style, le Scor 4060 LT pousse au crime. Pour l’heure, je n’avais encore jamais vu un vélo aussi enclin à corriger le tir et ramener dans le droit chemin. Dans sa plage de fonctionnement optimal, il permet de sortir en wheeling/manual, ou bien de ramener la roue avant plus inter que prévu, comme peu d’autres !
À la pédale !
Pour moi, et quelle que soit la configuration de débattement/montage retenue, le Scor 4060 est avant tout un véritable tracteur ! Je persiste et signe sur ce point, que j’entends très positif pour ceux qui, en premier lieu, veulent rouler loin et longtemps, sans avoir à se lever au moindre cailloux, ou la moindre racine. Le grip, la motricité, l’assise sont au rendez-vous comme rarement ! Du coup, on envisage, ou ça permet, de monter à des endroits où d’autres ont déjà perdu pied, quand c’est sale notamment. Clairement, c’est comme ça qu’il se roule le mieux. Logiquement, la giclette, la vivacité au coup de pédale, n’est pas celle des meilleurs petits vélos gravity du moment. Notamment en configuration LT, à prendre en mode liaison, à la cool. C’est là, que le choix de l’amortisseur et de sa course, a son intérêt : petite course, sur l’air, pour gratter un peu en dynamisme, grosse course sur le ressort, pour la jouer confort et poseeeyyyy quoi qu’il arrive. Dans les deux cas, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est l’intérêt de la dynamique du vélo en courbe, exposée précédemment. C’est qu’a pumper/carver, on gagne un poil de vitesse qui facilite le premier coup de pédale. Les suivants se font plus volontiers au train.
Quand ça brasse ?!
Point and shoot ! Et c’est là que le Scor 4060 LT trouve ses limites. Je m’explique… j’ai déjà plébiscité le grip, le confort et le travail du Scor 4060 LT à plusieurs reprises jusqu’ici. Et n’allez pas croire qu’elles s’évaporent quand les choses se compliquent, que le terrain est défoncé. Au contraire, elles font des merveilles en éliminant du champs certains détails qui, avec d’autres, auraient pu compliquer la donne d’entrée de jeu. Simplement, dans le lot des éléments qui entrent en jeu, il y a le travail du cadre, notamment cette vrille dont on a parlé. Si elle fait des merveilles lorsque le vélo est dans sa plage de fonctionnement, elle ne prévient pas forcément quand elle touche à ses limites. Quand ça brasse, il vaut donc mieux rouler point and shoot, ne plus rien avoir à corriger une fois lancé, parce que dans ce cas, on ne sait pas forcément dans quelle configuration on va retrouver le vélo. Ça peut manquer de lisibilité, de prévisibilité, et donc, d’option pour prendre des initiatives un peu folles, ou disons, osées. Ça peut compter quand, dans un pierrier, d’un coup, on préfère tirer un bunny un peu sketchy, plutôt que de laisser filer. Au moment de reprendre les commandes, il faut de l’expérience et un certain bagage pour être certain de ne pas faire de fausse note. À mon sens, c’est la limite du Scor 4060 LT pour qui veut rouler vraiment fort, mettre un engagement total, mode race only.
Au freinage
On a évoqué à plusieurs reprise la diminution d’Anti-rise lorsque l’on prend le débattement du Scor 4060 LT. Les premières fois, ça peut surprendre : la suspension se détend volontiers. Surtout quand ça vient compléter les mouvements d’assiette évoqués précédemment. Mais une fois tout ça corrigé, le freinage devient super intéressant avec le Scor 4060 LT, parce qu’on peut freiner à l’oreille ! Grosso-modo, la roue arrière est plaquée au sol, vient morde le terrain, et émet plus de bruit sur ce vélo que sur d’autres quand on freine et qu’elle est à la limite du grip. Dans tous les cas, ça demande et ça apprend à freiner finement, pas comme un gros sourd. C’est le premier vélo qui m’insite et me procure autant de plaisir à travailler ça !
En l’air
Ce que l’on a exposé jusqu’ici s’exprime aussi lorsqu’il s’agit de prendre la voie des airs. La dynamique au boitier, notamment, demande à prendre ses marques pour en tirer parti, plutôt que de la subir. On en revient, un peu, à la notion de maestro qui résume le caractère du Scor 4060 LT. Un vélo qui a son caractère, son charme, son style, ses arguments, et qu’il faut simplement apprendre à connaitre, à cerner, parce qu’il n’y a pas de faux semblant à son guidon. En l’air, et pour jouer du whip, du scrub, ou du table-top, c’est là, aussi, que le reste du répertoire du Scor 4060 LT, plus discret parce que supplanté par le travail du vélo les roues au sol, s’exprime finalement : l’agilité rend les choses faciles pour orienter le vélo, et le sizing parait moins important que sur le papier.
Pour qui ? Pour quoi faire ?
Quand on prend le mode d’emploi du Scor 4060 LT tel que je viens de l’exposer, il me semble que ce vélo se destine au bon pilote, pas prise de tête, mais appliqué. Un peu puriste dans son approche, qui aime le beau geste, l’osmose avec son vélo, et qui s’ennuierait sur un modèle plus généraliste fait pour plaire à tout le monde. Qui aime parfois, allez savoir pourquoi, rouler toujours au même endroit, pour parfaire le geste, le flow, le style… Et puis qui, la fois d’après, va partir à l’aventure, avec cette fois, la dose de retenue qui s’impose, sans sourciller pour autant. Le mec peut même paraitre un peu rustre de prime abord, mais c’est avant tout parce qu’il aime les belles choses, le vrai, sait que l’amour n’est pas parfait quand il est vrai. Sait que dans tout ce qu’il fait, il y a une part de risque, mais sait l’accepter parce qu’au final, sans ça, la vie n’est pas. Et par dessus tout, sait que par moment, quand les planètes s’alignent, l’instant vaut plus que tout… OK, je suis parti un peu loin dans le propos, mais ceux à qui ça parle se reconnaitront. Quelque part, c’est un peu là, la définition du montagnard qui cherche une monture pour l’accompagner dans ses périples. Et pour moi, le Scor 4060 LT est un parfait vélo de montagne, avant toute chose. À configurer en fonction de ses intentions, mais un vélo qui mérite d’être mis dans son environnement naturel. Là où le grip, le confort, l’agilité, le beau geste et le temps de bien faire les choses, prend le pas sur la précipitation et le tout, tout de suite, maintenant…
La Concurrence ?
Zesty / Spicy
Concurrents directs et presque rêvés puisque les deux Lapierre partagent le concept du châssis commun décliné en deux versions. Avec un petit avantage pour le Scor 4060 ST à mes yeux : il n’a pas cet angle de direction un peu trop redressé qui limite un peu trop le Zesty. D’ailleurs, si l’on parle géométrie, celle des Scor confirme le coup de vieux qu’on pris les angles et hauteurs de tube de selle des Lapierre. On rééquilibre néanmoins, un peu, la balance, avec la répartition des rigidités. Là où le Scor 4060 LT vrille, le Spicy travaille plus de l’arrière, mais verrouille mieux de l’avant. C’est un peu plus prévisible…
Spire
Le Spire et le Scor 4060 version LT sont en concurrence directe également. Et la confrontation confirme l’idée que le premier a sa chance en compétition, quand le second s’y prête moins. Le Spire a cette capacité à générer de la vitesse par lui-même qui aide, là où le Scor est plus posé, tranquille, mais n’a pas l’entrain qui, mis bout-à-bout, à plusieurs reprises en spéciales, et durant tout un week-end, finira par coûter !
Yeti SB150
J’ai déjà plusieurs fois plébiscité le SB150 comme le premier vélo passé à l’essai FullAttack qui ait démontré toutes les qualités de ce tempérament « tracteur » en liaison, à propos pour aller loin, et longtemps. Et bien il a trouvé son maitre, en la matière. Le Scor 4060 est un ton au dessus, et ça se comprend en superposant les courbes d’anti-squat. Par contre, au petit jeu de la comparaison justement, celles d’anti-rise donne un autre élément de différenciation : au freinage, l’américain se tasse davantage que le suisse.
À son lancement, on nous promettait un Scor 4060 LT à la cool. Les ambassadeurs de la marque sont d’ailleurs à cette image : jeunes, talentueux, stylés, pas forcément compétiteurs invétérés… Tout ça sonne juste ! Le Scor 4060 LT leur va à ravir, sans manquer de caractère, et de certaines notes qui sonnent particulièrement justes. Il suffit de lui trouver le bon registre, à moins d’être un adepte des reprises et arrangements 😉
La boite à gant est présente, mais sa taille est très restreinte. si l’on tient compte du fait que la patte de dérailleur de rechange occupe la place entre la serrure et le premier ruban, il ne reste que le petit volume entre les deux rubans pour stocker quelque chose. On glisse difficilement une chambre à air compact, ou un multi-outil et une cartouche. Le marquage du flip-chip complique la donne. Habituellement, le marquage ad-hoc se place en vis-à-vis de la tête de vis. Ici, c’est le trait blanc qui fait foi. Pigé ?! Le jeu de direction comporte un angleset, mais ses coupelles spécifiques ne permettent pas le montage d’un ajusteur de reach. Chez une marque de puristes, on aurait pu aimé. D’autant que l’opportunité de produire un ajusteur de reach a été étudiée, et comme on l’a vu, depuis, chez certains concurrents. Entre la roue arrière et le pied d’amortisseur, le triangle arrière dispose d’une large plaque qui met les éléments de cinématique à l’abris. Dans les conditions très boueuses, j’ai néanmoins fait du casse noisette entre le pied d’amortisseur et le triangle arrière, qui s’écartent quand le vélo prend son débattement. Pas de dégât, mais c’est à protéger.