Le Canyon Strive, aussi subtile visuellement qu’ambitieux en détail !

Avec le renouvellement des Spectral et Torque ces derniers temps, la question n’avait échappé à personne : qu’allait devenir le Canyon Strive ?! Eh bien, on connait désormais la réponse ! L’historique monture Enduro de la marque allemande reste au catalogue, dans une nouvelle version qui mérite le coup d’oeil… Pas nécessairement pour son design, qui donne faussement l’impression d’un simple lifting pour mettre le vélo au goût du jour… Mais bien pour les choix qu’il renferme et qui, eux, ne font aucun doute ou presque ! Plus que jamais, le Canyon Strive est le vélo champion du monde, une bête de course. On est prévenu !

Canyon Strive

  • Enduro race
  • 29 pouces
  • 160/170 mm, 38mm av, 230x65mm
  • Full Carbone
  • Reach 505 mm (L) & Offset 44 mm
  • DT Swiss EX511 /350 / 370
  • Maxxis Assegai & DHRII Exo+
  • Shimano XT/XTR, 203 mm av/ar
  • 2 modèles, 4 tailles, prix à confirmer…
  • 15,84 kg, (Strive CFR)
  • Dispo avril 2022
  • Fiche sur Canyon.com

Il y a peu, Canyon a renouvelé les Spectral et Torque, en renforçant l’approche utilisée jusqu’ici pour ces deux vélos : design, formats, cinématiques… Tout ou presque, sur le papier, en fait des frères aux liens très serrés. Au point que, sur le papier, on ne perçoive plus véritablement de place pour un modèle intermédiaire, on pense bien entendu au Canyon Strive. Tout ça parait logique désormais, puisqu’en renouvelant ce dernier, Canyon réitère son approche marketing entrevue il y a peu : en lançant le Spectral 125, désormais en parallèle du Neuron, la marque n’hésite pas à proposer des vélos aux débattements similaires, si tant est qu’ils s’adressent à des pratiques distinctes !

En l’occurence, le message qui accompagne le dernier né est clair ! Pour ceux qui roulent à la cool, en dilettante, pour le fun : les Spectral et Torque sont là. Le Canyon Strive, lui, est une bête de course, le vélo de Jack Moir, champion du monde ! Ceux qui, jusqu’ici, étaient encore séduits par les 150 mm de débattement et le Shapeshifter qui fait grimper le Strive aux arbres sont donc prévenus : désormais, c’est du côté du Spectral qu’il faut lorgner. Le Canyon Strive, lui, pousse les curseurs de la vitesse et de la performance, à des niveaux jamais atteints, et ce, de manière plus qu’évidente quand on se penche sur les derniers détails de conception…

Pour faire simple, le discours de la marque use d’un schéma classique : on a les meilleurs pilotes du monde, ils gagnent avec le modèle précédent qu’ils ont fait évoluer pour qu’il soit à leurs goûts, on s’inspire des ajustements qu’ils demandent, on les a intégrés au modèle de série. Parfois, ce discours n’est pas nécessairement suivi d’effet, mais là, on ne peut pas nier le contraire, voyez plutôt !


Rigidité/raideur

Depuis un bon moment maintenant, la rigidité/raideur des cadres passés à l’essai fait partie des critères d’appréciation clés chez FullAttack. Et dans ce cadre, la tolérance et la belle filtration du carbone Canyon se sont régulièrement distinguées. Sauf que cette tolérance, à haute vitesse, devient une imprécision. Tout dépend du pilote ! Et ici, le Canyon Strive veut/doit répondre aux plus rapides de la planète. Sous leur air de lifting, les lignes du Canyon Strive 2023 constituent surtout l’évolution de la quasi-totalité des profils de tube du cadre. Objectif affiché : proposer un triangle avant 25% plus rigide, et garder un triangle arrière plus complaisant. Le cadre prend 300 g au passage, mais qu’importe, le gain est jugé préférable.

ShapeShifter

Fut un temps, le Shapeshifter était présenté, et se comportait, comme un dispositif à utiliser quand on monte, ou quand on descend. Ça, avec tous les arguments marketing qui vont avec, faisant un peu passer le truc comme intéressant pour randonner. C’est fini ! Alors qu’on pouvait douter de l’avenir de ce dispositif, c’est en se recentrant sur la performance que les têtes pensantes de Coblence on encore trouvé du potentiel à en extraire.

Entre ancienne et nouvelle versions du Shapeshifter, la différence est donc notable dans les chiffres, et la marque n’hésite pas à en vanter un usage différent. Désormais, le plein débattement et ce qui va avec, s’adresse aux portions à grande vitesse et/ou défoncées, là où le débattement réduit s’utilise aussi en spéciale, là où ça pédale, et dans les sections plus lisses où pumper/tricoter a son importance…

Géométrie

Pour bien saisir l’usage du Shapeshifter, c’est qu’il faut regarder ce qui se passe en matière de géométrie : là aussi, les choix sont sans concession ! Tout pour le chrono ! D’abord, continuons d’évacuer l’idée que le Canyon Strive puisse encore séduire un double public randuro/compétiteur : en matière de reach, fini le vélo court qui séduits les frileux > 480 mmm en taille M, 505 mm en taille L ! Non, je ne me suis pas trompé dans les chiffres ! Pour aller avec ça, regardez ceux en matière d’empattement : 1270 mm en M, 1300 mm en L ! Le tout, toujours, avec 435 mm de bases pour faciliter le placement de la roue arrière. Aucun compromis, c’est taillé pour aider quand ça va vite, qu’on joue à la limite. Pour ne pas être trop exigeant dans le placement du buste, mais pouvoir sauver les meubles d’un coup de rein de la dernière chance. Quoi qu’il en soit, l’angle de selle est hyper redressé – entre 76,5 et 78° en fonction du Shapeshifter – et l’angle de direction s’est couché – de 64,5 à 63°. C’est ce dernier, d’ailleurs, qui sert à étayer l’idée que même la position à faible débattement du Shape Shifter soit utile en spéciale. Quand ça devient sinueux, qu’il faut tourner entre les arbres, un peu moins d’angle, ça peut aider…

Dernier détail, et pas des moindres, qui finit d’assoir le Canyon Strive dans son fauteuil de vélo de course : son ajusteur de reach, de série ! On vous en a déjà parlé sur FullAttack. Notamment pour dire que 5 mm de reach, quand on roule tranquille, au centre de sa zone de confort, on s’y adapte, on compense… Mais que quand on est à la limite de sa zone, et qu’on joue avec, 5 mm, ça peut sauver la mise ! Bah c’est exactement ça que le Canyon Strive propose ! Les reach indiqués plus haut, correspondent à la valeur intermédiaire. Le vélo est également vendu avec un deuxième jeu de coupelles, qui permet de jouer sur +/-5 mm. De série, chaque taille propose donc 3 valeurs de reach ce qui fait dire à la marque, qu’elles se chevauchent. Elle prend pour exemple le gabarit type autour de 1 m 80, qui a le choix entre M et L…

Petits détails…

Pour le reste, le Canyon Strive en profite aussi pour se mettre à la page, ou presque, sur les petits détails qu’on attend tous désormais. Patte de dérailleur universelle, routing interne des gaines et durites, protections du cadre contre les impacts, compatibilité avec un bidon… Et ici, montage d’une housse pour outil et/ou chambre à air sous le tube supérieur. Pas de boite à gant en vue.

La gamme

En filigrane à l’approche très race du Canyon Strive se pose forcément la question : quelle est la part de marché à qui s’adresse un tel vélo ? Comptent-ils en vendre beaucoup ?! Qu’est-ce que représente aujourd’hui la part de compétiteurs parmi la masse du marché ?! Oups, j’ai peut-être mis la réponse dans la dernière question ! Mais c’est que Canyon elle-même a mis la réponse dans la gamme de Canyon Strive qu’elle propose à son catalogue ! Là où le VPCiste nous a habitué à un multitude de niveaux de gamme, seuls 2 modèles de Canyon Strive sont prévus au lancement. Et un troisième modèle, une édition spéciale, est à venir, en tout et pour tout…

Rédac'Chef Adjoint
  1. Je me pose la question : est-ce que un reach de 505 avec des bases en 435 ne déséquilibre pas le pilote et le vélo avec un bonhomme trop excentré sur l’arrière ? ????

    1. Salut Thimothée, ça peut effectivement, et quelque part, ça ne va pas forcément dans le sens du « recentrage » observé ces derniers temps… Mais par le passé, certains vélos ont démontré qu’ils fonctionnaient bien tout en « asseyant » le pilote sur la roue arrière. Les YT Capra par exemple. Merci pour la question. On veillera à y répondre quand ce sera possible 😉

  2. Jack Moir (~1m85) qui roulait l’ancien Strive en L va rouler, à priori (vu sur sa vidéo de présentation), le nouveau en taille…. M

    Alors les sizecharts et les soit disant reachs super longs qu’on rallonge encore pour la race… C’est loin de faire l’unanimité. Longer slacker faste…. bored.

    1. C’est certains que l’on est peut être aller trop loin niveau reach pour le rider lambda et depuis que les tubes de selle se redressent l’affaire ne s’arrange pas.
      On est certes bien posé dans la pente sur des bike à REACH long mais ensuite suivant le terrain et surtout quand ça tournicote
      pour faire tourner l’engin ça devient plus compliqué.

  3. Farpaitement, ou Richie Rude et Martin Maes qui rident des tailles M.
    À propos, Antoine, que penses-tu de l’approche de la géo d’un bike en considérant le rad et non le reach comme dimension clé ?
    J’ai lu pas mal d’articles sur ce concept de rad qui concluent tous que la plupart des gens roulent des bikes trop grands …

    1. Salut Yann, je trouve le concept de RAD intéressant. Je pense que cet angle pourrait être un élément intéressant de plus à exposer dans les tableaux de géo. Perso, j’ai écrit un article didactique au sujet des reach et stack sur FullAttack il y a quelques temps maintenant. Ça pourrait mériter que j’y ajoute un paragraphe sur le RAD. En fin d’article, j’aborde justement les reach+ et stack+ que certaines marques utilisent, et je parle justement de l’angle formé par la diagonale reach & Stack, comme un indicateur intéressant… Tout ça se tient, se rejoint 😉

      > https://fullattack.cc/didactiques-geometrie-reach-stack-les-fameux/

  4. Bonjour,
    chez canyon dans la gamme enduro on trouve le spectral le torque et le strive et je ne parle pas des différentes tailles de roues 27 29 et mullet.
    Au moins ca laisse le choix et chacun peut trouver chaussure a son pieds mais on risque également de s’y perdre !
    J’ai pris canyon pour exemple mais je crois que c’est générale on trouve beaucoup de vélos differents dans la meme gamme enduro. les polyvalents qui pedalent bien, les gros, ceux pour les competiteurs, les enduros freeride pour bike parc etc…

  5. Tout ça me laisse bien perplexe… Quand on sait que les pilotes pros sous taillent leurs vélos, je ne comprends pas cette logique de faire toujours plus long. Je viens de lire un article sur Martin Maes, qui, après avoir testé son Rallon 3 jours à Finale, choisi de rouler en taille M car + rapide. Le bonhomme fait quand même 1m83 et Finale est un terrain très rapide qui aurait logiquement dû avantager un vélo long.

    La nature même de l’enduro, c’est de rouler à vue, donc d’être capable d’improviser rapidement, un vélo long ne sera jamais un avantage pour ça. Bien sur, un vélo trop court qui manque de stabilité n’aidera pas non plus à trouver la confiance. Mais il me semble qu’un juste milieu entre les 2 est plus judicieux.

    D’après toi pourquoi Canyon fait ce choix ? C’est un coup marketing pour attirer l’oeil et faire parler ? Ils annoncent fièrement qu’il faut un vélo très long pour faire de la race mais quand tu vas sur leur site et que tu indiques ta taille, ils sous taillent systématiquement : je fais 1m81, ils me conseillent un M. C’est quoi l’intérêt ?

    Bref, il y a là quelque chose qui m’échappe, j’aurais bien aimé avoir ton avis sur la question !

    1. Salut Baptiste,

      mon avis repose sur deux points que tu évoques. Le premier, c’est les limites du raisonnement marketing « ce qui est bon pour les pros est bon pour nous ». En Enduro ces derniers temps, ça se joue au dixième, à la seconde, pour la gagne, et Martin, Richie, Jack, Jesse sont des ninja en matière de pilotage. Eux savent tenir un « petit » vélo et en tirer partie quand c’est chaud, à la limite. Une compétence qui n’est pas donnée à tout le monde. Du coup, je comprends, et perso je confirme à longueur d’essai, qu’un vélo un peu plus long offre une marge, sauve la mise quand ça va vite et qu’on veut jouer avec les limites. Alors certes, quand c’est sinueux, et/ou après une erreur, ça coute du temps, mais la plupart du temps ça aide quand même à rester sur le chemin 😉
      Après, historiquement le configurateur Canyon a toujours été très conservateur. Il « sous-taille » systématiquement depuis des années. C’est un fait, c’est reconnu dans le milieu, et c’est assumé par la marque qui argue que le configurateur est avant tout pensé pour les « débutants et novices » qui ont besoin d’aide pour choisir un vélo, et que la marque souhaite orienter vers un « vélo le plus joueur et maniable possible. Je n’ai pas de précision à ce sujet, mais je suis prêt à parier que le configurateur n’a pas été mis-à-jour pour intégrer le nouveau Strive, qui s’adresse lui, à un public bien plus aguerri.
      Pour conclure, s’il fallait illustrer mon propos, on pourrait tracer un graphique avec en abscisse le niveau du pilote (de 0=débutant à 10-pro) et en ordonnée la longueur du vélo (0= court / 10 = long) > pour moi la courbe aurait la forme d’une cloche. Vélo court pour les débutants qui ne vont doucement. Vélo qui s’allonge au fur et à mesure que l’on progresse, et qui fini par raccourcir, quand on approche le meilleur niveau au monde 😉

      1. Merci beaucoup pour ta réponse rapide, détaillée et très éclairée 🙂

        Je comprends mieux la logique de taille de Canyon et je suis d’accord avec toi sur le fait qu’un vélo long rassure beaucoup le pilote et que c’est important quand on a pas le niveau d’un Jesse, d’un Martin ou d’un Richie ou d’un Jack 😀

        Cela dit, je roule personnellement un megatower en L avec 467 de reach (boitier bas), et j’ai vraiment la sensation d’être autour du « sweet spot », ni trop court, ni trop long, j’ai du mal à voir l’intérêt d’aller chercher un vélo beaucoup plus long (505mm si je prends le canyon en L). Alors je sais qu’un vélo ne résume pas à des chiffres, que la suspension, la cinématique, l’équilibre entre la longueur avant / arrière, l’angle de chasse peuvent faire varier le fonctionnement d’un vélo et peut être qu’en l’essayant je serais surpris, mais j’y crois pas trop quand même 😀

        En fait je regrette un peu que beaucoup de marque s’engouffrent là dedans, on dirait que les vélos sont développés uniquement pour rouler vite à Finale. Roulant dans le sud de la France, on a plein de pistes qui tournicotent beaucoup et je suis pas convaincu de l’intérêt de ces vélos si grands. Mais je parle sans avoir essayer, peut être qu’un essai me ferait revoir ma position 😉

        Merci en tout cas d’avoir pris le temps de me répondre.

        1. Avec plaisir, merci à toi pour ce témoignage très intéressant. Ça illustre bien la perception dominante me semble-t-il 😉 Si jamais tu as l’occasion d’essayer un vélo plus long, quel que soit le résultat, n’hésite pas à revenir le partager avec nous ! En attendant, effectivement, entre 467mm et 505mm, il y a un bel écart. D’autant plus si cette différence te fais sortir de ta « zone de confort ». Perso, je mesure 1m82, 81cm d’entrejambe. J’apprécie les vélos long. En dessous de 460mm, j’avais du mal, à partir de 470mm je me sens bien, au delà de 490mm, en fonction des autres paramètres, je sens que ça y est, c’est limite, ça devient trop grand. Ce n’est qu’un exemple, mais ça va dans le sens de ce que tu expose 😉 Au plaisir !

  6. Merci pour ta réponse Antoine.
    Le truc c’est qu’il faudrait vraiment pouvoir essayer les vélos avant de les acheter ;).
    Comme c’est impossible dans la plupart des cas, on compte énormément sur vous …
    Après, Canyon sème quand même le trouble, d’après leur configurateur il me faut un S pour un spectral et là je me retrouve avec le même reach que mon hightower v1 en M.
    Un ami, a ce vélos (cf8 mullet) en L, et quand je monte dessus je le trouve pas énorme en top tube par rapport au hightower, je suis pas si mal posé , il est un chouilla grand mais c’est pas rédhibitoire en statique.
    Un vrai essai est prévu par curiosité, bref , en tous cas à l’issue de cette expérience, si je devais un jour commander je prendrai un M et non un S. ( je mesure 1.72 m et j’ai 79 d’entre jambes)

    1. On va s’y pencher. Et pour tout dire, la question du choix de la taille se pose plus que jamais. Pas encore tranché à ce sujet. Si tu as l’occasion de faire un run ou deux sur celui de ton ami, pour vérifier en dynamique, ton impression statique, ça vaut de l’or 😉

  7. Bonjour Antoine!
    J ai une petite question est-ce que ce canyon n’est pas trop exigeant pour des gens d un niveau légèrement en dessou de la moyenne?
    Je fait 1m80 et pour favorisé la mobilité je choisirais un taille M.
    Mais vous parlez d un vélo fait pour « la race » alors évidement je compte m’amelioré avec cette bête mais ne serait elle pas trop exigeante avec moi?
    Merci d avance

    1. Bonjour Hélori, je comprends l’interrogation, et je la partage. Je n’ai pas eu l’opportunité d’essayer ce vélo à proprement parlé. Difficile donc, pour moi, de me pronnoncer avec certitude. Ça dépend notamment, aussi, de votre profil. Jusqu’ici, sur quel vélo rouliez-vous ? Et sur quel terrain ? Pour quelles impressions ? Vos attentes vis-à-vis d’un Strive ? Ces précisions me permettrons peut-être d’être plus pertinent dans ma réponse. Merci 😉

  8. Merci de la réponse pour le moment je suis avec un spectral en 160/150 et je recherche quelque chose de plus poussé je m’attend à un vélo qui sera plus à l’aise quand ça brasse!
    Je roule en Belgique(souvent chaudfontaine)
    Je me demande quelle serait le meuilleur choix entre le meta v5 qui a le même debatement que mon vélo actuel mais avec une geo plus agressive ou ce Strive
    Le meta v5 me plaît plutôt bien mais j’ai une légère peur qu’il ne me suffise pas mais je peux tout à fait me trompé ahah

    1. Pour avoir essayé très récemment le Forbidden Dreadnought v2, je peux dire que pour l’instant je ne connais aucun vélo d’enduro qui fonctionne mieux quand ca « brasse ». La suspension arrière est folle !

    2. Merci pour ces précisions. À mon sens, et de ce que je sais du Strive, pas certains qu’il soit plus « à l’aise quand ça brasse ». La plupart du temps, les vélos réputés plus « racés » génèrent de la vitesse, offrent de la précision, mais ça ne se fait pas toujours à la faveur du confort ou de l’amortissement quand ça brasse. C’est comme en sport auto : les voitures les plus rapides sont rarement les plus confortables 😉 Pour le coup, le Meta V5 est davantage dans ce registre. Versus le Spectral, le Meta fait un petit peu plus gros vélo. C’est peut-être là le gain que vous espérez, sans basculer vers un « gros » vélo de « course » comme le Strive…

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