Verdict – Essai du Trek Fuel EX 9.9

Depuis plusieurs années, la gamme des Trek Fuel EX ne cesse d’évoluer. Et avec l’arrivée de la nouvelle année venait aussi un nouveau millésime du Trek Fuel EX, que nous avions présenté récemment.

Évoluant avec son temps, penchant vers des choix de composants bien affirmés, de nombreuses questions restaient en suspens au moment des présentations…

Bref, qu’en est-il donc de ce nouvel opus du Trek Fuel EX ? Sous ses airs de vélo de Trail, avec un équipement bodybuildé, ne cacherait-il pas bien son jeu ? Dissimulerait-il un comportement bien particulier ? De quoi alimenter notre moulin pour cet essai haut en couleur. Feu !

 


Temps de lecture : 10 minutes


 

Au sommaire de cet article :

 

 

[divider]Trek Fuel EX 9.9[/divider]

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  • Usage Trail/All Mountain
  • Roues en 29 pouces 
  • 130/140mm, Fox RE-aktiv & 36
  • Triangle avant & arrière carbone
  • Reach 470mm en taille L, offset 44mm
  • Roues 29 pouces, 30mm

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Premières impressions

Bien que le Trek Fuel EX ne semble pas avoir plus de débattement sur le terrain que sur le papier, il donne l’impression que ça marche !

Les premiers tours de roues et toutes les sorties qui suivirent l’ont confirmé : j’ai l’impression qu’il pardonne beaucoup… du moins pour un vélo de cette catégorie. Quand ça tape, quand ça glisse, et même quand ça monte. Là où d’autres vélos de Trail enverraient tout valdinguer, dans tous les sens ! Il est d’une bienveillance rare pour un tel débattement.

Même s’il n’offre clairement pas le rendement habituel des vélos de ce gabarit à plat, en montée, il ne bute jamais dans un obstacle, il ne perd jamais l’adhérence. C’est un bon grimpeur. Et quand la pente s’inverse, malgré quelques talonnages quand les choses se corsent, jamais il ne m’a pris en défaut sur une racine, sur un freinage ou autre…

 

 

À quoi c’est dû ?

Déjà, à la première vue du montage du Trek Fuel EX 9.9, un poil bodybuildé on pouvait se douter de ses orientations :

Alors oui, ce montage so Enduro bro’ le pousse à être capable d’encaisser et participe donc à ce comportement qui rappelle les vélos d’Enduro. De plus, sa géométrie – avec 66° d’angle, 1211mm d’empattement et un boitier à 339mm du sol – tend tout de même à se rapprocher de ce que les vélos d’Enduro modernes offrent.

Il n’y a donc pas de quoi s’étonner si le Trek Fuel EX 9.9 nous rappelle notre bon vieil enduro resté au garage. Mais alors pourquoi pardonne-t-il tous mes faits et gestes de la sorte ? En fait, bien que moins important, son débattement est exploité à la manière d’un enduro. J’ai clairement eu l’impression d’être sur un vélo suspendu comme un enduro – sensible et confortable en début de course – simplement avec un poil moins de débattement. Et régler ce Trek Fuel EX n’est pas sorcier…

 

 

Comment ça se règle ?

Avant d’aborder les réglages à proprement parler, parlons position ! Puisque, le Mino Link permet de faire jouer la géométrie. Qui, à l’usage, influence aussi grandement le comportement de la suspension arrière.

En position High, le tube de selle se redresse, ce qui est une bonne chose pour le Trek Fuel EX qui souffre encore, comme ses confrères, Trek Slash par exemple, d’un tube de selle couché qui ne facilite pas le pédalage.

Aussi, il perd pas mal de sensibilité à la suspension arrière, le Trek Fuel EX semble ferme et perd de sa bienveillance puisqu’on glisse plus facilement sur une racine, on ressent plus les impacts… La position Low est clairement à favoriser pour ceux dont l’aspect descendant et le plaisir de pilotage sont une priorité !

RéglagesAvantArrière
SAG25%28%
DétenteHV : 3/4 ouverte
BV : 3/4 ouverte
position 10 sur 12, soit ouverte à 3/4 ouverte
CompressionsHV : ouverte
BV : 2/3 ouverte
N/A
Token / Spacersd'origine (2)d'origine

Sa suspension arrière n’offre finalement que très peu de possibilité de réglage. Mais couplée à la Fox 36 à l’avant – une suspension d’Enduro – et développée par Trek, elle semble fonctionner à merveille et pourtant… c’est simple à souhait !

On a seulement accès au réglage de la détente. Qui influence très fortement la compression basse vitesse. Ce serait d’ailleurs un des seuls reproches qu’on puisse lui faire tant elle demande de trouver l’équilibre nécessaire entre les deux, et demande, le cas échéant, d’adapter légèrement son pilotage

 

 

Comment ça se pilote ?

Si les réglages ne sont pas prise de tête, il en est autrement lorsqu’il faut piloter… Entre performances et frustrations, le Trek Fuel EX réserve quelques surprises :

[toggler title= »En montée et au pédalage » ]

Lorsque ça monte, le Trek Fuel EX joue une partition sur 2 pages… Sur la première, il fait preuve d’une bonne motricité où les pertes de grip sont très rares. Il monte partout sans jamais broncher : il ne s’enfonce pas, ne butte pas et ne rebondit pas sur les obstacles. Tant qu’on en a la puissance, il suit !

Mais sur la seconde page, il demande très souvent à jouer du blocage de l’amortisseur pour gagner en efficacité et en rendement. En effet, sur les portions plates et lisses, ou les routes, le bloquer complètement est un plus indiscutable.

La position intermédiaire du blocage est aussi utile lorsque ça monte et que le terrain ne requiert pas une motricité importante ! Pourtant, il reste vif et efficace sur un sprint ou une relance. En fait, à plat, tout dépend de la position du pilote : assis sur la selle, il peine et debout, il avance – inclinaison du tube de selle en cause…

 

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[toggler title= »En courbe et en virage » ]

Globalement, ce modèle 9.9 du Trek Fuel EX a tout pour se montrer rigide voir trop raide suivant nos habitudes : cadre carbone, roues carbone et guidon carbone en 35mm.

Cependant, une fois le guidon remplacé pour un plus tolérant, le reste se montre finalement tolérant et assez confortable dans l’ensemble : ni trop, ni pas assez ! Un juste milieu intéressant pour procurer une précision tout aussi intéressante.

Le Trek Fuel EX s’inscrit donc facilement dans les courbes par sa précision et sa tolérance : on n’est pas déstabilisé par un impact de dernière minute. Équilibré, par une position centrée, il est sain et rassurant mais c’est surtout sa capacité à se rattraper quand les choses ne se passent pas comme prévu qui m’a stupéfait !

Si l’on dévie de la trajectoire à l’entrée d’une courbe ou qu’on a mal engagé l’entrée du virage, il suffit de coucher encore plus le vélo ou de se mettre en arrière pour compresser la suspension. Avec sa tendance à s’écraser dans son débattement sans pour autant plonger, on met le poids sur les crampons intérieurs du pneu, et on tourne ! C’est fabuleux, faut-il encore oser le faire…

Il ne faut donc pas trop se poser de question au guidon du Trek Fuel EX et y aller avec entrain. Quoiqu’il arrive on s’en sortira, ou il nous aidera à en sortir. Il faut être généreux pour tirer parti de ce trait de caractère !

 

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[toggler title= »Quand c’est défoncé » ]

Sur le Trek Fuel EX, lorsqu’on rentre dans une partie cahoteuse et défoncée d’un sentier, il est ambivalent.

D’une part, avec son fonctionnement, il donne envie de tout lâcher ! De foncer sans se poser de question. Il pousse au crime. Ce Trek Fuel EX rappelle, sans équivoque, le comportement d’un vélo d’Enduro… bien qu’il n’en ait pas tous les atouts en main…

Ainsi, d’autre part, et bien qu’il ait tendance à faire oublier son petit débattement de vélo de Trail, c’est justement ce point qui le rappelle à l’ordre… On ne passe pas aussi vite qu’avec un vélo d’Enduro et pourtant on aimerait en avoir plus sous le pied, on s’en sent capable au guidon du Trek Fuel EX. Frustré, il nous rappelle qu’il n’en est pas véritablement un… Il est vite rattrapé par son débattement. Il faut lever le pied, chercher à rouler propre, anticiper les freinages, rester souple, etc.

 

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[toggler title= »Quand le rythme s’emballe » ]

C’est aussi quand le rythme s’emballe, quand l’ivresse du flow et du pilotage nous rattrape, que le Trek Fuel EX montre ses limites

On cherche à pousser à chaque trous pour accélérer, à bunny upper pour sauter dans une compression pour gagner de la vitesse, on est dynamique… Et bien, c’est exactement à ce moment qu’on trouve le Trek Fuel EX trop souple, trop plush ! On doit adapter notre pilotage.

Plutôt ferme à basse vitesse, confortable quand ça roule moyennement vite… tout s’effondre comme un château de cartes dès qu’on veut y en mettre vraiment, qu’on veut rester dynamique, qu’on cherche à aller vite parce que tout nous y pousse – géométrie, montage, fonctionnement. Mais notre énergie n’est pas transférée : il s’affaisse, s’écrase, et n’accélère pas plus ! On touche à sa véritable limite… Il est donc préférable, une nouvelle fois, de rester souple et de conserver la vitesse plutôt que chercher à en gagner partout ; rouler rond et rester fluide plutôt que le brusquer !

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Pour qui ? Pour quoi faire ?

Bien qu’il ait le débattement d’un vélo de Trail, ce Trek Fuel EX me laisse un sacré goût d’Enduro dans la bouche. À tel point que j’ai fini par me poser la question suivante : ne serait-il pas un petit Enduro ? Sans vouloir le catégoriser pour autant…

Sur le papier, il a tout d’un vélo de Trail mais il est doté de certaines capacités qui le font facilement glisser vers l’Enduro. Des suspensions, une tolérance et un équilibre, qui poussent à engager plus que de coutume au vu de son débattement, grèvent un peu son tempérament de vélo de Trail sans pour autant le rendre All Mountain.

En effet, puisqu’il est parfois dépassé par les événements, qu’il manque donc de cette polyvalence chère aux vélos d’All Mountain, il enjambe malheureusement ce créneau et ne rentre pas forcément dans une case

Il s’adresse donc à l’enduriste qui cherche à mieux pédaler sans perdre tous les repères de son vélo d’Enduro ou au traileur en quête de sensations qui n’est pas prêt à sacrifier complètement le rendement. Attention tout de même : sa tolérance en descente pourrait surprendre, voir même décevoir ceux qui recherchent un vrai vélo de Trail, très vif et dynamique… Ce Trek Fuel EX, en toute connaissance de ses capacités et de ses limites, peut alors être un idéal atypique !

C’est aussi le vélo que tout enduriste compétiteur d’un bon niveau rêve d’avoir pendant la coupure hivernale : un vélo qui pédale mieux que le vélo d’Enduro qu’il étrenne toute l’année, mais qui ne le limite pas tant en spéciale puisqu’il sait descendre et encaisser physiquement quand le Trek Fuel EX ne lui facilite pas la tâche !

 

 

Vis-à-vis de la concurrence

C’est en le comparant à la concurrence que l’on se rend pleinement compte de son profil atypique et que l’on mesure l’entière personnalité du Trek Fuel EX :

[toggler title= »Vis-à-vis du Santa Cruz Hightower » ]

Malgré des débattements proches sur le papier, le Santa Cruz Hightower semble en faire bien plus que le Trek Fuel EX sur le terrain. Aussi, le premier talonne difficilement quand c’est quelque chose qui arrive assez souvent au second quand on tend vers une pratique Enduro.

Le Trek s’avère plus tolérant, plus souple et est donc plus facile à piloter. Il amène plus facilement à haute vitesse quand il faut s’en donner les moyens et rester plus attentif au guidon du Santa Cruz, plus raide et plus intransigeant.

Le Santa Cruz est plus polyvalent et même si le Trek rappelle le fonctionnement d’un vélo d’Enduro, il reste plus limité par sa géométrie un poil moins agressive et son plus faible débattement.

 

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[toggler title= »Vis-à-vis du Lapierre Zesty » ]

Le Trek Fuel EX offre moins de débattement et est pourtant moins dynamique et moins tonique lorsqu’on pousse dessus. Avec moins de débattement à l’arrière, il est tout aussi confortable que le Lapierre Zesty, mais le consomme plus facilement.

Quand l’usage est clair chez le Français, il l’est bien moins chez l’Américain. Le Lapierre Zesty, avec l’ADN d’un Spicy, joue dans la catégorie des All Mountain/Enduro. Le Trek offre deux visages dont la frontière est plus floue entre Trail et Enduro.

 

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[toggler title= »Vis-à-vis du Orbea Occam » ]

L’Espagnol est le vélo d’All Mountain par excellence. Il n’est jamais dépassé par les événements malgré son débattement, là où le Trek montre ses limites, par son faible débattement justement.

L’Orbea Occam se distingue donc du Trek Fuel EX par sa polyvalence et son profil de vélo à tout faire quand l’Américain est plus atypique, presque inclassable.

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Des détails…

Ce Trek Fuel EX fait preuve d’un degré de finition intéressant et quelques détails participent à cette idée :

 

 

En conclusion

Ce Trek Fuel EX est en quelque sorte une énigme tant il est inhabituel et incomparable. Pourtant, il faut conclure, nous devons trouver une réponse à notre habituelle question finale : pourquoi voudrais-je le garder ?

« Ce n’est ni un Trail endurcit, ni un Enduro à part entière, mais une monture capable de satisfaire dans les 2 camps. C’est une bonne surprise pour l’enduriste dans l’âme qui ne veut pas traîner un gros enduro ou se retrouver avec un Trail au boitier haut perché et aux pneus trop fins… En fait, ce Trek Fuel EX est le chaînon manquant que l’on souhaite garder quand on ne veut pas d’un vélo exclusif à l’usage mais plutôt atypique et hors (des) normes ! Pour ma pratique, ma région et ma vision du ride, c’est un idéal rare. »

 

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. (rafraîchir la page si le tableau ne s’affiche pas)

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? Rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédacteur Testeur
        1. Las, je ne saurai qu’en faire 😉 Ce n’est pas la faute à la dispo du vélo > un problème de santé m’a tenu éloigné du vélo ces derniers mois. Je remonte tout juste dessus. encore un peu de patience et de rigueur…

  1. Merci Tom pour cet essai complet. Je possède depuis qq jours un Fuel EX9.7 et je partage pleinement tes conclusions, visions du bike ! LA seule frustration restant son débattement qu’on peut vite mettre ne butée quand on est habitué à rouler avec un enduro pur…. Mais il est très polyvalent en effet et offre de belles perspectives (que je vais chercher en roulant davantage :)…. Niveau pneumatiques… que conseillerais-tu comme monte (région sud est ou le caillou est Roi !) ?

  2. Et il donne quoi ce vélo comparativement à un remedy ?
    Je demande car la lecture de l’article m’y fait penser, le remedy étant un peu entre 2 mondes aussi .

    1. Je possède un REMEDY 9.7 de 2019 en quand je lis l’ article en comparaison je dirais que le remedy est un vrai all-montain ultra capable en enduro c’ est la bonne surprise! il grimpe à merveille malgré des pneus en 2,6 et descend au top: confortable, vif, tolérant. Je roule mieux en monté et sur les « spéciales » au tour de chez moi (arrière pays varois) que je ne le faisait avec mon strive 27,5 team…Je précise aussi que je consomme jamais tout le débattement même dans le cassant avec 150mm arrière et 160mm avant. J’ ai choisis ce vélo en voulant modéré ma fouge en descente suite à quelques problèmes de santé et en fait je roule mieux qu’ avant avec un vélo moins exigeant physiquement (moins rigide mais pas pour autant moins rapide).

      1. ça va pas m’aider…en sortant d’un occam am 27.5 », j’hésite entre un ex8 2020 et un remedy 8 2020…dilemne….

  3. Salut,
    j’ai du mal à saisir les nuances dans le fait qu’il n’est pas un all mountain mais quelques part entre trail et enduro… Le all mountain n’est il pas le lien entre trail et enduro? Dans le positionnement, on voit qu’il n’est pas forcément accès « vélo de montagne ». L’occam ou l’instinct le serait plus selon toi?

    1. Tu appuis là où ça fait mal 😉

      C’est justement ce point qui m’a donné beaucoup de fil à retordre dans l’écriture de l’article. Et c’est ce qu’il faut absolument comprendre dans le comportement du Trek Fuel EX. Bien que le All Mountain soit la transition entre Trail et Enduro en terme de pratique, plutôt même de catégorisation de la pratique, l’essai du Trek Fuel EX m’a ouvert les yeux sur le fait qu’un vélo peut jouer sur deux catégories distinctes : tout dépend comment on envisage sa pratique et l’usage de son vélo. C’est pourquoi je le déclare « hors des normes ».

      Ce n’est pas un All Mountain dans le sens où il est parfois dépassé par les événements, notamment en descente quand ça brasse. Il manque donc de cette énorme polyvalence que l’on retrouve chez cette concurrence que tu cites : Occam, Instinct, et les autres : Hightower, Zesty… Qui sont à l’aise partout !

      Je préfère le voir comme un Trail bodybuildé ou un Enduro à faible débattement ! Et c’est justement là que le bât blesse : en montagne, dans les zones rocailleuses, exposées, voir engagées, il est trop facilement dans ses limites, faible débattement et géométrie en cause. L’Occam et l’Instinct sont donc bien plus dans leur élément que le Trek Fuel EX 😉

  4. Ksiop, si cela peut t’aider j ai un trek fuel ex 9.7 de 2018 et j’ai longuement hésité pour le 2020 mais je suis super content de mon nouveau instinct c50 et ne regrette en rien mon choix au vu de cette essai. Il est plus rigite plus vif et plus orienté allmountain enduro et le rendement une très bonne surprise mieux que le Trek. De plus il peu être passé en instinct Bc facilement.

    1. Merci pour ce retour. J’ai un fuel ex de 2019 aussi et j’hésite à changer pour le fuel 2020 ou l’instinct C50 justement.

  5. Et avec avec 1, 2 ou 3 tokens dans l’amorto ne pourrait-on améliorer substantiellement son comoprtement ?

    1. J’ai bien évidemment essayé. Avec plus de tokens (ou un plus gros token) on gagne sensiblement en progressivité mais on perd pas mal en confort. L’amortisseur se raidit ainsi plus vite en milieu de course et on a tendance à vouloir mettre plus de SAG finalement. C’est un peu le serpent qui se mord la queue, c’est pourquoi, après essai, le token d’origine est celui qui lui convient le mieux. Il me semble plus intéressant de jouer avec la position du Mino Link pour faire varier la géométrie et le comportement de la suspension : en Low pour ceux qui affectionnent un comportement plutôt Enduro, en High pour ceux qui recherchent plutôt un Trail 😉

  6.  »Pour ma pratique, MA RÉGION et ma vision du ride, c’est un idéal rare.”
    Tom, quand tu parles de ta région, tu parles de l’Auvergne ou bien ce Trek Fuel a t-il été testé dans la région de Millau? A en croire les photos, il y a pas mal de caillasses! 😉
    D’ailleurs, quel serait le spot qui se prêterait le mieux à ce type de vélo? Après 3 ans hors France, je cherche à redécouvrir mon Auvergne natale.

    1. Je l’ai roulé en Auvergne et vers Millau. Et pour le coup je l’ai trouvé plus à son aise en Auvergne qu’à Millau.
      En Auvergne, les descentes sont techniques mais pas ultra rapides, souvent pentues donc pas besoin de pousser tout le temps sur le vélo pour avancer, mais les montées sont toujours raides.

      Ici, en Auvergne, on se moque de l’efficacité au pédalage puisque de toute façon le rendement est pourri, le sol est meuble et humide.
      On se moque d’un gros débattement puisque ça ne va pas assez vite pour en consommer beaucoup (même s’il serait parfois utile dans les grosses compressions, ça met un peu de piment au pilotage), mais il faut que le début de course, la sensibilité et le soutien soient excellents pour fonctionner dans les racines vicieuses…

      On se moque donc que le Trek Fuel EX talonne et soit parfois dépassé quand c’est défoncé, qu’il ne pédale pas comme un Trail.
      Par contre on apprécie fortement le fonctionnement de ses suspensions, sa géométrie un poil agressive, qu’il pédale tout de même mieux qu’un gros Enduro et la légèreté que son plus faible débattement lui procure !

      Bref, pour moi, et je le redis, c’est l’idéal rare pour l’Auvergne 😉

  7. J’ai un fuel ex depuis 1 an et je suis assez d’accord avec ton article, moi je l’ai pris pour pouvoir tout faire avec… n’avoir qu’un seul vélo à tout faire et de ce côté je ne suis pas déçu! Un seul compromis, pour le rouler partout toute l’année, j’ai deux montes de roues différentes, une paire de crossmax carbon 29″ quand je veux du rendement sur mes sorties / randos, et une paire d’alu 29″ avant / 27.5+ arrière monté en 2.8 pour enduro et bike park. Avec ça j’ai LE vélo à tout faire et j’en suis ravi 😉

    1. Attention le nouveau Fuel ex a pas mal évolué entre l’ancien et le nouveau. Ils ne sont plus vraiment comparables. D’ailleurs le « vrai » descendant de l’ancien fuel ex serait plutôt le dernier top fuel finalement…
      Le nouveau Fuel ex est beaucoup + pataud que l’ancien.

  8. Article très intéressant, en fin de compte le TREK fuel EX se retrouve lui aussi dans la « nouvelle catégorie » des bikes qui peuvent faire tout autant mais avec moins de débattement comme le SANTA CRUZ Tallboy. D’ailleurs un comparatif serait très intéressant si vous avez pas peur des bikes à petit débattement 😉

    1. Attention quand même à ne pas créer un énième amalgame > Tom l’a bien précisé, ces vélos « donnent le sentiment de pouvoir en faire tout autant », mais on peut finir par être frustré dans certaines circonstances, propres à chacun. Ici, c’est quand ça brasse sur un terrain comme celui des photos où tu fini par talonner. Cet été sur le Hightower, c’était sur la qualité de l’amortissement qui fait qu’un Megatower amorti mieux… Dans tous les cas, on peut juste saluer que désormais, des vélos qui se prêtent plus au pilotage qu’à l’effort pur apparaissent sur ces gammes de débattement. C’est toujours mieux que les « gros vélos de XC/Rando » que pouvaient être les 120/130mm d’il y a quelques années. C’est ce message intéressant que fait passer le Fuel EX. Plus besoin de se faire peur avec un gros bébé en 160/170mm pour s’amuser 😉

      1. N’y avait il pas des marques « un peu en avance » dans ce domaine ?? Evil Following, Banshee Phantom, Kona Process 111, Devinci Django, Transition Smuggler … Le Trek s’inscrit il dans cette lignée de bike aux géo « ludique » et petit débattement ?

        1. En avance, précurseur, ou même à contre courant. LE truc c’est que jusqu’ici, c’étaient des marques vues comme « exotiques » dans le milieu. Comme avec le Stumpjumper Evo qui s’allonge (https://fullattack.cc/2019/04/dans-les-tuyaux-essai-du-specialized-stumpjumper-evo-comp-29-pouces/) là, ce qu’il faut retenir c’est que ce sont des marques « généralistes » qui franchissent le pas. Et quand ça arrive, c’est signe d’une évolution qui se consolide.

      2. Ta dernière phrase résume tout.
        D’autant qu’avant de se faire peur avec un 160/170 il faut rouler sacrément fort et/ou sur du sacrément cassant, pile le genre de situation où l’erreur ne pardonne plus vraiment…

        …quoiqu’avec mon plus petit (150 devant, 130 derrière) vélo, je roule plus vite qu’avec mon ancien (160/150) qui était plus confort mais moins stable.

        1. En disant cela, tu prouves qu’on ne peut pas résumer un vélo à son débattement. D’autres paramètres entrent en jeu ! C’est tout à fait le cas pour ce Trek Fuel EX. Il faut le prendre dans son ensemble, au risque d’être déçu 😉

  9. Les Norco sont pas mal aussi sur ce plan là. Je serais curieux de voir passer entre vos mains un Optic ou un Sight !

  10. J’ai un fuel ex 9.7 depuis peu, j’en suis très content, sauf ces gros pneus. Savez vous jusque combien de large pouvons nous descendre sur ces jantes larges (2,40 ; 2,35 ) ?

    Merci d’avance

  11. Hello
    Article passionnant. Je suis dans le flou total quand à ce mystère de vélo à tout faire, mais qui ne semble pas être fait pour pardonner.
    J’ai actuellement un Transition Smuggler en Carbone (cuvée 20188). Que penses-tu du Fuel Ex face au Smuggler si tu la déjà rouler ?
    Merci 🙂

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