Le Santa Cruz Nomad 6 suit le mouvement !

Après le Megatower et le Hightower, Santa Cruz continue logiquement à décliner ses dernières trouvailles à d’autres modèles emblématiques de sa gamme. Cette fois-ci, c’est donc le mythique Santa Cruz Nomad dans sa version 6 qui suit le mouvement. Formats de roue, géo, cinématique, chassis et petits détails qui vont bien sont au programme…

Les plus assidus et aficionados Santa Cruz l’ont forcément remarqué ces temps-ci : entre le Megatower et le Hightower, il y a du nouveau en provenance du bureau d’étude californien. Du nouveau qui devrait logiquement se propager au sein de la gamme et concerner différents autres modèles phares de la marque. Logique quand on sait qu’il s’agit d’un travail de longue haleine entamé en période de pandémie, et qui, s’il parait normal et facile à décliner d’une plateforme à l’autre, nécessite tout de même un travail d’industrialisation qui conditionne donc l’arrivée des nouveaux modèles sur le marché.

Cette fois-ci donc, c’est le Santa Cruz Nomad 6 qui fait son apparition et reprend les tendances du moment. En premier lieu, le format de roue. On l’a vu à la gamme avec le Bronson : les Santa à petites roues passent au format MX/Mullet. C’est le cas du Santa Cruz Nomad 6 ici, qui se pare d’une roue avant de 29 pouces. Pour autant, il conserve les 170mm de débattement avant arrière qu’on connaissait à la version 5. Il se positionne donc comme le plus gros des Santa en MX/Mullet, V10 mis à part… Un Megatower à petite roue arrière en somme ?!

La question se pose forcément, puisque par ailleurs, le Santa Cruz Nomad 6 se pare de l’ensemble des autres initiatives que le Mega a instauré au printemps dernier, et que l’on a précisément détaillé à ce moment-là. N’hésitez pas à (re)lire l’article en question si besoin. Ici, on se conte d’en faire la liste, et de souligner ce que ça implique de particulier pour le Santa Cruz Nomad 6, vs sa précédente itération…

Ce dernier point est intéressant, puisqu’il s’agissait justement d’un trait de caractère particulier sur le Nomad 5, mis en évidence à l’essai, sur FullAttack. L’avenir nous dira si l’initiative est suffisante pour que le gain soit significatif. En attendant, on note aussi la géométrie mis au gout du jour, et les initiatives de la marque pour travailler chaque taille plus spécifiquement : la longueur des bases, la répartition des masses et la rigidité du chassis sont une nouvelle fois désormais ajusté en fonction du gabarit.

Voilà donc ce qu’il en est du Santa Cruz Nomad 6 tel qu’il apparait sur le marché ces jours-ci. Comme d’habitude, deux coloris sont au programme, mais une fois n’est pas coutume, on note que l’un d’eux fait usage du noir matte intégral ou presque – les marquages restant blancs. Wow ! Reste à voir ce que ça donne sur le terrain, notamment face aux Bronson et Megatower entre lesquels le Santa Cruz Nomad 6 s’intercale logiquement. À moins que le Nomad, portant bien son nom, ne se cantonne pas à une case, un petit pré-carré, mais trace son chemin, comme il l’a toujours fait à la gamme Santa ?!

Santa Cruz Nomad 6 > 170mm avant & arrière – roues MW/Mullet 27,5/29 pouces – existe en noir mat ou Gypse – pneus de 2.6 pouces de section max – garantie à vie – 5 tailles (S à XXL) – 6 montages, de 5799 à 11799€ – Kit cadre+amorto 3899€ – Dispo début septembre 2022.

Rédac'Chef Adjoint
    1. au contraire!!! ce qui était ridicule c’était d’en finir avec le 26, et les vbrakes, et les semirigides!! et je ne parle pas des tige de selle telescopiques…
      à mon époque on avait des vélos joueurs et on savait faire du vélo, pas comme maintenant où tout est facile!!!!

  1. Un test est-il prévu ? Vu les résultats élogieux du test du Nomad 5 je suis curieux de voir ce que le mullet apporte et si on a affaire à un vélo complètement différent… Plus facile ? Cantonné au bikepark et aux shuttles ? Intérêt versus le Bronson ou le Megatower ?

    1. C’est clair que sur le papier, la question se pose vs le Megatower. Le terrain nous le dira le moment venu ! On bosse sur la manière d’organiser tout ça, parce que l’air de rien, ça en fait des vélos et des essais 😉

  2. je dirai même plus, c’était mieux avant : quand les doigts tapaient sur le guidon parce qu’on pouvait plus le tenir, quand on se faisait secouer le prunier parce que l’amortisseur n’était pas de ce monde, quand on se pétait les burnes sur la selle trop haute, quand on pédalait couché parce que les géo étaient bien pourries ou quand on passait plus de temps à réparer son vélo qu’à rouler…

  3. J’ai hate de lire l’essai complet, si vous pouvez penser a nous faire un petit comparatif entre le nomad v5 et le v6 ca serait bien venu
    D’apres les tableau de géométrie, les grandes tailles ont été repense. Mon V5 en XL est entre le v6 xl et xxl.

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