Essai du Santa Cruz Hightower 4, à l’heure de la concrétisation ?!

En ce milieu du mois de septembre 2024, le Santa Cruz Hightower quatrième génération est officiellement lancé. Or, il m’est parvenu suffisamment à l’avance, et dans un contexte particulièrement favorable au point d’avoir pu mener l’ensemble du protocole d’essai à son terme. Ce n’est donc pas une simple présentation ou une prise en main, mais bien un verdict d’essai complet que je vous livre. Tout ce qu’il faut savoir sur le Santa Cruz Hightower 5, et notamment comment il me paraît concrétiser les ambitions affichées depuis un certain temps… Sur FullAttack !

Santa Cruz Hightower 4

  • All Mountain moderne
  • Full 29
  • 150 x 160mm (ar/av)
  • Full Carbone C ou CC
  • Reach 480 mm (L) & Offset court
  • Roues Race Face ARC 30 & Reserve 30 SL/HD
  • Maxxis Minion DHF/DHR2 EXO/+ MG/MT
  • SRAM DB8/Maven 180/180mm
  • 6 modèles, 5 tailles, 5499€ à 11499€
  • 15,44kg (L, vérifié, /pédales, 2xDD)
  • Dispo mi-septembre 2024
  • Fiche sur santacruzbicycles.com

Quoi d’neuf ?!

Pour bien saisir ce qui suit, il faut se souvenir de deux choses. La première c’est qu’il y a quelque temps, on a passé l’ensemble de la gamme VTT Gravity Santa Cruz à l’essai, sur FullAttack. À cette occasion, on mettait en évidence que le Santa Cruz Hightower était peut-être le vélo le plus sobre de l’offre californienne. Pas facile d’exister, face à la concurrence, comme celle du Bronson, du 5010, du Nomad ou du Mégatower, qui ont tous un sacré caractère, une image bien trempée. Et puis, il faut se souvenir qu’il y a quelques jours à peine, le Bronson justement vient d’être renouvelé. Eh bien c’est simple : le Santa Cruz Hightower quatrième génération bénéficie des mêmes progrès que son frangin. Je ne vais pas faire l’affront à ceux qui l’ont déjà lu, de répéter mot pour mot, le contenu de l’article à ce sujet. Simplement rappeler ce dont il s’agit en matière de cinématique…

La biellette basse s’abaisse et bascule vers l’avant. En résulte une réduction de l’effet de chaîne – globalement, la courbe d’anti-squat du Hightower V4 se situe 10 à 15% plus bas que celle de la précédente génération de ce vélo. Visuellement, cette nouveauté se traduit par le tunnel de l’amortisseur en deux parties, ajouré, et la tête d’amortisseur plus au sein du tube oblique. En matière de géométrie, l’angle de direction se couche légèrement – 63,9° contre 64,5° en position basse – allongeant l’empattement au passage – 825mm contre 807mm en taille L, par exemple. Une petite différence accompagnée par quelques millimètres au niveau des bases – +2mm en moyenne – pour équilibrer le tout. Finalement, le plus important à noter vient peut-être des débattements. Désormais, le Hightower se pare de 150 mm de débattement à la roue arrière, et 160 mm à l’avant – contre 145 et 150mm jusqu’ici.En viendrait-il à disposer d’autant de débattement sur le papier que ce à quoi il a toujours ambitionné depuis ses débuts ?! Ce verdict, d’essai complet doit nous le dire. À commencer par la première impression à son guidon…

La gamme…

Première impression

Comme toujours, les marques ont beau dresser une liste exhaustive des nouveautés qui touchent leur produits, c’est la manière avec laquelle ça prend vie sur le terrain, qui compte vraiment. Et pour le coup, c’est une observation assez singulière qui me saute d’abord aux yeux avec le Santa Cruz Hightower 4. Elle porte sur la rigidité raideur de cette cinquième génération. Je la trouve bien plus équilibré que sur l’ensemble des vélos de la gamme essayé jusqu’à présent. Je m’explique… Jusqu’ici, les vélos, Santa Cruz m’ont toujours paru plutôt complaisants verticalement – merci à leurs suspensions – mais exigeants dès que l’on passe sur l’angle. Ici, le résultat me semble beaucoup plus homogène, continu. Impression confirmée à l’essai de différentes roues, dont je connais les caractéristiques, par ailleurs…

Et pour cause, quand on pose la question aux ingénieurs en charge du projet : du travail sur la rigidité de l’ensemble, il en a été question en développant ce nouvel Hightower. Via le placement de ses points d’articulation légèrement différent, via la forme des tubes, et via le layup de carbone, qui plus est adapté à chaque taille pour harmoniser le rendu d’un gabarit à l’autre… Bref, si bien que sur le terrain, l’appréhension de mettre de l’angle s’estompe totalement. Pour autant, on sent clairement que le Santa Cruz Hightower 4 est un vélo doté deux roues de 29 pouces. L’intention de mettre de l’angle a beau être présente, il faut toujours un petit peu d’application quand les virages sont serrés…

Mais pour l’heure, c’est une autre observation que je garde à l’esprit. À la pédale, je retrouve un trait de caractère très très marqué que je connais des différentes précédentes générations de ce vélo. Au coup de pédale, la suspension arrière se fige. La giclette est bonne, mais il faut jouer du bassin ou des jambes pour enrouler le terrain et continuer à progresser. Une impression d’autant plus marquée que d’origine origine, le Santa Cruz me paraît assez figé. J’entends par là que sur les réglages de base que j’utilise habituellement pour débuter un essai – SAG à 30%, détentes à mi-plages, compressions ouvertes – tout me paraît très freiné. Pourtant, si je regarde les réglages préconisés par la marque, tout tend vers cette direction. Au train, le vélo est donc très stable, il a même clairement de la stabilité à revendre. Tandis qu’à l’impact, la sensibilité et l’adhérence doivent progresser.

Comment ça se règle ?

C’est donc ce à quoi je m’attelle en précisant les réglages optimaux de ce Santa Cruz Hightower quatrième génération.

Détentes et compressions : en premier lieu, j’accélère légèrement les détentes. La limite étant qu’à la descente d’une marche ou d’un trottoir, assis sur la selle, la suspension arrière ne rebondisse pas plusieurs fois. Je constate qu’il y a un petit peu de marge de ce point de vue, j’en profite. Les suspensions du Santa Cruz Hightower se libèrent un petit peu.

Réducteurs de volume : je trouve ensuite une nouvelle marge intéressante, en supprimant les réducteurs de volume qui se trouvent dans l’amortisseur et dans la fourche. Cette fois, ce nouveau gain permet d’exploiter quelque chose d’intéressant dans le montage de ce nouveau Santa Cruz Hightower : les suspensions Fox, la fourche, notamment doté de la cartouche gripX2. J’en ai déjà parlé sur FullAttack, il y a là un petit peu de compression à exploiter de belle manière pour conserver la bonne assiette du vélo, avoir un petit peu plus d’amortissement, sans pour autant en perdre en confort et en adhérence. À mon sens, c’est de cette manière que le Santa Cruz Hightower révèle son plein potentiel… enfin, presque !

Ressort hélicoïdale : le nouveau tunnel d’amortisseur dont ce vélo dispose permet également l’usage d’un amortisseur à ressort hélicoïdal, de manière plus sûre et aisée que par le passé. Expérience faite, le Santa Cruz Hightower quatrième génération y trouve une fois de plus, une nouvelle marge intéressante. Je prends ! Mieux, à mon sens, c’est là qu’il offre son plein potentiel, tant le grip à la roue arrière monte d’un cran, et ancre de belle manière l’arrière du vélo au sol. C’est à que les meilleurs traits de caractère et de pilotage se précisent à son sujet…

AvantAprès
SAG30%30%
Détentes2/3 ouvertes2/3 ouvertes
Compressions1/3 fermées1/3 fermées
Réducteurs de volumeSansSans

Pour un gabarit moyen de 75/80kg. Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaules à l’aplomb du guidon. Voir notre vidéo explicative > https://fullattack.cc/comment-faire-les-sag-la-methode-et-les-conseils-fullattack/

Comment ça se pilote ?

Une fois réglé, le Santa Cruz Hightower 4 trouve plus que jamais son mot à dire, et son mode d’emploi sur le terrain. Un mode d’emploi détaillé ici, dans chaque cas où il s’avère se distinguer. Et un mode d’emploi qui sert à mieux préciser pourquoi, ensuite, on lui trouve une certaine filiation plus marquée que jamais avec un autre vélo de la gamme Santa Cruz…


À la pédale

Au coup pédale, le Santa Cruz Hightower est surprenant. Même dans une version de milieu de gamme, avec roue en aluminium, je lui trouve un rendement intéressant. Sans égaler celle d’un vélo de Cross-Country bien évidemment, la giclette est présente. Ça fait partie du caractère du vélo, et de sa suspension arrière qui finit toujours par figer quand la chaîne se tend. Ceux qui ont toujours apprécié ça du Santa Cruz Hightower, ne seront pas déçus. Et ce, malgré l’effet de chaîne plus contenu, annoncé par la marque. Pour autant, le compromis est meilleur, puisqu’avec les réglages que je viens d’évoquer, la capacité du Santa Cruz Hightower à avaler le terrain quand on pédale au train assis sur la selle, est meilleure. Pas encore tout à fait du niveau des vélos les plus performant dans ce domaine avec un amortisseur à air, mais suffisant pour dire du Santa Cruz Hightower qu’il rentre dans la bonne génération et offre le nécessaire dans ce domaine pour être dans le coup. C’est totalement concurrentiel avec amortisseur à ressort. Surtout, je retrouve chez lui ce petit quelque chose en matière de position, que j’apprécie aussi sur le Megatower. L’impression de ne pas avoir besoin de rouler la selle très haute au pédalage, pour avoir une position confortable. J’en viens facilement à rouler la selle 2cm plus basse sur ces vélos, sans que mes jambes ou mon dos en pâtissent. Mieux, la position est plus décontractée, le buste relevé, le regard qui porte facilement au loin, l’équilibre meilleurs quand c’est un peu compliqué au sol… Et puis, n’oublions pas qu’il s’agit du vélo à roues de 29 pouces de ce segment de gamme Santa Cruz, et qu’il profite des atouts de ce format : la motricité, la progressivité avec laquelle elle peut venir à manquer dans les situations les plus difficiles, et l’inertie des roues qui offre des micropauses salvatrices quand il s’agit de gérer l’allure dans la pente raide en montagne, par exemple.

Au freinage

Certains efforts ont beau être faits en matière de cinématique, le Santa Cruz garde tout de même certains de ses traits de caractère. L’un d’eux est le comportement de la suspension arrière au freinage : elle reste globalement figée. Il faut donc en tenir compte. Notamment parce que ça peut transférer du poids vers l’avant, à cet instant. Une des solutions, consiste à abaisser le buste, et jouer des jambes pour compenser. Pour ma part, quelque chose de plus facile à faire en pédales automatiques qu’en pédales plates, par exemple. Quoi qu’il en soit, il est toujours bon de finir son freinage en relâchant l’avant en premier. Ça participe à l’idée de conserver le vélo dans une bonne assiette, pour la phase suivante qui, souvent, consiste à tourner !

En courbe

Sur les réglages de base, ou ceux préconisés par la marque, le Santa Cruz Hightower 4 demande à s’appliquer dans les virages les plus serrés. Notamment parce que le transfert de masse vers l’avant peut compliquer un petit peu la donne. Mais si vous restez cantonné à ce cas de figure, c’est que vous êtes passés à côté de quelque chose dans les réglages du vélo. En abaissant la raideur de la suspension arrière, comme évoqué plus tôt dans cet article, le Santa Cruz Hightower 4 révèle son vrai potentiel. Celui d’un vélo qui peut se piloter à l’anglo-saxonne. J’entends par-là manivelle à l’horizontale ou bien pied extérieur pas tout à fait en bas. On fait l’économie du geste… Jambes tendues et bel appui, boîtier tassé vers le bas. La position naturelle qu’il peut offrir une fois bien réglé, y participe : boitier bas, cintre qui reste haut, suspension qui avale le terrain et colle la roue arrière au sol… On profite alors du jus qu’il a pour partir vers l’avant, quand le poids du pilote ou mieux, son action de pilotage, pousse le vélo. En ce sens, l’hydraulique de la fourche doit permettre de bien préserver l’assiette et ne pas plonger de l’avant. Et dans ce cas, les sorties de virage peuvent être diaboliques. C’est là que le réglage de hauteur du boitier via flip chip entre en jeu. ce que j’explique jusqu’ici ne dépend pas de la hauteur de boîtier retenue. Dans les deux cas, ce pilotage peut être mis en œuvre. Je note simplement, que la position la plus haute génère un petit peu plus d’appui naturel à la roue avant. Dans ce cas, c’est avant tout la vitesse procurée au vélo dont on profite. En position basse, le Santa Cruz Hightower 4 invite davantage à terminer les virages en manual. C’est là que la gestion d’assiette plus naturelle du ressort hélicoïdale a son mot à dire. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un full 29, et il faut donc s’appliquer notamment dans les enchaînements quand plusieurs virages gauches/droites alternent. Il ne faut alors pas hésiter à forcer le geste. Mettre un petit peu plus d’amplitude pour accompagner le vélo dans l’intention. En fonction de votre profil, ça peut être de piloter davantage avec les genoux, orientés dans la direction que le vélo doit prendre, et/ou via les coudes, plus ou moins haut, pour accompagner le guidon dans la prise d’angle.

Quand ça brasse

Cas de figure particulier qui permet de préciser une chose intéressante : l’apport des différentes étapes de réduction de la raideur de la suspension arrière dont on parle dans les préconisations de réglages du Santa Cruz Hightower quatrième génération. Il est évident qu’au départ, ça tape un petit peu dans les chevilles. Puis, à chaque gain de sensibilité, le vélo gagne en tolérance, en capacité à avaler le terrain. À l’extrême opposé, avec un amortisseur à ressort hélicoïdal, le Santa Cruz Hightower 4 permet de rouler en pédale plate, Talon vers le bas. Et ceux, en toute décontraction. c’est dire s’il y gagne, on peut donc alors le laisser filer, et compter sur la bonne prestation de l’hydraulique pour apporter le bon amortissement et garder un bon rythme. Une bonne ligne. C’est alors dans ces cas de figure que l’effet full 29 déploie tous ses atouts. Les voies romaines et autres joyeuseries n’ont qu’à bien se tenir…

Pour qui ? Pour quoi faire ?

La Concurrence ?

Hightower 3
Meta V5
Megatower 2
Occam

Le Santa Cruz Hightower se bonifie avec le temps… Mieux, dans cette version 4, son mode d’emploi apparaît plus clair que jamais. l’ambition jusqu’ici affichée d’être un mini Mégatower, se concrétise de manière plus évidente. Il complète du coup idéalement la gamme et vient au secours de ceux qui se font brasser par le grand frère. Une clarification avec laquelle le Santa Cruz Hightower 4 a tout à y gagner, et nous avec !

Rédac'Chef Adjoint
  1. Chouette vélo, comme toujours chez Santa.
    Vous pourrez rajouter le Ripmo 3 niveau concurrence quand vous l’aurez testé 😉

    1. Salut Oliv, je ne le rajouterai pas ici, pour éviter de surcharger l’article, mais si le comparatif a du sens, je le glisserai dans le verdict d’essai du Ripmo 3, volontiers. Merci pour la suggestion. Ne pas hésiter à re-poser la question en commentaire, le moment venu, quand le Ripmo 3 sera de la partie 😉

    1. Bonjour Yanil, plusieurs montes de pneu ont été utilisées : full Exo, Double Down et même une paire de Specialized Grid Gravity à l’essai. Pourquoi cette question ?

  2. Bonjour,
    Comparé à un Yeti Sb150, le rendement reste toujours en faveur du Yeti ? Idem pour le confort/la facilité dans le défoncé ?

    1. Bonjour Nico,

      Pour le confort/la facilité dans le défoncé, oui, toujours en faveur du Yeti. C’est d’ailleurs parce que cette concurrence existe, que je peux avoir tendance à bousculer certains vélos à l’essai pour voir s’il n’ont pas mieux à proposer que la première impression qu’ils procurent parfois. C’est le cas du Hightower. En jouant de ses suspensions (détentes rapides, réducteur de volume, voire ressort hélicoïdale) on a du mieux, ça devient concurrentiel, mais ça fini par être au détriment du coup de pédale, qui lui est meilleur sur cette version du Hightower que la précédente. Bref, le compromis n’est pas le même avec le SB150 et le Hightower. Au final, le Hightower 4 pédale mieux, mais est moins confort que le SB150 à mon avis.

  3. Bonjour, belle lignée proposée encore par Santa! Et la comparaison par rapport au nouveau Bronson V5 qui vient juste de sortir? Quels atouts pour l’un et l’autre qui sont tous les deux présentés comme le vélo « Do it all » en gamme All montain… Mais s’il ne faut en avoir qu’un entre les 2?

    1. Bonjour Yann, merci pour la question. Je m’y intérèsse actuellement, puisque j’ai les deux vélos à l’essai. Un verdict au sujet du Bronson sort bientôt, et une vidéo précisant en quoi ils se ressemblent, en quoi ils diffèrent, et comment choisir entre les deux, doit suivre 😉 Stay tuned !

  4. Bonjour,
    Waouh gros travail de SC, je ne pensais pas que ce modèle allait être renouvelé de si tôt ! Le V3 date en effet de juin 2022.
    En tout cas il suit le Bronson, mêmes géométries au mm près, vélos plus musclés qu’avant et composants alignés avec le programme.
    Pour avoir eu le V3 l’année dernière et venant de passer sur le Bronson (vélo incroyable), je suis curieux de voir un comparatif entre les deux nouvelles versions !
    Merci 🙂

    1. Salut Stef, Eh oui, c’est intéressant de voir que sur le papier, les deux vélos bénéficient des mêmes développements, des mêmes nouveautés… Ça soulève forcément la question de ce qui les différencie ! C’est justement pour ça que j’ai saisi l’opportunité d’avoir les deux à l’essai. Et jusqu’ici, c’est super intéressant : sur le papier, ils ont beau se ressembler comme jamais ou presque, sur le terrain, la différence est bien là. Je prends encore un peu de temps pour boucler ce que j’ai à boucler pour vous en dire plus, sous peu 😉

    1. Merci pour la question Flo. Tout est dans la nuance à ce propos. « Très » pronnoncé, je ne sais pas. « Plus » pronnoncé qu’avant, c’est possible, mais ça dépend. Ça n’est pas si binaire que ça. Il faut bien reprendre ce que l’on peut tirer du Hightower à travers ses suspensions, pour saisir.

      D’origine, j’ai le sentiment que la détente de l’amortisseur est assez freinée. Et quand on prend les préconisations de réglage, ça va dans le même sens. Comme ça, la suspension parait plutôt figée. C’est excellent pour le coup de pédale. Il est meilleur que sur le précédent Hightower, qui était plus « mou », qui avait plus de mouvements d’assiette, qui était un peu plus collé. Il lui fallait appuyer plus fort sur les pédales pour tendre la chaine et que ça se fige. Là, ça se tient mieux, c’est plus dynamique et ça rend mieux. Donc si on s’arrête à ça, qu’on reste sur ces réglages là, on ne peut pas dire que le trou est plus pronnoncé. Il s’est même réduit. Le Hightower4 peut mieux pédaler que le 3, et se rapprocher un petit peu du Tallboy. Dans ce cas, ça peut être intéressant de rouler le Hightower 4 en position haute de géométrie. Ça raccourci légèrement le vélo. Ça augmente le grip roue avant pour tourner sans trop mettre d’angle. La courbe de ratio est légèrement plus favorable pour sauver un tout petit peu de sensibilité/confort…

      Par contre, dans cette configuration, je trouve que le rapport « rendement/amortissement/adhérence » n’est pas optimal. Si on met le Hightower, réglé de cette manière, face à la concurrence : ça brasse, c’est raide, c’est pas dynamique à piloter, et c’est pas stable du tout. La moindre pierre qui traine, la moindre racine qui traverse, et le vélo se met très vite en crabe. La concurrence (Stumpjumper, Occam, Meta V5 pour citer les derniers passés à l’essai) fait mieux. Donc on ne peut pas en rester là. Il faut voir si le Hightower 4 est capable de mieux. Raison pour laquelle j’ai exploré ce que l’on peut faire avec les réglages de suspension. Ce que je détaille dans l’article. Avec une détente plus rapide, en retirant les réducteurs de volume, voire en allant jusqu’à le rouler avec un ressort hélicoïdal, en grignotte sur le « trop plein de rendement » qu’il a jusqu’à rétablir l’équilibre, et redevenir concurrentiel… C’est là qu’on libère et exploite le mieux le débattement supplémentaire dont il dispose. C’est là que les quelques millimètres d’empattement supplémentaires sont les bien venus et que le Hightower se révèle, qu’il me parait plus cohérent, et qu’il trouve un caractère plus marqué que la version 3. Réglé comme ça, on fait plus clairement le lien avec le Megatower. Un peu le même mode d’emploi que son grand frère… Et donc oui, vu sous cet angle là, on peut dire que l’écart se creuse versus le Tallboy.

      En clair, pour résumer : le spectre du Hightower s’élargit peut-être un peu. Et en fonction de la direction qu’on choisi de lui donner, on réduit un peu l’écart, ou on le creuse. Simplement, à mon sens, c’est dans la deuxième orientation qu’il révèle son plein potentiel et me parait le plus concurrentiel. Qu’il est pleinement sur ce créneau des All Mountain modernes, aux specs de vélo d’Enduro d’il y a quelques années. Tu saisis ?

  5. Salut
    Vu que sur cette version le reach est un peu plus long, l empattement augmente pas mal, pour 1,77m et 75 cm de sortie de selle tu conseilles de prendre M ou L?

    1. Salut David, d’une manière générale, la taille L chez Santa est vraiment la taille du milieu de tableau, un peu comme la taille M chez d’autres, ou par le passé. Donc pour moi ça taille dans la moyenne : ni grand, ni petit. Je me tiendrais donc à la préconisation. 1m77, tu es au dessus du M, dans la taille L. Après, ça peut aussi dépendre de ton expérience jusqu’ici : ce à quoi tu es habitué sur ton vélo actuel, et si tu as, ou non, quelque chose à lui reprocher 😉

  6. Bonjour j ai la même question que David
    Mesurant 176cm et 73,5cm de sortie de selle pour utilisation rando sportive merci

    1. Bonjour Fabien, 1m76 et 73,5cm, tu te rapproche plus de la limite « entre deux tailles », l’hésitation est peut-être plus pronnoncée, ça peut se comprendre. Sur quel vélo roules-tu jusqu’ici ? dans quelle taille ? Comment te sens-tu dessus ? Ce sont des indications précieuses 😉

  7. Je reste quand même très sceptique au vu des géométries annoncées, quand à sa capacité à passer facilement et sans encombre sur des sentiers plus naturels à basse/moyenne vitesse, qui compose généralement des sorties dites trail/Am.

    Si demain je devais remplacer mon Jeffsy Mk2 29 pour mon usage (60% trail/Am/VDM / sentier naturel 30% enduro 10% Park)
    J’aurais plutot tendance à regarder du côté du Tallboy que de ce nouvel Hightower qui a mon avis sera moins polyvalent, dans le sens où il y a plus à perdre sur des sortie AM de moyenne montagne, qu’à gagner sur des gros dénivelés de montagne. Notamment sur sa capacité à avaler de longue journée de KM et de D+ tout en étant un minimum efficace

    1. Bonjour François, je comprends, à mon sens la question se pose. Pour le coup, j’ai fais pas mal de ces sentiers naturels à basse/moyenne vitesse pour cet essai. C’est même la majorité de ce que j’ai roulé. Si ce sont les enfilades qui tournicottent entre les arbres ou les rochers qui t »inquiètent, c’est la position haute du flip-chip qui rend les choses le plus facile. Au delà des chiffres, en dynamique sur le terrain, si tu couples ça à des réglages de suspension qui ne libèrent pas trop l’assiette du vélo et optimise son rendement, tu as largement de quoi manoeuvrer et ça pédale bien. On est dans l’esprit du Jeffsy, que j’ai eu l’occasion de tester. En plus précis et performant en suspension, à mon sens. Par contre, pour avoir aussi essayés le Tallboy, c’est un vélo plus petit. Bien plus en concurrence avec le Izzo chez YT. Ça pourrait aussi convenir à ton programme 60%trail/AM/VDM/Sentier naturel, mais pas pour les 10% de bike park.

      1. Je veux bien entendre que dans l’esprit le vélo s’apparente à un polyvalent Enduro/AM , mais dans les faits, à taille similaire, ce Hightower affiche tout de même 2° de moins d’angle de chasse, et pas loin de 50mm de différence d’empattement par rapport à mon actuel Jeffsy.. tant que je n’aurais pas eu l’occasion de l’essayer j’aurais du mal à m’imaginer qu’il puisse être autan capable dans le sineux. 5cm supplémentaires sur une taille XL qui puis est, faut le placer quand même ?

        (Parenthèse pour mettre en avant la qualité de suspension du Jeffsy Uncaged 8, avec le Cane Creek Kistuma air qui propose un immense panel d’ajustement et permet un résultat de haut vol sur la qualité d’amortissement 😉 )

        Ceci étant je serais prêt à parier que Santa Cruz va prochainement renouveler le Tallboy sur un base 130/140 de débattement, pour combler un écart éloignée avec ce nouveau Hightower, et trop proche avec l’actuel Blur Tr (en matière de débattement)
        😉

        1. Vu « à priori », ça aurait du sens, et ça mériterai de s’y intéresser. D’autant qu’avec le potentiel qu’a le Tallboy, je serais très curieux de voir un tel résultat. Pour moi, jusqu’ici, ça restait un des meilleurs vélo de la gamme Santa, entre sa géo, sa suspension et sa rigidité/raideur contenue, j’aimerai volontier voir ses capacités s’étendre encore un petit peu, en voir une version un poil plus musclée…

          Pour ce qui est du sinueux, si l’on s’en tient qu’au vélo, il faut aussi tenir compte de la répartition de l’empattement total entre les bases et l’empattement avant. À empattement identique, un vélo avec des bases plus courtes tourne plus facilement par exemple… Mais c’est toujours un débat dans lequel on discute des vélos, mais dans lequel on oublie de tenir compte du pilote qui est dessus 😉 Or c’est bien la combinaison des deux qui passe… ou pas ! C’est certain qu’en s’y prenant exactement de la même manière, en déployant exactement la même technique de pilotage, 2° plus couché et 5cm plus long, ça complique la donne. Mais ça ouvre aussi d’autres possibilités, ça facilite la donne pour s’y prendre autrement. À quel cas de figure plus précis penses-tu ? Je peux éventuellement te donner des précisions à ce sujet 😉

  8. Hello Antoine,

    De mon coté, 175cm et 80,5cm d’entrejambes.Sortie de selle environ 71cm.

    ?Je roule un HT v3 en taille L, potence longue de 32mm, cintre en rise 20mm et 10mm d’entretoises sous potence, et enfin une tds rentrée au max dans le tube (reverb axs 170mm).
    Je suis super bien posé sur le vélo, tout est parfait.
    Ce nouvel Hightower va venir remplacer mon actuel, j’aimerais ton avis sur le choix de la taille au vu de l’augmentation des valeurs de la nouvelle géo : je reste sur cette taille, à savoir L ?

    D’avance, merci !

    (ps: Santacruz est jusqu’à présent l’unique marque de vélo où la taille M à été trop petite pour moi, j’ai roulé du lapierre, canyon, devinci,yeti, pivot etc… tjrs en M)

    1. Hello Fabes,

      si on compare les géos des Hightower 3 et 4, à taille identique, tu devrais noter que :

      – le tube de selle est plus vertical, donc la distance selle/cintre est plus courte (-12mm de tube supérieur si on se tient à cette valeur)
      – le reach est 5mm plus long, donc le vélo légèrement plus long quand tu es debout sur les pédales MAIS le stack augmente (cintre 7mm plus haut)

      Dans tous les cas, ce dernier point me fait dire que tu vas t’y retrouver. Même si le vélo est 5mm plus long, le stack plus important compense un peu. Reach et stack sont toujours à considérer ensembles, comme une paire (voir l’article didactique à ce sujet > https://fullattack.cc/didactiques-geometrie-reach-stack-les-fameux/). Comme le stack augmente, tu vas peut-être revoir le rise de ton cintre et/ou la hauteur d’entretoises sous ta potence. Dans tous les cas, si vraiment ces 5mm étaient de trop, certes, ta potence déjà courte ne te permet pas de jouer là-dessus. Mais sache qu’un cintre avec un petit peu plus de retrait (°back) ou même ton cintre actuel ou d’origine légèrement plus orienté vers l’arrière peut permettre de compenser ça si vraiment ça devenait flagrant à l’usage.

      Donc à mon sens, reste sur cette taille. D’autant que ce nouvel Hightower ne me donne pas le sentiment de tailler plus grand que l’ancien. Pour moi, la taille L du Hightower 4 est comme toutes les autres tailles L Santa : la taille de millieu de tableau qui n’est pas immense. Et quand je regarde les taille M, j’ai le même sentiment que toi : ça va toujours paraitre petit. Le Hightower 4 en M n’est pas l’équivalent du Hightower 4 en L.

      1. Parfait, merci beaucoup Antoine pour cette réponse !

        Je vais donc rester sur cette taille, L.

        Toujours un plaisir de te suivre dans tes articles complets, merci à toi 🙂

        Hâte de lire le comparo Hightower vs Bronson,

        A bientôt !

  9. Super article comme à l’habitude !
    Ça fait plaisir de voir des tests complets revenir sur le site.
    (Petite erreur dans l’intitulé: « Tout ce qu’il faut savoir sur le Santa Cruz Hightower 5 » Hightower 4 ?!?)

  10. Bonjour Antoine,

    Intéressé par ce nouveau Hightower, je me pose des questions sur la taille à choisir. j’ai actuellement un spectral CF 9 2022 en taille M (pour 1.76m) qui convient bien à mon programme : Velo de montagne/rando, chemins/épingles serrées du 05/73 aux noses turn. (très peu de station/bike park. La géométrie semble quand même assez proche avec lespectral, me conseillerais tu de rester sur un M?
    Ce Hightower se compare t’il avec le stump 15 que tu as roulé également ?
    Merci pour tes tests precis
    Sportivement !

  11. Salut et merci pour ce test.

    Il tombe bien, et surtout je « valide » certains de tes dires.

    Et pour cause, je possède depuis un peu plus de deux ans un Hightower CC 3, ou 2.5 (en 145mm et non 142.5mm comme le vrai V2), montée comme suit :
    – Ohlins RFX36 AM2
    – Reserve 30HD avec Hydra

    etc etc
    Une config disons haut de gamme, qui est bonne pour la montée, compte tenu de sa catégorie, bonne en descente « quand ca brasse », mais qui est derrière un Bronson, point de vue de l’amortisseur.

    Je m’explique.

    Si je devais donner un point noir à ce cadre ce serait, soit l’amortisseur en lui même, un Super Deluxe Ultimate, soit la gestion de l’amortisseur.

    Soit il s’enclenche bien sur les petits chocs, mais reste sur dur tout du long, soit il est trop dur d’une manière globale, ce qui fait que, pour noircir le trait, j’ai parfois l’impression que la courbe de la gestion de l’amortisseur est dirons nous « totalement foirée » sur cette version.

    Je compare le Bronson, car de son côté, on peut réellement sentir l’amortisseur travailler, ce qui aide énormément dans certaines situations, en plus d’aider à rester en forme lors des longues descentes.

    Et cela ce sent aussi bien pour les freinages, que pour passer une serie de bump, bien qu’il faut considérer aussi que la roue est en 27.5″, donc donne un certain avantage, mais des desavantages pour la montée par exemple.

    Même constat avec mon précédent electrique, le Heckler avec batterie 725w, qui avait une très bonne géométrie et avait pour lui un triangle arrière qui travaillait vraiment ( je devrais comparer la géométrie pour peut être comprendre la différence avec le Hightower).

    Ce Hightower V4 résout pour moi un problème, à savoir élargir le tunnel, ce qui permet, enfin, de changer d’amortisseur avec un vrai choix, que ce soit un coil pour les gros rouleurs en D-, mais aussi de passer un TTX1 ou 2, un Bos, et pourquoi pas à confirmer, un Fenix de chez Fast.

    Concernant le reste je reste un peu sur ma faim, oui la courbe du kick back est peut être un peu meilleur, les améliorations de la V3 sont déjà présentes, et le reste se joue de quelques mm, si ce n’est l’inclinaison de l’angle de selle qui est peut être désormais « trop ».

    Enfin je note l’embonpoint, car mon Hightower pèse 14.2kg, avec pédales, en DHR et DHF, configuration que je roule, et qui pourrait facilement passer sous 14kg rien qu’en changeant les pneus, ce qui pourrait encore faire un all mountain assez capable.

    Bref, ce n’est pas une évolution à mes yeux mais une très petite mise à jour par rapport à la concurrence, qui aurait du être faite en même temps que la V3.

    D’autant que, ayant également possédé un Tallboy V4 CC, le « gap » est encore plus grand, et à mes yeux, le Tallboy est devenu le dowmcountry de la marque, sans trop bien montée, le Hightower est devenu une machine à tourner sur bike park, ou région vallonnée accidentée, et entre le trou est bien là.

    La vraie « solution » est peut être ce bon vieux 5150, qui conserve son caractère, se monte relativement bien, se débrouille également très bien en descente, même si oui il n’est pas aussi efficace que un Hightower si on décide d’aller tout droit dans la pente.

    Tout cela pour dire que je ne suis pas pressé, peut être à tort, de prendre un kit cadre à 3800e, swapper mon matériel dessus, pour peut être ne sentir que une maigre amélioration.

    J’attends les retours des utilisateurs, mais aussi le test du prochain Bronson, pour voir si je colle encore au Hightower, ou si un Bronson, avec l’option de le passer en full 29, serait peut être le bon cadre pour ma région vallonnée.

    1. Salut Druss,

      ahah ! À lire ta dernière phrase, tu connais peut-être déjà la solution. En tout cas, à te lire, tes attentes correspondent peut-être plus à ce que le Bronson propose. Permets-moi de compléter ton raisonnement : l’écart de fonctionnement que tu constate entre le Hightower et le Bronson est bien réel. Je l’ai constaté aussi, et il a une explication. Le diamètre de roue arrière différent implique des effets de chaine et fonctionnement de la suspension au freinage, différents. À la faveur du Bronson selon tes attentes 😉 Là où par contre, je mettrais un bémol sur ton propos : tu t’emballe un peu, le Hightower, même dans cette version 4, n’est pas une machine à tourner sur Bike park. Il peut très bien pédaler, peu se kiffer en montagne à la pédale, et chez Santa, y’a le Nomad pour les Bike Park (une sorte de gros Bronson, si tu vois ce que je veux dire 😉 Quoi qu’il en soit, je serais curieux d’avoir tes impressions si tu as l’opportunité, sans dépenser les fameux 3800€ pour voir, d’essayer ce Hightower 4, pour voir comment tu le perçois vs le HT3. Sur FullAttack, ce que tu décris de sa suspension arrière correspond à ce que l’on tentait de décrire en disant à son propos que ça débat plus que ça n’amorti. (parce que quand tu cherche à ce que ça débatte moins, c’est pire, comme tu le dis : ça fige de trop).

        1. Je suppose que tu veux parler du Fox Float « X » ? je comprends l’idée, et toute l’expérience que j’ai avec cette amortisseur va dans le même sens que toi. À millésime identique, le Flo X est meilleur que le super Deluxe. Cependant, l’écart entre les deux se réduit avec la dernière génération sortie à la fin du printemps dernier (https://fullattack.cc/retro-compatibles-et-ciblees-les-nouveautes-rockshox-2025-peaufinent-la-gamme/) Et la question qui reste en suspens, c’est de savoir si ce serait suffisant, ou si il y a tout de même une part prépondérante de ce que la cinématique, en elle-même, procure. par expérience, la différence est encore bien plus marquée avec l’usage d’un amortisseur à ressort hélicoïdal. Là, pour le coup, la différence est clairement marqué, et si le tunnel du Santa Cruz Hightower 3 était mieux dimensionné, c’est vers cette solution que j’orienterais plus volontiers.

    1. C’est vrai que ça rappelle celle du Spire. Pour avoir régulièrement eu les deux sous les yeux, celle du Hightower a un petit effet métallique supplémentaire qui lui donne un peu plus de profondeur, alors que celle du Spire est plus un bel aplat mat. C’est purement esthétique, mais pour le coup, quand on peut comparer les deux, on saisi l’intérêt du terme « deep » dans l’appellation du coloris Santa  » Matt Deep Purple » 😉

      1. Comme je dis toujours, on peut regarder toutes les caractéristiques du monde sur un vélo, l’essentiel est qu’il soit beau! 😀

  12. Merci pour l’essai.

    J’avoue ne plus vraiment comprendre les essais et surtout la continuité entre ceux-ci.

    Quand le Hightower 3 est sorti tous les essais étaient dithyrambiques pour nous dire que c’est un excellent grimpeur et un très bon descendeur au regard de ses 145mm (et une impression de beaucoup plus à l’usage). Je confirme à l’usage, venant pourtant de l’enduro compèt.
    A la lecture on a l’impression que le V3 est devenu un vélo collé en montée et qui brasse en descente ?

    Pour le V4, au regard de la géométrie, autant je conçois qu’il soit meilleur dans le cassant mais j’ai de gros doutes qu’il monte mieux que le V3 et qu’il soit autant joueur… ce que concluent d’ailleurs d’autres essais français et anglais.

    Bref j’ai quand même l’impression qu’on nous vend du marketing de « c’est nouveau c’est mieux ».

    En tout cas à tester je pense pour se faire un avis sur le vélo.

    1. Bonjour Pat, pour mieux saisir la continuité entre les essais, il faut en saisir une particularité : même s’il vous est possible de tous les lire à la suite à un instant T, chacun à été écrit à un moment différent, et parfois, un long Lapse de temps, s’est déroulé entre les deux. Or, à l’écriture de chaque essai, on tient compte du contexte. Exemple : un vélo, excellent et à la pointe du marché au moment de sa sortie, peut avoir régressé après plusieurs années, et lorsque la concurrence, y compris au sein de la même de la marque via un nouveau modèle, à réagi 😉 Le Hightower V3 en est un exemple.

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