freins sram maven

Premier essai, les freins SRAM Maven, sur FullAttack !

Il y a peu, FullAttack vous relayait la sortie des nouveaux freins SRAM Maven avec une promesse : celle de revenir très vite, avec plus de choses à dire sur ce qui compte le plus, à savoir ce que donnent ces nouveaux freins, pour de vrai, à l’atelier, en action, face aux Code et à la concurrence ! Donc on ne perd pas plus de temps : les SRAM Maven sont en Premier Essai, et en vidéo, sur FullAttack !

* Cet épisode sur les freins SRAM Maven fait plus largement partie des Premiers Essais, une série de vidéos consacrées aux premières impressions concernant les produits en test chez FullAttack ! L’ensemble des épisodes est à retrouver sur FullAttack, ici > https://fullattack.cc/rubrique/matos/premier-essai/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Ça serait intéressant de tester des Shigura et de faire un comparatif avec les nouveaux freins « puisants ». Pour moi c’est la référence absolue en puissance

    1. Cela m’intéresserai aussi.
      J’ai longtemps roulé avec Guide et Code R/RS car j’appréciais cette modulation et craignait la côté on/off, des Shimano par exemple. Puis un jour je me suis décidé à essayer les Magura MT5 avec les leviers « Bruni », mais il ne m’avaient pas totalement satisfait, je n’avais pas de sensation de quand cela commence à freiner, comme ce que tu décris dans la vidéo. Puis j’ai essayé un montage Shigura avec les derniers levier XT (M8120) et je ne reviendrais pas en arrière: j’ai la puissance, assez de modulation à mon goût, facile d’entretien et pas cher si on considère un combo SLX/MT5. Le seul frein qui serait encore au dessus pour moi, ce sont les Trickstuff, que j’ai pu essayer sur le vélo d’un ami. Donc ce serait très intéressant d’avoir une comparaison avec les nouveaux gros freins que sont les TRP et les Mavens.

      1. Merci pour ces précisions Guillaume. Notamment la configuration Shigura à laquelle tu fais référence. On saisit bien, sur le papier, l’intérêt 😉

    2. Bien reçu, merci pour la suggestion. Les Shigura ne faisaient pas partie de ce que j’avais le plus en tête 😉 Quels leviers, quels étriers, quelles texture de plaquette, quels disques ?

      1. J’aurai pu aussi préciser plus mon montage: Shimano XT et MT5
        disques Galfer Wave pour E-Bike (203×2,0mm) avant et arrière
        Plaquettes Galfer Advanced (rouge) pour l’avant et E-bike (violet) pour l’arrière
        Je précise aussi que je roule en enduro musculaire seulement mais je suis plutôt lourd (85/90kg) et que j’ai toujours tendance à freiner longtemps de l’arrière, d’où le set up « Ebike »

        1. Super, merci pour ces précisions Guillaume. Je me répète un peu au fil des commentaires à force, mais c’est intéressant de voir la multitude de configuration qui se cache derrière le terme « Shigura » 😉 Chacun y va selon ses préférences…

          1. Vivant en Allemagne, je vois relativement pas mal de montage Shigura et je n’ai vu personne dire être revenu en arrière, sauf pour passer au sacro-saint Maxima.
            Le montage avec disques Magura est standard et très souvent avec des plaquettes Trickstuff, mais elles sont difficiles à obtenir. Ayant déjà essayé le montage plaquettes/disques Galfer lorsque j’avais encore les leviers MT5, j’ai continué ainsi et je n’ai pas chercher à me procurer les plaquettes Trickstuff.

      2. Magura mt5/ shimano slx avec disques Magura, ce montage revient à un prix quasi ridicule.
        J’ai longtemps roule sur Shimano, ayant les leviers shimano je me sens à la maison, mais ça plante encore plus fort et la course du levier est vraiment courte.

      1. J’ai eu des Shimano XT, Shimano SAINT, des Sram RSC 1ere génération et depuis 2021 j’ai des HAYES Dominion A4 qui sont tout à fait ce que je rechercher en terme de progressivité et puissance de freinage. Sans parler de leur systeme de purge au niveau de l’étrier trés pratique.

      2. Héhé > ceux qui roulent régulièrement les Hayes disent que ça ne peut pas être plus puissant 😉 Y’a en tout cas match. Après, les hayes semblent un peu plus franc dans l’attaque, le moment où ça plante, et naturellement plus constant, là où il faut travailler un peu les Maven pour les avoir performants sur ce point. Reste à voir ce que ça peut donner en matière de modularité. Les Hayes ont un système plus simple, mais peut-être moins travaillé, d’actionnement du piston par le levier, que les Maven. je me demande à quel point ça peut, ou non, faire une différence… Et en matière d’ergonomie, les leviers Hayes sont plus courts, plus courbés, plus « Shimano » dans le dessin, ça mérite aussi de voir ce que ça donne en back-to-back… Pour l’heure, c’est tout ce que je peux en dire de manière certaine, mais les Hayes font en tout cas parti des principaux concurrents 😉

    1. Hope Tech 4, c’est noté aussi. pas assez roulé pour être très précis dans le propos. De mémoire, il me semble que le point de contact est plus franc/marqué sur les Hope me semble-t-il…

      1. Chacun y va de son frein, moi je roules les TRP DH-R Evo, que j’adore, les as-tu roulé ? J’espère qu’ils seront dans le comparatif.

        1. Oui, c’est le frein concurrent actuellement à ma dispo que je cite dans ce premier essai des Maven, pour situer. Concernant les TRP à proprement parlé, la puissance est là, on remarque sacrément vite le son des plaquettes qui mordent clairement le disque. Le touché du levier est souple, le point de contact juste ce qu’il faut de marqué. La question que je me pose, si je poursuit le comparatif, c’est s’ils peuvent venir à manquer de l’effet du système de came présent entre le levier et le piston sur les Maven, qui a une certaine influence sur le comportement du frein une fois passé le point de contact. Quand je reviens aux TRP, c’est le « manque » que je note actuellement, sans véritablement être certain de la valeur à lui accorder 😉

          1. OK, j’avoue que je ne cerne pas bien ce qu’est cet effet de came et comment il se ressent, hâte de lire l’essai de ces deux paires de freins.

  2. Salut, est ce que tu en sais plus sur le pourquoi il faut « masser » les plaquettes ?
    C’est bizarre comme manip !!
    Merci

    1. Pas les plaquettes, les pistons qui sont derrière les plaquettes 😉 Je penses que c’est une question de lubrification/mise en place des joints qui assurent l’étanchéité, le mouvement et le retour des pistons vs le rattrappage de l’usure des plaquettes. Que la lubrification se mette en place, que ça se rôde un peu, etc… Il semble aussi y avoir une question de mouvement différent des deux paires de piston, parce qu’il y a deux diamètres différents, donc possiblement une paire qui bouge un peu avant/un peu différement de l’autre. Entre le fait que les dimensions différentes impliquent qu’elles subissent des efforts – issu de la pression – différents, et le fait que l’huile n’arrive/ne presse pas formcéent de manière identique sur les deux… Je n’ai pas eu de réponse claire et définitive sur ce sujet, mais ça semble se situer parmi cet ensemble de paramètres 😉

  3. C’est bien de donner des impressions sur un essai mais comment peut-il être impartial quand une Pub est posé en première page du site.

    Je ne critique pas le fait que vous viviez de la pub mais il faut éviter les termes TEST ou ESSAI sinon ça n’a pas de sens car visiblement les testeurs non-rémunérés n’ont pas les mêmes avis.

    1. Oula, ça tire à balles réelles ! Quels sont les testeurs non rémunérés qui n’ont pas les mêmes avis ? Je suis curieux. Surtout que pour l’instant Antoine est resté mesuré je trouve.

    2. Salut David,

      peut-être fais-tu un raccourci dans ton analyse. Je teste, mais je ne mène pas les négociations commerciales. Il y a même un poste qui fait tampon entre le chef de pub et le testeur… Qui plus est en télétravail, je n’ai même pas l’occasion d’avoir des oreilles qui trainent ou des bruits de couloir. Bref, chez nous, ce sont deux corps de métier bien distincts, ce qui n’est pas forcément le cas partout, ou de manière aussi marquée 😉
      Pour ce qui est des termes Test et essai, je peux te répondre puisque c’est mon coeur de métier. Il s’agit bien de ça, à proprement parlé, et pour une bonne raison : un protocole est mis en jeu. Qui plus est pas un protocole monté « sur mesure pour faire dire ce que la marque aurait envie d’entendre » mais un protocole fixe, commun à tous les essais menés sur le magazine. Si bien que chaque produit qui passe chez nous suit le même parcours, fait face aux mêmes étapes, aux mêmes grilles d’analyse, au même traitement, et au même rendu (format d’article notamment).
      Enfin, tu fais bien de citer la concurrence. Tu cite celle qui se veut « indépendante », et je vais ajouter celle qui n’a « plus rien d’indépendante » pour que le spectre soit complet. Tu as très bien saisi les enjeux, et je suis moi-même convaincu d’une chose : les moyens mis en oeuvre ont beau être importants et la connerie n’avoir jamais semblé être si répandue, je reste convaincu qu’au fond, la nature humaine a son intelligence pour elle. En clair, personne n’est dupe. Si quand un produit sort, ceux qui sont manifestement ou notoirement connus pour être « pro-marques » sont favorable, et que ceux qui se disent « indépendant » sont contre, il n’y a rien d’intéressant à en tirer. À quel point l’influence de la marque a fonctionné d’un côté ? À quel point le camp d’en face ne joue pas le fait de grossir le trait pour attirer l’attention sur lui ?! Quoi qu’il en soit, à partir du moment où l’on a conscience de ça, on ne peut avoir qu’une ligne de conduite : celle d’assumer tous nos propos. Sachant qu’à tout moment, ils peuvent être mis en concurrence avec un bord, comme l’autre. Et qu’en commentaire comme ici, ou de toute façon dans l’esprit de tout lecteur qui aura fait le tour de la presse spécialisée, nos propos seront mis en face des autres. Qu’on doit donc être capable de justifier chaque mot, chaque phrase, quitte à revenir dessus et admettre qu’il y a erreur, quand on nous el fait remarquer. Cette approche doit aussi, et surtout, être compatible avec la mise en concurrence ultime : celle que le lecteur fait, sur le terrain, une fois qu’il a le produit entre les mains ! C’est là qu’on doit s’assurer qu’il retrouve ce qu’on en a dit ! C’est le meilleur garde fou qu’on puisse avoir. Exemple ici : impossible de dire que les Maven sont puissants, si dans la foulée tu dépense 600 balles, et qu’au premier run tu fini à l’hopital parce qu’en fait, non ! Si tel était le cas, tu ne nous lirais plus jamais, et tu aurais raison. Raison pour laquelle on part du principe que nos essais ont un rôle : celui d’apporter un éclairage sur ce que donne le produit à l’usage, pour éclairer le lecteur avant un possible achat. Si on s’engage à ça, on ne peut tromper personne. Ni la marque, ni le lecteur 😉 Et du coup, ça explique aussi que dans la très grande majorité des cas, à moins qu’un commentaire m’en fasse part, je ne consulte jamais ce que la concurrence dit des produits que j’ai à l’essai. Je préfère appliquer notre protocole, me faire ma propre impression, et l’assumer. Du coup, à quels avis contradictoires fais-tu référence ?

      1. cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=Ucd_VcStdLE

        Je n’ai aucune certitude que le mec soit partial mais son test vient casser le tableau marketing trop Beau de Sram avec certains publi-reportage(pas le tien) qui ne savaient même pas extrapoler les chiffres, donc derrière quand on va acheter des DH va falloir ce faire notre propre avis et pas ce dire top ces freins sont biens je ne prévois pas de budget pour les remplacer.

        EN sachant que il y’a encore 1an la marque nous affirmez par le biais de ces influenceurs que l’huile minéral c’est pour les débutants mais que le DOT c’est le top pour les compétiteurs.

        1. Merci pour le lien, je ne connaissais pas cette chaîne et la vidéo est intéressante. Je rejoins le testeur sur cet effet de fatigue que j’avais constamment avec les Guide et Code que j’avais auparavant, et qui donc n’est pas non plus étonnant venant des nouveaux Mavens, si Sram continue à vouloir garder ce feeling pour contenter les clients fidèles et se démarquer. En passant au Magura et Shigura, cette fatigue a disparu chez moi. Sa comparaison explique aussi ce phénomène de adore/déteste le feeling des freins Sram: certains ont toujours mal aux mains et d’autres sont plus capables de les exploiter correctement. Je sais désormais que je ne fait pas partie du deuxième cas.
          Par contre, je ne comprend pas ton pique envers l’article de Fullattack, sachant que le testeur avec qui tu compares, a aussi un avis positif sur les freins, juste qu’ils ne sont pas pour tout le monde. Au début de la vidéo, il semble déjà très fixé sur son avis et on sentirai presque arriver la fessée en conclusion, mais au final, si on omet son tableau de notation, la conclusion est plutôt positive mais avec des réserves quant à la clientèle ciblé. Cela souligne peut être juste que Antoine est trop bon pour être capable de se mettre facilement dans la peau d’un rouleur débutant ou intermédiaire comme l’a fait Dale et qu’il faut aussi prendre parfois des pincettes en lisant des avis de gens qui roulent plusieurs fois par semaine et remporte des EWS100 à l’occasion. Mais attaquer en disant que l’essai est payé, je trouve ca exagéré.

          1. Non je dis juste que voir essai et une pub sur la même page c’est dérangeant….

          2. Merci @David. C’est intéressant que tu pose la question par rapport à Dale stone. D’abord parce que ça donne l’occasion d’y répondre. Ensuite, parce qu’on m’a posé la même en commentaire, directement sur Youtube, et que du coup, j’ai eu doublement bonne raison de m’y intéresser. @Guillaume, je pense que mon propos, qui suit, répond en partie au tiens, sur l’aspect « fatigue ». À mon sens, Dale Stone fait plusieurs erreurs de jugement/raisonnement. En premier, il prend au pied de la lettre un visuel marketing qui n’a pas lieu d’être. Cette image des poids sur les leviers est là pour faire passer un message, pas pour faire foi scientifiquement. Perso, j’ai bien saisi le message de la marque derrière l’image des poids pendus au levier, mais je n’ai pas retenu sa pertinence, et j’ai préféré ne pas la relayer. Je ne l’ai pas mise dans mes articles, justement pour éviter la confusion dans laquelle il se perd. Il part du principe que si le chiffre de 32% en légende de cette photo, on doit le retrouver en faisant l’expérience. Or la justification de ce chiffre se situe dans un autre graphique, auquel il abouti, et qu’on a relayé sur FUlllAttack, pour expliquer la provenance des 32% évoqués. Il a donc perdu son temps, et gaspillé le notre, en s’attardant sur un détail qui n’a pas lieu d’être. La communication est toujours perfectible, il faut savoir choisir ses chevaux de bataille. Ensuite, il part du postulat que la force initiale exercée sur le levier est responsable de la fatigue. D’où tient-il cette affirmation ? Sur quelle base se fonde-t-il pour établir tout son raisonnement sur ce point ? La fatigue, le arm-pump, intervient quand il y a des efforts de freinage importants en jeu. Comme on le voit dans sa vidéo : quand la pente est importante, et qu’il y a des coups de freins pronnoncés à mettre pour contrôler la vitesse entre deux appuis, deux compressions, etc… Ça vient du fait que le muscle atteint son « seuil » et qu’il n’évacue plus le lactique. Or un muscle n’atteint pas son seuil sur le faible effort de mise en mouvement des leviers. Peut-être qu’à la longue, il peut toujours être préférable d’économiser cet effort, mais de là à en faire la principale source de fatigue, il y a un pas qu’il franchit bien trop facilement, sans plus se questionner. Erreur qui entache tout le reste de son raisonnement. Dommage qu’il n’ait pas mesuré la pression maximal qu’il peut exercer sur un levier de frein, avec son doigt, en réelle situation de freinage. Il se serait rendu compte que les 200/300g sur lesquels il raisonne ne « pèse » pas grand chose face aux plus de 10kg de pression qu’un index peut exercer sur un levier. Ces 200/300g sont toujours bons à prendre, mais ils représentent 3% de la charge. Or il admet lui-même qu’en situation de freinage, les MAven apportent bien 32% de gain. Même en s’autorisant à déduire les 3% qu’il questionnent, les 29% restant pèsent toujours bien plus dans la balance. Au final donc, pour l’heure, ces 3% et leur perception à l’arrêt, sont à ranger avec tous les autres « effets/essais parking » qui ne veulent pas dire grand chose… D’ailleurs, l’image de ses potes qui viennent toucher ses leviers sans même être du bon côté et prendre la peine de saisir le guidon correctement en est une parfaite illustration. Bref, c’est dommage parce que son intention part d’un bon sentiment. Faire une vidéo d’essai indépendante, neutre, détaillée… Je dis mille fois oui. Mais prendre cette posture n’autorise pas à faire des erreurs qui annule toute conclusion utile. C’est dommage parce qu’en prennant cette posture et ce ton, il s’assure de l’attention, de l’écoute, voir même de la confiance de la part de beaucoup de personne qui vont résumer son propos à « une fois de plus, on nous vend un truc miracle que le premier venu un peu futé peut remettre en question ». Ce qui va alimenter les théories qu’on connait bien, etc, etc…

          3. Petite précision utile : au delà d’avoir gagné deux courses dans ma vie, je suis aussi voir surtout, moniteur VTT diplômé dont l’intitulé exact des prérogatives est « préparation et mise en oeuvre de cycles d’apprentissages en VTT ». Donc sans prétendre être irréprochable en la matière, « se mettre facilement dans la peau d’un rouleur débutant » doit faire partie de mes compétences. Après, attention au format et à l’intention de l’article au pied duquel nous commentons. J’insiste sur le fait qu’il s’agit d’un « premier essai ». prêtez bien attention à la conclusion du propos. L’essai est encore en cours, j’i encore des choses à préciser. Justement, « quoi faire » de toute cette puissance et de mes difficultés (temporaires?) à bien gérer ces freins. @Guillaume, tu l’a noté : Dale Stone est assez ambivalent dans son propos. Il commence en donnant le sentiment d’être virulent, puis est finalement plus modéré qu’attendu en conclusion, sans que le raisonnement et la justification de ses conclusions soient explicites. Peut-être justement parce qu’il veut tirer des conclusions un peu rapides. Pour l’heure, je me contente de préciser que les essais effectués jusqu’ici me permettent de dire que les Maven me semble répondre aux attentes de puissances de ceux que les Code ne satisfont pas sur ce point. En commentaire par ailleurs, certains ont fait entendre qu’ils ne se sentaient pas concernés, il faut l’entendre, et si je me mets à leur place comme tu le souhaite, je les comprends tout à fait 😉

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