Gamme Santa Cruz – L’essai complet FullAttack ! EP2…

On y est ! Deuxième épisode de la série FullAttack consacrée à la gamme VTT Santa Cruz gravity. Cette fois, pour rentrer dans le vif du sujet : le match au sommet, opposant les deux vélos les plus « proches » l’un de l’autre… Nomad vs Megatower ! Un duel intéressant parce qu’une fois qu’on s’y est intéressé, le reste de la gamme coule un peu de source ! À chaque étage, la différence entre Mullet/MX et le Full 29 équivalent s’appuie sur les différences qu’on évoque ici… 

Je n’en dis pas plus, c’est tout ce qu’on aborde sur le terrain, au cœur de l’action, sur les pistes de l’EVO Bike Park, dans ce deuxième épisode FullAttack ! On y est donc, avec vous en bord de piste, comme si vous étiez dans l’objectif de Yohann ! Après ça, on se retrouve en commentaires si besoin, mais avant tout > Enjoy 😉

Pour rappel, cet épisode vidéo suit le premier, consacré à la présentation du protocole d’essai FullAttack appliqué à la gamme VTT Santa Cruz gravity : Tallboy, 5010, Hightower, Bronson, Megatower & Nomad. Un épisode et sa constellation à voir et revoir pour poser les bonnes bases... Tandis qu’il en reste deux à dévoiler, pour avoir une vue complète de ce que cet essai nous apprend sur la gamme VTT Santa Cruz Gravity…

Rédac'Chef Adjoint
  1. Salut,
    Petit message pour vous encouragez.
    Je n’ai jamais écris pourtant je vous lit. Ce système de vidéo avec les comparaisons sont vraiment au top. Vous avez franchi le cap entre un article écrit ou on comprend très bien les moindres détailles, a la vidéos on l’on se sent carrément presque assis sur le vélo. Les mots associés aux vidéo donne encore plus de sens.
    Félicitation.
    Il me tarde les prochaines épisode

    1. Salut JP, merci beaucoup. Très heureux que ce soit perçu comme ça. Pour ma part, c’est de cette manière que je préfère aussi retransmettre les choses. Illustrer le propos par de la vidéo, ça apporte effectivement quelque chose de plus… Revers de la médaille, ça nécessite aussi plus de moyens pour être produit 😉

    2. Bonjour, J’aurais aimé avoir la référence exacte de ce modèle Nomad s’il vous plaît. Je suis Novice, bien que j’ai ridé quelques temps en BMX race il y a plus de 20 ans ?

      C’est un V6 ? Les équipements ?

      Je cherche un vélo performant, joueur et maniable, un peu passe partout. Pour des balades avec madame sur différents sentiers, forêt, montagne, comme sur des terrains plus techniques de descentes et sauts. Et de ce que j’ai vu ça pourrait correspondre.

      Sur plat et en côte ça pompe pas trop ? Ça reste confortable ? même si ce n’est pas son but.

      Merci

      1. Je rajoute,

        Un V10 se situerait où dans le tableau ? Également polyvalent et fun ou il est juste axé pour de la grosse DH bien perf.

        Je regardais également le Branson ou le 5010 et éventuellement chez Trek mais on lit de tout sur la toile.

        Y en a tellement et je débarque ?

        Je sais que certains diront de se faire la main sur moins qualitatif. Mais je préfère me faire la main sur un jouet qui donne envie de sortir et de persévérer et qui tient « la route ». Le tout sans devoir changé de vélo avant un moment, le temps de me familiariser et de progresser un peu.

        Merci,

        Djé

        1. Bonjour Martin, bienvenue 😉

          Il s’agit bien du Nomad 6. On peut retrouver les différentes versions du Nomd à travers le temps sur le site de la marque, et celui dont il est question ici est bien le 6. (https://www.santacruzbicycles.com/fr-FR/product-support/nomad)

          Forcément, vu son débattement arrière (parmi les plus importants des vélos de la gamme Santa Cruz), et même si les avantages de sa suspension arrière vantent l’inverse, le Nomad pompe plus qu’un Bronson ou un 5010. Avant de préciser tel ou tel modèle, je remarque en tout cas qu’avec un passé de BMX, s’orienter vers un vélo Mullet/MX (donc un Nomad, Bronson ou 5010) a du sens. Bon point.
          Ces trois vélos – 5010, Bronson/Nomad – forment une lignée assez cohérente. La question est donc d’adapter le débattement/vélo choisi au terrain/à la pratique. Où habitez-vous ? Où avez-vous l’intention de rouler ? Petit massif, sans trop de pierres/racines, plutôt 5010. Moyenne montagne plus cassante, Bronson. Montagne et/ou station/Bike Park, Nomad. Sachant qu’on peut décaler d’un cran vers plus petit si le passé/le bagage technique de BMX est bien présent dans le style et que vous tenez à forcer le trait pour l’exploiter. Un petit peu moins de débattement, ça donne toujours un vélo plus dynamique/réactif/précis verticalement, et parfois, ceux qui ont beaucoup fait de race, à enrouler/pumper les bosses, apprécient ça 😉 Est-ce que ce premier éclairage a son intérêt ?

          Merci, enfin, pour la question au sujet du placement du V10 dans ce tableau. J’ai pu en faire un premier essai depuis, et c’est vrai que j’aurai pu glisser son placement dans mes propos. Après coup, ça me parait assez évident : plus haut encore que les autres, sur l’axe gravity. Au moins le même écart entre lui et le Mégatower, qu’entre le Megatower et le Hightower à la verticale… Et pour répondre à votre question : plutôt du côté perf’, parce que le dynamisme vertical et la manière qu’il a de transformer ça en vitesse vers l’avant en font une arme pour aller très vite 😉

  2. Salut
    Vraiment du beau travail et une très bonne idée ces vidéo ! Mais je trouve qu’il manque quand même le paragraphe réglage qu’on retrouve habituellement dans les essais « détaillés « . Surtout que j’avais lu précédemment en commentaire qu’il était possible de rendre encore plus fun et vivant le megatower ! Je suis curieux de connaître l’astuce ?
    Merci pour vos analyses et descriptions qui renseignent autant qu’elles apprennent

    Pierre

    1. Salut Pierre, je comprends. L’approche est un peu différente. D’ailleurs on en parlait entre nous : ces vidéos ne remplacent pas le fait que je pourrais sortir un verdict d’essai « classique » du Megatower, sur lequel j’ai passé pas mal de temps, au delà de cette étude de gamme 😉
      En fait, pour ce qui le concerne, l’observation de base se trouve tout de même dans cette vidéo, mais il faut savoir l’interprêter. À un moment, on dit que le Megatower se pilote en le gardant dans une certaine partie de son débattement, en évitant qu’il n’y plonge. Or, une clé très facile pour y parvenir, c’est de le rouler avec amortisseur à ressort. Le maintien naturel du ressort à mi-course, comble le « creux » de l’air qui va moins bien au Megatower. Et l’air de rien, ça le rend plus facile, moins fin, à piloter, en partie. C’est le meilleur conseil que je puisse donner à son sujet. Après, il peut y avoir d’autres petites astuces en matière de réglages, comme favoriser des détentes rapides, mais ça dépend déjà plus des suspensions qui sont montées dessus. RockShox par exemple, c’est déjà d’origine assez dynamique, pas besoin de grossir le trait. Fox, avec un X2, ça peut mériter d’avoir de la détente BV rapide, mais de profiter de la détente HV disponible pour la freiner un peu plus et éviter les coups de raquette quand le vélo plonge trop loin dans son débattement, à cause de l’amortisseur à air, comme on vient d’en parler 😉

  3. Salut, Si je comprends bien la vidéo j’en déduis que le Megatower serait plutôt préconisé pour les pilotes avec un bon bagage technique et une bonne endurance pour être performant tout au long d’un week end de course. Et que le Nomad même si il est estampillé « Fun » , un pilote avec moins de technique pourrait aller plus vite avec le nomad qu’avec le Megatower? Je me trompe ?

  4. Salut,
    super ce format.
    Peut-on attendre le même résultat en comparant le Hightower et le Bronson ?
    Le Bronson serait plus tolérant lorsqu’on est pas 100% actif sur le vélo, voire, en le en laissant un peu plus faire, alors que le Hightower demande à être vraiment mené comme le Megatower ?
    Pour revenir sur l’article Mullet du 2021 avec le Lapierre, on a fait du chemin depuis ? Car quand ca brassait, le Mullet n’était pas idéal (c’était aussi un autre cadre), alors que, si je comprend bien cette comparaison avec les Santa Cruz, si on laisse faire le Mullet, il permettrait au pilote de moins s’engager et de ne pas être à la limite, quand le Megatower demande à aller à sa limite pour que ca passe bien /correctement.
    Pourrait-on aussi en faire une généralité et dire qu’un enduro en 29 se dédie plus à la course et aux pilotes capables de s’engager à fond, quand un MX s’adapte mieux à un plus grand spectre de niveau et d’engagement du pilote (qualité intrinsèque des 29 et MX, en gros) ? Ou est-ce ici uniquement dû au choix fait par Santa Cruz dans le dévelopment de ses cadres ?

    1. Salut ! Merci 😉 Oui et non > Entre Hightower et Bronson, il y a une nuance qui change légèrement la donne. La suspension arrière du Bronson partage cette fameuse impression de sensibilité supplémentaire. Et avec l’agilité MX qui s’ajoute à ça, le Bronson parait légèrement plus gravity que le Hightower. C’est pour ça que sur le graphique, sur l’axe verticale, le Bronson est placé un peu au dessus du Hightower, alors que Nomad & Megatower sont sur le même plan, capables d’encaisser les mêmes traitements, simplement de manière différente. Entre Bronson & Hightower, il y a ce petit écart, qui fait que le Bronson est un peu le vélo intermédiaire entre Hightower & Nomad… Mais donc, oui, au final, le Bronson est un peu plus tolérant que le Hightower quand on le laisse filer. Par contre, le Hightower est plus tolérant, embarque moins que le Megatower. C’est un 29, il faut prêter au placement de la roue arrière qui ne suit pas tout à fait l’avant, et on profite de l’élan des grandes roues au pédalage, mais le Hightower n’a pas ce côté « qui embarque si on est pas au rendez-vous » du Megatower. Ce trait là, il est vraiment propre au Megatower…
      Vs ce que j’avais expérimenté sur le Spicy, on touche un peu aussi au limites des vélo bi-compatibles : ça a l’avantage de permettre les deux, mais l’un est souvent plus optimisé que l’autre, ou bien le compromis choisis permet de rouler les deux, mais pas forcément hyper optimisé. Là, les Mullets/MX de la gamme sont optimisés pour rouler avec une petite roue arrière uniquement, donc il est fait le nécessaire pour en minimiser les inconvénients. Et autant au coup de pédale la différence 27,5 vs 29 reste présente, autant en sensibilité/confort suspension, ça réussi même à renverser la vapeur…
      Enfin, concernant la généralisation au fait que le 29 pouces soit plus pertinent, difficile de répondre avec certitude, comme ça, dans un commentaire. Ça mériterait une démarche plus pour être catégorique. Mais force est de constaté qu’à l’essai, depuis quelques temps, ainsi qu’en compétition dans les choix des pilotes qui travaillent à leurs choix de matériel, c’est le constat qui l’emporte. Dans l’absolu, l’équivalent 29 semble être plus performant en course. Après… Je reste convaincu que ça ne doit pas être un dogme absolu. Qu’il ne faut pas subir cette loi à tout prix. Perso par exemple, je fais de la compétition pour le plaisir de relever un défi, et le plaisir de livrer une prestation la plus appliquée possible en fonction des conditions du moment. Si les circonstances du moment sont d’avoir à rouler un vélo en Mullet parce que les essais me l’imposent, ou que le vélo à dispo me parait plus cohérent en mullet… Même si je sais que dans l’absolu un full 29 ça apporte un gain en matière de classement, je m’en fiche un peu 😉 Tout ça pour dire que les questions méritaient d’être posées et répondues, mais qu’il faut prendre les réponses avec précautions 😉

      1. Salut Antoine,

        Cette essais vidéo fait écho à pas mal de réflexions que j’ai eu ces derniers 1-2 ans au fil de mes essais en vue de trouver mon nouveau cadre. (J’ai fini par remplacer mon Evil Wreckoning 2017 par un Yeti sb160 il y a 1 mois et demi.)

        J’en suis arrivé à la conclusion qu’en l’état actuel des gammes vélo MX et 29′, le choix entre MX et 29′ est une question de caractère et préférence de pilotage (à l’exception de deux cas bien particuliers, j’y reviendrai).
        Il y a dans la vidéo un virage que l’on voit à 4m20s. qui illustre parfaitement cette différence de caractère, technique de pilotage de prédilection des deux formats .
        Le 29′: freinage équilibré sur les deux roues, transfère du poids sur la roues avant et placement de la roue arrière, appuyer pour sortir à pleine vitesse.
        Le MX : freinage équilibré sur les deux roues, appuyer pour placer la roue arrière, relâcher l’appui pour regagner l’adhérence de la roue arrière et sortir du virage.
        Un format ne ferme évidement pas complétement l’utilisation de la technique de pilotage de prédilection de l’autre. Appuyer pour placer la roue arrière en 29′ demandera d’être plus agressive avec celle-ci alors qu’il faudra être plus précautionneux (juste sure la répartition av./ar.) dans sa poussée en vue de générer de la vitesse de sortie sur le MX.

        Il s’agit bien sur d’un ressenti général, chaque plateforme étant plus ou mois tranchée dans la balance entre ces deux pilotages. Pour exemple et selon mon ressenti, un Specialized Enduro 29 se montre plus enclin à l’utilisation du pilotage MX décrit ci-dessus que le Megatower.

        J’en viens aux deux points particuliers ou le MX et le 29′ excellent à mes yeux:
        Le MX c’est dans le très raide, pistes noir de Châtel ou free-rides du Pleiney à Morzine. Freinage « essuie-glace » à la VinyT, attraper ce petit « catch-berme » au pied d’un gros raidar. Quand alléger l’arrière pour le placer n’est plus vraiment une option.
        Le 29′ c’est le pilotage manivelles à plat, à l’économie et conservation de la vitesse que tu as parfaitement expliqué il y a peu 😉

        Concernant le Megatower, que j’ai pu tester 1/2 journée, ce qui m’a vraiment marqué c’est ce train arrière assez ferme qui restitue pleinement le terrain avec du soutient assez tôt dans le débattement qui confère un véritable dynamisme au vélo. Ceci couplé avec une rigidité latérale, que je n’ai rencontré nul part ailleurs, en fait un véritable scalpel. C’est grisant quand tu es précis et bien réveillé mais peu être punitif dans ces jours sans où tu n’arrives pas à réveiller l’influx nerveux (toujours l’impression d’avoir un centième de seconde de retard dans tes réactions).

        1. Un énomre merci, et un gros check Raph ! On est sur la même longueur d’onde. Super intéressant à lire, et rien à rajouter… Si ce n’est l’espoir de se croiser un beau jour pour parler de tout ça de vive-voix, puisque visiblement on parle le même langage 😉

  5. Hello, encore du bon boulot, bravo !
    Alors OK, un nomad avec une roue arrière de 29 ça marche pas .
    Mais un méga avec une roue arrière de 27.5 ????
    Sinon, c’est quand même dommage de ne pas aller sur des bikes modulables 29/mx via une bielette ou un flipship comme le fait spe…
    D’autant plus que les triangles avants sont identiques entre les 29 et mx santa me semble-t-il ….

    1. Hello,

      un Megatower avec roue arrière de 27,5 pouces, c’est pareil, ça ne marche pas. Je n’en ai pas parlé pour ne pas allourdir la vidéo, mais ça ne parche pas non plus. Et justement, à propos de la bi-compatibilité, je viens de répondre à Guillaume : faire bi-compatible, ça ne veut pas forcément dire qu’on réussi à faire aussi opptimisé que nécessaire pour être efficace dans les deux formats. Soit ça marche un peu mieux dans l’un que dans l’autre, soit ça fait un compromis pour marcher aussi bien dans l’un que dans l’autre, mais c’est pas forcément ultra poussé. Pour l’heure, parmi les vélos bi-compatibles passés à l’essai, j’en ai un seul qui m’a vraiment donné le sentiment de parvenir à ça : le Spire. Là j’ai eu le sentiment que choisir l’un ou l’autre apporte l’intérêt que l’on sait, et que dans sa conception le vélo parvient à gommer certains inconvénients qu’on connait à chaque format… Et que donc, il laisse la porte plus ouverte que jamais à choisir l’un ou l’autre, en fonction de son style. Pour le reste, j’ai toujours fini par constater que les vélos bi-compatibles avaient, au final, un format qui leur correspondait mieux qu’un autre… Du coup, être attentif à ce que chacun parvient à faire en la matière fait parti des axes d’analyse sur lesquels je suis particulièrement attentif pour les prochains vélos qui passeront à l’essai FullAttack. Que ce soient ceux qui ne sont pas encore passés, ou ceux qui doivent sortir à l’avenir.

  6. Hello
    c’est marrant j’ai toujours compris que le 29 c’est pour aller plus vite sans piloter au millimètre.
    Et là l’explication est exactement inverse. Le MX est plus tolérant que le full 29…bizarre

    1. Hello, rien de bizarre, c’est juste que tu cherches à généraliser ou réduire les conclusions qu’on porte sur les vélos, à ce qui se sait de chaque format. Mais un vélo ne se résume pas au format de ses roues. Il y a aussi ce qu’il en fait : ce qu’il en tire, ce qu’il complète, etc… Le Nomad a une suspension très sensible qui se permet de pousser le bouchon très loin dans le confort, quite à être un peu moins axé perf’ que le Megatower… Qui lui, a bien cet effet 29 pouces qui passe au dessus du cahos, mais a aussi l’effet 29 qui embarque sur une traj’ et incite plus à la tenir (nécessité donc de l’avoir bien anticipé ou d’être solide) qu’à la corriger.

      1. Bonjour, super votre essai vidéo, ca illustre mieux vos propos.
        L’avantage des MX compatible, c’est que le réglage permet d’adapter le vélo au pilote ? alors que sur un full, c’est au pilote de s’adapter…(ça peut être sympa d’ailleurs !). Tous ça en fonction de la forme du moment, du terrain, de la progression, du goût du jour. Et même si le vélo n’est pas optimisé pour une configuration, il l’est pour le pilote et le terrain et la performance ou le plaisir sera meilleur.

        1. Salut Xavier, effectivement, s’adapter à un vélo, trouver son mode d’emploi, ça a son charme. Foi de rédacteur/testeur/moniteur VTT qui aime son (ses) métier(s) 😉

    2. Salut, j’hésite à prendre soit un bronson soit un stumpjumper evo avec bielette mx mais d’après les commentaires, c’est pas dit que le bi format du spé fasse que le choix mx soit aussi optimisé que sur le santa? Je roule aussi un heckler cc vae en mx et j’adore.

      1. Salut Vivien, pour le coup, le Stump Evo fait partie de ceux que l’on a pu essayer par le passé, de manière approfondie, y compris en mullet. Il se roule bien avec la petite roue arrière, et sa suspension est intéressante. C’est le premier vélo sur lequel le Float X fonctionnait aussi bien, et on s’est plusieurs fois fait la réflexion qu’il avait de bonnes capacités en la matière… Donc quoi qu’il arrive, on le considère parmis les tous bons de ce point de vue. Simplement, à rouler back-to-back 29/mullet, on peut constater dessus que la roue de 27,5 tape un peu plus. heureusement que la suspension est très bonne, c’est ça qui nous fait dire au final qu’il se roule bien en mullet 😉

  7. Petit retour d’expérience qui pourrait aider quelques indécis … sur la taille di Nomad. Après de longues soirées et de nombreux calculs, je suis parti sur un taille L avec mes 177/178cm et 83 d’EJ.
    Le bike est super stable et bien « plush » comme évoqué dans la vidéo.
    Par contre je suis hyper déçu dans les virages serrés. Je ne cesse de lire qu’il tourne dans un mouchoir de poche alors que chez moi, après de multiples réglages, il veut toujours tirer tout droit et au final il tourne carré. Roulé à Finale Ligure pendant 1 semaine, bulldozer dans le défoncé, canapé dans les réceptions, stable dans les singles à longues courbes… mais stressant dans les virages courts.
    Super frustrant. Un taille M aiderait peut-être mais bon me voilà sur un L pour quelques mois au moins 🙁

  8. Hello,

    Qu’elle est ta position favorite Hi ou Low ?

    J’imagine qu’en fonction du type d’amortisseur Ressort ou Air cela peux changer la donne ?

    Merci à toi.

    1. Hello ! Sur quel vélo ? ça fait aussi parti des facteurs qui peuvnet changer la donne. Effectivement, le montage d’amortisseur joue aussi. Sur le Megatower par exemple, avec amortisseur à air, je préfère la position high qui évite au vélo de trop plonger/perdre l’assiette dans le creux de l’air après SAG. En ressort par contre, ça me semble plus intéressant de profiter du maintien après SAG pour rouler la position basse 😉

      1. Pardon j’ai oublié de préciser, oui sur le Mega même si j’imagine que la logique doit s’appliquer sur le Nomad.
        Merci pour ton retour.

        1. Ça peut effectivement s’appliquer au Nomad, même s’il rend les choses de toute façon plus simple. C’est moins pour le fonctionnement de sa suspension et l’assiette qu’elle procure que l’on choisi high ou Low sur le Nomad, mais plus simplement pour la géométrie que ça procure. La suspension et le type d’amortisseur interfèrent moins.

  9. Merci pour les différents retour et précision sur pourquoi le TB est plus mis en avant que le HT.

    Là ou je ne suis pas forcement « d’accord » est que le HT manque de caractère.
    Oui en montée il est un peu mou, mais permet de relancer tout de même (merci les Reserve), mais jamais il ne sera un XC.
    En descente par contre il a ce petit « plus » de Santa, ce fait que bien dans la ligne il absorbe et pardonne, donne une grosse marge, gère très bien les sauts, et cela sans être pointu en technique.

    Alors oui, d’autres le font, mais le font autrement, mais SC donne sa lifetime warranty, d’excellentes finitions; bref de beaux arguments pour aller chez SC et prendre le « mini enduro ».

    Pour moi c’est le TB qui m’as vite déçu et que j’ai trouvé sans réel « caractère », car les Spark 900 ont vraiment ce côté « j’attaque en montée » qui manque au TB, et les descentes se font tout de même, mais avec certes moins d’assurance que le TB.

    Une question de goût en somme.

    1. Merci Jérome. Mais du coup, dans ton commentaire je sens comme si pour toi le caractère s’exprime d’abord en montée, à la pédale. C’est ce que tu évoque en premier à la fois pour le Hightower et pour le Tallboy vs Spark. Dans ce cas, je te rejoins. Simplement, dans mon propos, et pour un magazine résolument gravity comme FullAttack, pour nous le caractère s’exprime en descente principalement. Et un vélo comme le Hightower qui a surtout un comportement « tapis volant » à rendre tout plus simple, c’est un très bon vélo mais pas « caractériel » au sens ou sous ce qualificatif là, on attendrait plutôt un vélo qui pousse au crime, incite à la grosse action, à une gestuelle particulière… Ce que le 5010, le Bronson ou le Tallboy, chacun dans leurs registre, font différement du Higfhtower plus « posé ». Quoi qu’il en soit, ça n’enlève rien à son caractère à lui, si ce n’est qu’il est vite expliqué/résumé 😉

  10. Hello,
    J’ai moi-même une question sur le Megatower, vélo que je connais très peu.
    En regardant la géométrie du V1, qui était à sa sortie le gros enduro de la marque, et en la comparant à celle du Hightower V3, ce dernier semble plus orienté gravity que le MT V1 : empattement plus long, angle Direction plus couché, reach plus long.. Du coup, hormis le débattement à l’avantage du MT V1 (160/160 vs 145/150), le HT V3 serait plus capable que le MT V1 ?
    Concernant le nouveau MT V2, pour le coup la géométrie a bien évolué, ce vélo est-il du coup vraiment fait que pour la montagne ou gros dénivelé ? J’entends pour du dénivelé moyen avec quelques sorties montagne dans l’année le HT V3 suffit il amplement ? (Notamment après ma première remarque vs MT V1 )
    Merci d’avance,

    1. Hello Stephane,

      Je comprend le raisonnement, et dans l’aboslu, si on ne prend que les chiffres de géométrie en compte, de manière isolée, comme tu le fais, c’est tout à fait logique que tu arrives à ces conclusions. Il faut bien comprendre qu’au fur et à mesure du temps, l’offre a évolué et que d’une génération à l’autre, les choses ont évolué sur chaque segment. Il est donc fort probable que les chiffres d’un Enduro d’un temps, soient devenus ceux d’un All Mountain plus récent. D’ailleurs, tu dois lire assez souvent sur FullAttack que les All Mountain actuels, les plus récents, ont sur le papier, tout des modèles d’Enduro d’il y a 3, 4, 5 ans. C’est exactement ce que tu constate sur les géométries. Après, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est ce qu’on en dit en matière de suspensions. En l’occurence, les Enduro modernes en 160/170mm ont apporté un certain gain par rapport aux Enduro précédents, et ils ont encore cet avantage face à la plupart des All Mountain du moment, qui peuvent souffir de la comparaison en la matière.
      Pour revenir à ce que tu dis des MT & HT, et en tenant compte de ça : le HT V3 me semble le plus à propos sur du dénivelé moyen, et quelques sorties montagnes. C’est clairement le plus polyvalent, suivi du MT V1 et MT V2 si l’on reste sur l’obejctif de dénivelé moyen et moyenne montagne 😉

      1. Bonjour Antoine,
        Merci pour ton retour détaillé, c’est sympa !

        Oui évidemment je ne compare qu’au niveau des chiffres donc en statique, après sur le terrain c’est différent. Mais les chiffres peuvent déjà dire beaucoup de choses, et en effet les AM d’aujourd’hui ont les mêmes géométries voir plus radicales que les enduro d’il y a 3 / 4 ans : SC Hightower, le nouveau Pivot Switchblade, le prochain Rocky Mountain Instinct (je suis tombé sur le magazine RM chez Tribe Sport Group et les nouveaux modèles sont pour bientôt : Instinct = Hightower à quelques mm / Altitude qui se grossit pour devenir un gros enduro !),..

        Dernière question du coup pour mon cas, sur mon terrain de jeu qui n’est pas de la montagne ni haute montagne du coup le HT sera plus joueur que le Megatower qui aura j’imagine plus le côté rouleur compresseur ?

        Merci d’avance 🙂

        1. Avec plaisir Stéphane. Tu vois juste. S’il n’y a pas de compétition et/ou de bikepark/station en vue, le Megatower ne s’impose pas. Le Hightower est bien plus polyvalent et à son aise dans ce cas 😉

  11. Bonjour et d’abord merci pour vos articles et aussi tous vos commentaires. J’ai bien aimé le format vidéo pour présenter toute une gamme et je reste du coup un peu sur ma fin sur certains détails ou autre comparaison qu’on peut retrouver dans un article complet. Je serais intéressé d’en savoir un peu plus sur le côté stabilité / assiette du Nomad comparé par exemple à un Meta SX V5 ou peut être un Yeti.

    1. Bonjour Warren, merci pour ce retour 😉 hé oui, le format vidéo n’a pas les mêmes avantages que l’article text+photo. On n’y dit et illustre pas les mêmes choses. Je comprends le manque sur certains points. Versus les deux modèles cités, je dirais que le Nomad se rapproche plutôt du Yeti. De par son côté « smooth » des suspensions. Le Meta est plus stable d’assiette que les deux autres, qui sont plus « canapés », mais débattent/oscillent un petit peu plus… Là où peut-être, un Yeti est plus « stable », c’est dans le fait qu’il sache bien faire fonctionner l’ensemble des suspensions. Fourche et amrotisseur, de concert. Ça lui procure une belle assiette, plus stable que le Nomad, qui lui a plus de caractère, du coup.

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