Oquo ! La coopérative Orbea se lance dans les roues !

Orbea, l’entreprise coopérative centenaire, originaire du Pays Basque, a le vent en poupe ces derniers temps. Sur l’élan de l’essor important qu’il a connu ces dernières années, le collectif ibérique se lance dans les roues. Oquo, c’est le nom de la marque qui profite des moyens du moment, et débarque sur le marché avec quelques arguments qui peuvent faire mouche… Le Pays Basque, on en revient justement, donc on vous en dit plus !

Orbea, tout le monde connait… Enfin, ce que j’insinue ici, c’est que dans le milieu du VTT gravity, l’ascension de la marque basque n’est pas passée inaperçue. Il y a dix ans, il s’agissait d’une marque de cross, et ses tout-suspendus ne faisaient rêver personne. Depuis, le Rallon et le Occam ont évolué, et Orbea s’est fait une place parmi les marques en vogue sur les segments All Mountain & Enduro.

Pour appuyer cette croissance, Orbea a notamment montré patte blanche sur certains points intéressants. On pense notamment à son usine d’origine, non loin de Bilbao, qui a cru, et s’est parée de quelques moyens de pointe. Bancs d’essais, cabines de peinture personnalisée, système logistique de pointe… Ce savoir faire et ces capacités emmagasinées ont forcément servi au succès du MyO, et aux dernières évolutions du Rallon R6 – en matière de rigidité/raideur notamment…

Bref, vu sous cet angle, il n’est pas étonnant que la coopérative Orbea, dans sa phase de développement du business, saisisse une autre opportunité de mettre ses capacités à l’épreuve, et à profit. D’où Oquo ! La marque de roues de l’enseigne. L’usine d’assemblage se situe à deux pas de l’usine mère, et les infrastructures que l’on a pu visiter récemment s’inscrivent dans la lignée. On pense notamment aux bancs d’essais d’impact, de rigidité frontale et de rigidité latérale, sur lesquels Oquo communique…

Mais aussi, et surtout, au travail de développement en matière de rigidité, raideur, précision, dynamisme et confort récemment entrepris sur le Rallon R6, et dans lequel on espère que les roues Oquo puissent s’inscrire. En attendant de pouvoir en dire bien plus à leur sujet – à l’épreuve du terrain – le premier aperçu permet surtout de constater qu’on y retrouve les valeurs de la maison mère, entre respect des valeurs et audace. Si bien qu’au moment de découvrir plus en détail les choix technologiques Oquo, les sources d’inspirations sont diverses et toutes plus prestigieuses les unes que les autres…

Pour le reste, chaque roue Oquo est dimensionnée de manière précise autour de moyeux DT Swiss et rayons Sapim. Là aussi, on respecte le savoir faire, et on s’appuie sur les meilleurs ou presque, en la matière. Du moins, sur des valeurs sûres, une fois de plus. Ça c’est pour le premier regard, et ce qui montre que Oquo respecte certaines valeurs, certains savoir-faire, certaines traditions établies…

Mais là où on note de l’audace, et l’envie tout de même d’innover, c’est dans le process qui mène à la production des roues Oquo. D’abord, parce que la marque communique sur une première partie d’assemblage robotisée, dont les machines/process sont brevetés. Un travail qui porte notamment sur le fait de s’assurer qu’en sortie de machine, chaque roue, chaque rayon, ait scrupuleusement suivi les mêmes étapes, notamment les mêmes nombres de tour d’écrou à chaque rayon, et selon le même ordre. Ce n’est qu’une fois sorties de ces machines, que chaque roue est contrôlée et finalisée à la main. Comme on l’a déjà vu chez d’autres, cette phase est alors monitorée via outil de mesure pour mieux cerner les variations (voile, saut, tensions…) et ainsi réduire au mieux les tolérances.

De l’audace aussi, et enfin, il y en a dans la possibilité de personnalisation offerte par les roues Oquo. Orbea et son MyO se sont faits une réputation via le choix des couleurs offert au moment de l’achat. Rebelotte ou presque, avec les roues Oquo. Ici, une partie de chaque cercle est susceptible d’être coloré parmi une palette de couleurs diverses mais avec un point commun : une teinte qui reste foncée ou pastel, donc plus discrète, pour ne pas heurter l’habitude des roues so(m)bres auquel le marché nous a habitué.

Voilà comment, au final, on aboutit aux paires de roues Oquo dont il est sujet ici. Pour le lancement, la gamme se divise en deux segments : un dédié aux pratiques XC – roues siglées MP, pour Mountain Performance – et un dédié aux pratiques Enduro – roues siglées MC, pour Mountain Control. Trois modèles sur le premier, deux modèles sur le second dont voici plus de détails, pour l’exemple, et pour saisir les appellations : les Oquo MC 32 LTD – 32 pour la largeur maximal interne, LTD pour le niveau de gamme, jantes en carbone – et les Oquo MC 32 Team – l’équivalent à jantes en aluminium.

La boucle est bouclée, d’une certaine manière, puisque le choix entre l’un ou l’autre des matériaux, c’est bien ce que Orbea proposait de comparer à l’essai du Rallon R6 l’an passé… Et les Oquo MC32LTD, c’est bien celles que la marque annonce comme les roues que le team EWS doit utiliser en 2023 ! Ça part donc sur de bonnes bases ?!

Roues Oquo > gamme XC (MP) & Enduro (MC) / Roue avant et arrière différenciées / 28 & 32 rayons (av/ar, gamme MC) – 24 & 28 ou 28 & 28 rayons (av/ar, gamme MP) / Largeur interne 32/30 mm (gamme MC) , 30 mm ou 28 mm (selon modèle, gamme MP)/ Version carbone et aluminium / Standard international 6 trous / Shimano Micro Spline ou Sram XD / 599€ (MP 28 PRO, alu ) à 1999€ (MP30LTD, carbone) / Poids et disponibilités à confirmer.