Jack Moir a une certaine approche de la course : ne pas trop cogiter, et faire de son mieux, quoi qu’il arrive. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça lui réussi. Son début de saison Enduro World Series en est la meilleure preuve. Pour l’heure, il est le seul à avoir mis en danger Richie Rude, celui que certain voyaient écraser la saison après sa première victoire il y a trois semaines. Jack Moir n’est encore pas passé loin, et on a désormais un bout d’explication à son relatif échec du jour.
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Ça s’est vu en refaisant le fil de la course dans l’analyse entre les chiffres. Dans le Val di Fassa, par deux fois, Jack Moir semblait en mesure de revenir, voir dépasser et mettre à mal, Richie Rude. Mais cette fois, à la Thuile, les écarts sont restés plus constants, même s’ils étaient toujours incroyablement serrés. Comme s’il manquait un petit quelque chose à l’Australien pour faire de nouvelles étincelles.
Mais Jack Moir a fini par lâcher l’info du bout des lèvres, presque gêné : il était malade à la veille du début des reconnaissances. Gastro, intoxication alimentaire, somatisation du stress… Difficile de poser un diagnostique qui ne nous regarde pas plus, mais toujours est-il que le pilote du Canyon Collective était amoindri au moment d’entamer les reconnaissances. Et on sait tous ce que ce genre de pépin peu engendrer comme fébrilité et perte d’énergie.
C’est la raison pour laquelle Jack Moir s’est montré discret et économe, lors des reconnaissances et sur son vlog, lui qui nous a habitué à partager énormément ces derniers temps. Tout s’explique. Bien entendu, il reste difficile, voir impossible, de quantifier l’impact réel de ce coup de moins bien, mais compte tenu des écarts infimes dont il est question, tout reste en suspend. Notamment le fait de savoir s’il aura récupéré, et comment, dès ce samedi après-midi pour la Pro Stage, et ce dimanche, pour la seconde course à La Thuile.
