Red Bull vs Discovery, business, qualifications, production TV, syndicat… Martin Whiteley nous éclaire sur la saison 2023 !

C’est établi depuis de nombreux mois désormais : pour 2023, ESO & Discovery prennent le relai de Red Bull et de l’UCI pour l’organisation et la promotion de la Coupe du Monde VTT, notamment pour la Descente et l’Enduro. À la tête d’ESO et du projet, Chris Ball, délégué technique de l’Union Cycliste Internationale par le passé. Et c’est ici à la parole d’un autre ancien à ce poste que l’on s’intéresse : Martin Whiteley, qui l’était un peu plus tôt, dans les années 90, avant de monter son propre business par la suite – 23 degrees management.

Le bonhomme est peu connu du grand public, mais son expérience et son réseau valent le coup de s’intéresser à sa vision du moment. Parmi ce qu’il évoque ici, certaines choses sont actées, d’autres en discussion. Dans tous les cas, l’éclairage est intéressant pour saisir comment tout ça s’organise, mais aussi, mieux saisir à quoi la saison 2023 pourrait ressembler. Martin Whiteley s’est exprimé dans le podcast anglophone Downtime, et ça méritait d’en retenir l’essentiel… Morceaux choisis, sur FullAttack !

Les premiers succès de Greg Minnaar, le Global Racing, le team Honda, les années Gwin chez Trek, Neko Mulally, Brook MacDonald, Angel Suarez et les stats pour Red Bull TV encore maintenant… La liste et longue, et le conflit d’intérêt pas toujours très loin dans le business de Martin Whiteley. Quoi qu’il en soit, ce personnage de l’ombre, très discret dans les médias mais toujours bien placé auprès des instances qu’il connait sur le bout des doigts, a le chic d’avoir les bons interlocuteurs pour bien saisir la situation. Et puisqu’elle a le don d’être floue dans la période actuelle de passation de pouvoir entre Red Bull et ESO/Discovery, le fait qu’il s’exprime vaut qu’on tende l’oreille. D’abord, pour saisir sa vision du moment, et le parallèle qu’il n’hésite pas à faire pour défendre l’époque, et les tendances actuelles, dans lesquelles il insère l’arrivée d’ESO/Discovery dans le milieu…

Nous sommes entrés dans une ère où certains sports majeurs à succès sont gérés par une agence extérieure : Formule 1, Moto GP… Dans ce cas, l’entité en charge de la gouvernance – ici l’UCI – gère la règlementation, la lutte contre le dopage, mais l’organisation et le marketing des évènements, c’est quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui prend les risques financiers, qui gère le sponsoring, qui distribue les primes. Actuellement, il s’agit d’ESO/Discovery. Par le passé, ça a été AMC, l’agence de marketing de Grundig par exemple…

On entre donc dans le vif du sujet ! Le modèle promu par ESO/Discovery et retenu par l’UCI n’est pas nouveau. C’est celui qui a fait le succès de la Coupe du Monde dans les années 90. Martin Whiteley était en responsabilité à l’UCI à cette époque. Aux premières loges pour nous en dire plus sur les rouages du montage…

À l’époque, ils mettaient 3 millions de Francs suisses sur la table : 1 million de droits à l’UCI, 1 million de prize money, et 1 million pour l’organisation de la série. […] Il y avait de très bonnes récompenses pour les athlètes. On les voyait en live sur Eurosport. C’était vu par 10 à 15 millions de foyers dans le monde. Ça a généré de gros teams avec de gros sponsors : Volvo Cannondale, Toyota Schwinn… Jeep sponsorisait la série et le vainqueur remportait une voiture ! Sunn avait ses propres sponsors. Chaque team avait de gros sponsors. Quand on a des sponsors extra-sportifs, ça aide les teams, les athlètes, tout le monde… Mais ils ne viennent pas tant que l’audience n’est pas suffisamment large.

Curieusement, la suite de l’interview passe sur les raisons du déclin qui a suivi cette première période faste. Martin Whiteley s’exprime par contre volontiers sur le travail de Red Bull ces dernières années, pour redonner à la Coupe du Monde de sa superbe après quelques années de disette au milieu des années 2000…

Red Bull a fait du bon travail ces dernières années. Ils nous ont amené là où nous en sommes. Ils ont apporté aux fans ce qu’ils voulaient voir pour suivre la course. Et ils ont apporté la confiance nécessaire aux teams pour être plus solides financièrement, soutenir davantage que les 10 meilleurs pilotes au monde. [Mais] aussi large que soit l’audience qu’ils ont pu générer en direct, que ce soit les 80 000 ou un peu plus annoncés, ne peut pas concurrencer ce que Discovery peut atteindre. […] Je sais que Red Bull tenait à ce projet. Qu’ils aimaient ce qu’ils faisaient pour. Qu’ils en sont passionnés. Qu’ils l’ont placé sur une courbe de progression importante. Mais c’est arrivé à un point où, j’en suis sûr, je me dois d’avoir confiance dans le fait que quelqu’un à l’UCI a dû s’assoir, écouter ce que chacun avait à proposer, et a jugé ce qui est le meilleur pour l’avenir de ce sport. Je ne suis intime avec aucun parti, donc je ne suis pas dans la confidence, mais je dois croire à ça.

Intime, non, mais bien placé, tout de même. Martin Whiteley connait les rouages de l’UCI pour en avoir fait partie. Il connait Red Bull pour gérer plusieurs athlètes du giron et être en contrat pour leur fournir les stats qui alimentaient jusqu’ici les commentaires et analyses de la chaine. Et il saisit particulièrement la position et le rôle d’ESO/Discovery pour avoir déjà eu à dealer avec de telles instances. D’ailleurs, il n’a pas tardé à se placer auprès d’eux. Il se permet donc de détailler ce qui s’organise actuellement pour mettre sur pied la saison prochaine…

À l’heure actuelle, ils mettent en place des groupes de travail par discipline, qui impliquent des experts et fournissent des informations et retours sur les bonnes décisions à prendre. Ils ne vont pas d’un coup tout bouleverser. […] L’année prochaine ne devrait pas paraitre si différente que cette saison. Je ne pense pas. Ils ont signé un contrat pour qu’il y ait entre 7 et 9 évènements par discipline. […] Si ce sont de bons gestionnaires, ils vont reprendre la barre du bateau là où il est laissé par RedBull et l’UCI, et l’amener plus loin.

Si Martin Whiteley s’exprime à ce sujet, c’est qu’il a bien saisi que le manque d’information et de communication actuel fait débat à tous les étages…

Quand il y a un manque d’information, ça créé un vide. Et le vide permet aux théories du complot de se développer. […] Actuellement, quelqu’un a parlé à quelqu’un, qui a parlé à quelqu’un qui connait quelqu’un qui sait quelque chose… […] Personne ne va venir et détruire ce sport. On ne signe pas un contrat sur tant d’années juste pour tout réduire à néant. Ils viennent et prennent tous les risques financiers. Ils veulent que ce soit un succès.

Martin Whiteley parle donc directement à ESO/Discovery, mais pas forcément au poste où on l’attendait le plus. Dans les discussions, il prend part au groupe de travail XC. Il y est représentant des teams. Avec son expérience, on aurait pu l’imaginer à la commission DH, mais le bruit court qu’il n’y aurait pas fait l’unanimité pour représenter les équipes en place. Quoi qu’il en soit, pour l’heure, la commission XC semble plus avancée que la commission DH sur certains points, et ça ne l’empêche pas de garder un oeil et une oreille sur ce qui se dit pour la Descente en 2023. Rien d’officiellement confirmé par ESO/Discovery jusqu’à présent, mais de quoi avancer un peu sur le sujet…

S’il y a des changements, je pense que ce seront des bons. […] Ils ont l’intention de filmer les juniors. […] Ils veulent filmer les qualifications. Donc on va voir plus de choses. […] Elles seront sans pub sur abonnement. Si vous avez Eurosport en Europe, vous pourrez les voir là. Elles seront gratuites avec des pubs, et vous pourrez payer pour les voir sans pub. […] Je suis certain que notre audience va automatiquement grandir d’être sur Eurosport. Il faut penser à tout ces gens qui ne font pas la démarche et ne trouveront jamais le lien pour avoir le live, mais qui regarde facilement ce qu’une chaine de télé leur propose. […] On doit se demander comment ces gens là peuvent nous trouver.

On en apprend donc un peu sur l’accès possible aux retransmissions, mais on en revient surtout, au business et ce que ça implique. À ce sujet, Martin Whiteley a une remarque intéressante sur qui finance la Coupe du Monde jusqu’ici, et ce que l’évolution à venir tente de mettre en place…

Actuellement, nous sommes totalement dépendant de l’industrie du cycle. Par chance, elle a eu quelques très bonnes années ces derniers temps, mais ce n’est pas toujours le cas.

L’opportunité saisie par l’UCI serait donc d’éviter à la Coupe du Monde d’être trop dépendante de la santé financière de l’industrie du cycle. Une source nouvelle de financement, qui doit permettre au sport de franchir une étape, selon ses dires…

Je pense que tous les teams seraient heureux de mieux payer les athlètes s’ils généraient plus d’argent. [et d’un autre côté] Il faut de la profondeur, du choix, parmi les athlètes, dans chaque catégorie, pour que les teams aient davantage de chance d’avoir un athlète capable de gagner dans sa catégorie. […] Je pense que l’exposition et les prize money peuvent augmenter l’intérêt des athlètes pour la discipline, et donc favoriser le développement de tout ça. Si les jeunes nous trouvent plus facilement « par accident » sur les réseaux sociaux, dans les médias ou à la télé, ça peut aider à les recruter !

Plus de pilotes, plus de talents, plus de choix… Intéressant mais à traiter avec des pincettes puisqu’à l’autre bout du spectre, la production télé et les tendances du moment ont leurs propres attentes, pas forcément directement compatibles…

Si l’on se place du point de vue du producteur télé, il veut quelque chose de facile et récurrent à produire. Des personnages facilement identifiables, une histoire à raconter. Quelque chose de facile à mettre en image et de fiable dans le temps […] si vous faites un sondage, actuellement, auprès des spectateurs, on est très peu à regarder le live en entier. L’audience augmente fortement pour les 15 derniers. Donc la question qu’il faut se poser c’est comment rendre ça plus captivant, plus intéressant, en incluant tous les pilotes ?

Si l’on lit entre les lignes, ce sont donc là que se situent les discussions actuelles au sein du groupe de travail qui planche sur la saison de Coupe du Monde de Descente 2023. Et c’est de là que circulent les rumeurs sur un nombre réduit de pilotes qualifiés pour la finale du dimanche, entre autres choses. Une chose est sûre, rien n’a été acté et/ou rendu publique au moment d’écrire ces lignes. Mais pour illustrer les solutions possibles, Martin Whiteley y va de sa suggestion, issue d’un travail de réflexion déjà mené par le passé…

Par le passé, j’ai déjà travaillé sur une certaine organisation avec différentes catégories. On pourrait avoir, comme en moto, différents niveaux. On aurait World Cup 1 (WC1), WC2, WC3… Où WC3 serait les juniors. WC1 serait l’élite, les 20 meilleurs de l’an passé qui auraient un statut particulier. WC2 serait la catégorie avec les pilotes qui ne sont pas dans ce top 20 [mais plus juniors]. Le samedi, on pourrait avoir la course WC2, avec podium et toute la reconnaissance nécessaire, et ce serait un peu comme une qualification. Le podium, les dix meilleurs [ou plus, à déterminer] pourraient rouler avec les WC1 le lendemain…

Encore une fois, un plan purement théorique, mais qui donne une idée des réflexions en cours. Ça permet notamment de prendre la mesure de tous les enjeux que de telles évolutions impliquent. Parfois, bouger un curseur peut paraitre facile, mais embarque irrémédiablement d’autres paramètres dans des directions qui ne donnent pas satisfaction à tout le monde…

À l’époque, cette proposition était considérée comme un changement trop important pour la discipline. Et logiquement, les sites qui accueillent les courses veulent accueillir un maximum de personnes, pas organiser pour seulement 15 pilotes. […] Mais c’est avant tout un concept, il faut jouer avec les curseurs, voir ce que ça donne, l’expérimenter. […] Dans tous les cas, rien n’a été annoncé à ce sujet. Pour le moment, tout ce que l’on entend ou lit ne sont que des rumeurs. Il faut attendre, et voir ce qui sera annoncé.

Dans tous les cas, une des parties prenantes essentielle de ces débats restent les pilotes. Notamment parce que ce sont eux qui s’entrainent, prennent des risques, et sont en première ligne sur la piste et face au public, une fois le projet mis en oeuvre. Il serait logique donc que leur voix prenne place et compte dans les débats. On a déjà fait part du projet de syndicat des pilotes qui suit son cours, sur FullAttack. Et on en reparlera sous peu. Martin Whiteley a son avis sur le sujet, et on refermera cet article sur ce point…

Les pilotes veulent créer un syndicat parce qu’ils sont passionnés par ce qu’ils font. Ils doivent être entendus. je les soutiens totalement. Il faut simplement choisir la bonne manière de le faire. […] Il y a des règles en place, vous pouvez vous en servir. Il y a des représentants des athlètes. Si ce ne sont pas les bons, changez-les, vous avez la possibilité de le faire. Et impliquez-vous dans le système pour que le travail soit fait. Il y a un boulevard pour ça. Il y a des athlètes dans chaque groupe de travail déjà constitué avec ESO. [à l’époque] Chaque inspection de piste que je faisais l’était avec le représentant des athlètes […] J’avais besoin de conseils d’experts sur certains points. Donc je suis étonné que ce ne soit plus le cas. De ce que j’ai compris, ils ne veulent pas faire deux fois la piste à pied et préfèrent le trackwalk où ils peuvent profiter des médias et produire pour les réseaux sociaux. Ok. Mais il faut au moins un représentant, quitte à faire tourner à chaque course pour éviter que ce soit toujours le même. Tu ne peux pas te plaindre de quelque chose pour lequel tu avais une opportunité d’agir le jour d’avant. Ou même plus tôt. On pourrait imaginer avoir un athlète l’année d’avant, dès les premières inspections. C’est ce qu’on faisait par le passé… Mais on avait du budget ! Dans les années 90, je pouvais prendre dans le confortable budget de la Coupe du Monde pour inviter un athlète avec moi…

Des moyens. Encore et toujours une question de moyens. Et en corollaire immuable, comment les générer pour perdurer, et se développer. Trouver un bon schéma, vertueux si possible, c’est là tout l’enjeux des semaines, mois et saisons à venir, pour la Coupe du Monde VTT..!

Rédac'Chef Adjoint
  1. Pas trop fan de ton commentaire sur le « conflit d’intérêt », supposé « jamais très loin »… m’intéressant au bonhomme et à ses activités, je ne vois pas trop où tu veux en venir, peux tu nous donner un exemple?

    1. Quand tu est agent, que tu as des contrats avec le diffuseur, que tu as eu des trams, que tu as des relations proches avec l’Uci et que tu participes aux discussions avec le futur diffuseurs, tu bouffes un peu à tout les râteliers. Ce qui est un certain talent pour mener ton business mais qui mélange tout de même les genres… Whiteley tacle en passant Minnar, myriam nicole, et le projet de syndicat en invitants les pilotes a balayer devant leur porte. Ils sont choisis comment les représentants pilotes à l’UCI ?

      1. le gars a même aussi été président de la fédération Australienne de Cyclisme à 28 ans… donc des compétences, de l’expérience, du réseau, le gars est un bon. Après, un conflit d’intérêt, c’est il me semble, de profiter de sa position dominante pour en tirer profit financièrement. Avoir un contrat avec Red Bull pour leur donner des stats, être propriétaire de team et manager de pilotes en même temps… je vois pas où est le conflit d’intérêt désolé. le gars fait partie des piliers du MTB en tant que sport professionnel, profitons de son analyse fine, argumentée et sérieuse, et arrêtons d’insinuer des sotizes…

        1. Ce type de gars peuvent faire avancé… ou pas notre sport (le mountain bike dans sa version large), cela dépens de la période! Mais il faut garder à l’esprit que ce ne sont que des businessman et non des passionnés de la petite reine!
          Je ne blâme pas les personnes qui ce font du fric. Mais comme dans de nombreuses instances ou institutions sportives, il a peu de passionnés*, beaucoup d’intéressés* par le fric et quelques que passionnés qui virent du côté fric à l’instar de Chris Ball. Même si il a mené, les EWS là où elles sont actuellement. Donc quand il y des enjeux colossaux, la politique, les intérêts et le fric ne sont jamais bien loin.

          Je suis conscient que le nerf de la guerre, c’est l’argent et que sans argent on ne fait rien. Les compétiteurs* et les téléspectateurs* sont des produits. Les compétiteurs pour la plus grande majorité font partie du spectacle en prenant des risques, sont au mieux défrayés, mais ne sont pas payés. Et les téléspectateurs* payent un abonnement sans pub ou alors pas d’abonnement, mais tu te prends de la pub toutes les cinq minutes.

          Pour terminer, est-ce que ESO & Discovery souhaite donner accès au plus grands nombres de personnes à notre sport ou souhaite-t-il se faire de l’argent, comme dans dans n’importe quel business?

          Certes avec Red Bull c’est « un peu moins facile d’accès » que d’allumer son téléviseur. Mais ce n’était pas un obstacle pour les vrais passionnés.

          PS: Dans le passé je me souviens qu’il y avait eu une histoire, pas très net lors d’un contrat cassé entre Martin Whiteley et Aaron Gwin.

          * pour la facilité d’écriture j’ai écrit au masculin, mais cela s’applique au féminin bien entendu.

        2. Aucune insinuation, une observation : je ne dis pas qu’il y a conflit caractérisé, je dis que les positions occupées nécessite d’être attentif pour ne pas le générer. En creux dans le propos, ça met aussi en évidence un personnage qui occupe plusieurs places, alors qu’on pourrait suggérer qu’un personnage par poste apporterait plus de richesse à l’ensemble.
          Après, si tu en as l’occasion, écoute le reste du podcast, notamment le passage sur son rôle de fournisseur d’infos statistiques à Redbull pour agrémenter les commentaires. Il a une « habile » manière de justifier qu’il soit en possession et tire profit de documents qu’il aurait aussi pu (dû?) « rendre » à l’UCI…

      2. Il y a plusieurs commissions où siègent des athlètes. Notamment une par « discipline ». Pour le VTT, deux représentants XC, deux représentants Descente à la commission. Ils sont élus tous les 4 ans. L’élection a lieu lors des championnats du monde. Ce sont les pilotes participants qui ont le droit de vote. Greg Minnaar et Myriam Nicole ont été élus à Val di Sole l’an passé, donc pour la période 2021-2025.

    1. Fournir du temps de cerveau disponible au diffuseur tu veux dire ? Il peut y avoir un peu ça, effectivement…

    1. Personnellement, je n’ai rien contre CG, mais pour moi (et beaucoup de connaissances) c’est un supplice a l’écouter. Car il est trop lourd en tant que commentateur!
      Je préfère écouter Rob avec qui je ne partage pas la même langue maternelle.
      Je ne fais aucun jugement sur sa personne, toutes fois je n’apprécie pas sa manière de commenter.
      On ne peut pas plaire à tout le monde et tant mieux si il a des fans!

  2. Sauf erreur de ma part, tout ce que je vois, c’est encore un sport libre de diffusion qu’il faudra désormais payer pour regarder.

    Et je ne pense pas qu’il sera possible de regarder gratuitement avec pubs puisque çà sera retransmis sur Eurosport.

    S’il faut, il n’y aura même plus de transmission sur la chaine l’Equipe.

    Bref, tout se paye maintenant 🙁

    1. En l’absence d’informations fiables, claires et précises, pour l’heure, difficile d’être catégorique. Dans tous les cas, pour l’heure, toutes les options restent possibles…

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