Le tour du Lac d’Annecy à la journée et par les sommets avec Théo Meuzard

Trail Tales « Not far from home »

Voilà plus de 10 ans que je vis aux abords du Lac d’Annecy, entouré de reliefs qui forment un terrain de jeu idéal pour le VTT et qui offrent des paysages à couper le souffle.

J’avais fait le tour du lac d’Annecy des centaines de fois en vélo de route, mais jamais en VTT, jusqu’à ce lundi 5 septembre !

Texte : Théo Meuzard – Photos : Romain Laurent

Naissance du projet

Je connaissais mieux certains chemins du Sud de la France, pour y avoir fait des courses et des stages, que d’autres au bout du lac, à moins de vingt kilomètres de chez moi. En y réfléchissant je trouvais ça absurde. Pourquoi diable traverser la France pour faire du vélo alors que je ne connais pas le dixième du terrain de jeu que j’ai autour de chez moi. Ce n’est pas comme si je vivais dans un endroit inadapté à la pratique du VTT !

Partant de ce constat, et souhaitant adopter un mode de vie plus sobre, en limitant notamment les trajets en voiture, je me suis dit qu’il y avait moyen de s’offrir une belle aventure en partant de chez moi.

Le cahier des charges du projet était le suivant : M’offrir un beau défi sportif, une belle aventure VTT à la découverte de sentiers sur lesquels je n’ai jamais mis les roues, tout en partant de la maison.

Ayant été intégré au programme Trail Tales d’Orbea en début d’année, programme visant à promouvoir les belles histoires à base de VTT, je me suis dit que ce projet pouvait les intéresser. Ça a été le cas, et c’est dans ce cadre que le photographe Romain Laurent m’a rejoint durant cette journée et que j’ai partagé mon aventure en live sur le compte Instagram Trail Tales.

Itinéraire

Le tour du lac d’Annecy en VTT n’est pas une nouveauté, il a été fait maintes et maintes fois. Le parcours « classique » fait environ 84 km et 2800 m de dénivelé. Pour l’aspect défi sportif, je m’étais mis en tête de créer un parcours totalisant 100 km et 5000 m de dénivelé. Je tenais également à certains points de passages tels que le sommet du Semnoz, le Col des Frêtes ou le Mont Veyrier, symboliques pour moi car ce sont des points hauts qui dominent le lac et qui donnent accès à des sentiers techniques à souhait.

Le choix du vélo était intrinsèquement lié à celui du tracé. Habituellement pour ce genre de longue journée de pédalage, je prends mon Orbea Oiz TR en 120 mm de débattement, pour avoir un bon rendu au pédalage tout en ayant un vélo amusant en descente. Mais là certains passages auraient été compliqués avec le Oiz, et mon objectif premier était de me faire plaisir en pilotage. J’aurais été frustré de me sentir en survie dans les passages engagés, alors j’ai préféré opter pour mon Orbea Occam LT, qui est un all mountain un peu bodybuildé avec 150 mm de débattement avant/arrière et un amortisseur à ressort blocable. Avec une géométrie moins « généreuse » que le Rallon (que j’ai roulé pendant 4 ans), c’est un vélo qui se comporte très bien dans les passages techniques sinueux et lents, je suis très à l’aise dessus.

Une fois que j’ai été certain d’utiliser l’Occam, je n’ai pas hésité à choisir des sentiers pentus et engagés. Le parcours m’incitait à prendre l’Occam, le choix de l’Occam m’incitait à choisir des sentiers techniques, vous voyez ?

J’ai donc créé mon parcours en analysant une carte IGN topo 1/25, avec la devise suivante : Prendre des sentiers plutôt que des pistes, prendre des pistes plutôt que des routes, afin de créer le parcours le plus intéressant possible.

Mon Orbea Occam LT paré pour l’aventure. Un vrai vélo de all mountain qui colle parfaitement à mon utilisation.

La préparation

Afin de me lancer confiant dans cette aventure et d’en profiter un maximum, je voulais arriver bien préparé. J’avais planifié des séances XC, enduro, route et gainage, mais pour diverses raisons pro et perso, durant l’été j’ai été un peu dépassé par les évènements.

Au final, 90% de ma préparation s’est faite sur route, le reste en gainage et une ou deux sorties en XC. Je n’ai pas touché l’enduro avant le jour J. Ce n’était pas l’idéal, mais dans des périodes de coup de bourre, le vélo de route permet de faire des entraînements efficaces tout en étant moins énergivores psychologiquement que le VTT. Il y a moins de logistique, et il y a de vrais moments de relâche quand on roule. En VTT on a tendance à être toujours en prise.

C’est donc préparé, mais pas autant qu’espéré, que j’ai abordé cette aventure qui me tenait tant à cœur. Ça faisait des années que je voulais faire ce tour, et j’avais toujours une bonne excuse pour ne pas y aller. Une fois engagé auprès d’Orbea et de votre cher média Fullattack, je ne pouvais plus reculer !

J’ai bien angoissé durant les 4 jours précédant le départ. Honnêtement, je craignais une grosse défaillance physique ou psychologique, ou pire une chute, qui transformerait ma longue balade idyllique en enfer.

Le jour J

Lundi 5 septembre, 4h30, le réveil sonne et il faut rapidement se mettre en route pour ne pas prendre de retard. Enfin, l’anxiété fait place à l’excitation. J’ai hâte d’y être et de découvrir le tracé tout autant que les paysages que je vais traverser.

Romain arrive, on fait quelques photos dans mon atelier et au « kilomètre 0 ».

A 6h15 je m’élance dans le noir en direction d’Annecy.

J’entame rapidement la première difficulté du parcours avec l’ascension du Semnoz. La montée est longue, 1300 m de dénivelé d’une traite, mais roulante. Cela me permet de me caler à un rythme de croisière que j’estime pouvoir tenir longtemps.

C’est une des seules parties du parcours que je connais déjà très bien, alors j’essaye d’arrêter de réfléchir un petit peu pour mieux m’imprégner de ce qui m’entoure : La fraîcheur, les premiers rayons de soleil à travers les arbres, l’odeur du bois mouillé… Et ça marche ! Je pense moins à l’aspect sportif, et plus à l’atmosphère qui m’entoure.

Lorsque j’arrive au sommet du Semnoz, Romain est déjà prêt pour les premières photos. On s’active afin que les pauses photos ne s’éternisent pas trop.

D’où je suis, je vois tous les points de passages de la journée : Le col de la Cochette, Le pas du Roc, les Mont Veyrier. C’est à la fois excitant et vertigineux de se dire « si tout va bien, dans huit ou dix heures je suis là-bas ! »

Du sommet du Semnoz, je vois tous les autres points de passages de la journée. ça fait une tirée !

J’entame la première descente, qui est aussi la première partie inconnue pour moi. Le début est bien technique et cassant sur un sentier très caillouteux. Le sourire jusqu’aux oreilles je me dis « c’est exactement ce que je suis venu chercher ! ».

S’en suit une petite faute de pilotage, je viens taper violemment la roue arrière dans un rocher. Après examen, pas de casse ni de crevaison à déplorer, mais ce petit incident me rappelle à l’ordre. Dans ce genre d’aventure, il vaut mieux ménager le pilote et sa monture pour arriver au bout !

La première descente me donne le sourire mais me rappelle à l’ordre !

Une fois en bas, il faut remonter au Col de la Cochette par une succession de routes, pistes et sentiers. La fin de la montée alterne entre roulage, poussage et portage.

Lorsque j’arrive en haut, je retrouve Romain pour quelques photos. Il me fait alors remarquer qu’il est déjà midi ! Même si je me sens parfaitement bien et que j’avance à un rythme constant, le temps passe, et il passe bien plus vite que prévu. Midi est l’heure à laquelle j’avais prévu d’être à Doussard, soit à mi-parcours. Et là, j’en suis encore loin.

Je n’ai pas envie d’accélérer pour autant, au risque de me cramer, mais cette accumulation de retard commence à me faire cogiter.

La montée du Col de la Cochette est difficile, alternant roulage, poussage, portage…

La descente du col de la Cochette est incroyable. Je l’avais déjà faite une fois avec un certain Tito Tomasi. C’est raide, technique, il y a même un passage avec des câbles pour les piétons.

Heureusement en ce lundi le grip est excellent, ce qui me permet de tout passer sur le vélo, malgré quelques fautes qui me rappellent qu’un gros carton peut arriver à tout moment ! Mais quel pied, j’arrive en bas heureux comme un pape.

Je prends ensuite un chemin de crête vallonné, assez usant mais très joueur. Arrivé au-dessus de Lathuile, je retrouve Romain pour quelques photos sur le haut de la descente.

La mi-parcours approche. On distingue en bas Lathuile, et en arrière-plan le Col de la Forclaz.
La descente vers Lathuile est technique et cassante mais c’est un régal à piloter.

A 14h j’arrive à Doussard, je prends quelques minutes pour faire le point sur la situation et évaluer le reste du circuit une nouvelle fois sur la carte. A ce moment il est clair que je vais finir de nuit, mais pas question de raccourcir pour autant ! Le problème réside dans le fait que ce n’était pas prévu, et que je n’ai pas d’éclairage suffisamment puissant sur moi pour évoluer en sécurité.

J’appelle alors Julie, ma copine, afin qu’elle m’amène mon éclairage en fin de journée.

Je fais également une petite modification de tracé concernant la longue montée vers le Col de L’Aulp pour éviter un long portage. Cet itinéraire B rajoute quelques kilomètres mais réduit le pourcentage de la pente.

Lorsque je repars il est 14h30, je me sens parfaitement bien mais j’ai 3h de retard sur ce que j’avais planifié. Toutefois, maintenant que je sais que j’aurai mon éclairage à la fin, la nuit ne me fait plus peur…

La montée vers le Col de l’Aulp est longue, très longue. Le début se fait sur une piste raide en plein cagnard. Après 45min de montée je commence à me sentir mal, et je me dis que les choses sérieuses vont commencer. Je m’attendais à un coup de moins bien, je crois qu’il commence maintenant !

Je m’arrête près d’une cascade pour me rincer, passer les bras et la tête sous l’eau, cela me fait un bien fou. Une fois la température du moteur redescendue, je reprends ma route. La piste est toujours raide, il fait toujours chaud, mais ce petit rafraichissement est salvateur, les jambes répondent bien et je me sens à nouveau prêt à produire un effort.

Arrivé à Montmin je traverse de beaux alpages, et je fais le choix de prendre le sentier qui longe la rivière plutôt que la route qui monte au refuge du pré Vérel. C’est plus long, plus difficile, mais beaucoup plus sympa.

J’arrive au Col de l’Aulp après presque trois heures de montée. Je retrouve Romain, nous en profitons pour faire de belles photos avec le panorama qui nous entoure, et je prends le temps de me ravitailler. Je suis plutôt euphorique à ce moment-là car j’avais identifié le Col de l’Aulp comme une étape clé de mon parcours. De plus, contre toute attente je ne suis pas entamé. Je n’ai pas mal aux jambes, pas de sensation de fatigue et une grosse envie de continuer. Tout va pour le mieux !
En revanche le soleil commence à décliner sur l’horizon, et il faut impérativement que je sois à Bluffy avant la nuit. Avant cela un gros morceau m’attend, avec le combo Pas du Roc et Col des Frêtes, une sacrée montée avec pas mal de portage, suivie d’une descente à pic en direction du lac.

Je laisse Romain et je reprends mon chemin. Je ne le sais pas encore, mais le meilleur est à venir !

Après 3h de montée, j’arrive enfin au Col de l’Aulp. Une étape importante dans ma progression !

La montée du Pas du Roc restera probablement mon meilleur souvenir de cette expérience. Il est presque 18h, la lumière commence à être rasante et donne des reflets dorés aux alpages. Les thermiques font remonter un air chaud et je suis seul au monde, il n’y a pas un bruit autour de moi.
La vue au sommet du Pas du Roc est à couper le souffle.

Je prends quelques photos et file en direction du Col des Frêtes. A nouveau je m’arrête pour admirer la vue une fois en haut, et j’enchaîne sur la descente qui doit me ramener à Bluffy.

Cette dernière est très raide avec quelques épingles exposées. Au début le grip est excellent, mais plus on descend plus il devient précaire à cause du revêtement composé exclusivement de gravette. Tout se passe pour le mieux, je prends encore mon pied sur cette portion du parcours. Je rejoins le décollage parapente de Planfait mais je ne m’attarde pas, pour terminer ma descente sur Bluffy par un petit single super joueur !

A ce stade, l’euphorie continue de grimper car je me sens toujours bien, et ça commence à sentir l’écurie ! Il me reste tout de même un gros morceau, avec l’enchaînement Mont Baret/Mont Veyrier. Comme il ne fait pas encore nuit, je propose à Julie de déposer mes éclairages au Col des Contrebandiers. Seule la fin de la montée du Mont Veyrier et la descente de l’autre côté devrait se faire de nuit.

Le Mont Baret me donne du fil à retordre, et c’est clairement la partie la moins intéressante du parcours. Le chemin est raide, trop raide pour être monté à vélo, et entièrement en forêt. Pas de vue donc, pour passer le temps en poussant le vélo.

Je prends mon mal en patience et rejoins le Col des Contrebandiers à la tombée de la nuit. Il était temps d’y arriver car je ne vois plus grand-chose !

A ce moment-là je suis surexcité, il ne reste plus qu’un km de montée raide, une traversée sur les crêtes du Veyrier, et une dernière grosse descente technique.

Lorsque nous arrivons au sommet du Veyrier, Romain et moi, le panorama qui nous est offert est sensationnel. Le ciel est clair, et la lune presque pleine éclaire le lac en contrebas.
Au début contrarié à l’idée de faire le Veyrier de nuit, j’en suis au contraire ravi en voyant ce décor, la nuit offrant une tout autre perspective, bien différente de celle de jour, que je connais déjà.

Comme je ne suis plus à une heure près à ce stade, nous profitons de ce moment pour faire plusieurs photos en jouant avec les contrastes de lumière.

Ensuite Romain redescend, et je me retrouve seul pour cette ultime partie du parcours, qui n’est pas la plus facile, qui plus est de nuit.

L’arrivée au sommet du Veyrier est tout simplement grandiose

La crête est une succession de portages et petites sections de roulage. A la fin, lorsque je suis au départ de la dernière descente, je prends le temps d’admirer encore une fois la vue qui s’offre à moi, complètement enveloppé par l’obscurité. La sensation est apaisante et enivrante. Je distingue le Semnoz, gravi 12h plus tôt, que de chemin parcouru !

La dernière crête est belle, mais usante. Avant d’entamer la descente je prends le temps de regarder une dernière fois le paysage, enveloppé dans l’obscurité. Je distingue le Semnoz, premier sommet de la journée, si proche et si loin à la fois…

Je m’élance dans la dernière descente avec un soupçon d’appréhension, car je la connais bien, et j’ai peur que de nuit certains passages deviennent dangereux.

Cependant je suis rapidement rassuré, avec des éclairages performants je me rends rapidement compte que je peux rouler comme en plein jour. Tous les passages techniques s’enchaînent sans qu’ils soient plus difficile qu’à l’accoutumé, et je file sourire aux lèvres rejoindre Romain dans les ultimes virages de la descente. Là encore, nous prenons le temps de faire quelques photos en jouant avec l’éclairage sur mon vélo.

J’arrive sur la route, et il ne me reste que quelques kilomètres de piste cyclable avant d’arriver chez moi. Quel soulagement et quel bonheur d’en arriver là !

J’arrive chez moi peu avant 23h, 16h après en être parti (12h de roulage), heureux et fier d’avoir enfin accompli ce défi !

J’ai pris énormément de plaisir tout au long de cette journée, et tout s’est passé à merveille. Pas de chute, pas de problème mécanique, pas de défaillance physique ou psychologique, j’ai vraiment pu profiter de chaque instant et c’est en ça que cette expérience a été une vraie réussite !

Jamais je n’aurais pensé pouvoir tenir si longtemps sans avoir une franche baisse de régime en fin de parcours. Mais une bonne gestion de l’effort, et surtout une attention toute particulière à l’alimentation/hydratation m’ont permis de maintenir un rythme de croisière stable et une parfaite lucidité à chaque instant.

En conclusion

J’ai adoré cette expérience et cela restera un de mes plus beaux souvenirs à vélo.

Le seul imprévu a été de finir de nuit. J’avais clairement sous-estimé le temps nécessaire pour franchir certaines portions, ainsi que le temps nécessaire pour faire les photos, même si nous avons été efficaces de ce point de vue-là.

Un imprévu qui a cependant rendu la fin de parcours encore plus belle que prévu ! Je ne regrette pas d’avoir fini de nuit, j’en garde un super souvenir et de superbes photos.

Je tiens à chaleureusement remercier Romain pour sa patience et le travail qu’il a fourni, ainsi que Julie qui m’a amené mes éclairages. Sans cela la fin aurait été plus que compromise !

Merci également à Orbea qui m’a soutenu dans ce projet et qui m’a confié son réseau social Trail Tales. J’ai bien aimé le fait de partager mon aventure au fur et à mesure, ça m’a boosté ! J’ai reçu beaucoup de messages d’encouragements tout le long, c’était top !

Cette expérience m’a tellement plu qu’elle en appelle d’autres, j’ai déjà hâte de remettre le couvert !

Et ta trace GPX ?

Comme je pouvais m’y attendre, j’ai eu beaucoup de demandes concernant la trace GPX de mon parcours. Si je valide mon parcours à 100%, j’émets quelques réserves quant à l’envoi de ma trace. En tant que guide VTT, j’ai une part de responsabilité sur cet itinéraire. Certaines portions sont engagées, voir exposées. Je me suis lancé dedans en toute connaissance de cause, après avoir analysé la carte, la topographie etc. Je savais parfaitement dans quoi je m’engageais.

Je serais ravi de donner envie à d’autres de se lancer sur ce tour du lac, mais j’aimerais qu’ils prennent le temps de se renseigner, et d’analyser la carte pour se lancer sur un parcours qui leur correspond. Il y a plein de possibilités pour rendre ce tour plus accessible ou au contraire encore plus dur. Le tout est de choisir un itinéraire sur lequel on se sent à l’aise.

Ceci dit, mon parcours est consultable sur Strava et je me ferai un plaisir de répondre aux éventuelles questions.

Merci à tous d’avoir lu ce récit, et merci pour vos encouragements et félicitations ! A quand la prochaine ?

Théo



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  1. Bonjour, une très belle aventure à vtt et braiment vraiment bien photographiée ! Un grand bravo au vttiste et au photographe.
    Habitant depuis toujours le bassin annécien, ce tour me trotte dans la tête forcément.
    Bonne continuation ; sportivement.

    1. Bonjour Pierre-Michael !
      Merci, je ne peux que vous inviter à le faire, il y a plein de variantes possibles pour le rendre plus accessible (ou au contraire plus dur !).
      Je vous souhaite de franchir le pas 😉

  2. Beau parcours mais…Il a fait le tour du lac pour avoir un bilan carbone 0. Mais le photographe à traverser la France pour le rejoindre puis la suivi en voiture dans son périple…ok…

    1. En relisant le cahier des charges de Théo, je ne vois pas le moment où il mentionne un bilan carbone 0.
      Concernant le photographe il est d’Annecy, il n’a donc pas traversé la France avant de le suivre en voiture 😉

    2. Bonjour Bébert75,

      En soi votre réflexion est juste. Comme je le mentionne en début d’article, je souhaite effectivement adopter un mode de vie plus sobre (c’est une conviction sincère et j’ai fait des choix de vie allant dans ce sens). C’est pourquoi je souhaitais notamment partir de chez moi à vélo.
      Effectivement l’intervention d’un photographe ne va pas dans cette logique puisqu’il s’est déplacé en voiture pour aller aux points de rencontre. Toutefois, c’est un photographe d’Annecy, il n’a pas traversé la France pour venir m’accompagner. Son trajet en voiture a été assez réduit. Et puis comme vous pouvez l’imaginer, il n’y a pas systématiquement un photographe qui me suit lors de mes excursions à vélo. Là c’est à titre exceptionnel. Ma quête de sobriété elle, est quotidienne.

      Je me suis fait la même réflexion que vous en pensant le projet.
      Je pense que le compromis était intéressant pour produire un article de qualité et des photos de qualité.
      Mais il ne faudrait pas faire cela tous les jours.

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