Nouvel Orbea Occam, crème de la Coppa Catalana !

L’Orbea Occam, une star catalane qu’on ne néglige jamais. Et cette nouvelle génération ? Elle déborde de potentiel ! Imaginez, nous étions les VIP des Pyrénées, à tester le tout nouvel Orbea Occam Gen 5 sur des sentiers magnifiques des deux côtés de la frontière. Voici mes premières impressions. Et franchement, ce vélo est tellement cool qu’il fait même de l’ombre aux sommets des Pyrénées !

Le contexte…

Pour replanter le contexte, précisons d’emblée que le Orbea Occam a fait figure de référence ces dernières années. Il y a peu, encore, l’article qui lui était dédié sur FullAttack battait les records d’audience et de commentaires, les derniers n’oubliant pas de souligner que ça faisait désormais quatre ans que le couteau suisse de la gamme basque marquait des points. D’entrée de jeu lors de son précédent renouvellement, il avait brillé par sa polyvalence et son positionnement à la croisée des mondes, capable tout aussi bien de longues virées à la pédale, comme de session endiablées où le coup de guidon prime…

Un certain travail de concert avec Fox, une géométrie dans les tendances du moment, et des options de montage étaient au cœur du secret. Des options qui se sont même renforcées puisqu’en cours de route, Orbea a renouvelé son Occam en ouvrant plus encore le champ des possibles. On pense notamment à la version LT apparues au moment de renouveler le grand frère enduriste – le Rallon – avec un peu plus de course et un amortisseur à ressort… Reste que tout ça se faisait via un châssis gravé dans le moule de production en carbone et qu’avec le temps passant, de nouvelles opportunités se présentaient pour envisager une nouvelle évolution… Nous y voici !

Désormais, le Orbea Occam est plus clairement que jamais décliné dans deux versions, SL et LT. Avec eux, Orbea dispose d’un bel étendard sur un triangle avant et arrière identique mais avec un ensemble biellette et extension d’amortisseur bien différent. Ce qui lui donne deux personnalités. Ce que la précédente génération avait esquissé, le nouvel Orbea Occam le poursuit, voir l’approfondi. Allons donc voir dans le détail ce qui différencie les deux Orbea Occam, SL & LT…

Orbea Occam SL

  • Trail
  • 29 pouces
  • 140/140 mm, Fox 34 & Float
  • Full Carbone, version Alu dispo
  • Reach 490 mm (L) & Offset court
  • Roues OQUO MP
  • Schwalbe Wicked Will Super Race
  • SRAM Level 4 pistons, 180/180mm
  • 6 modèles, 4 tailles, 2799 à 9999€
  • 10,85 kg, (annoncés, modèle LTD)
  • Dispo à préciser
  • Fiche sur orbea.com

Commençons les présentations par le Occam SL : L’équilibre parfait entre trail et cross-country. Dans le texte, Orbea parle de lui comme une solution idéale pour les amateurs de VTT à la recherche d’une expérience tout-terrain sans sacrifier l’efficacité d’un vélo de cross-country. Le décor est donc planté.

Les lignes du vélo sont racées et épurées, le lifting est réussi, avec l’intégration de la câblerie. C’est un parti pris que Orbea a fait sans doute pour le design, en dépit de la facilité de maintenance du jeu de direction. Je dois reconnaître que cela améliore l’esthétique générale du vélo. Orbea nous a assuré avoir utilisé un roulement de haute qualité sur le haut du jeu de direction…

Passage en interne, il en est aussi question pour la commande d’amortisseur : I-line – pour Inside Line…

Le poids du SL est un point fort, puisque pour un 140mm de débattement avant et arrière, Orbea a réussi à descendre sous la barre des 11kgs à 10.85kgs sur le modèle LTD. C’est une prouesse technique pour un vélo de ce débattement-là et cela est rendu possible grâce à leur cadre carbone OCM. Ce qui en fait une arme redoutable pour les sportifs en quête de performance en montée comme en descente.

Géométrie

Côté géométrie, force est de constater que la marque s’oriente dans la modernité avec un Reach de 490 mm sur une taille Large (Orbea appelle cette géo Fast Trail). La taille Medium avec 465mm est également sur une moyenne haute, c’est dans l’air du temps. Ce qui devrait nous procurer une bonne stabilité en descente avec suffisamment d’espace entre le cintre et les pédales pour être en confiance sur le vélo.

L’angle de direction se situe dans la moyenne des vélos de trail de ce débattement avec 65.5° et un angle de tube de selle assez redressé pour une position de pédalage idéale. On note donc que c’est un choix de géométrie moderne qu’Orbea a fait.

L’Occam nouvelle génération permet d’utiliser une tige de selle de 230mm de débattement même sur la taille de cadre Small. Grâce au design du cadre appelé Steep in Deep (en anglais, plonger dans les profondeurs…) et à un serrage de tige de selle volontairement abaissé libérant un espace dans le cadre suffisamment important pour insérer une longue tige de selle (cela ravira les petits et les grands pilotes). C’est valable pour les deux cadres SL et LT.

Cinématique

Côté cinématique de suspension, le SL joue la carte du pédaleur à toute épreuve…

Orbea Occam LT

  • Mini-Enduro
  • 29 pouces
  • 160/150 mm, Fox 36 & X2
  • Full Carbone, version Alu dispo
  • Reach 480 mm (L) & Offset court
  • Roues OQUO MC
  • Maxxis Minion DHF 2.50 EXO
  • SRAM Code 4 pistons, 200/180mm
  • 5 modèles, 4 tailles, 3299 à 7999€
  • Dispo à préciser
  • Fiche sur orbea.com

Faisons maintenant la place au Orbea Occam LT ! On nous annonce un vélo beaucoup plus proche de son grand frère, le Rallon. Le débattement passe à 160 mm à l’avant et 150 mm à l’arrière en utilisant un ensemble de biellette et extension d’amortisseur différent du SL. Les suspensions suivent en conséquence avec des fourches en 36mm de diamètre et des amortisseurs à gros volume ou ressort hélicoïdal. Nous avons affaire à un autre vélo ! La géométrie et la cinématique de suspension parlent d’elles-mêmes.

Géométrie

Même cadre, pied d’amortisseur différent, les différences entre Orbea Occam SL & LT sont logiques. Si l’angle de direction se couche, le reach réduit légèrement. 64° pour le premier, 480mm pour le deuxième. Dans la taille Large les mensurations sont dans la lignée des vélos de Trail modernes. On retrouve des dimensions équivalentes à un Yeti SB140 par exemple. Le nom Progressive Trail Geometry lui correspond bien.

Sur cette version LT, Orbea a fait le choix d’utiliser un Flip-Chip sur le pied d’amortisseur qui est assez ingénieux, puisqu’il permet un changement de comportement du vélo en un seul coup de clé avec une vis quart-de-tour. Ce qui permettra au pilote, en position basse, de changer l’angle de direction de 0.5° et d’abaisser le boîtier de pédalier.

Cinématique

Côté suspension, c’est là aussi que le Orbea Occam LT se différencie du SL présenté précédemment. Orbea présente cet Occam à grand débattement comme un mini Rallon. Preuves à l’appui, les courbes de cinématiques des deux vélos, que l’on peut ici facilement comparer et rapprocher, au moins dans l’esprit…

En commun…

Maintenant que l’on s’est familiarisé avec les deux versions du Orbea Occam millésime 2024 et au-delà, coup d’œil aux points communs que partagent ses deux versions. Orbea avait déjà initié ça avec le Rallon il y a quelque temps, le nouvel Occam n’y échappe évidemment pas ! Orbea équipe son tout nouveau cadre Occam 2024 de l’espace de rangement dans le tube oblique appelé LockR avec un système de verrouillage breveté.

Dans la suite logique de l’espace de rangement, Orbea équipe également son nouvel Occam du multitool FLP (Fully Load Pivot) qui se loge dans l’axe principal de la biellette…

On note également tous les composants Orbea OQUO : de la paire de roues au cintre/potence en passant par la tige de selle. Suivant le vélo SL ou LT vous retrouvez différents types de jantes.

Pour les périphéries, Orbea dispose de tout l’équipement poste de pilotage et tige de selle également de la même marque, le tout d’excellente qualité et personnalisable sur le montage à la carte MyO.

Côté suspensions, Les vélos sont quasiment tous équipés de suspensions Fox. Sur le SL, on retrouve principalement la fourche Fox 34, hormis le premier modèle aluminium qui est équipé d’une fourche Marzzochi Bomber Z2 – Marzocchi étant propriété de Fox, et partageant nombre de technologies avec la maison mère…

Le Orbea Occam LT, lui, reprend la Fox 36 qui avait fait le succès de la génération précédent et ce, sur toutes les déclinaisons. Les amortisseurs Fox à air équipent la quasi-totalité de la gamme, sauf l’édition LTD qui est équipée d’un amortisseur à ressort bien visible…

Sur le terrain

Nous avons été invités par Orbea pour une présentation presse à la frontière espagnole fin juillet. Au programme de cette présentation presse, 3 journées de ride bien remplies entre Ainsa, Bielsa et les alentours de Saint-Lary-Soulan. Des spots que je recommande à tous. Mais nous sommes venus à la base pour tester des vélos, pas pour faire du tourisme !

Jour 1 – Occam SL…

Nous entrons dans le vif du sujet avec le Orbea Occam SL à Ainsa sous un soleil de plomb. Notre ouvreur n’est autre que Markel, le chef produit VTT Trail, avec son sérieux coup de guidon. Je prends en main le vélo assez rapidement. Cependant, je manque de confiance avec l’adhérence des pneus par rapport à la nature du sol rocailleux et fuyant des Singles à Ainsa. L’autre bémol pour moi c’est l’ergonomie du système Squidlock. La commande de tige de selle est située au niveau de la poignée et le blocage des suspensions sous le guidon. Ce qui n’est pas des plus intuitif. Pour couronner le tout, la tige de selle Fox Transfert SL est dépourvue de position intermédiaire entre la position haute ou basse ce qui n’est pas des plus agréable. Après un premier tour d’une heure et demie, retour au stand. On me propose un changement de pneu, plus familiers pour moi, des Maxxis DH casing Assegai à l’avant et un Minion DHR II à l’arrière. Alors j’anticipe les commentaires, oui c’est un peu gros pour un vélo de ce type. Mais pour ce terrain sec et rocailleux d’Ainsa, ces pneus s’y prêtaient bien. Un changement de cintre pour un relevé plus prononcé, et me voilà à mon aise. Deuxième tour, le vélo pédale toujours aussi fort malgré les gros pneus et en descente, il en redemande. Une vraie bombe ce vélo !

À la montée, on prend plaisir à relancer le vélo hors de la selle sur les différents changements de rythme qu’offre le terrain à Ainsa. Je sens que le vélo est fait pour les sorties “punchy”, il répond à la moindre sollicitation sur les pédales. Ce qui rejoint ce que j’ai vu sur la cinématique. Là où je l’attendais un peu au tournant c’est lorsque le dénivelé passe dans le négatif. Le SL ne m’a pas déçu. La taille Medium me convenait parfaitement avec un Reach de 465mm pour mes 1m73, j’étais comme chez moi. Une fois chaussé des gros pneus en carcasse DH j’ai pu profiter des bonnes aptitudes en descente du Occam SL. Lorsque la vitesse augmente et que l’adhérence au freinage est limitée, on sent que la suspension se fige et que l’on perd le contact avec le sol.

Jour 2 – Occam LT

Rendez-vous avec l’Occam LT M10 en direction de Bielsa dans les Pyrénées du côté Ibérique. Les choses sérieuses démarrent avec un plus gros vélo. Le Occam LT M10 équipé d’un groupe complet en Shimano XT, une tige de selle Orbea en 230 mm de débattement et une paire de roues Orbea OQUO MC en aluminium montée avec une paire de pneus Maxxis DH Casing. Le vélo était prêt à en découdre. Comme pour le SL, je roule un vélo de taille Medium. Le Reach est un peu plus court avec 455 mm en position standard du Flip-Chip et 450 mm en position basse. Logique puisqu’il partage le même cadre que le SL avec un débattement plus important à l’avant de 2cm (160 au lieu de 140) ce qui influe sur l’angle de direction également.

Le début de journée est orienté “Adventure”. L’idée : un défi en montée sur le vélo puis un portage sur une crête avec un point de vue à 360° sur la vallée. En bref, on en a pris plein les yeux. C’est beau les Pyrénées ! Dès les premiers tours de roues, la sensation de capacité en descente est nettement supérieure au SL, alors qu’ils partagent un cadre similaire. Côté pédalage, le vélo est moins nerveux que le SL, il se montre volontaire mais on évite de s’exciter debout sur les pédales. Le LT est plus à son aise pour un coup de pédale au train que des accélérations soudaines.

Après cette magnifique crête, on a pu profiter d’un regroupement à mi-parcours, pour faire nos premiers réglages. J’en profite pour changer la position du Flip-Chip, de la position haute à la position basse. Sur les premiers kilomètres avec le LT, on peut tout de suite sentir qu’il aime descendre et ne demande que ça, une fois le Flip-Chip tourné dans la position la plus basse avec le boîtier en bas et une direction qui passe à 64°, le vélo offre un tempérament stable et joueur…

Jour 3 – Occam LT, encore !

Nous franchissons la frontière pour aller explorer un nouveau coin en France cette fois. Plus précisément à Fabian et Ens au-dessus de Saint-Lary-Soulan. Deux super spots encore. Au programme de cette dernière journée, rotation en Shuttle. L’occasion de tester les amortisseurs air ou ressort ainsi que des réglages de position du Flip-Chip. Le tout sur des terrains au profil alternant entre BikePark à Fabian et singles naturel à Ens. Après un bon nombre de descentes, le choix de l’amortisseur à ressort sur le LT se confirme. Un meilleur grip au freinage et plus de stabilité dans l’ensemble. Pour le point pédalage avec l’amortisseur à ressort, l’Occam n’est pas en reste. Un test de plus longue durée sur différents types de sorties pourrait donner un autre résultat.

Qu’en penser ?

Entre Orbea Occam SL & LT, C’est pour moi deux vélos différents malgré un châssis partagé. Le Occam SL est clairement destiné à un public à la recherche du couteau Suisse pouvant s’aligner à une TransV ou un All Mountain Challenge. Il pédale super fort pour un 140mm de débattement avec un blocage au guidon très efficace. Personnellement je n’en ai pas ressenti le besoin sur le parcours que nous avons emprunté à Ainsa. J’ai trouvé que le vélo apportait suffisamment de dynamisme au pédalage sans pour autant avoir besoin de jouer avec le blocage. Côté descente, il s’en sort super bien avec ce débattement pour la vocation que Orbea lui attribue.

Lorsque l’on passe sur le Occam LT, dès les premiers coups de pédales on a une sensation de confort et de confiance immédiate. La cinématique de suspension est plus sensible, et le débattement supplémentaire devant et derrière, donnent un plus en confort. Le vélo est bien plus posé et lorsque l’on passe à l’amortisseur à ressort hélicoïdal c’est carrément un mini-enduro. Je pèse mes mots en disant mini-enduro puisqu’il reste avec une cinématique qui tape encore dans les trous de freinage et vous pousse sur l’avant du vélo lorsque l’on est dans la pente.

un très bon couteau Suisse pour des riders en quête d’un bike capable d’aller encaisser des journées de shuttle à répétition dans les Pyrénées sur des singles engagés ou encore de partir à la journée sur un long portage pour profiter d’un lever de soleil un dimanche matin sans vous surprendre dans la descente

C’est pourquoi il est à mon sens un très bon vélo dans pleins de domaines sans pour autant être excellent sur un point particulier. Il est lui aussi un très bon couteau Suisse pour des riders en quête d’un bike capable d’aller encaisser des journées de shuttle à répétition dans les Pyrénées sur des singles engagés ou encore de partir à la journée sur un long portage pour profiter d’un lever de soleil un dimanche matin sans vous surprendre dans la descente avec la rosée du matin sur cette belle herbe mouillée… Bref, je m’égare.

Vous l’aurez sans doute compris, Orbea a su nous emmener intelligemment sur les chemins rêvés pour ces deux vélos. Avec mon penchant pour la descente, tu auras sans doute saisi que si je devais en choisir qu’un, j’opterai pour le Occam LT avec amortisseur à ressort. Il a pour moi d’excellentes capacités en descente et en montée. Pour les pédaleurs, le LT en amortisseur à air sera peut-être plus adapté. Quoi qu’il en soit, le champ des possibles est ouvert avec le site MyO afin de configurer vous-même votre Occam. Vous pourrez choisir par exemple une largeur de cintre, une autre longueur de potence, une fourche plus grosse, un amortisseur à ressort, des pneus carcasse DH et une tige de selle en 200mm… Bref, là aussi, de quoi s’égarer 😉

  1. Bien ça ! Ca donne envie de chnager de bike ! Mais quid d’une fourche en 160 ainsi qu’un amortisseur à ressort sur l’ancien modèle LT, un jdd angleset ou un excentrique sur l’amortisseur et à peu de chose on a le nouveau lt

    1. Donc, quelque part, tant mieux pour les heureux possesseur de « l’ancien » qui peuvent le faire évoluer à moindre frais, et sans « gaspiller » le vélo actuel, tandis que ceux qui n’ont pas encore franchi le pas profiterons du nouveau 😉

    2. J ai poser la question a Orbea pour changer le jeu de direction afin d’augmenter l’angle de direction. ils m ont repondu que c’etait pas possible. Donc si quelqu un a une reference à me donner je suis preneur. J’avoue que j’avais la meme ideé.
      Autre question , comment on chois la dureté du ressort ?

      1. Pas possible car c’est un jeu de direction intégré ça n’existe pas. Par contre il existe la même chose pour l’amortisseur, Offset bushing qui permet de modifier les angles

        1. Salut,
          Comment ça se passe exactement? Ça m’intéresse…
          J’ai un LT et je compte lui mettre la fourche en 160!

          Par ailleurs autre question :
          Est ce qu’on gagnerait en descente a passer du DHX à un DHX2??

          Merci

  2. Une évolution, plus qu’une révolution. Mais cette marque est dans une vraie bonne dynamique depuis quelques années.
    Beaux vélos, belles gueules, géo dans l’air du temps, prix pas donnés mais ils n’ont pas augmenté entre les deux générations. Bravo !

  3. Cool ce nouvel occam, pour avoir eu pendant 3 mois le nouvel oiz, que j’ai revendu car débattement trop juste……j’ai pu apprécier le blocage squidlock, que je trouvais très intéressant pour ce modèle, mais qui limite les suspensions dans leur travail..De plus je vois que sur le occcam sl, il n’y a que 2 positions, alors que perso (j’utilisais) toujours la position intermédiaire (3 positions).Je pense donc que ce blocage est éphémère…deuxième chose, c’est le passage de gaine dans la douille, sur le oiz j’avais monté une TDS en 150mm et des nouveaux freins, et bien franchement, ça a été le beau merdier, la maintenance est horrible à faire, je ne conseille pas d’y toucher, il faut démonter les demies lunes qui servent de bagues, démonter un passage de gaine qui se trouve dans la douille etc etc…et tout remonter dans le bon ordre à la fin s’il vous plaît..mais bon c’est une opération qui ne devrait pas arriver souvent…..à voir sur le terrain..

    1. Petite rectif, les 2 positions sur le squidlock sont intermédiaires et ouvert.Là c est intéressant..Je pensais que c était ouvert/fermé et je n y voyais aucun intérêt..

    1. Salut Anaël,

      Je ne peux pas te répondre à propos de l’écart entre les deux vélos, car je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer le Rallon actuel. En ce qui concerne le débattement, il est vrai qu’il s’en rapproche, mais la philosophie derrière l’approche de l’Occam est différente, avec un vélo qui reste toujours très performant en termes de pédalage.

  4. Bonjour,
    Belle évolution cet Occam, dommage de ne plus avoir la possibilité du bi-colore dans le MyO.
    Comment se place l’Occam Lt par rapport à mon Rallon R5 « light »(Fox36, Fast fenix, Dtswiss Xm1700)
    Notamment au pédalage ? Que valent les Oquo en alu par rapport au Dtswiss ?
    En descente à t-on une réelle différence entre l’occam et le rallon , dans les sections engagées ?
    Le flipchip est t’il vraiment utilisable sur le terrain ? L’avez vous changer en court de sortie ?

    1. Salut Corentin,

      Pour répondre dans l’ordre, je ne pourrai pas fournir une réponse précise concernant le comportement exact du Rallon R5, d’autant plus avec un amortisseur Fast Fenix que je n’ai pas essayé non plus. Cependant, il est certain que le comportement du Occam LT se rapproche par rapport au Rallon actuel, comme l’a mentionné Jfm600 ci-dessous. Le Occam LT 2022 offre une meilleure capacité de pédalage, tandis que le Occam LT 2023 se rapproche davantage du Rallon actuel, bien qu’il reste différent. En ce qui concerne le Rallon, reste attentif dans les prochains jours 😉

      Quant à la paire de roues Oquo en aluminium, je n’ai rencontré aucun problème lors des deux jours de test. De plus, elles utilisent des moyeux DT Swiss, ce qui offre des avantages similaires. En ce qui concerne le Flipchip, il est facile à manipuler pendant une sortie. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion de le régler lors de ma première descente avec le Occam LT, en optant pour la position la plus basse, ce qui correspondait mieux au terrain.

  5. Pour être passé ces dernières semaines d un rallon R5 (170 /160 arr ) a un occam LT 2022, il y a une grosse différence entre les 2 .le occam LT est bien meilleur pédaleur mais on perd vraiment en confort ( même pour la fox 36 a l avant) .
    Pourtant , j’ai gardé mes roues (xmc1501), je joue bcp avec le blocage du fox dpx , le squid lock pourrait m intéresser.

    Qu’en sera t’il avec la nouvelle génération ?
    Comme c’est dit dans l article , la conception déplace le curseur rendement/confort, mais on ne peut pas avoir les 2 en même temps .

    La nouvelle géométrie du occam va , a mon avis ,le rendre plus efficace en D- mais moins accessible pour un rider inexpérimenté.

  6. Salut

    J ai l impression que ces deux Occam sont dans le même programme que le stumpjumper et stumpjumper evo

    Quelles différences de comportement ?

    Merci d avance

    1. Salut JF,

      L’Orbea Occam est effectivement un vélo qui se compare au Stumpjumper et au Stumpjumper EVO. Les deux vélos ont leurs subtilités. En ce qui concerne leur comportement, le Stumpjumper, étant dépourvu de point de pivot sur le triangle, est un peu moins actif en descente qu’un Occam SL. La performance au pédalage entre les deux vélos est assez proche. La différence réside dans le fait que l’Orbea offre un blocage au guidon qui permet de choisir entre une suspension active et bloquée, tant pour la fourche que pour l’amortisseur.

      Un autre point à prendre en considération au moment de l’achat est le choix de la taille du vélo. Specialized offre 6 tailles, tandis qu’Orbea n’en propose que 4. Personnellement, je me suis très bien senti sur l’Occam en taille Medium sur le SL, avec un Reach de 465. Sur le LT, j’aurais aimé retrouver le même Reach, mais ce n’est pas le cas ; le vélo a un Reach 1 cm plus court en taille M.

      En comparaison avec un Stumpjumper EVO, l’Occam LT sera peut-être meilleur en montée, à mon avis, et il a de très bonnes capacités en descente. Sa cinématique est à mon goût plus active que celle du Specialized Stumpjumper Evo. Specialized a pour lui le changement de géométrie, qui peut être un plus pour certains, notamment en ce qui concerne l’angle de direction. J’ai eu un Specialized Stumpjumper EVO pendant 2 ans, et on finit par revenir pratiquement toujours au même réglage : angle de direction à 0°, soit 64° comme l’Occam LT, et le boîtier en position basse lorsque l’on fait une journée de shuttle ou de bike park, et le flip chip en position haute si l’on fait du pédalage à la journée sur un terrain vallonné avec des montées et des descentes.

      La différence entre les deux réglages, Occam LT et Stumpy EVO, est que sur l’Orbea, on peut changer très rapidement la géométrie du vélo avec le FlipChip sur le pied d’amortisseur, alors que c’est plus chronophage sur le Specialized.

      1. Merci pour ta réponse complète

        Ça tombe bien que tu as eu le stump evo, au final tu as une préférence avec le LT ?

        Niveau réglage du Evo tu as aimé le réglage le moins extrême : angle redresser et position haute ?

  7. Plusieurs jours après, j’ai toujours pas compris le coup de la Coppa Catalana, vu qu’Orbea est Basque. Quelqu’un pour expliquer?

    1. Salut Johann,

      Il y a un petit clin d’œil à tous les journalistes qui étaient à la présentation presse en Espagne en même temps que moi. Autour d’un verre de Sangria, nous nous étions dit que nous arriverions à caser la Coppa Catalana dans l’article. Mais tu as raison, il n’y a aucun rapport avec Orbea 😉

      Blague sympa : D’ailleurs, en parlant de Sangria, je me demande si les journalistes espagnols essaient aussi de glisser des articles sur les vélos dans leurs critiques de vin ! Peut-être que nous devrions organiser une dégustation de vin et de vélos, histoire de tout mélanger un peu plus. ?

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