Il y a un an, Gabin et moi revenions de notre périple au Pays Basque, 4 jours d’itinérance au milieu des chevaux, des brebis et des vautours, à profiter des sentiers, des paysages et de la gastronomie locale ! 5 jours pour à peine 200km de VTT, c’était ça notre version de l’aventure. Pas de record à battre, pas d’objectif à atteindre si ce n’est de profiter du parcours, des paysages et de la compagnie d’un bon copain, le tout bien arrosé de nectars locaux.
Il nous restait juste un petit goût de trop peu, et une envie d’en faire plus ! On s’est donc organisé cette année pour partir plus longtemps : 9 jours et 8 nuits sur la Grande Traversée des Hautes Alpes ! Et superbe nouvelle, notre traditionnel duo s’enrichit enfin, et à nouveau, d’un autre ami d’enfance : Romain, Danaire pour les intimes se libère enfin pour se joindre à nous, 10 ans après notre première itinérance VTT !
Objectif : Col du Lautaret > Gap
Le rendez-vous est donc pris fin juillet pour les trois anciens élèves de la première section de l’école maternelle de Dommartin lès Remiremont ! On adapte notre équipement habituel pour optimiser nos paquetages à un rider supplémentaire, principalement en investissant dans une tente trois places !
Les premiers ennuis arrivent une semaine avant le départ. Je suis positif au covid et avec des symptômes sérieux qui me clouent au lit.
Je me vois contraint de décaler le départ de deux jours pour respecter au mieux les consignes d’isolement sans compromettre notre traversée tant attendue ! La prudence aurait voulu que l’on annule tout, mais avec les projets personnels de chacun, c’est probablement la dernière opportunité de nous retrouver tous les trois pour une telle randonnée ! On y va quand même, par sécurité supplémentaire pour les copains je prends ma propre tente et mes couverts, tant pis pour le poids. Je suis encore très fatigué la veille du départ, mais ça va le faire ! Au programme : Col du Lautaret > Gap, 230 km et +8300 m selon la carte.
Jour 1 – Echauffement humide
Je récupère Gabin à Gap, on laisse sa voiture sur place, elle nous servira pour la navette retour ! On rejoint Danaire au Col du Lautaret vers 18h pour la traditionnelle pinte de départ. On fait les derniers réglages des vélos, Gabin en profite pour huiler sa chaîne et par accident son disque de frein… Fidèles à nous-mêmes, ça promet.
On se répartit les affaires, la nourriture, le vin et le génépi et on s’engage sur le parcours sous une pluie fine, à la recherche du premier spot de bivouac. Le parcours est magnifique malgré l’humidité et les premiers tours de pédales en montée sur un super single se font bien ! Je me régale et me réjouis d’être finalement en bonne forme physique après ce covid, tandis que Danaire re-découvre les joies de rouler avec du poids sur le dos !
Après 5 petits mais sublimes kilomètres on se trouve un super spot sur une crête, au-dessus du Lauzet ! On s’offre le luxe d’un feu de camp, on s’ouvre une bonne bouteille de rouge pour accompagner nos pâtés lorrains (si vous ne savez pas ce que c’est, merci de vous rendre dans la boulangerie vosgienne la plus proche dans les meilleurs délais !) et notre conserve de confit de canard. Ce n’est ni diététique, ni gastronomique, donc c’est parfait. Quel panard d’enfin se retrouver tous les trois ! Un vrai bonheur de concrétiser tout ça ! Un génépi et au lit, demain y’a du déniv’ jusqu’au prochain bar !
Jour 2 – Col du Granon
On part à la fraiche sur le Chemin du Roy, le parcours est parfait, on évolue sur un single progressif avec un panorama incroyable sur les glaciers des Ecrins, si on a ça jusqu’au bout ça me va ! Mais le choix nous est donné à la première bifurcation : poussage ou descente. La trace FFC téléchargée nous envoie dans la descente mais le balisage de ce même parcours nous envoie en montée. On décide de suivre les panneaux. Le sentier est plus technique et pentu, mais tout de même à peu près roulable. La fin du parcours se fera sur de la piste raide mais roulante.
On piquenique sur une superbe prairie avec une vue dégagée, calme et paisible quand un camping-car vient se poser juste devant nous sans crier gare. Cet étron de métal blanc pétant nous ruine un peu le paysage et l’ambiance sauvage. Les proprios sont partis courir en laissant les clés cachées sur la roue. On se fait violence pour ne pas aller leur laisser une surprise au fond de leurs toilettes.
Avec l’avance prise la veille on est déjà plus très loin de notre lieu de camp, on fait le détour par la porte de Cristol avec pour projet l’ascension de la Gardiole (2700 m) mais un local nous en dissuade, la montée est horrible, ça on l’avait deviné sur la carte, mais en prime la descente n’en vaut pas le coup, c’est inroulable. On rejoint donc le Col des Cibières puis le Col De Granon par un superbe sentier en balcon joueur bien que bondé de randonneurs.
Enfants bien élevés que nous sommes, on ne se voyait pas passer devant l’auberge du col sans s’arrêter dire bonjour, et notre soif de découverte nous obligeait alors à goûter une bière locale. La vue étant belle, et le taulier sympathique il est possible que nous soyons restés une bière ou deux de plus, et qu’une assiette de charcuterie se soit perdue au passage.
On reprend donc le sentier l’esprit guilleret à la recherche d’un lieu pour la nuit, et d’un point d’eau pour se laver. Nous remplaçons notre crasse de vététiste par une délicate couche de vase en s’offrant une toilette primaire dans l’eau d’un marécage.
Notre spot est idéal, on surplombe Serre Chevalier, le coucher de soleil est magnifique. Cette première journée était un régal, une bonne mise en jambe pour ce qui nous attend le lendemain ! La soirée est tranquille, on est bien !
Gabin est le seul à avoir emporté un livre, alors on l’oblige à nous faire la lecture avant d’aller au lit. C’est mignon comme tout, on forme une jolie petite famille de trois barbus.
Jour 3 – L’enfer d’Isoard
On démarre la journée par une pure descente jusqu’à Briançon sur un single-track riche en épingles. On traverse la vieille ville de Briançon avec l’intention de se faire un bref petit café-croissant. Le plan dérape, on se retrouve à 11h à la terrasse d’une brasserie avec un steak-frites devant le museau. Par miracle, pas de bière. On sait ce qui nous attend aujourd’hui, plus de 40 km et +1600 m. Ca peut ne pas paraître beaucoup comme ça mais chargés comme on est c’est plus que suffisant.
On attaque la montée par l’ancien fort des Trois Têtes pour rejoindre le lac Pont Baldy par un sentier en balcon qui surplombe cette retenue bleu azur qui n’est pas sans nous rappeler le Verdon.
Sur la route on croise (enfin) un autre vététiste qui semble équipé pour l’itinérance. Mais il est en pneu slick, et nous confirme rester uniquement sur les routes et les chemins. Nos chemins se séparent lorsque nous quittons la route du col d’Isoar. Encore une fois le balisage FFC ne correspond pas à la trace GPX que nous suivions. De peur que la nouvelle trace de la Traversée n’emprunte trop de route nous nous en tenons au plan initial, à savoir monter par la piste de la combe de la Lause. L’ascension est interminable, le vent se lève et nous glace la transpiration.
On passe le col sous l’ancien fort de la Lausette, on aperçoit enfin le col d’Izoard au loin, mais il nous faut redescendre pour rejoindre le sentier, ça nous fait mal de perdre du dénivelé si chèrement payé mais il n’y a pas le choix. On rejoint un impressionnant pierrier (combe du Malazen) qu’il est plus prudent de franchir à pied. Le sentier qui suit jusqu’aux chalets d’Izoard est magnifique mais très technique, je me tue dans les franchissements de racines ou de marches pierreuses pour tout passer sur le vélo. Je m’arrête avant la descente pour attendre Danaire et Gabin, je me rends compte que j’ai trop poussé dans mes réserves d’énergie, je suis à plat, gelé et plus très lucide.
On rejoint enfin la route du Col, les derniers lacets nous semblent interminables mais on rejoint enfin le Refuge Napoléon. On s’y précipite pour vider le bar. L’accueil chaleureux du responsable nous fait le plus grand bien ! Il nous régale de sa compagnie et de ses meilleures bières. Le feu crépite dans le poêle en ce 3 août hivernal, grand luxe ! Le gérant nous laisse même prendre une douche chaude salvatrice avant de nous indiquer où bivouaquer cette nuit. On ne se laisse pas tenter par le catalogue des prix d’amour affiché au mur, bien que l’offre soit variée et les tarifs intéressants
On passe le reste de la soirée sous la tente, à écouter la pluie en jouant aux cartes, à boire du rouge et manger du saucisson et du fromage du Queyras. On se dit que finalement le bonheur c’est peu de choses. C’était certainement la journée la plus dure de nos randos physiquement et c’est certainement pour ça que ce fût également une des soirées les plus chouettes. Simple mais tellement riche ! Des copains, un abri, à boire et à manger, difficile de ne pas être heureux en vivant tout ça !
Jour 4 – Ride pluvieux, refuge heureux !
Le réveil est humide, il a plu une bonne partie de la nuit. Nous plions les tentes et partons prendre le petit déjeuner au refuge de la veille, le patron était trop sympa pour qu’on s’emmerde à sortir le réchaud de bon matin. On part donc bien nourris à l’assaut de cette nouvelle journée qui nous réserve encore quelques 1400 m de dénivelé. Le départ est rude, on attaque les derniers virages du col d’Izoard sous la pluie.
Le poids des sacs et les kilomètres commencent à se faire sentir au niveau du fessier ! On est obligé de perdre un peu de dénivelé sur la route avant de rejoindre un super sentier pour remonter jusqu’au col du Tronchet. Dans une descente, Danaire perd l’avant et se catapulte au-dessus d’un rocher. Je le retrouve en vrac dans un tas de cailloux acérés, mais avec plus de peur que de mal ! Il s’en sort avec un gros hématome sur la cuisse et des potes qui vont le chambrer là-dessus pendant un bon moment !
On s’enchaine une descente sympa et on adapte un peu le parcours qui semble n’emprunter que de la piste pour plutôt suivre un canal sur un beau sentier plat au fil de l’eau, bien agréable à rouler, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu de plat ! On coupe aussi en rejoignant directement Arvieux par un beau single !
De là on attaque l’ascension du Col de Furfande, toujours sous la pluie ! L’abri que nous avions repéré sur la carte à mi-parcours pour le pique-nique de la veille est rempli ! Les braves gens se serrent et nous permettent de nous abriter à leur côté, un confort apprécié car on est trempés et ça caille !
La partie sommitale de la piste a été labourée par le passage d’engins de chantier, la boue colle aux pneus et même pousser le vélo est difficile tellement la boue bourre contre le cadre. On croise le berger qui nous avoue que pour lui aussi cette journée est longue… On passe le col et nous élançons dans la dernière descente de la journée. Danaire nous offre une petite chute finale en restant accroché à sa pédale pour retomber de tout son poids droit sur son hématome du matin, c’est toujours agréable à voir.
Exceptionnellement ce soir-là nous ne campons pas. Les prévisions météos étaient désastreuses et le bivouac à 2700 m par ce temps ne nous faisait pas rêver, on est cons mais pas fous. Nous sommes d’autant plus contents de notre choix que nous arrivons tôt dans l’après-midi, avant 15h. Trempés dans la tente, la fin de journée aurait été longue ! On profite donc pour la première fois de l’ambiance refuge et jouons à des jeux de sociétés avec un groupe de personnes âgées très sympas (sauf un qui trichait, d’ailleurs si tu nous lis sache qu’on te méprise).
On enchaine les bières et troublons peut-être un peu la quiétude de ce lieu de repos par nos grosses voix bourrues et nos grosses claques contre la table.
Le repas du soir est nettement meilleur que ceux auxquels nous sommes habitués pendant nos bivouacs, ça ne fait pas de mal au moral, d’autant qu’il pleut très sérieusement dehors. Mais ces conneries de confort c’est un truc à nous faire abandonner la tente ça, faut faire gaffe ! Un soir pas plus !
Jour 5 – Col de Furfande – Mikéou
On s’est couché trop tôt et dormi bien trop dans le confort. On est donc réveillé aux aurores, en pleine forme. Petit dej’ de guerrier et session bricolage sur mon vélo quasi neuf qui pourtant a du jeu. On démonte la moitié du cadre sans vraiment trouver l’origine du problème… Mais bon, tant que les roues restent accrochées au cadre… ça me suffit.
Les premiers tours de roues sont splendides, il fait grand beau et l’humidité des averses de la veille fait monter une brume magique du fond de la vallée.
Après un bon poussage droit dans la pente pour s’échauffer sous le regard moqueur des marmottes on atteint le col et attaquons une descente d’anthologie, la vue est à couper le souffle et le sentier ultra plaisant à rouler. Je ne peux pas m’empêcher de contempler ces paysages tout en roulant et manque de me tourter à plusieurs reprises. On plonge dans les nuages et la forêt, le sentier est magnifique, avec pas mal de variantes enduro qui évitent les bouts droits. On se tire la bourre comme des cons avec Gabin et prenons des risques inutiles qui nous valent quelques petites boites bien marrantes, on se marre comme des gosses.
Danaire encore vacciné de sa chute d’hier nous rejoint plus prudemment au fond du vallon. On rattaque une montée raide et un peu technique, j’ai une forme d’enfer qui ne sort d’on ne sait où et passe tout sur le vélo, le parcours est vraiment beau.
La fin de la descente jusqu’au gorges du Guil est moins intéressante, ça reste essentiellement du single-track mais moins sympa, tout droit et peu joueur.
On s’offre une petite pause pipi au milieu de nulle-part, à l’écart du chemin chacun de notre côté lorsqu’une petite vieille passe par là avec son chien, outrée de notre attitude elle nous accuse d’être des gros dégueulasses et de n’avoir que ça à faire de « se branler » à son passage. Je n’arrive pas à retranscrire l’accent par écrit, mais c’était très drôle.
On rejoint Guillestre pour s’approvisionner, s’en jeter une petite, et se taper un bon gueuleton, parce que 11h30 c’est une très bonne heure pour un burger. On repart repus, mais pour l’accueil et la sympathie des commerçants du village on repassera.
Au grand dam de mes camarades, on fait un beau petit détour avec du dénivelé cadeau pour rejoindre le tracé et éviter de descendre directement par la route, mais c’était pour la bonne cause : on descend via un super sentier dans les gorges du Guil et ses formations rocheuses particulières et ses cascades. On s’offre une pause lessive à la main dans la rivière car l’écartement des gens civilisés à notre passage nous a fait comprendre certaines choses.
On attaque les derniers 600 m de dénivelés sereins, c’est que de la piste ça va monter tout gentiment. On ignore le panneau « route barrée » à l’entrée, il est sans doute là pour les touristes en twingo, en vélo aucune raison que ça ne passe pas.
Bilan : la piste était intégralement en travaux, recouvertes de cailloux en vracs destinés à être broyés par la suite. C’est inroulable, on se retrouve à pousser le vélo sur les trois quarts de la montée, des vrais chevaux de traits… Et puisqu’un malheur n’arrive jamais seul c’est ici, en poussant, que nous aurons notre unique crevaison ! Improbable.
On se dégote un lieu de bivouac idéal, dans un terrain privé (après avoir demandé l’accord via un voisin), au hameau de Mikéou, juste à côté d’une fontaine (gelée) pour se laver ! Apéro, barbecue et causette au coin du feu entre copains, encore un soir à oublier d’être malheureux !
Jour 6 – Mikéou – Réallon
40 km nous attendent pour cette sixième journée ! Sur la carte il semblerait que l’on reste quasiment tout le temps sur la courbe de niveau, pourtant le gpx nous indique +1600 m pour cette étape… Les faits donneront raison à la technologie et mettront à mal mes certitudes de lectures de cartes.
On prend notre temps, ça roule bien, il fait chaud ! On s’attache un poulet rôti encore brulant sur le guidon à Châteauroux à midi pour le manger à la main comme des barbares au bord d’une rivière quelques kilomètres plus loin.
Encore une fois, les plaisirs simples de cette rando entre potes me font rêver ! On n’a aucun impératif d’horaires, aucun objectif de performance, on profite d’être ensemble et de ces petits moments de simplicité que nous offre la vie (et aussi la mort de ce gallinacée).
La partie finale est plus roulante, avec une somptueuse vue sur le lac de Serre Ponçon, mais les troupes fatiguent. Danaire et Gabin souffrent davantage que moi et les derniers kilomètres pour rejoindre Réallon terminent de transformer leur cul en une douloureuse compote. Sur la carte, nous avions repéré une fontaine près d’un fort surplombant le village, un bivouac idéal ! Mais les +200 m de dénivelé droit dans la pente pour y accéder découragent mes compagnons, et mes tentatives de négociations restent vaines, plutôt crever que de grimper là-haut, et comme derche détruit n’a point d’oreille, j’abandonne l’idée !
On tombe donc d’accord (étonnamment) pour mettre le cap sur le bar le plus proche, à seulement +100 m par la route ! Le spot est moins beau mais la bière y est fraîche ! Passé trois pintes moins le quart on se retrouve à l’ombre des montagnes, il est temps de songer à se laver et à trouver un coin pour la nuit ! On pose la tente tout proche, et non loin de la rivière ! Pas besoin de berceuse ni d’une lecture pour s’endormir ce soir !
Jour 7 – plongeon final vers le lac
On attaque la journée par les +650 m de l’ascension du col de la Gardette. Danaire et Gabin en ont leur dose, et il est vrai que la suite du parcours jusqu’à Gap n’est plus très intéressante, très roulante et peu changeante. J’envisage un moment d’enchainer les 50 km restant en solo pour récupérer la voiture et les retrouver au lac pour une dernière soirée mais on décide tout de même de rester ensemble. Tant pis pour la fin du tracé initialement prévu, on se dégote un itinéraire sympa pour descendre directement en direction du lac et nous arrêtons pour un dernier gueuleton à Chorges !
Gabin part à Gap en stop récupérer la voiture pendant que nous faisons quelques courses pour le soir et lavons les vélos ! C’est la fin d’une superbe semaine de VTT, et on compte bien se mettre un dernier bivouac aux petits oignons pour finir tout cela en beauté !
On se trouve un spot exceptionnel au-dessus du lac. La vue est imprenable tout comme l’accès à l’eau ! On se prépare notre ultime barbecue quand l’orage commence à gronder autour de nous, on observe les rideaux de pluie tomber au loin en faisant des pronostics de météorologues du dimanche sur la direction du vent et la faible probabilité que ça nous tombe sur le coin de la gueule.
Résultats 5 minutes plus tard on était retranchés dans la tente au milieu d’une tempête du démon ! Une accalmie entre deux salves d’averses nous offre l’incroyable spectacle d’un ciel d’orage embrasé par le coucher de soleil, illuminant les nuages, le lac et les montagnes ! On ne pouvait pas rêver meilleur bouquet final pour clôturer en beauté cette extraordinaire semaine d’aventure !
Voilà donc encore une jolie page riche en expérience qui se tourne, un splendide épisode de vie plein de rires et d’amitié franche ! Avec, encore une fois, l’envie d’y retourner, d’en faire plus, plus longtemps, de découvrir d’autres paysages, de rouler d’autres sentiers, de trouver de nouveaux bivouacs encore plus beaux, et surtout de repartager encore ces moments uniques !
Rendez-vous donc dès que possible pour de nouvelles aventures, et n’hésitez pas à vous lancer à partir bike-packer que ce soit pour un coup d’un soir sur un week-end près de chez soi ou pour une histoire plus sérieuse dans des contrées lointaines !
Quentin