Le nouveau Schwalbe Tacky Chan ? Incisif !

Si vous avez aperçu des pneus Schwalbe marqués First Ride et ressemblant faussement à des Magic Mary remaniés sur les vélos de certains pilotes Schwalbe, cet article va vous intéresser. C’est que le Schwalbe Tacky Chan vient justement d’atteindre le stade de la production grand public. Un nouveau pneu qui vient compléter l’offre Schwalbe dans un style incisif qu’on ne lui connaissait pas forcément jusque-là…

Le contexte…

Souvenez-vous… Il y a quelques semaines, Flo Letondeur se faisait un malin plaisir de partager 48h de la vie du team Commençal / Les Orres en compagnie des Ravanel, Antoine Vidal, la ribambelle de jeunes dans leur sillage… Et Guillaume Vrignaud, de chez Schwalbe, venu fournir l’équipe de pneus un peu spéciaux. Les fameux « First Ride » que la marque fait circuler auprès de ses pilotes afin de développer les prochains modèles. Eh bien ces pneus, on en sait désormais un peu plus puisque l’un d’eux a désormais atteint le stade de la commercialisation : Le Schwalbe Tacky Chan !

Pour le nom, je laisse ceux qui n’auraient pas la ref – y en a-t-il ? – faire une petite recherche sur le web pour se mettre à la page. Quoi qu’il en soit, ce qui est surtout intéressant c’est de saisir qu’il s’agit d’un profil déjà vu ces dernières années sous l’étiquette First Ride, aux mains de quelques pilotes offensifs… On pense à Thibaut Daprela et Amaury Pierron notamment, puisque c’est avec eux et le team Commençal/Muc-Off que le Schwalbe Tacky Chan a été développé au tout départ…

L’objectif ?

Pour saisir l’objectif de ce développement, il faut saisir les attentes de cette équipe. Depuis qu’elle roule Schwalbe – un bon moment maintenant – elle a notamment pu faire et refaire le tour du best-seller de la marque – le Magic Mary. Un pneu qui excelle pour une certaine pratique Enduro et Gravity. À l’aise sur une belle variété de terrain, utile en conditions changeantes, c’est l’une des références du marché pour nombre d’entre nous qui n’ont pas nécessairement envie de passer leur temps à adapter leur monte pneumatique au terrain rencontré. Le Magic Mary, c’est une valeur sûre plus de 80% du temps. Une valeur qui continue donc d’être au catalogue de la marque…

Sauf que lorsqu’on a dans l’équipe, des pilotes de Coupe du Monde, les lascars sont aussi capables de pousser une telle référence dans ses retranchements, et finir par vouloir mieux, dans certaines circonstances. Celles où le pilotage se fait plus incisif, plus offensif, plus à l’attaque. Vous saisissez le pourquoi du nom maintenant ?! C’est pour ces situations et ce type de pilotage là que le Schwalbe Tacky Chan est là. Si vous faites partie de ceux qui doivent pousser pour générer de la vitesse et rouler, freiner très fort et très court, et/ou marquer les appuis sur l’angle et tourner court… Alors, le Schwalbe Tacky Chan est fait pour vous. C’est là qu’il vient épauler le Magic Mary !

Schwalbe Tacky Chan

  • Pratique Gravity, Enduro & DH
  • Conditions mixtes, pilotage incisif
  • section 2.4 pouces, 62mm ETRTO
  • Gomme Soft ou Ultra Soft
  • 27,5 ou 29 pouces
  • 62-584/622 ETRTO
  • 55/61mm (ballon/Hors-tout, jante 30mm)
  • Carcasses Super Downhill, Gravity & Trail 
  • 68,9€ (S.Trail) & 74,9€ (S. Gravity & DH)
  • 1374g (vérifié, 29×2.4, Super Downhill)
  • Dispo 2e semestre 2023
  • Fiche sur schwalbe.com

Les détails

De loin, et à première vue, le Schwalbe Tacky Chan ressemble donc à son homologue. Pourtant, c’est bien sur la base d’un Big Betty retaillé que les premiers essais du Tacky Chan ont eu lieu. Les idées qui guident le développement sont alors assez simples…

On l’aura compris en évoquant le pedigree du Schwalbe Tacky Chan, mais ça mérite tout de même de préciser : il s’agit d’un pneu gravity ! Les versions disponibles à la vente sont donc prévues en conséquence. Le Schwalbe Tacky Chan est ainsi décliné sur les trois carcasses les plus robustes de la marque – Super Downhill, Super Gravity et Super Trail. Et il se pare des gommes les plus accrocheuses – il est disponible en Addix Ultra Soft (violette) sur les trois carcasses, un 27,5 Super gravity et un 29 Super Trail étant aussi prévus en Addix Soft (orange).

Première impression

À l’usage, je ne vais pas le cacher, je n’ai disposé que d’un temps limité de roulage avant d’écrire ces lignes. La première impression est néanmoins suffisamment évidente et marquée pour en parler. Si je devais résumer le Schwalbe Tacky Chan en un mot : incisif ! Certes, si je vous dis que le premier run m’a suffi pour avoir Amaury Pierron et Thibaut Daprela en tête, et faire le lien avec certaines de mes récentes observations, vous me direz que le marketing Schwalbe a certainement bien marché. Et il y a certainement un peu de ça. Mais il y a aussi un peu de ressenti intéressant à préciser.

Au pédalage d’abord, pour noter la bonne prestation du Schwalbe Tacky Chan. Il roule très bien. Même sur terrain dur et lisse, on ne perçoit pas de vibration due au crampon, ni de bruit très prononcé de pavés qui tenteraient d’arracher la terre. Le bon roulage du Schwalbe Tacky Chan est d’autant plus remarquable que je le constate sur les carcasses Super Downhill et gommes Ultra Soft dont je dispose à l’essai – contrairement à l’illustration ci-contre. Un bon point pour ceux qui envisagent ce pneu pour une pratique Enduro. Et cette qualité se confirme au moment d’inverser le sens de la pente. Le Schwalbe Tacky Chan roule, et conserve de belle manière la vitesse…

Tant que l’on ne touche pas aux freins ! C’est là que le tempérament incisif du Schwalbe Tacky Chan commence à se faire sentir. La carcasse Super Downhill reste très stable, et les crampons mordent le sol. Ça en rend plus précis et incisif le moment où l’on accentue la pression sur les leviers de frein. Vous voyez ces moments dans la pente où les meilleurs descendeurs du monde savent laisser descendre le vélo, et ne toucher aux freins qu’à des endroits précis ?! Quelques freinages suffisent avec le Schwalbe Tacky Chan pour saisir qu’il a été conçu pour ça. Il est très répondant, réactif, précis, dans ce cas de figure. Il rend les points de freinage très perceptibles, évidents.

Il se tient par contre moins sur la durée. Une observation que je fais aussi en courbe. La qualité de roulage et le côté incisif du Schwalbe Tacky Chan font qu’il favorise le fait de pousser/pumper/générer de la vitesse dans les appuis. Il semble même favoriser ça avec des vélos qui ne s’y prêtent pas de prime abord. Gain de manœuvrabilité intéressant pour réagir dans l’instant… De manière incisive 😉 Et en sortie de courbe ou d’appui, les options pour continuer à resserrer ou ouvrir la trajectoire restent ouvertes. À aucun moment le Schwalbe Tacky Chan semble ancré dans une ligne ou enfermé dans une seule solution.

Intéressant pour garder des possibilités d’initiative, un style offensif, à l’attaque… Vous saisissez maintenant, pourquoi Thibaut Daprela et Amaury Pierron viennent à l’esprit en roulant ce pneu ?! Oui, c’est clairement leur style et on comprend qu’ils aient réclamé ce pneu ! Dans les bons jours, nul doute que ça permette au style offensif et engagé d’un Amaury Pierron de s’exprimer. Dans les plus compliqués, je comprends mieux pourquoi parfois, j’ai le sentiment de voir Thibaut Daprela se battre un peu plus avec son vélo. Je pense que le Schwalbe Tacky Chan peut avoir ce revers. Il ne me semble pas fait pour tenir une ligne, mais pour se garder des possibilités dans des circonstances où d’autres maintiennent leur pilote sur un rail…

Le Schwalbe Tacky Chan permet de développer un autre style de pilotage, répondre à d’autres tempéraments. Un beau pousse au crime, là où beaucoup d’autres sont plus conservateurs…

À commencer par le Magic Mary, bien plus sage dans son tempérament. Tant mieux, puisqu’au final, ces observations correspondent avec le discours de la marque. À la question pour quelles conditions le Schwalbe Tacky Chan est-il conçu ? La réponse est intéressante… Peu ou prou les mêmes que le MM. Le Schwalbe Tacky Chan n’est d’ailleurs pas pensé pour être une évolution du Magic Mary. C’est simplement un autre pneu, qui doit permettre de développer un autre style de pilotage, répondre à d’autres tempéraments, dans ces mêmes circonstances. Le Schwalbe Tacky Chan est un beau pousse au crime, là où beaucoup d’autres sont plus conservateurs.

Rédac'Chef Adjoint
    1. Une certaine ressemblance avec le maxxis shorty 2 , en 2,40 comme maxxis pour mieux rentrer dans la boue et la terre meuble …

      1. Les crampons du Tacky Chan me paraissent moins hauts. On est plus proche d’un Hutchinson Toro que d’un Shorty dans les hauteurs de crampon 😉

    2. Le Shorty ? À mon sens le Magic Mary concurrence plus le Shorty que le Tacky Chan qui s’en éloigne. Le MM reste un pneu plus polyvalent. La hauteur de ses crampons et lleur formes régulières/simples en font un pneu plus proche d’un pneu mixte comme le Shorty, que le Tacky Chan qui est plus typé.

    1. Pour l’instant oui. Deux pneus identiques reçu, la paire complète montée avant/arrière. À l’arrière ça pédale très bien pour une gomme super soft et une carcasse DH. À l’avant ça grippe et freine très bien mais pour l’heure c’est la vivacité que ça apporte qui me surprend. Je vais continuer quelques temps pour voir si le temps fait son oeuvre, et j’ai quelques idées de situations dans lesquelles mettre ça à profit pour voir ce que ça apporte ou les limites que ça implique s’il y en a.
      Je dois participer au Grand Rallye Transverdon qu’on organise prochainnement. J’ai une paire de Pirelli Scorpion M Enduro à l’essai également. Il y a match. Je ne sais pas encore si j’emporte les deux paires pour alterner, et/ou si je mélange les deux paires. Pour l’instant, c’est la qualité de roulage du Tacky Chan qui penche en faveur de son usage au moins à l’arrière. Il roule mieux que le Pirelli qui est 100g plus léger, en carcasse Enduro…

      1. Donc si je comprend bien, il viendrait avantageusement remplacer un big betty en monte arrière, reste à voir si un mix MM/TC est pertinent.

  1. Bizarre à aucun moment la concurrence n’est cité dans l’article mais c’est commun sur plein de CR de ce nouveau pneu pour la motivation de Schwalbe de pondre un pneu plus roulant en DH, car en monte arrière sur certaines pistes roulantes un Magic Mary c’est une charrue.

    Visiblement à la mesure le ballon de ce pneus testé ailleurs serait inférieur à des sections 2.4 ce qui n’est pas habituel chez Schwalbe et assez logique pour venir faire comme la concurrence avec un pneu plus roulant et inférieur en section pour la monte arrière.

    1. Hello.
      Je confirme ce qui a été dit dessus. Le Magic Mary en super Gravity est une enclume au roulage (en enduro).
      En usage enduro je lui préfère un Maxxis DHF (beaucoup plus roulant tout en gardant du contrôle)
      Après c’est dommage que Schwalbe ait fait un pneu roulant mais élitiste.
      Comme vous dites il trouvera son public pour un pilotage énervé.
      Pour les plus sages comme moi, pas certain que cela me convienne…

      1. À véirfier à carcasses et gommes équivalentes en back-to-back, mais la première impression me donne le sentiment que le Tacky Chan est plus roulant que DHF. Magic Mary à l’avant, Tacky Chan à l’arrière peut-être ? C’est tenant, si à la longue on ne se fait pas à la liberté de cap qu’offre le Tacky Chan à l’avant 😉

    2. Bonjour David,

      Dans le protocole d’essai FullAttack, la concurrence intervient plus tard pour plusieurs raisons. Comme je l’ai écris dans l’article, peu de temps passé sur cette paire de pneu. Il est encore tôt pour s’en faire une idée suffisement claire et précise, et donc pour avoir suffisement de cartes en main pour s’exprimer de manière certaine. Pour ma part, j’ai donc pour l’instant focalisé sur le Magic Mary – pneu de la même marque avec lequel le tacky partage les gommes et les carcasses, ça simplifie la donne – et les Pirelli que j’évoque ci-dessous – il se trouve que le mène les deux essais en parallèle. La suite viendra, mais j’impose aussi d’avoir l’occasion de faire du « back-to-back » avec ceux auxquels les Tacky Chan me feront le plus penser d’ici-là, pour être plus précis… D’ailleurs, si vous avez des suggestions, n’hésitez pas. Le Shorty cité dans d’autres commentaire, ne m’était par exemple pas venu comme le plus évident.
      Pour ce qui est de la largeur, je n’avais pas eu le temps de faire les mesures nécessaires pour m’exprimer précisément, avant publication de l’article. Je viens de le faire. Voici ce que j’observe avec les pneus à disposition, montés sur jantes de 30mm internes à 1,40 bars : Tacky chan 2.4 > 55mm au ballon, 61mm de crampon à crampon / Magic Mary 2.35 > 59mm au ballon, 59mm de crampon à crampon / DHR II 2.4 WT > 59mm au ballon, 61mm de crampon à crampon / Pirelli Scorpion M Enduro 2.5 > 59mm au ballon, 65mm de crampon à crampon. La mesure confirme donc l’impression visuelle : au ballon, le tacky chan est plus fin de section. Et oui, ça confirme l’impression qu’en monte arrière en tout cas, il a du sens.

      1. Mon seul problème sur ton article c’est le mélange publi-reportage de la marque commun à tout les autres sites (je ne critique pas c’est commun à tout les sites vous couvrez les nouveautés présentées par les marques) et le micro test presque il ne m’éclaire pas car j’ai rien à pouvoir le comparer.

        Perso j’y vois un pneu pour aller chercher Maxxis sur le Dissector ou le DH2 en monte arrière sur de l’enduro vu que le Hans Dampf chez eux est une charrue mais faudra que j’essaie pour me faire un avis car comme ça c’est dur…

        1. Je comprends le besoin de repères communs pour mieux situer le propos par rapport à ta propre expérience. C’est bien pour ça qu’on tient et qu’on défend le fait de systématiquement évoquer les produits vs la concurrence dans nos verdicts d’essais. Ça ne doit pourtant pas nous empâcher de livrer des premières impressions. Sans quoi parfois, il faudrait attendre un long moment dans le silence avant d’avoir les conclusions. En attendant d’avoir plus de précision, tu peux tout de même compter sur le faite que l’impression que je livre est assez claire. je n’ai jamais vu un produit, après une première impression aussi marquée, revirer totalement de situation à l’issue du verdict. Si je dit ici que c’est un pneu incisif, et que je détaille dans quelles situations ça se manifeste, tu peux déjà compter sur le fait qu’il y a de très grandes chances que ça se vérifie vs la majorité des pneus du marché. Pour l’heure, je continue à les rouler, et je n’ai pas de pneus qui me vienne à l’esprit en provocant la même sensation. Le Dissector est une bonne piste effectivement. Je vais faire du back-to-back pour préciser. Jusqu’ici, il me semble avoir ce côté vif au roulage, mais pas tant de mordant au touché et au freinage… Dans tous les cas, ce qui peut aussi venir parasiter le message ici, c’est que la marque cite ses pilotes phares pour relater le faite que le développement se soit fait en commun, mais je trouve que dans le propos le lien n’est pas assez fait. Quand on a Amaury Pierron et Thibaut Daprela dans le casting, et qu’on a un pneu qui colle tellement à leur style, faut appuyer là-dessus… C’est pour ça que je me permet d’insister là-dessus, au risque de donner le sentiment que tu rapporte en matière de publi-reportage. Pourtant, tu peux être certain que du bulshit marketing, on en reçoit à longueur de journée, et que la base de notre métier c’est justement de faire le tri entre le blabla et les infos qui nous parraissent pertinentes. Ça arrive très souvent de voir passer des pans entiers auxquels on n’est pas réceptifs parce que pour nous, c’est du vent… C’est assez simple au final : pour qu’on en parle, il faut que ça fasse écho à ce que l’on sait du contexte/milieu, que ça challenge ce que l’on sait des techniques et technologies mises en oeuvre, que ça colle avec les impressions du terrain, et/ou que ça apporte à la connaissance que l’on peut développer de notre pratique. Sans quoi, pas la peine de trop brasser 😉

          1. Pierron ou Daprela des pilotes supra doués avec un pilotage agressifs mais toujours à la limite de la correctionnelle ne me donne aucune info sur ce que va donner le pneu vu que je fais 1.5 fois leur poids, et que si je roule comme eux mon vélo se désagrège après 100m et moi en suivant.

            Je suivrais ton futur back-to-back car une alternative au Dissector ou DHR2 m’intéresse mais j’espère qu’il aura une petite dérive sur l’angle et pas un coté On/off de son grand frère le Magic Mary.

          2. Sans prétendre ou supposer avoir à quelque instant que ce soit leur niveau de performance, on parle là de s’inspirer, dans l’attitude, dans la gestuelle. Ne jamais sous-estimer le pouvoir du mimétisme, c’est l’une des toutes premières formes d’apprentissage, et on en est donc tous largement capable. Et sans se discréditer, que le résultat final soit proche ou non qu’importe, c’est dans ces situations de mimétisme que certains points communs peuvent se manifester, et où on peut se faire la réflexion « ah oui, tiens là c’est vrai que ». C’est justement ce que je rapporte dans l’article. Rouler le pneu, voir ce qu’il donne, et « ah oui, c’est vrai, ça me fait penser à tel ou tel pilote, je comprends mieux pourquoi ci ou ça, etc… »

  2. Bonjour antoine !

    J’aimerais remplace mes pneus maxxis assegai à l’avant et dhr derrière par un magic mary en supergravity en gomme ultrasoft et du coup ce fameux tacky tchan egalement en supergravity en gomme ultrasoft. Est ce que pour toi ce montage aurait du sens pour de l’enduro? Un peu de crainte du tacky tchan au vue de ce que tu dis dans l’article, le magic mary a l’air plus polyvalent

    1. Je roule en Magic Mary à l’avant et Big betty à l’arrière, tous les 2 en super gravity ultrasoft. C’est plutôt pas mal comme combo

    2. Bonjour Cyril,

      à mon sens, et par expérience de ce que j’expérimente ces derniers temps, le bon combo Enduro peut être Magic Mary ultra soft (violette) à l’avant, pour le grip, le stabilité, et Tacky Chan gomme soft (orange) pour le rendement, l’usure et le dynamisme à l’arrière. Évite à tout prix la gomme ultra soft (violette) à l’arrière en Enduro, elle s’abime beaucoup trop vite 😉

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *