Rien d’étonnant !
Depuis quelques temps maintenant, le Kona Honzo fait partie des vélos qui ressortent systématiquement dans les échanges en commentaires d’article à propos des semi-rigides qui peuvent nous parler. Rien d’étonnant quand on voit les arguments dont il fait preuve sur le papier : géométrie généreuse, matériau devenu presque atypique face à la concurrence… Les plus férus d’entre nous l’ont plébiscité certes, mais encore fallait-il le faire passer par le protocole d’essai FullAttack afin de préciser les choses, et voir à quel point il détonne, ou non… Verdict !
Kona Honzo ESD
- All Mountain & Enduro
- 29 pouces (Mullet possible)
- 150 mm, Marzocchi Z1 Grip
- Cadre Acier Cromo
- Reach 490 mm (L) & Offset court
- Race Face AR30 Offset
- Maxxis Assegai & Minion DHR II Exo
- Shimano Deore, 4 pistons 203/180mm
- 1 modèle, 4 tailles, 3299 €
- 14,67 kg, (L, sans pédales, TL sans préventif)
- Dispo depuis septembre 2020
- Fiche sur Konabikes.fr
Bon début !
On ne va pas refaire le monde – ça n’est pas le sujet ici – mais on en conviendra tous à divers degrés : en matière de pilotage, tout-suspendus et semi-rigides n’ont pas tout à fait les mêmes exigences. Si bien que la transition de l’un à l’autre, a pu me servir d’indicateur pour me faire une première idée au sujet du Kona Honzo ESD. En l’occurence, j’ai senti certaines facilités dès la première sortie à son guidon. Notamment celle d’un vélo gentil pour un semi-rigide, qui ne punit pas au premier caillou. Un bon début. Il m’a ensuite fallu une autre séance pour ajuster ma gestuelle, notamment celle des jambes, habituées à composer avec du SAG et une suspension généreuse. À la troisième, les sensations étaient là, et le timing aussi. J’avais envie de jouer des settings. Par comparaison, il m’avait fallu le double, voir le triple de temps, exclusivement consacré à ça, pour me faire aux précédents semi-rigides passés à l’essai. Ça n’a pas pour autant valeur de vérité absolue, mais c’est définitivement un bon début !
D’autant que dans ce contexte, l’autre première impression qui me saute aux yeux concerne la manière avec laquelle le vélo semble taillé. À son guidon, il parait résolument moderne. La position au pédalage, redressée, bien posé sur la selle, buste assez relevé, n’est pas sans rappeler plusieurs enduros plébiscités à ce sujet ces derniers temps. Pour autant, la partie avant du vélo, celle sur laquelle on se repose quand on laisse filer, posé sur le cintre et les pédales, est généreuse. Il y a de la place pour se mouvoir, se positionner, se placer. Et malgré l’absence de suspension arrière qu’il faut nécessairement intégrer dans sa gestuelle, le Kona Honzo ESD n’est une nouvelle fois pas exigeant, délicat ou punitif dans ce qu’il faut faire à son guidon pour en tirer parti. À ce petit jeu, me reviennent forcément comme un boomerang mes propos passés au sujet de semi-rigides taillés comme des tout-suspendus modernes… J’y reviendrai plus loin, mais il y a forcément de ça dans ma première impression au guidon du Kona Honzo ESD..!
D’où ça vient ?
Les explications sont somme toute logiques. D’une part, le Kona Honzo ESD se démarque des précédents semi-rigides passés à l’essai, et vous l’avez plébiscité entre autres, parce qu’il fait usage d’acier Cromo, en lieu et place de l’aluminium ou du carbone devenus monnaie courante ces dernières années. Ça, ça parle aux puristes du semi-rigide, en bataille face au titane, tout comme ça peut parler à n’importe qui du moment que l’on se penche sur les caractéristiques de chaque matériau. Pour rester simple dans le propos, l’acier a pour lui d’être moins raide, et donc de filtrer davantage. Ça explique forcément pourquoi de prime abord, le Kona Honzo ESD n’est pas un semi-rigide punitif.
D’autant qu’en matière de géométrie, la marque le vante comme une version sans suspension du Kona Process X, l’Enduro tout-suspendu de la marque. En d’autres termes, le Kona Honzo ESD est donc censé en reprendre la géométrie ! Offensif ! Dans les faits : tube de selle, angle de selle, reach, tube supérieur, angle de direction, empattement avant sont effectivement identiques ou très proches entre les deux. Seules les longueurs de bases, hauteurs de boitier, stack et hauteurs de douille/hauteur de fourche s’adaptent au format spécifique du vélo – Semi-rigide vs tout-suspendu. Dans tous les cas, ça explique la facilité de prise en main, les repères n’étant pas très éloignés de mes habitudes jusqu’ici… Et ça peut aussi expliquer la tolérance du vélo, puisque généreux en longueurs, les tubes le sont logiquement aussi dans le travail et la déformation – à toutes autres caractéristiques égales par ailleurs.
Comment ça se règle ?
On se dit toujours qu’en l’absence de suspension arrière, un semi-rigide est plus facile à régler. C’est surtout qu’un hardtail a ses propres exigences. Quoi qu’il arrive, le vrai degré de liberté qu’il peut saisir, c’est de tourner autour de sa roue arrière, et de plonger de l’avant. Le Kona Honzo ESD n’y échappe pas. Il faut la jouer fine sur les réglages de la fourche pour en tirer ce dont on a besoin ici : du maintien, pour rester haut dans le débattement et garder l’assiette du vélo. À ce sujet, la Marzocchi Bomber Z1 est exigeante. Elle a pour elle de bien déclencher et se tenir à petit rythme, mais elle touche vite à ses limites quand le rythme augmente. La cartouche Grip assez grossière n’offre ni le maintien, ni la précision de réglage que le vélo mérite. J’y ai trouvé 3 réducteurs de volume à réception du vélo. Ils ne sont pas de trop. Avec 20 à 25% de SAG maxi, et une détente plutôt rapide pour garder l’assiette, ça fait le job… mais en fouillant un peu, j’ai trouvé mieux, ce que mérite vraiment le Kona Honzo ESD !
Avant | |
SAG | 20-25% |
Détentes | 2/3 à 3/4 ouverte |
Compressions | ouverte |
Réducteurs de volume | 3 (d’origine) |
Hauteur de fourche ?
Au détour d’une vidéo, Kona glisse une info qui a toute son importance. La géométrie, bien que déjà généreuse, est compatible avec une fourche plus haute. Pourquoi pas ?! C’est en tout cas ce que j’ai apprécié avec une Lyrik 10 mm plus longue que la Bomber Z1 d’origine. La direction du vélo n’en est pas radicalement changée – 0,5° d’angle en moins en statique – mais pour ma part, la hauteur de cintre gagnée me permet de me recentrer dans ma zone de confort. Au passage, ça rehausse aussi, légèrement le boitier, mais c’est bienvenu puisque de toute façon, d’origine, les manivelles en 175 mm sur les tailles L et XL, sont un peu longues, ou le boitier un peu bas, c’est selon. J’y reviens plus loin…
Longueur des bases ?
Le Kona Honzo a décidément beau être un semi-rigide, il n’en est pas pour autant avare en opportunités d’ajustement. Ses pattes de roue arrière permettent d’ajuster la longueur des bases sur 16 mm : 433 mm au plus long… et 417 mm au plus court ! Et ce, quel que soit le diamètre de la roue arrière… Forcément, jouer de cette distance produit ce que l’on suppose en matière de capacité du vélo à se lever en manual : plus c’est court, plus c’est facile. Mais pour le coup, au plus long, le Kona Honzo ESD est déjà facile ! Au plus court, ça ne fait que magnifier le truc ! On perçoit bien aussi l’impact que ça a sur la répartition des masses. Plus de poids sur la roue arrière, moins sur la roue avant, ça peut aider à garder la bonne assiette du vélo, même s’il ne faut pas d’abord compter là-dessus… On s’assoie plus facilement sur l’arrière du vélo, et ça renforce le tempérament joueur du Honzo. Ça dynamise l’arrière du vélo, et c’est tant mieux parce que du coup il est plus agile/alerte pour être manoeuvré/placé, un must en semi-rigide pour ne pas perdre le fil face au terrain. C’est comme ça que je l’ai préféré, et que je le conseille !
Mullet ?!
Là, je sors un peu de ce que Kona préconise… Mais d’une part, c’est dans l’air du temps, d’autre part, le Kona Honzo ESD s’y prête ! Certes, via quelques ajustements… Si l’on reprend la logique d’un Honzo qui se prête à l’usage d’une fourche 10mm plus haute, ça rehausse le boitier de quelques millimètres au passage – 3 mm env. Donc si l’on passe la roue arrière en 27,5 pouces, on perd 19 mm au passage… +3-19 = -16mm ! Boitier 16 mm plus bas, sachant que les manivelles sont longues – 175 mm d’origine en taille L et XL – ça touche souvent… Mais si l’on passe en 165 mm, pourquoi pas ?! Le résultat magnifie une fois encore le Kona Honzo ESD tel qu’il se prête à être piloté. Devant , l’angle de direction tombe à 62,5° : c’est la limite. Ça commence à se faire sentir à basse vitesse, où l’auto-engagement est présent et peut faire guidonner. Mais cette version la plus extrême du Kona Honzo ESD est aussi celle qui magnifie le plus son caractère. Lequel ?! Ça tombe bien, c’est l’heure de préciser !
Comment ça se pilote ?
Il faut bien saisir pour la suite, que malgré les opportunités de réglage, montage et ajustement qu’il offre, le Kona Honzo ESD n’y perd pas pour autant son tempérament. Quelque part, les grandes lignes de ce qui est gravé dans le marbre des longueurs et angles du cadre reste bien présent. Il y a juste que petit à petit, il y a possibilité de magnifier tout ça, grossir certains traits, trouver plus de caractère encore… Dans tous les cas, l’essence même de ce qui est écrit ici se retrouve !
À la pédale
Sur le terrain, comme sur le papier, un détail de géométrie détonne au sujet du Kona Honzo ESD. La hauteur de son boitier de pédalier. -62,5mm ! C’est très bas même si, comparé à un tout-suspendu au SAG généreux, finalement, c’est raisonnable. Reste qu’à l’usage, quelle que soit la configuration retenue, il faut être attentif au coup de pédale. On peut facilement accrocher la racine ou le rocher qui dépasse. J’y reviens juste après, mais à choisir, je préfère tout de même avoir cette attention à porter, compte tenu des avantages que ça apporte par ailleurs…
En attendant, le Kona Honzo ESD a la giclette caractéristique du semi-rigide, même si en la matière, j’ai connu plus dynamique. Qu’importe ! L’un dans l’autre, le confort et la motricité qu’il procure, remarquables pour un semi-rigide, prennent le dessus. C’est très appréciable quand le chemin n’est pas parfait et propose toujours des pierres ou des racines dont il faut s’affranchir pour passer. Ça l’est aussi quand il faut faire l’effort, dans un champ de mine, de se lever et de faire parler sa dextérité pour jouer du terrain et continuer à avancer, ne pas rester tanqué. D’autant que dans ce cas, ça se marie bien avec la position redressée et la place qu’il offre, qui permettent de ne pas se sentir à l’étroit, prendre des initiatives sans en subir les conséquences à la première approximation. Prime à l’initiative !
En l’air !
Le Kona Honzo ESD a beau être un semi-rigide qui n’a pas de suspension arrière pour sauver la mise, il n’en reste pas moins un des semi-rigides offrant le dégagement le plus généreux pour que ce soient les cuisses qui fassent le boulot. Et puisqu’une fois encore, il se montre suffisamment salvateur et tolérant quand les choses se corsent, pourquoi se priver d’essayer ?! Ok… Ça c’est pour la réception, mais avant ?! Même topo ! D’autant que le réglage de longueur des bases peut aider à trouver celui qui peut aider aux compétences du moment. Plutôt vif et dans l’instant, ou plutôt posé et rond pour corriger le tir un peu brouillon ?! À chacun son besoin, le Kona Honzo ESD est là pour aider. Je l’ai déjà écrit plus tôt, il est de toute façon fun et enthousiaste à l’idée de faire des lèves ! Mais si en plus c’est combiné avec l’idée de profiter du dégagement pour poser un manual ou un scrub bien tassé, c’est bon esprit ! Dans ce cas, une vrai bombe le Kona Honzo ESD !
En courbe
S’il y a bien un cas de figure où justement, le boitier bas du Kona Honzo a son mot à dire, c’est en courbe… Couplé au tube de selle court, au dégagement offert par la tige de selle télescopique généreuse, par les bases de toute façon courtes, et la répartition des masses que ça procure… Le Kona Honzo ESD est une machine à s’assoir sur la roue arrière, d’autant qu’en l’absence de suspension, on peut peaufiner le geste pour friser encore la roue arrière. On met de l’angle, on garde la selle basse juste sous la cuisse intérieure en guise d’appui secondaire et de contrôle… et feu ! Devant, l’angle est top, on peut et il incite de toute façon à mettre de l’angle. Parfois, on a même le sentiment qu’il rattrappe le coup, sauve d’un mauvais plan où les épaules étaient embarquées par manque de gainage… Et quand vraiment ça commence à aller vite ou planter des appuis, on sent le triangle avant travailler juste ce qu’il faut pour rendre dans l’instant. Quand on commence, en plus, à en jouer : quel régal ! Le vélo n’a pas besoin de ça pour être déjà réjouissant, mais là, c’est le pompon ! On peut charger, c’est magique. Voilà pourquoi, au final, je préfère un boitier bas et ces sensations en courbe, plutôt que l’inverse 😉
Au freinage
Il y a une autre situation où l’empattement avant long, l’angle de direction couché plus que de raison et le triangle avant en acier – qui travaille pour nous – ont leur intérêt : au freinage ! C’est bien connu, en l’absence de suspension, il faut, parfois, savoir faire travailler l’avant et soulager l’arrière. Mais dans ce cas, il y a toujours le risque d’une roue avant qui reste plantée au sol, et du vol plané qui s’en suit. Le Kona Honzo ESD ne peut pas faire mieux pour rassurer en la matière. D’autant que j’ai fini par constater, au fil du temps, que je ne me faisais pas plus brasser que ça au freinage. Habituellement, ça peut taper fort. Mais le train arrière, compact et dynamique sans être punitif, du Kona Honzo ESD, met dans les meilleures dispositions pour travailler ses skills de Ninja des squats !
Pour qui ? Pour quoi faire ?
Facile d’accès sans pour autant manquer de caractère voir, de réserver de belles surprises et des niveaux de satisfaction qui se débloquent et s’acquièrent avec le temps… Pour moi, le Kona Honzo ESD fait partie de ces vélos les plus à même de faire progresser quiconque, et quel que soit le niveau d’origine. À coup sûr, un vélo qui parlera à tous ceux que le beau geste ne laisse pas indifférent. Dans ses lignes comme dans son tempérament, définitivement un vélo All Mountain voir clairement Enduro qui s’inscrit pleinement dans l’ère moderne du moment. Bien sûr, c’est un semi-rigide, bien sûr ça a à la fois tous les charmes et toutes les limites qu’on connait à ce format. Mais c’est effectivement un must pour ceux que l’expérience semi-rigide tente. La seule ombre au tableau porte sur le rapport prix/équipement du vélo complet, pas le plus attractif du marché. Heureusement, le kit cadre, lui, s’affiche à un tarif plus concurrentiel face à ses principaux concurrents. Du moins, de quoi se monter un vélo simple mais bougrement dans le coup, pour pas « trop » cher !
La Concurrence ?
Commençal Meta HT AM
Un semi-rigide aux côtes de tout-suspendu moderne… J’écrivais ça au sujet du Meta HT il y a quelques années, et avait déjà fait savoir qu’avec le progrès, il était rentré dans l’ordre de ce point de vue… C’est confirmé avec cet essai du Kona Honzo ESD, lui qui reprend le flambeau sur ce point ! Et de quelle manière. Un face à face qui a d’autant plus de sens qu’il permet de mettre en évidence que l’acier du Kona Honzo ESD n’est pas aussi punitif que l’alu du Meta HT, lui-même pas aussi intransigeant que celui du Canyon Stoic… D’ailleurs, le Commençal existait dans ce matériau, par le passé… À quand le retour ?! En attendant, les deux offrent un tempérament et des écoles différentes et c’est tant mieux. À chacun d’entre nous de choisir ce qui lui convient le mieux.
Santa Cruz Chameleon C
Quitte à parler de semi-rigide et de matériaux qui les composent, autant ne pas passer le Chameleon C sous silence. Le Kona partage avec lui ce petit côté magique qu’il a lorsque, à force de prendre ses aises dessus, on finit par mettre la main sur cet instant magique où ça y est : la gestuelle, le timing et la coordination s’accordent parfaitement avec le comportement du vélo, dicté par le matériau du cadre… C’est juste que le Kona Honzo ESD est facile, incitatif et fun, avant ça, et même sans ça, quand le Chameleon C lui, ne se dévoilait vraiment qu’une fois ce dur travail effectué !
Canyon Stoic
Un vélo généreux dans ses côtes, ça fait forcément aussi penser au Canyon Stoic passé à l’essai il y a quelques temps. Mais c’est l’occasion de constater que les dimensions, la géométrie, ne fait pas tout. Avec la raideur très importante de l’aluminium, l’Allemand complique la tâche, là où l’acier du Kona Honzo ESD est un très bon allier de circonstance ! C’est juste que sur le papier, par contre, l’Allemand met en évidence que le Kona Honzo ESD, aussi enthousiasment soit-il sur le terrain, se paye au prix fort…
Transition Spire
Pourquoi mettre un tout-suspendu face au Kona Honzo ESD ? Tout bonnement parce qu’à son guidon, je retrouve cette idée de train arrière compact déjà plébiscité sur le Spire il y a peu. Les deux ont ça en commun, de permettre au pilote de s’assoir sur la roue arrière comme jamais. Logique dira-t-on, puisque le Kona Honzo ESD se vante, et a bien, des côtes de tout-suspendu… Mais pas n’importe lesquelles : celles d’une référence du moment !
Il fallait simplement oser, Kona l’a fait ! Le Kona Honzo ESD ne fait pas marcher sur l’eau ou embraser les buissons… Mais dans son registre, il surpasse ce que j’ai pu rouler de près ou de loin, en la matière. Il détonne, et ça n’a rien d’étonnant. Il tient à la fois les promesses qu’il fait sur le papier, et réserve de belle surprises sur le terrain. Un must-have pour ceux qui pensent que le semi-rigide a toujours sa place dans le coeur des passionnés qu’on est !
À l’image de la transmission, des freins, des périphériques : l’équipement du Kona Honzo est de bonne gamme, mais pas aussi haut de gamme que le tarif – plus de 3000 € le semi-rigide complet – laisserait présager. C’est notamment la cartouche assez grossière de la Marzocchi Bomber Z1 qui se fait remarquer dans ce contexte. Tout comme les carcasses Maxxis Exo, légères vu les capacité du Kona Honzo ESD ! Gros plan pour finir sur les manivelles en 175mm des tailles L et XL, un poil généreuses vu la hauteur du boiter !