Ce week-end, direction l’Italie ! La Coupe du Monde d’Enduro 2023 reprend de plus belle à Finale Pietra Ligure. Après le début de saison Downunder, on rentre désormais dans le vif du sujet. On vous a donc résumé les principaux enjeux à connaître pour saisir tout l’intérêt de la première manche véritablement charnière de la saison : celle de Finale 2023 !
Début juin, ça y est ! C’est l’heure de se remettre dans le bain de la Coupe du Monde d’Enduro ! La saison a débuté en Australie fin mars/début avril dernier, du côté de la Tasmanie, avec deux manches coup sur coup, à Maydena puis Derby. Mais le plus gros reste à faire. Le coeur de la saison se situe même en juin 2023. Après les trois manches qui attendent le gratin mondial ce mois-ci – Finale Ligure, Leogang & Val di Fassa – cinq étapes auront été courues, et il n’en restera plus que deux à disputer – Loudenvielle & Châtel, en septembre. Autant dire que les dès sont sur le point d’être jeté, et que c’est là, maintenant, qu’il faut être prêt… Plus que jamais ! Après ça, il sera trop tard, et dans ce contexte, avec une semaine à 10 jours d’une étape à l’autre, le moindre faut pas peut vite coûter très cher, voir la saison, au final.
Le Top 5 féminin dans un mouchoir…
Chez les filles, ça l’est d’autant plus que les résultats des premières courses on assez équitablement réparti les points. Bex Baraona & Isabeau Courdurier ont inversé les rôles entre Maydena & Derby, chacune signant une victoire et une quatrième place. C’est au jeu des points marqués en spéciale que la Britannique a une toute petite avance sur la Française – 17 points sur plus de 800 déjà distribués. Autant dire un rien qui peut vite être balayé dès la prochaine course… Derrière, pour l’heure, Ella Conolly capitalise sur ses deux troisièmes places pour compléter le podium provisoire. Mais en réalité, Harriet Harnden & Morgane Charre, elles aussi à plus de 700 points marqués, sont dans le coup. Les cinq premières se détachent en tout cas nettement des suivantes, sous les 500 points marqués…
À peine plus clair chez les garçons…
Chez les garçons, c’est à peine plus clair en tête. Richie Rude occupe la tête pour 74 petits points sur Dan Booker, plus constant que Luke Meier-Smith sur les deux premières étapes de la saison. Slawomir Lukasik et Jesse Melamed sont légèrement plus distancés à 141 et 198 points, mais restent à portée de tir. Sur les trois manches qui viennent, à la régulière, ça peut encore se resserrer, voir passer devant. Youn Deniaud, premier français, est dans le top 10, à la neuvième place – 485 points. Devant lui, la cinquième place n’est qu’à 99 points, autant dire que c’est serré et possible, de remonter au classement. D’autant plus serré que derrière, l’écart n’est pas plus important jusqu’à la 15° place, la 16° étant occupée par Alex Rudeau – deuxième Français et champion de France en titre…
Les parcours de Finale Pietra Ligure 2023
Pour en découdre, c’est donc sur la côte Ligure (ITA) que tout ce beau monde se retrouve. Direction Finale Pietra Ligure. Eh oui, ESO & Discovery ont beau communiquer sur la destination Finale Outdoor Region, on ne la fait pas aux plus puristes. C’est sur la place de Pietra Ligure, et non celle iconique de Finale, que le paddock Enduro se situe cette année. Pour le reste, une manche fidèle à ce que l’on connait des lieux, et de ce à quoi cette grande classique nous a habituée. Avec une seule véritable question en préambule : va-t-il falloir tout faire à la pédale, ou pas ? Réponse : la première liaison, pour atteindre les hauteurs, se fait cette année en navette. La suite, c’est du classique…
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Deux premiers longs runs dans les châtaigniers, puis des plus petits, de retour en bord de côte. Il faudra donc être bien réveillé, puis propre jusqu’au bout, pour jouer la gagne, à n’en pas douter. Présent sur place pour l’Open Race, des essais FullAttack et suivre la course des pros, voilà de quoi illustrer mon propos…
La place des EDR-E / VTTAE ?
En attendant, on boucle cette mise en bouche par un dernier enjeu important de cette manche de Finale Pietra Ligure : la place des VTT à assistance électrique dans la compétition. C’est en effet la première fois cette saison, et de l’histoire tout court, que la course e-bikes a lieu le même jour, que celle des VTT classiques. Et il en sera de même pour le reste de la saison. Quels pilotes vont privilégier la forme originelle, quels pilotes vont miser sur l’électrique ? Comment s’articulent les parcours entre une course et l’autre ? Qui passe quand en spéciale ? Peut-on raisonnablement suivre les deux courses en tant que spectateurs ? Les teams qui ont des pilotes dans toutes les catégories peuvent-ils gérer l’assistance de leurs pilotes avec leurs structures et moyens actuels ? Réponses bientôt, sur FullAttack !
