Après Loudenvielle la semaine passée, les pilotes Enduro World Series reprennent déjà du service ce week-end. Cette fois, c’est sur les pentes de Crans Montana, dans le Valais suisse. La pression pourrait bien y monter d’un cran puisqu’on s’approche lentement mais sûrement de la fin de saison. On fait donc le tour des 6 principales raisons pour lesquelles il faut suivre de près ce qui se passe ici…
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Dernier tiers de la saison !
Cette année, les Enduro World Series comptent au final 9 manches. Après les doubles étapes du Val di Fassa, La Thuile et de Loudenvielle, 6 courses ont déjà été disputées. Les pilotes Enduro World Series ont donc passé la mi-saison la semaine dernière, et s’attaquent au dernier tiers de l’exercice 2021.
Mathématiquement, ça signifie qu’il y a moins de point à gagner que ce qui a déjà été distribué. Si ça implique une certaine sérénité pour ceux qui ont le plus engrangé jusqu’ici, ça signifie également que les moins bien lotis doivent impérativement signer un coup d’éclat pour sauver la saison côté résultats…
Première manche unique !
Depuis le début de saison, pandémie et mesure pour assurer un nombre conséquent d’épreuve, les Enduro World Series nous ont habitué à des manches doubles. Chaque destination visitée a offert deux courses aux pilotes en lice. Une le jeudi, l’autre le week-end.
Cette fois, Crans Montana 2021 revient au format plus classique et unique d’une seule manche, qui doit se dérouler ce week-end. Quelques uns ont bien pris part à la course électrique ce jeudi, mais elle ne compte que pour le classement Enduro World Series-E spécifique.
Cette semaine, il n’y aura donc qu’une seule opportunité de briller, et de marquer des points, pour la majeure partie de l’élite mondiale de l’Enduro ! Pas le droit à l’erreur donc, et ce, dès les recos. Ceux qui avaient pris l’habitude de capitaliser sur la première course pour briller lors de la seconde n’auront pas cette opportunité !
Format compact, une fois de plus…
C’est une constante depuis le début de saison. Le bruit court que ça corresponde à plusieurs objectif des organisateurs – financiers, médiatiques et logistiques notamment : les manches Enduro World Series sont de plus en plus compactes. C’est encore le cas ce week-end à Crans Montana. La compétition débute samedi par la Pro Stage. Dimanche, 4 spéciales attendent les pilotes. En tout et pour tout, 35km, tout juste 1000m de D+ à la pédale et 4 spéciales sur 5 acquises via les remontées mécaniques. Au cumul, la course devrait une nouvelle fois se jouer autour des 30min env… Si c’est tracé aussi rapide que la course VTTAE du milieu de semaine, le droit à l’erreur et les écarts risquent une nouvelle fois d’être très serrés !
1631212250Météo mitigée ?!
Côté météo, c’est un peu la roulette russe ces derniers temps au niveau international ! Les prévisions ont parfois bien du mal à annoncer avec certitude ce qui doit se passer au dessus des têtes des pilotes… Pleuvra, pleuvra pas ?! C’est une nouvelle fois le cas à Crans Montana. Le soleil a majoritairement brillé depuis que le gratin mondial est arrivé sur ce versant Sud du Valais.
Pour autant, il semble que la tendance soit à un remake de la semaine passée à Loudenvielle, pour la première course : pluie pendant les recos, puis du mieux pour le reste du week-end de course… Si c’est le cas, entre l’incertitude et le terrain changeant, ça pourrait, aussi, ajouter à la pression ambiante sur ces courses où chaque seconde compte !
Le duel au sommet est sur le point de basculer ?!!
La semaine dernière à Loudenvielle, Jack Moir semble avoir pris un ascendant sur Richie Rude. Par deux fois, l’Australien l’a emporté. Une première fois en prenant l’Américain à son propre jeu, une seconde en franchissant un cap en matière de prise de risques. Dans tous les cas, suivant des schémas de course différents de ce que le début de saison nous avait réservé. Si bien que pour la première fois cette année, l’écart entre les deux leaders a dépassé les 100 points. Puisqu’il y en a 500 environ à glaner à chaque course, tout peut encore arriver… Mais l’air de rien, Crans Montana fait clairement parti du moment charnière que la saison est en train de vivre. Soit Jack Moir l’emporte et on pourra commencer à croire qu’il a plié l’affaire, soit Richie Rude réagit, et le suspens montera encore d’un cran. Tout ça, sous couvert que l’un ou l’autre ne flanche pas plus franchement, sur chute ou avarie, ce qui aurait un poids considérable… Bref, là aussi la pression est au plus haut !
Le championnat féminin proche du dénouement ?!
En finissant une nouvelle fois sur les podiums à Loudenvielle – une constante depuis le début de saison, y compris pour marquer des points lors des Pro Stages et Queen Stages – Mélanie Pugin a consolidé sa position de leader au général. Certes, Isabeau Courdurier est remontée à la seconde place et grignoté de 10 petits points la marge de Mélanie, mais c’est tout de même bien parti pour la pilote BH. La pression sur ses épaules dépend notamment du niveau de forme de la pilote Lapierre après sa performance de la semaine passée. Réitèrera-t-elle ?! Si tel était le cas, et ce jusqu’à la fin de saison et y compris en Pro Stage et Queen Stage, Mélanie devrait encore finir sur le podium à chaque fois, comme elle l’a si bien fait jusqu’ici, pour l’emporter… La pression est donc encore au rendez-vous ce week-end, avant peut-être de se dissiper plus franchement !
