Coronavirus – Le point sur la situation, au 27/03/20

Depuis le début de l’année 2020, le monde fait face à l’épidémie de Coronavirus/COVID19. Une situation sanitaire importante, qui nécessite des mesures en conséquence. Parmi elles, celles qui concernent nos déplacements, systèmes de santé/secours et activités physiques nécessaires. 

La pratique du VTT n’échappe pas à ce phénomène et aux restrictions qui en découlent. Plus que jamais dans ces circonstances, il en va de la responsabilité de chacun. Dans ce contexte, celle de nos médias est de vous informer des mesures en vigueur, et de leur bonne mise en oeuvre. 

La situation est nécessairement amenée à évoluer en fonction de l’évolution de l’épidémie et des consignes qui sont transmises par les pouvoirs publics. Raisons pour lesquelles jusqu’à la fin de cet épisode, La Rédaction Endurotribe/VTTAE.fr s’attelle à regrouper ici-même les informations essentielles et mises à jour. 

 


Temps de lecture estimé : 7 minutes – NDLR : article commun VTTAE.fr & Endurotribe.com


 

Au sommaire de cet article :

 

 

Pourquoi ne pas se rassembler ?

Comme son nom l’indique, le Coronavirus/COVID19 est un… virus : autrement dit, un agent infectieux qui nécessite un hôte pour survivre, et se développer. Notre organisme fait partie des hôtes possibles, qu’il y déclenche ou non des symptômes. Entre autre, ce virus se loge dans certains fluides corporels : salive, mucus nasal et bronchique, selles…

Des fluides que l’on échange en permanence avec notre environnement, au risque donc de le contaminer, ou de l’être : toux, éternuement, mains au visage, mouchage, besoins… Qui peuvent finir sur nombre d’objets de la vie courante : couverts, poignées de portes, téléphones, ordinateurs, outils, bas côtés… Quand ils ne sont pas échangés directement dans certaines circonstances de promiscuité.

« Limiter le nombre de personnes porteuses et donc, exposées aux risques de complication… »

Lorsqu’un virus parvient à se reproduire et passer d’hôte en hôte de la sorte, on parle d’épidémie voir de pandémie, en fonction de l’étendue du phénomène. Et s’il est susceptible de provoquer des symptômes graves, la situation sanitaire devient problématique. C’est le cas avec le Coronavirus/COVID19 susceptible de provoquer de graves troubles respiratoires.

Les modes de transmission, d’un individu à l’autre, sont donc au coeur de la stratégie mise en oeuvre pour limiter la propagation du Coronavirus/COVID19. Les différents gestes barrière et mesures de confinement en sont les conséquences. En réduisant jusqu’à nécessaire, les possibilités de se transmettre le virus, l’objectif est de limiter le nombre de personnes porteuses, et donc, exposée aux risques de complications. C’est la stratégie adoptée par différents pays, dont la France, depuis début mars.

 

 

Pourquoi ne pas prendre de risques ?

En matière de risques justement, notre société y est particulièrement confrontée à l’heure actuelle. Tout d’abord celui de saturation des services de santé. En cas d’épidémie, la prolifération des cas nécessitant des soins urgents et vitaux peut augmenter sensiblement, au point d’atteindre momentanément les limites de capacité d’accueil des hôpitaux et autres établissements disponibles.

« Limiter les risques d’accidents survenant dans le cadre d’activité non essentielles… »

Dans ces circonstances, et pour éviter le pire, deux axes importants semblent logiques et opportuns. Limiter la prolifération du virus comme évoqué précédemment… Et limiter les risques d’accidents survenant dans le cadre d’activités non essentielles, et qui, compte tenu de la situation, nécessitent d’être évités. En d’autres terme, chacun est appelé à limiter sa prise de risque au stricte minimum.

 

 

Activité physique, quels intérêts ?

Pour autant, il ne s’agit pas d’adopter un mode de vie totalement sédentaire. En matière de santé public, l’activité physique a du bon. Et c’est plus que jamais d’actualité dans ce contexte d’épidémie. Elle permet de solliciter plus intensément notre organisme et de varier les environnements auxquels il se confronte. D’une certaine manière, de stimuler et maintenir naturellement notre système immunitaire en alerte.

D’un point de vue psychique aussi, l’activité physique peut s’avérer nécessaire. Au delà de la simple idée récréative de prendre l’air, sortir et garder le contact avec la nature, ses rythmes, la sollicitation des sens et les interprétations psychiques propre à chacun sont nécessaire pour garder le moral et mieux, les idées claires. 

 

 

Quelles sont les mesures en cours ?

Au 24/03/20 – Ne pas se rassembler, ne pas prendre de risques inutiles, ne pas couper toute activité physique. C’est avec ces principes en tête que les pouvoirs publiques pilotent la situation et prennent les mesures qui s’imposent. Celles en vigueur depuis le mardi 17 mars 2020 – 12h, en tiennent compte. Elles sont précisées par le décret n° 2020-260 du 16 mars 2020. Jusqu’au 31 mars ou à nouvel ordre, les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation pour :

  • Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
  • Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
  • Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
  • Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
  • Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.

De cette manière, et de manière exceptionnelle compte tenu de la situation, nos libertés individuelles sont réduites. Chacun d’entre nous est tenu, et de manière égale pour tous, de respecter ces mesures. Le tout, pour faire preuve de la fraternité qui symbolise notre société. En amont et en aval de ce contexte social, les circonstances en appellent au sens des responsabilités de chacun.

 

 

Possibles & interdits

Au 25/03/20 – depuis ce jour, et jusqu’à nouvel ordre, les mesures en cours ont une incidence sur la pratique du VTT qui nous est chère au point d’en impacter fortement son expression :

  • A condition de se plier à tout contrôle de police, et d’être en mesure d’y présenter une attestation sur l’honneur. Une nouvelle version de ce document est désormais en vigueur. Elle tient compte des dernières précisions édictée par le Premier Ministre. Elle précise notamment le périmètre d’un kilomètre, et nécessite désormais de renseigner l’heure de début d’activité. Nous conseillons en outre de disposer de ses papiers d’identité comme preuve de bonne foi.
  • Au départ et dans un rayon de 1km autour de son domicile. Pas de trajet routier pour se rendre à un point de départ, et pas de navettes donc. Il se peut que dans certains cas, les lieux de pratiques habituels ne soient plus accessibles compte tenu de la distance qui en sépare du domicile.
  • D’une brève durée, soit d’une heure maximum selon le Premier Ministre, dans une logique évidente où à intensité identique, plus une activité est courte, plus les risques sont réduits.
  • Pratique individuelle, soit aucun rassemblement associatifs ou amicaux qui font habituellement le charme d’un pan entier de notre pratique. Notons ici que la pratique individuelle peut constituer, en outre, une prise de risque supplémentaire.
  • Avec prise de risque réduite, en gardant à l’esprit qu’en cas de blessure, les secours puissent être limités, voir momentanément indisponibles, comme ce pourrait être habituellement plutôt le cas à l’étranger lors de voyages lointains et reculés.

 

 

[M-à-J du 24/03/20] Précisions…

Depuis leur annonce, ces mesures laissent court à diverses interprétations. Vous êtes nombreux à demander des précisions pour quantifier plus précisément ce qui reste possible. Le conseil d’état, vous a entendu, et a suggéré au pouvoir public de préciser les mesures en vigueur. Dans la foulée, le premier ministre a apporté les premières précisions, en attendant que le décret correspondant entre en vigueur…

[toggler title= »(M-à-J du 24/03/20) Suggestion du Conseil d’État » ]

En France, le Conseil d’État est une institution qui a un double rôle clé. En premier lieu, celui de conseiller le gouvernement dans son activité de législateur. C’est au Conseil d’État que l’exécutif peut soumettre ses projets de loi avant validation, pour en vérifier la validité juridique et obtenir des suggestions d’amélioration.

C’est en partie ce qui se passe actuellement. Sauf que cette fois, le Conseil d’État a été saisi en référé par le Syndicat Jeune Médecins, qui demandait un confinement total de la population. À l’issue de cette requête, le Conseil d’État a rejeté la suggestion de confinement total, mais a appelé le gouvernement à préciser les mesures en vigueur, notamment celle concernant les déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes.

> https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/statuant-en-urgence-le-conseil-d-etat-rejette-la-demande-de-confinement-total-et-enjoint-au-gouvernement-de-preciser-la-portee-de-certaines-interd

 

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[toggler title= »(M-à-J du 24/03/20) Précision du Premier Ministre » ]

Dans la foulée de cette injonction du Conseil d’État, le Premier Ministre a pris la parole en direct de Matignon, à la télévision, lundi soir. Au cours de cette interview, il a apporté les précisions que lui et son gouvernement entendent prendre par décret dans les prochaines heures / prochains jours.

« Nous avons pris plusieurs décisions. Nous avons décidé de durcir les sanctions contre ceux qui ne respectaient pas les règles. Le premier jour c’était une amende de 38€. Aujourd’hui c’est une amende de 135€, qui peut être majorée à 375€, et en cas de récidive être portée jusqu’à 1500€.« 

Pour ce qui nous concerne, ces sanctions sont notamment valables en cas de non respect des règles concernant les déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes. À ce sujet, le Premier Ministre précise…

« Nous voulons également préciser les règles, de façon à les rendre plus strictes, dans trois domaines. […]Vous avez beaucoup parlé de ces Françaises et de ces Français qui ont besoin de sortir pour faire du sport […] L’expression que nous avons utilisé jusqu’à présent n’état pas suffisamment claire […] Sortir pour promener ses enfants ou pour faire du sport, ça doit être dans un rayon de 1 kilomètre de chez soit, au maximum pour une heure […] tout seul et une fois par jour.« 

Nous avons veillé à retranscrire ici les mots précis du Premier Ministre. Ils sont néanmoins audibles au complet, dans la vidéo ci-dessous…

https://www.lci.fr/sante/video-edouard-philippe-nous-allons-encore-durcir-les-mesures-de-confinement-2148920.html#spark_seek=89s

Le Premier Ministre y indique notamment qu’il doit signer un décret portant noir sur blanc ces dispositions. Nous en attendons la publication et en relaierons le contenu ici même dès que possible. Pour l’heure, il précise simplement que d’un point de vue pratique, l’attestation sur l’honneur précisant les raisons du déplacement doit désormais préciser l’heure de début d’activité pour que sa durée puisse être estimée en cas de contrôle. 

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[toggler title= »(M-à-J du 24/03/20) Position des Ministères de l’Intérieur et des sports » ]

Ces précisions devraient donc prendre le pas sur celles des différents ministères s’étant exprimés sur le sujet. Pour rappel, le Ministère de l’Intérieur déclarait à Libération qu’il restait possible de faire du vélo si cela est « nécessaire pour le bon équilibre personnel » mais qu’il faut malgré tout « réduire ses sorties au maximum ». Des préconisations qui restent compatibles avec les nouvelles mesures annoncées.

Dans les colonnes du Journal L’Équipe, la Ministre des Sports déclarait quant à elle qu’il « n’est plus question d’une sortie en vélo, d’un long footing en forêt ou de faire un match de foot ». Concernant notre pratique, les propos du Premier Ministre ne sont pas si restrictifs, laissant libre la nature de la pratique sportive. Le reste de ses propos sont par contre parfaitement compatibles avec les nouvelles mesures, en précisant qu’il « faut faire du sport sans se mettre en danger et sans mettre en danger les gens autour de nous. Cela veut dire un circuit court et bien précis autour de chez soi avec la possibilité pour les sportifs, dans un lieu qu’ils connaissent et qui est sécurisé, de pratiquer une activité plus poussée à leur niveau. »

Enfin, c’est la durée de pratique qui faisait débat jusqu’ici. Le Ministère des Sports, dans sa communication sur les réseaux sociaux, indiquait 1h pour les enfants et adolescents, 30min pour les adultes. Selon le premier ministre, c’est bien 1h pour tout le monde, sans distinction. 

 

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[toggler title= »Position de la Fédération Française de Cyclisme » ]

Dans ce contexte, la Fédération Française de Cyclisme avait d’abord communiqué différentes interprétation via ses représentants, avant d’indiquer avoir sollicité son ministère de tutelle pour obtenir des précisions. Suite à cette démarche, la FFC communique donc sa position officielle, indiquant notamment que « la pratique du sport cycliste communément admise, n’entre pas dans les conditions prévues au décret et constitue donc une infraction susceptible de verbalisation. En effet, ces conditions de proximité et de temps court sont antinomiques avec les notions d’entraînement du sport cycliste basées sur des notions de distance et de temps long. Toute pratique du sport cycliste, même individuelle, doit donc être momentanément proscrite. »

Communiqué complet à consulter au lien suivant > https://www.ffc.fr/app/uploads/sites/3/2020/03/FFC-Communiqu%C3%A9-FFC-Pr%C3%A9cisions-mercredi-18-mars-2020.pdf

 

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[toggler title= »PGHM et accès en montagne » ]

En montagne, on l’évoquait précédemment en commentaire, le renoncement et l’esprit de cordée doivent prévaloir. À ce sujet, le PGHM – Peloton de gendarmerie de haute montagne, d’habitude porté sur le secours – annonce que des patrouilles et des contraventions font désormais partie de son quotidien pour relayer le message. C’est le cas autour du Mont Blanc et dans le département de l’Isère, tandis que les autres peloton annoncent progressivement suivre la même démarche.

 

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[toggler title= »(M-à-J du 27/03/20) Action des préfectures » ]

En local, certaines préfectures semblent communiquer également pour préciser leur interprétation des mesures en vigueur. C’est le cas de la préfecture des Vosges et de son préfet Pierre Ory qui rappelle que « les sorties et activités de loisir en forêt, montagne et en général en plein air, sont interdites. Ainsi, les travaux en forêt, réalisés à titre individuel […] ne revêtent aucun caractère indispensable. Il n’ont donc pas vocation à être poursuivie […]Il en est de même des activités sportives (randonnée, VTT, …) […] pratiquées au sein des massifs boisés, situés notamment en périphérie des agglomérations, et éloignés des résidences des pratiquants concernés. »

Texte complet préfecture des Vosges > https://twitter.com/Prefet88/status/1240235205434257408/photo/1

Ces derniers jours, des dispositions similaires nous ont été rapportées dans les préfectures de l’Ardèche et du Var. Reste néanmoins à préciser les situations contradictoires que ces dispositions peuvent créer avec les dernières annonces du Premier Ministre, notamment pour ceux d’entre nous habitant en lisière de massifs, accessibles dans un rayon d’un kilomètre du domicile…

Texte complet préfecture de l’Ardèche > http://www.ardeche.gouv.fr/interdiction-de-se-deplacer-dans-certains-lieux-du-a9714.html

Texte complet préfecture du vars > http://www.var.gouv.fr/IMG/pdf/2020-03-19_cp_interdiction_espaces_naturels_et_masifs.pdf

Comuniqué de la préfecture de l’Isère > http://www.isere.gouv.fr/content/download/47128/327256/file/2020.03.20%20-%20CP%20Interdiction%20des%20activit%C3%A9s%20de%20plein%20air%20et%20fermetures%20des%20parcs%20et%20jardins.pdf

 

NDLR : si d’autres initiatives de la sorte vous sont rapportées, n’hésitez pas à nous les transmettre, nous tiendrons cette section à jour 😉 

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[M-à-J du 24/03/20] Dans l’esprit…

Comme nous l’évoquions ici même la semaine dernière, l’étau s’est donc resserré quant au possible. Les précisions apportées par le Premier Ministre permettent d’en faire une mesure précise, au cas par cas. Il est ainsi évident que les citadins en sont réduit à un tour du quartier, quand certains d’entre nous, habitants en lisière d’espaces naturels, peuvent envisager de s’y rendre dans un rayon d’un kilomètre du domicile et pour une heure maximum. Un outil simple pour mesurer ce qu’un rayon d’un kilomètre représente  : https://www.calcmaps.com/fr/map-radius/

Dans tous les cas, les principes énoncés depuis le début des mesures de confinement restent plus que jamais d’actualité. Notamment que chacun fasse preuve de la prudence et de la clairvoyance dont nous sommes dotés. L’essentiel étant, plus que jamais, de réduire au possible les interactions, et les prises de risque susceptibles de charger inutilement nos services de secours et de santé. Principes encore essentiels au succès de la situation et à la fin de cette pandémie.

 

 

 


Nos magazines, dans ces circonstances

Dans tous les cas, dans ces circonstances exceptionnelles, nos équipes restent mobilisées. En premier lieu, pour échanger et porter conseil en commentaire de cet article, comme nous en avons l’habitude. Compte tenu de la variabilité des mesures et circonstances, il se peut que le contenu de cet article évolue et soit mis à jour pour continuer à vous informer précisément.

Dans tous les cas, nous entendons confiner le sujet du Coronavirus/COVID19 à ce seul et unique article concernant les mesures et restrictions en vigueur. Nous vous offrons ainsi un repère fixe et durable. Il se peut par ailleurs que l’actualité sportive ou économique nous pousse à évoquer les conséquences de cette épidémie, ce à quoi nous veillerons sans excès ni abus.

« C’est cette culture qui fait ce que nous sommes : défendons-la, animons-la, respectons-la ! »

Ainsi, nous tenons surtout à ce que la ligne éditoriale de notre magazine reste fidèle à la passion qui nous anime. Bien entendu, notre équipe évoque régulièrement le sujet et assure une veille active à propos du Coronavirus/COVID19. Comme il se doit, elle tient compte des mesures en vigueur, et des objectifs de lutte contre l’épidémie, en adaptant ses activités aux directives du moment.

Mais nous n’entendons pas verser outre mesure dans quelconque courant démesuré, ni faire allusion permanente à ce sujet. Quand bien même la pratique puisse-t-elle être mise momentanément entre parenthèse : l’information, le divertissement, l’apprentissage et les échanges n’ont pas lieu de s’arrêter, au contraire. C’est cette culture qui fait ce que nous sommes : défendons-la, animons-la, respectons-la.

À très vite !

Rédac'Chef Adjoint
  1. Cela fait du bien de lire des propos nuancés, et donc de plus forte portée e (du moins je l’espère). C’est ce que j’ai toujours apprécié et apprécie dans EnduroTribe ?

  2. Au départ de chez soi et dans un périmètre réduit, c’est sujet à interprétation. Je peux partir de chez moi pour 50km en 2h ? Sans chiffres imposés on est parti pour avoir de belles surprises…

    1. Comme c’est écrit dans l’article, ça dépend des circonstances et condition de chacun > pensez-vous avoir besoin d’autant pour avoir le sentiment de vous être dépensé ? À l’inverse > à partir de quelle durée, distance minimum pensez-vous que ça vous suffise pour entretenir votre forme actuelle ?

      1. Je suis tout à fait d’accord mais il reste un flou du à la subjectivité des questions que tu as posé.

        1. On peut effectivement en voir un, ou bien adopter un raisonnement logique tout aussi valable si l’on raisonne en terme de risque > es-tu capable de répondre précisément à ces questions pour ta situation personnelle ? Si oui, rester dans ces limites, voir prendre une marge de sécurité. Sinon, l’incertitude vaut risque, on reste chez soi, c’est plus prudent.

          1. Ok, mais pour le flic qui va te contrôler, tu vas lui dire quoi ? « Moi j’ai la caisse alors pas de soucis, je peux partir à 30km de chez moi, j’serai de retour dans 30min, croyez moi ! ». Comment il va contrôler ce que tu lui racontes, en lui montrant ton profil Strava avec tout tes entrainements ?
            Dans ce genre de situation laisser une interprétation ce n’est jamais bon car il y aura toujours des dérives, on est français. Ce qu’il faut c’est autoriser à XXX m de chez soi pendant XX minutes. Là c’est clair, c’est la même chose pour tout le monde. Sinon ça va finir comme en Espagne ou en Italie qui ont purement et simplement interdit le vélo.

          2. Simplement être de bonne foi, ne pas chercher à convaincre, et comprendre que c’est lui qui aura le dernier mot. Saisir que le refus fait partie des possibilités du moment, et l’accepter. Savoir renoncer, mette l’orgueil et le vice de coté. Faire face à la réalité du moment. Comme le ferait un alpiniste face à une météo capricieuse en montagne. Raisonner en matière de risque, une fois de plus > celui d’être verbalisé en fait parti. L’intégrer. Comprendre que le jugement du policier sur notre projet est un repère à intégrer dans notre raisonnement et en tenir compte. Même mieux : aller au devant, poser la question > «  qu’en pensez-vous ? Est-ce raisonnable ? Dans la situation actuelle « être français » ne nous dispense pas de tout ça… Pour l’heure en tout cas, ces nuances sont possibles. Saisissons nous en à bon escient, plutôt que de manière vicieuse ou biaisée.

          3. La ministre des sports, interrogée à ce sujet mardi 17/03 au soir n’a pas apporté de précision chiffrées supplémentaires. Elle poursuit le discours du gouvernement martelant d’abord de « rester chez soi » en priorité, faisant des sorties des cas rares et exceptionnels. Elle précise que pour les athlètes, l’entrainement doit se faire à domicile. Que les sorties doivent se faire dans le but de se dégourdir les jambes et en permettant de rentrer rapidement chez soi si besoin.
            Le ministère de l’intérieur indique par ailleurs que les sorties doivent se faire uniquement si c’est nécessaire pour le bon équilibre personnel en rappelant qu’il faut tout de même veiller à réduire ses sorties au maximum ».

  3. Je soutiens tous ceux qui n’ont pas de sentiers au départ de chez eux ! Pour ma part je suis en lisière de forêt et là je part pour un 24 km 700 de D +. C’est mon minimum habituellement donc je ne prend pas de risque et surtout ont va ce contenter de faire tourner les jambes. Prenez bien soins de vous et de vos proches, soyez fort ! Merci Endurotribe !!!!!!

  4. Bonjour à tous,

    Ca y est les restrictions sont tombées en Belgique également ! Et d’un point de vue de notre pratique sportive ? Et bien la pratique est encouragée de manière raisonnée. Nous pouvons pratiquer un sport individuel comme le VTT. Mais sans se rassembler. Soit seul. Soit avec un membre de sa famille ou un ami (proche). Il n’y a pas de restriction de durée ou de distance. La philosophie est de garder une distance sanitaire entre les individus tout en essayant de préserver un minimum d’activité sociale.
    Pour ma part, je ne crois pas risquer grand-chose ou faire prendre un risque à qui que ce soit lorsque je roule seul dans les bois quel que soit la distance ou la durée.
    Si nous luttons activement en Belgique également contre cette pandémie. Nous ne sommes pas pour autant en « guerre ». Lutter activement et collectivement contre cette pandémie oui. Les actions prisent par les Gouvernements Belges, Français et Luxembourgeois sont très similaires d’ailleurs. Par contre bafouer les libertés individuelles par une surréaction ne me semble pas opportun. Loin de moi l’idée d’encourager la désobéissance civique mais quand je regarde par-dessus la frontière avec mes Amis Riders Français j’ai du mal à comprendre cette rigidité.
    Je ne peux être que de tout cœur avec vous et à très bientôt sur nos singles préférés.

    1. Merci pour ce témoignage Xavier. De notre côté de la frontière, des précisions sont apportées aujourd’hui, nous avons donc mis l’article à jour. De tout coeur ensembles, à très vite !

  5. Effectivement tout cela n’est pas hyper clair d’autant + que les précisions apportées par la ministre des sports sont faites en interview média donc pas dans un décret/texte de loi que tout le monde peut retrouver facilement…Bref toute la communication autour de cette pandémie n’est pas claire, soumise à interprétation, et ce depuis le début…
    Dans mon cas, je pense que je vais rester chez moi et ferai du home trainer, alors que je pensais initialement pouvoir sortir pour une petite balade raisonnable et à rythme peu soutenu (pour faire tourner les jambes) mais j’ai pas envie de passer pour l’emmerdeur de service (j’ai des sentiers à 200L de chez moi).

  6. Quand je dis que je pensais sortir, je veux dire que je pensais que nous avions le droit (si sortie seule et courte), c’était pas pour chercher la faille dans les règles qui ont été édictées.
    La prochaine fois (en espérant que ça soit pas pour tout de suite), ça serait bien que le gouvernement soit clair, strict et ferme dès le début. Pas qu’il donne des infos incomplètes, soumises à interprétation et trop souples (quand on voit les images des parcs en ville le WE dernier…).

  7. Depuis aujourd’hui la pratique du vtt en forêt est interdite.
    C’est clairement notifié.
    Plus qu’à patienter …

  8. A chaque fois que je me suis blessé à VTT c’était suite à une chute à la con, jamais sur un passage engagé, voire très engagé. Alors je reste chez moi, bien que la forêt soit à 552m de mon domicile, cela par respect pour le personnel soignant qui a autre chose à faire que de s’occuper d’une éventuelle acromio-claviculaire par exemple 😉

    1. Bravo moi c est pareil je reste chez moi et je m occupe du velo sans monter dessus on appréciera encore plus une fois l’épidémie loin derrière nous encore un grand bravo au personnel soignant.

  9. Alors la police municipale de Champagnole dans le Jura a communiquée par des questions-réponses: « Pouvons-nous aller à la pêche? » « NON la pêche n’est pas autorisée »; « Pouvons-nous aller aux jardins municipaux » « NON ceci n’est pas autorisée »; « Ai-je le droit de me promener en foret? » « Ai-je le droit d’aller faire du vélo? » « NON, les sorties doivent être brèves et à proximité du domicile »… et ainsi de suite, je vous laisse aller sur leur page FB pour trouver la suite des questions réponses. Je ne connais pas la configuration de cette commune, ville ou campagne.
    De même il s’agit d’une communication d’une police municipale, est-elle représentative de ce qui doit se faire à l’échelle nationale ou est-elle caduque dès les frontières de la commune franchies.

    Concernant l’activité physique, le ministère de l’intérieur explique: « L’idée ce n’est pas de faire un footing de 3 heures, mais plutôt de une séance de course à pied de 15 à 30 minutes autour de chez soi. » Ajoutant: « Il n’y a pas de règle, ou de limite kilométrique précise parce qu’on en appelle à la responsabilité des gens »

    La ministre des sport elle:Les quinze jours de confinement annoncés par le Président de la République doivent être respectés à la lettre par tous les citoyens, y compris les sportifs amateurs ou professionnels, que j’invite donc à suivre l’injonction principale, à savoir rester chez soi. Rester chez soi, ça veut dire rester chez soi. On peut faire une activité physique, mais on doit le faire près de chez soi, uniquement avec sa cellule familiale et de façon réduite afin de pouvoir rapidement rentrer chez soi. »

    En Corrèze en tout cas, hier les premières amendes pour les sportifs sont tombées, tous ceux qui ont pris leur voiture pour aller sur un spot de running jogging vtt ont été verbalisés

  10. La FFC à tranchée! PAS DE VELO

    Par rapport à l’activité physique individuelle de plein air, il en va de la responsabilité de chacun. Jusqu’à nouvel ordre, et pour l’instant jusqu’au 31 mars 2020, eu égard aux conditions de confinement, cette activité individuelle est très encadrée.
    Le Décret du Premier Ministre paru le 17 mars 2020 mentionne au 5ièm : « Déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie ».
    Eu égard à ces dispositions, l’activité physique individuelle des personnes ne peut se pratiquer qu’à proximité du domicile et dans un temps assez limité. De ce fait, la pratique du sport cycliste communément admise, n’entre pas dans les conditions prévues au décret et constitue donc une infraction susceptible de verbalisation. En effet, ces conditions de proximité et de temps court sont antinomiques avec les notions d’entraînement du sport cycliste basées sur des notions de distance et de temps long. Toute pratique du sport cycliste, même individuelle, doit donc être momentanément proscrite.
    En tout état de cause, la Fédération Française de Cyclisme considère qu’il est bien évidemment de la responsabilité de chacun d’appliquer strictement ces mesures dans une période aussi difficile pour la nation tout entière, afin de tout mettre en œuvre pour sortir vainqueur du combat contre la propagation de ce virus. Agir autrement serait irresponsable et intolérable au regard de la solidarité que tout un chacun se doit de faire preuve en ces moments si difficiles.
    En outre, la Fédération considère également, pour rappel, que dans ces temps de crise, ce n’est pas le rôle des clubs d’inciter à poursuivre une activité physique individuelle de plein air et encore moins d’organiser des entraînements, même individuel, pour que cela devienne, en fait, des entrainements en groupe et/ou collectif. En la matière, il convient de suivre scrupuleusement les décisions gouvernementales et être responsable individuellement face à la situation que l’ensemble de la population affronte. Autrement dit, le mot d’ordre de la Fédération est : « Sauvez des vies ! Restez chez vous !».

  11. Le velo ne rentrant donc en théorie pas dans la case « déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle
    des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins
    des animaux de compagnie. » de « L’ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE »,
    une seule solution pour avoir vos bornes est possible et légale:
    Le VeloTaf

  12. Merci @porkepik19. Décret précisant le montant des amendes, position de la FFC, communication de certaines préfectures… et outil pour mesurer ce que représente un périmètre restreint autour de chez soi > l’article est une nouvelle fois mis à jour 😉

  13. Ben c’est chiant mais faut faire du HOME TRAINER, dommage avec le temps qu’il fait mais bon il faut faire front face à cette situation, la vie doit être la priorité.

  14. De rien Antoine,
    petite MAJ: dans un tweet le ministère des sport affine encore plus, il s’agit d’un périmètre d’1 seul kilomètre, maximum 2 autours de son domicile.

    1. Vu. ça reste des tweet, avec l’imprécision que ça comporte. Vous parlez d’un périmètre, les propos di ministère des Sports sur tweeter parle d’une distance. Dans tous les cas, ça a le mérite de préciser un ordre de grandeur, et pour le reste, l’important est bien que chacun prenne des mesures et soit prudent/responsable 😉

  15. Et voila il n’auras pas fallu attendre longtemps pour avoir le parfait exemple de tout ce qui ne faut pas faire:
    « Faisant fi du confinement imposé par le gouvernement suite à la pandémie de coronavirus, un cycliste alsacien d’une trentaine d’années a été victime d’un accident mercredi à Beblenheim (Haut-Rhin), commune située à une quinzaine de kilomètres de sa ville de résidence, Horbourg-Wihr. Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, l’homme aurait grillé un stop et percuté un véhicule de La Poste, le choc lui causant de multiples fractures. Conscient au moment d’être secouru, le trentenaire, malgré ses blessures, n’échappera pas à l’amende prévue en cas de déplacement injustifié, celle-ci étant désormais de 135 euros.
    « Les déplacements brefs à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle, peuvent justifier un déplacement dérogatoire, mais plusieurs kilomètres, c’est beaucoup trop. Ce cycliste sera donc verbalisé. Rappelons qu’il s’agit de limiter la propagation du coronavirus pour sauver de nombreuses vies et les interventions de secours qui ont déjà fort à faire », a expliqué le capitaine Christian Bader. Pour rappel, le Grand Est est la région française la plus touchée par le Covid-19, les hôpitaux saturés rendant la situation encore plus difficile qu’elle ne l’est déjà. »

  16. Malgré les inconvénients de cette pandémie, je vois certaines opportunités. Comme ?
    C’est simple ! Notre amis Antoine le Rider est limité dans sa pratique du VTT comme tout le monde. Mais notre amis Antoine le Rédac’Chef Adjoint a de facto beaucoup plus de temp libre pour nous partager ses excellents didactiques…
    Ne nous fait pas attendre plus longtemps Antoine. C’est quoi le programme pendant ces prochaines semaines ? ?

    A+ prenez soin de vous

    Xavier

    1. Salut Xavier,

      pour l’heure, la situation et ce sujet mérite de l’attention. C’est donc ce à quoi je m’attèle en bonne partie. Comme dans toute production nous avons l’équivalent de stock tampons donc la ligne éditoriale ne va pas radicalement changer du jour au lendemain. Ça pourra logiquement évoluer progressivement, en fonction de l’évolution de la situation, mais nous bénéficions d’une bonne plasticité 😉 Mais c’est logique et au rang des projets à venir > Les didactiques sont au programme. Il en manque notamment certains importants en matière de suspension, pour re-commencer. Après, comme toujours, toute suggestion est la bienvenue 😉

      1. Salut Antoine,
        « Si nous ouvrons la boite à suggestion… »
        En cette période difficile même si de mon côté on est privilégié. La question qui se pose est comment garder les acquis ? Comment continuer à s’entrainer tout en respectant les consignes des Autorités ? Le home-trainer est-il la seule alternative ? (D’après moi non). Un didactique spécial corona sur ce point ?
        Et sur la ligne éditoriale de fond, je suis ravi d’apprendre que les suspensions vont suivre. Cela fait tout à fait sens après la cinématique et la géométrie.
        Si l’on suit encore le fil conducteur des différentes didactiques, les roues et les pneus feraient vraiment sens également.
        Après votre enquête sur les cadres carbone. Le développement d’un nouveau vélo du design « sur papier » jusqu’à sa production me parait vraiment intéressant également.
        Bon ok j’arrête parce que cela n’est pas le lieu et peut-être pas le moment mais il reste encore tellement dans la boite.

        A+
        Xavier

          1. Ahah, ne me chauffez pas trop > ça va finir en cours de méthodologie de projet… Étude de marché, cahier des charges, hiérarchisation des contraintes, esquisse/géométrie/cinématique… Le vrai zéro se situe par ici, même s’il diffère d’une marque à l’autre 😉 (fonction de la structuration même de l’entreprise, des savoirs-faire en son sein, etc…)

        1. Merci pour ces suggestions. Belle curiosité, c’est inspirant 😉 l’idée pour autant n’est pas de saturer de didactique au détriment du reste. On veille à un certain équilibre. Bien vu pour le sujet sur la conservation des acquis. on est dessus, sous forme de séquence, plutôt que de dossier lourd 😉 À très vite

  17. Par contre pour les chanceux qui comme moi se lève pour aller bosser tous les matins, que se passerait-il en cas d’accident de la route? faut-il interdire l’utilisation de la voiture pour éviter de saturer les hôpitaux en cas de crash? faites tourner les amendes…solidaire mais pas pigeon!

    1. Il n’est dit nul part que le moindre accident sera sanctionné. S’il s’avère qu’il intervient dans le cadre d’un déplacement justifié (ce qui est le cas pour se rendre au travail si impossibilité de télétravail) il n’y a pas de raison qu’il soit sanctionné, à moins, comme d’habitude, que le responsable de l’accident ait enfreint les règles courantes de circulation.

    1. C’est précisé > ce sont les premiers mots de sa communication officielle > « la pratique du sport cycliste communément admise » 😉 Après, on peut s’interroger sur le fait que « les notions de distance et de temps long » soient représentatives de toutes les pratiques cyclistes sportives. Dans tous les cas, c’est effectivement déroutant de voir que chez nous le vélo soit remis en question à l’heure où il est clairement privilégié par ailleurs. Pour compléter > https://www.lequipe.fr/Velo-mag/Tendance/Actualites/Coronavirus-le-velo-proscrit-en-france-mais-booste-ailleurs-dans-le-monde/1121149

      1. C’est juste qu’une fois de plus on a 20 ans de retard en ce qui concerne l’utilisation du vélo comme moyen de déplacement.

  18. Pour préciser les choses, la Fédération des usagers de la Bicyclette on saisi le conseil d’état, ce qui a obligé les ministères concernés à préciser les restrictions en vigueur. Le ministère de l’intérieur précise par là-même que l’usage du vélo pour tout déplacement dérogatoire est autorisé, y compris pour l’activité physique individuelle, malgré quelques réticences évidentes > https://mobile.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Situation-relative-aux-autorisations-de-deplacement-a-velo-dans-le-cadre-du-confinement?fbclid=IwAR3toYflfqHDKRjWk6owr-E_ix8PpkkTQ-v27ATGEHceYnJU6jq4lx0Un6s

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