C’est nouveau, c’est sympa : 2 passionnés hauts savoyards, fervents pratiquants en enduro et dh mode arsouille « ça passe paaaaaaaaaaaaaaaaaaaas! » créent une nouvelle marque VilVy avec deux modèles le Gouappe un enduro à la sauce endurigide et le Damo un xc/marathon.
Il s’agit de Vincent Valéro, 24 ans, boss d’un shop vtt sur cluses qui commence à être connu dans la région, initiateur du projet et Arnaud Treptel, 31 ans, technicien dans un labo de R&D en mécanique du côté d’annemasse, concepteur des deux modèles de la gamme VilVy. Arnaud a bien voulu répondre à quelques questions pour vous présenter VilVy.
Pourquoi lancer une nouvelle marque et pourquoi un endurigide ?
Pourquoi une nouvelle marque? Pourquoi pas! Plus sérieusement parce qu’on a eu l’opportunité de concrétiser un rêve récurrent chez les passionnés de vélo qui est de rouler sur son propre matériel. Pourquoi un endurigide? Car au delà de l’appellation à la mode ces derniers mois, cela représente pour nous le vélo de montagne comme on le conçoit: suffisamment efficace au pédalage pour aller chercher les jolis singles et suffisamment solide et joueur pour avionner en descente, sans pour cela se retrouver sur un xc pas assez tolérant en descente ou avec un dirt trop exclusif pour pédaler longtemps, le tout allié à une fiabilité impossible à égaler par un tout mou.
Pourquoi avoir choisi le titane ?
Parce que je fais du tout-terrain depuis 1988 et que depuis le premier merlin que j’ai vu en 1989, je suis convaincu que c’est un matériaux idéal pour un semi-rigide: il permet de faire des vélos léger, confortables et par rapport à tous les autres matériaux utilisés dans le cycles, vraiment durable. et puis ça à un côté « magic »! en fait, le design du cadre a entièrement été étudié en fonction du titane, pour exploiter au mieux les qualités intrinsèques du matériau.
Comment vous démarquez vous des autres marques endurigide du moment ?
Les autres endurigides titanes disponibles sont tous des dérivés body-buildés de leurs homologues de xc, ce qui en terme de géométrie aboutit à des compromis dommageable au plaisir de pilotage : non seulement en prenant des tubes plus gros, on perd un peu du côté « vivant » du titane au pédalage, mais on sacrifie aussi un peu la position de pilotage à la descente, avec une sensation d’être « haut perché » et donc d’un vélo « pataud ».
Le Gouappe a lui été développé autour d’une position de pilotage et une géométrie sensiblement identique à celle d’un tout mou d’enduro voir de freeride « en sag », c’est à dire que debout sur le vélo, on a les mêmes appuis et le même équilibre sur le Gouappe que sur un gros tout-suspendu conçu avant tout pour descendre, avec toute la sécurité et la tolérance que cela implique, tout en gardant un centre de gravité très bas pour favoriser la vivacité des changement d’angles.
Malgré cela, selle haute, le positionnement du bassin et du buste reste bon pour envoyer les watts en côte.
Quand à l’architecture du cadre en lui-même, la construction périmétrique, avec un bridage minimum du stress sur toute la longueur des haubans, elle permet une meilleur dissipation des vibrations et des contraintes qu’un ensemble classique , et donc un meilleur confort et une meilleure motricité, tout en augmentant considérablement la rigidité latérale et en torsion pour préserver un maximum de précision dans les appuis et de nervosité au pédalage.
Pour finir, les caractéristiques du vélo ?
Le cadre a été pesé à 1kg800 en taille m, tout les passages de gaînes « classiques » sont en interne et des guides-durites ont été prévus entre les deux tubes périmétriques pour accueillir une commande de tige de selle téléscopique. le cadre a été conçut pour des jeux de directions classiques en 1″1/8′ et des fourches d’un débattement compris entre 130 mm et 150 mm (en réalité des fourches entre 510 et 535 mm de haut avec un optimum à 520 mm, soit une pike, une thor ou une 32). Patte de dérailleur interchangeable, boitier de pédalier en 73, entraxe du moyeu en 135, puit du tube de selle en 34.9×31.6.