Val di Fassa, EDR & EDR-E – 2023 I L’essentiel à savoir pour suivre la course !

Le rush continue ! C’est bien simple : en juin 2023, il y a une manche de Coupe du Monde chaque week-end. Et cette fois-ci, c’est du côté du Val Di Fassa (ITA) que ça se joue, pour la cinquième étape de la saison EDR, et troisième ERD-E. Et comme toujours pour suivre sans encombre de genre de week-end là, on récapitule les choses importantes à savoir…

Le programme

Manche EDR & EDR-E signifie qu’il n’y a que le gratin mondial de l’Enduro dans les Dolomites ce week-end. Les descendeurs et crosseurs profitent d’un week-end de relâche avant de se retrouver à Val di Sole le week-end prochain. Certains sont rentrés chez eux, d’autres profitent d’être dans les Alpes, quand les plus assoiffés de compétitions sont à Innsbruck, pour les Crankworx.

Du côté du Val di Fassa donc, le week-end s’annonçait plutôt simple : reconnaissances pour tous le vendredi, course amateurs le samedi, courses des pros le dimanche. Sauf que les prévisions météo sont passées par là et que les reconnaissances ont finalement lieu de manière étalée entre ce vendredi et ce samedi.

Dans tous les cas, ça signifie que les chronos, et la gagne, seront à suivre et à retrouver sur FullAttack tout au long de la journée de dimanche. Début des hostilités avec les premiers départs EDR-E dimanche matin vers 9h, derniers chronos dimanche aux alentours de 17h30… 

Les prévisions météos

On vient d’en parler, précisons-les, parce que le Val di Fassa est un endroit résolument montagneux. Les dénivelés, et les sommets environnants sont propices au bourgeonnement et à l’accumulation des nuages quand ils se présentent. Le passé de l’épreuve nous a déjà régulièrement réservé des moments épiques en la matière, et le terrain ne manque pas d’être marqué quand l’eau vient l’arroser. Entre les trous, les racines et les jolis cailloux blancs qui se cachent sous la mousse – c’est un signe – tout peux vite se mettre à glisser sur les hauteurs de Canazei…

Pourtant, le pire semble être passé et les prévisions semblent tenir bon pour la suite du week-end. Les nuages qui peuvent encore s’accrocher aux sommets ce samedi ne devraient pas produire de véritables précipitations, et la journée de dimanche devrait être parfaite pour que la compétition se déroule sous un soleil radieux.

Les parcours

Côté parcours, les Enduro World Series sont habituées des lieux et cette première sous le statut de Coupe du Monde UCI ne déroge pas aux habitudes. C’est du grand classique avec quelques monuments au programme ! On pense notamment à Titans, la fameuse spéciale aussi technique qu’usante et exigeante, qui ouvre une fois de plus le bal. On pense ensuite à Infinity, qui part non loin du Passo Pordoï, un des cols mythiques des Dolomites, et bien sûr à Tutti Frutti qui représente un des runs top-to-bottom emblématique de la discipline. Sauf que cette fois, ce monument ne clôture pas la course, puisque c’est la petite spéciale de Ciastes, qui s’en occupe. Comme c’était le cas la semaine dernière à Leogang, programme similaire chez les VTTAE, avec deux powers stages intercalées dans le programme, et cette fois, la dernière spéciale à faire deux fois plutôt qu’une…

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Les classements généraux

Coup d’oeil aux classements généraux pour les favoris sur qui garder un oeil ce week-end. En EDR-E, Fabien Barel peut tenter la passe de trois. Après ses victoires à Pietra – préparée – et à Leogang – décision de dernière minute – le pilote Canyon est une nouvelle fois présent, et a donc une grosse pancarte – celle de favoris logique – dans le dos… 227 points d’avance sur Mick Hannah et 240 sur florian Nicolaï, ça commence à compter. Chez les filles, Flo Espiniera a pris le maillot de leader à Laura Charles après Leogang, mais 96 points les séparent, c’est plus serré d’autant que Tracey Mosley et Ines Thoma sont encore clairement dans le coup, au moins pour le podium, si ce n’est plus !

Chez les espoirs, Lily Planquart a signé deux podiums en deux manches européennes, et le classement se joue au meilleur des cinq manches sur sept. Si l’on exclut les deux premières étapes qu’elle a raté en début de saison, elle est troisième avec 400 points, contre 462 points à Erice Van Leven – qui partage sa saison avec la DH – et Emmy Lan, qui occupe la tête du classement avec l’équivalent de 506 points. Même situation ou presque pour Raphael Giambi virtuellement à la troisième place du classement avec 387, juste derrière Lisandru Bertini qui en compte 428 et Sacha Kim qui comptabilise 487 unités.

Chez les élites, c’est serré aussi puisqu’après avoir été à égalité de point juste avant Leogang, Isabeau Courdurier et Morgane Charre sont désormais séparées par 83 petits points, sur près de 1700 déjà marqués. Pas de joker ici, tous les points comptent, et on se rapproche gentiment de la course d’écart vis-à-vis de la concurrence. Bex Baraona, troisième, est déjà à 379 points de débours, quand on constate que les courses ont jusqu’ici permis d’empocher entre 300 et 500 quand elles se passent bien, et au jeu des points marqués en spéciale… Le classement s’avère quoi qu’il en soit être le plus serré de tous chez les garçons. Avec sa victoire à Leogang, Rhys Verner remonte à la deuxième place, à 33 petits points de Richie Rude, en tête. Jesse Melamed, qui a perdu quelques gros points et le maillot de leader à Leogang, reste sur la boîte. Il a une grosse centaine de points d’avance et un peu de marge, sur Dan Booker, qui reste devant Alex Rudeau, revenu à 15 petits points de lui. Youn Deniaud, second français est 7e, Dimitri Tordo 10e.

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