Hakuna Matata ! *
* : “pas de problème” en swahili
Urge Kenya, Fabien Barel Invitational, se déroulera en février prochain sur les pentes du Mont Kenya.
Fabien et le staff étaient sur site en novembre pour les recos N°2.
L’objectif des 5 jours sur place étant de tout caler (logistique, hébergement, guides, etc…) mais aussi d’effectuer une reconnaissance d’une grande partie du tracé.
Nous retrouvons Robin, notre guide principal, à notre arrivée à Nairobi (1800 m d’altitude).
Une demi-journée de mini-bus nous attend maintenant pour rallier le pied du Mont Kenya (2000m) situé à 150 km au nord-est de Nairobi.
Ce sont près de 40 personnes (Pilotes, bien sûr mais aussi cameramen, photographes, équipes médicales, organisateurs…) qu’il faut gérer, et tout doit être prêt pour le jour J.
Reconnaitre l’aspect sportif de l’épreuve, afin d’apprécier la difficulté, valider le parcours, et éventuellement apporter des aménagements est également un objectif majeur de notre montée à 4750 mètres d’altitude, juste en dessous du pic Lenana ( 4985 m).
Le dernier objectif est de rencontrer les responsables locaux de l’ONG Acord International, l’organisation humanitaire qui recevra les dons issus de l’inscription des pilotes. Ces dons serviront à faciliter l’accès à l’eau potable pour les populations Massai.
Depuis Sirimon Gate, Porte d’accès au Mont Kenya et après 3h de marche, nous rejoignons le premier refuge, situé à 3300 m d’altitude. Sur ce premier tronçon, la quasi totalité peut se faire sur le vélo.
Dès le lendemain, toujours accompagnés de Robin et de ses porteurs, nous attaquons une partie plus accidenté de la montée. Le parcours devient plus technique, la végétation se raréfie et après 4h de marche, nous atteignons les nuages. A plus de 4000m, l’apparition de la pluie nous empêche d’accéder à la zone de départ.
Nous décidons donc d’attaquer donc la descente jusqu’à Sirimon Gate, afin d’évaluer le temps de course. Après 1h15, Fabien arrive à 2000 m d’altitude, lieu d’arrivée de la course.
“Comme je n’étais pas à allure de course, je pense que du haut jusqu’en bas, avec la partie que je n’ai pas faite, il y a environ au moins 1h45 voire 2 heures de course pour les meilleurs…” analysait Fabien. “En tout cas, c’est beau, c’est dur, c’est technique, et ca va être un sacré événement. J’ai souffert physiquement, et je pense qu’il y aura de grosses surprises en février.”
Au final, gravir le Mont Kenya avec son vélo jusqu’à 4750 mètres est déjà une véritable prouesse. Résister à cet effort et s’acclimater à l’altitude en est une autre. Redescendre à VTT le plus vite possible, mais avec lucidité et intelligence pour se ménager, ne pas tomber et être le meilleur en est une troisième.
Tous les participants vont donc vivre sans aucun doute une aventure humaine et sportive sans précédent.
La fierté de l’avoir accompli mais également d’avoir contribué à apporter de l’aide humanitaire à une population qui souffre quotidiennement sera plus importante que le classement final.