Tweed Valley 2022 – Demandez le programme !

Allez, c’est parti ! La saison Enduro World Series 2022 débute officiellement ce week-end, dans la Tweed Valley, en terres écossaises. Un évènement à suivre sur FullAttack, bien entendu ! L’endroit vous dit quelque chose ?! Normal, c’est là même, que la saison précédente s’était conclue, sous la pluie, l’an passé. Cette fois, les conditions s’annoncent meilleures. Pour l’heure, les averses doivent s’occuper de garder le sol meuble jusqu’à vendredi, avant que le soleil soit au rendez-vous tout le week-end…

Côté parcours, on garde le même format, mais on varie les tracés. La course débute et finit toujours sur le versant qui surplombe le paddock, s’aventure de l’autre côté de la vallée entre temps, et la troisième spéciale reste la plus longue… Mais cette fois, seules Big Baw & Big Deal (SP4 & 5) restent inchangées par rapport à l’an passé. Le reste exploite de nouvelles traces, bien dans l’esprit écossais : des appuis, de la terre, des racines et quelques cailloux, sous les bois… Les meilleurs mondiaux E-bikes s’y attèle ce jeudi. Les pros reconnaissent vendredi, ont la Pro Stage samedi, et la grande course, dimanche ! Voilà le programme de cette manche EWS Tweed Valley 2022 😉

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Rédac'Chef Adjoint
  1. Hello,

    J’ai essayé de me renseigner mais je ne trouve pas trop d’infos sur le déroulé des manches EWS:
    1) Je croyais qu’en Enduro tout se roulait « à vue » au contraire de la DH, or ici j’ai pas l’impression que ça soit le cas
    2) Comment se déroule les courses ? Qu’est-ce la « pro stage » ?

    Merci à vous,

    1. Bonjour Stephane,

      à ses débuts, l’Enduro se courrait effectivement à vue. C’était même une de ses principales caractéristiques. Ça s’est perdu, au grand désespoir de certains, notamment pour des raisons de sécurité/assurance. En Enduro World Series, les reconnaissances sont systématiques. Elles se déroulent généralement le vendredi pour tout le monde. Le samedi, les « amateurs » font leurs courses. En fin de journée, les « Pros » ont la première spéciale de leur course (la fameuse Pro Stage). Le dimanche, les Pros font le reste de leur course. Si j’en crois le programme détaillé de cette manche, il semble que les pros n’ai pas de recos prévues sur la SP1/SP6 (même parcours) mais il me semble que c’est la spéciale qui leur était réservée pour le Shakedown (ah oui, autre particularité > en début de semaine, avant les entrainements, les pros ont droit à une première séances pour se mettre en jambe. Ça leur permet de prendre le goût du terrain, et à l’organisation de faire des images photos/vidéo pour les médias…). Voilà tout, en résumé 😉

      1. Merci Antoine pour ta réponse très détaillée !
        Je trouve ça dommage en effet le fait de ne plus rouler à vue, je trouvais la chose vraiment bien et qui mettait en amont les vrais qualités des pilotes (je ne leur enlève rien aujourdhui bien évidemment !). Du coup j’ai l’impression sur certains épreuves de retrouver un peu de la DH mais « light » , avec moins de pente et de défoncé.
        Pour le déroulement super j’y vois plus clair !

        1. Avec plaisir Stéphane. Effectivement, avec l’apparition des recos est clairement apparue la question de la différence Enduro vs DH. D’ailleurs, ça a participé à ce qu’un temps, les liaisons et le dénivelé effectué à la pédale grimpe en flèche. Ça a un peu éclipsé les remontées mécaniques, quasi exclusivement utilisées au départ. Intéressant que la question Enduro vs DH soit posée. Je pense qu’il manque aussi d’effort de la part du milieu pour mieux faire sentir et comprendre les différences. Parce que, certes, il y a des recoupements, dont ceux que tu cites, mais il y a aussi des différences importantes : le nombre de recos, le nombre de tracés, la durée de la course, l’évolution des conditions, etc… Si on va dans le détail des méthodes d’entrainement, de préparation, et de gestion de la semaine de course, y’a des nuances très intéressantes à mettre en évidence. Ça mérite qu’on y travaille d’ailleurs 😉

          1. C’est clair qu’un article sur la différence et les points communs entre les 2 disciplines pourrait être utile pour pas mal de gens je pense 🙂

  2. hello, il me semble qu’il y avait polémique aussi lors des spéciales sans recos, qui pouvaient avantager certains comme les locaux, ou ceux qui ont déjà rouler sur des spéciales pas vraiment nouvelles…
    d’une façon ça égalise les chances de tous, mais c’est dommage pour « l’esprit enduro ». un mix des 2 est pour moi un bon compromis.

    1. Bonjour Chris,
      Oui pas faux dans ce que tu dis.
      Je prends pour exemple la seule course Enduro que j’ai fait (haha), l’Enduro des Abbesses dans les Vosges, et un nombre important de participant connaissait déjà les spéciales alors que nous non.. Dommage

      1. Vous mettez tous les deux le doigts sur l’éternel débat qui n’à, à ce jour, pas trouvé de solution 😉 Les tous premiers enduro étaient d’envergure nationale (Enduro Series) et en station. Ça se déroulait sur des traces « fraiches » peu ou pas accessibles le reste de l’année, et personne n’y avait donc ses habitudes… À part ceux qui étaient venus l’année d’avant… Un peu comme en rallye Auto/WRC où il faut quelques années aux jeunes pilotes pour avoir leur notes et bien connaitre chaque étape du championnat… Après ça, le roulage à vue a pris un coup quand les enduro plus régionaux se sont développés. Les locaux y avaient forcément un avantage et touristiquement, attirer les gens pour deux jours de roulage mais une seule journée de bénévolat a du sens. C’et encore en vigueur actuellement : l’avantage reste toujours palpable. On l’a encore vu récemment. Parfois, les évènements interdisent les recos les jours qui précèdent pour finir de préparer les spéciales, et dans ce cas les locaux sont encore plus avantagés. Parfois, les recos sont autorisées la veille, mais à la pédale, un seul passage ne suffit pas à se faire la main aussi bien que les locaux qui roulent à l’année. Après ça, c’est plus une question de rapport à la compétition : pourquoi prend-t-on part à une course ? Si c’est pour le classement à proprement parlé, c’est compliqué. Si c’est pour apprécier sa propre performance et savoir en tirer satisfaction, c’est différent 😉

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