Testé, le Michelin Wild Race’R Enduro Rear !

Avec le Michelin Wild Race’R Enduro Rear, la marque française fait plus qu’ajouter une énième référence à son catalogue. En matière de pneu arrière roulant, le nouveau venu voudrait bien jouer les modèles du genre…

 


 

ET - MichelinWildRaceREnduroRear-12Diamètres, sections, carcasses, gommes… Depuis le grand chamboulement des diamètres de roues, il n’est pas facile de s’y retrouver dans la jungle des pneus VTT. D’autant plus pour la pratique de l’Enduro qui, en la matière, nécessite de précis compromis. À ce sujet, trouver LE pneu arrière roulant est devenu une des quêtes majeures de chacun d’entre nous.

« Le pneu arrière, la problématique du moment..! »

Difficile en effet de concilier rendement, adhérence et résistance aux crevaisons en un seul et même pneu. Il y a encore quelques années, l’équation était simple et les références peu nombreuses. Mais qu’il est déjà loin le temps où les Larsen, CrossMark et HighRoller Semi-slick monopolisaient l’attention.

Depuis, le diamètre 27,5 pouces a fait des siennes, et a chamboulé nos repères. Les manufacturiers de pneus ont profité de l’occasion pour se replacer dans le jeu, jouant chacun leurs partitions : Maxxis Ardent, Minion SS, Schwalbe Rock Razor, Mavic Crossmax Quest XL, Specialized Slaughter et Hutchinson Python 2 ont chacun leurs caractères… Et nous, nos (p)références.

 

 

ET - MichelinWildRaceREnduroRear-1La réponse du bib’

[cbtabs][cbtab title= »Prix »]Constaté entre 49 et 69€ suivant les marchands[/cbtab][cbtab title= »Poids »]950g[/cbtab][cbtab title= »Fiche produit »]http://velo.michelin.fr/pneus/michelin-wild-race-r-enduro-rear[/cbtab][/cbtabs]

Avec une gamme jusqu’alors pas spécifiquement achalandée pour répondre à la demande, nombre d’entre nous montaient le gros Wild Rock’R 2 lorsqu’il s’agissait de taper dans du costaud. Le catalogue Michelin accueille donc le Wild Race’R Enduro Rear comme le tant attendu. Pas pour autant question d’en faire des tonnes. En toute simplicité, le Wild Race’R Enduro Rear est décliné dans une seule et même section, quel que soit le diamètre de roue auquel il se destine : 2.35 pouces.

Le Michelin Wild Race’R Enduro Rear en 27,5×2.35, c’est ce que l’on a mis à l’épreuve durant 4 mois. Systématiquement monté sur les Commençal Meta AM V4, Lapierre Zesty AM, Devinci Troy RR et Mondraker Dune Carbon R essayés, il a vu des vélos, des roues arrières, des usages et des terrains en passe de livrer leurs jugements.

Sur les jantes de 24mm entre crochets de la paire de Mavic Crossmax XL référence, gonflé à 2bars, la version 27,5’’ de cette essai est mesurée à 58mm de flanc à flanc, les crampons latéraux ne dépassant pas. Visuellement, il parait moins frêle qu’un Ardent, similaire à un Quest XL, plus fin qu’un Rock Razor.

Au montage, aucune difficulté sur le profil UST travaillé des Mavic. La pompe à pied suffit. C’est plus délicat sur les DT Swiss Spline M1700 où le compresseur, l’obus démonté, un peu de latex sur les tringles et une dose de patience sont nécessaires. Quelques aspérités sur les tringles semblent parfois engendrer de fines pertes qui demandent un soin particulier.

 

 

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Grande carcasse

Les flancs du pneu comportent le marquage Reinforced. Il s’agit de la structure la plus solide et épaisse de la gamme. De tringle à tringle, une nappe supplémentaire doit apporter davantage de résistance au déchirement et au pincement, notamment sur les flancs et entre les crampons.

Mettre un pneu sur la balance est toujours un sujet sensible, les écarts de production varient immanquablement d’une série à l’autre. Mais en la matière, l’information importante à ce sujet porte sur le fait qu’à près d’un kilo, il s’agit d’un « vrai » pneu d’enduro : un pneu qui se destine à un usage agressif, sur terrain hostile. Pas une frêle version qui se dérobe à la première action un tantinet engagée…

Sur le terrain, l’effet d’une telle structure se fait précisément sentir. À la relance – sur les trois premiers coups de pédale – le Wild Race’R Enduro Rear diminue la réactivité du train arrière lorsqu’il remplace le Mavic Quest XL ou des carcasses Maxxis Exo. Une fois lancé, il fait par contre jouer son inertie plus importante. Il semble d’ailleurs décupler les très bonnes qualités de rouleur du Mondraker Dune Carbon R à l’essai : sur terrain roulant, garder l’élan est un régal.

 

 

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La gomme

En s’associant au comportement de la carcasse, la gomme intervient dans la qualité de touché du pneu au sol. Il s’agit ici du mélange Gum-X, proposé sur les versions 27,5 et 29 pouces. Un mélange bi-densité en surface, plus ferme au centre et plus tendre sur les bords.

Une composition qui semble surtout avoir la capacité d’absorption que l’on connait aux gommes Michelin. Avec la carcasse Reinforced, le rendu est typique de ce que l’on sait des pneus engagés du bibendum. Sur terrain dur, le Wild Race’R Enduro Rear émet un son typique des crampons et de la carcasse qui frappent le sol pour mieux s’y ancrer. Le rebond est alors aussi faible que le maintien de l’ensemble permet l’appui sans jamais se dérober. Diminuer la pression et rouler sous ses habitudes confirme cette sensation. Idem lorsque la largeur de la jante augmente et met la solidité en exergue.

 

 

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Low profile

Une fois ce comportement appréhendé, il est facile de compter sur le profil du Wild Race’R Enduro Rear pour faire le travail qu’on lui demande. Comme le présente si bien la fiche du produit sur le site Michelin (voir notre tableau plus haut), plusieurs éléments ont été pensés pour remplir les fonctions essentielles. Au freinage notamment, où le mordant assure la fonction comme il se doit, notamment dans la pente où l’on compte dessus pour soulager le train avant toujours très sollicité.

Le profil longitudinal des crampons joue effectivement un rôle majeur dans la tenue de cap du vélo. Un apport intéressant sur terrain dur et sec où, même en présence de gravette sournoise, le vélo ne balaye pas sans commande. Il faut d’ailleurs appuyer la demande tout au long de la dérive, sans quoi l’adhérence reprend ses droits avant la fin de la manoeuvre.

Après la forme, ce sont les hauteurs de crampons et l’espacement qui s’avèrent particulièrement intéressants sur la bande de roulement. Ce qu’il faut de racé pour éviter la sensation de vibration sur sol très compact, ce qu’il faut d’espacé pour morde les terrains meubles. Les terrains sableux, argileux et mousseux sont un régal.

Sur l’angle, il semble que ce soit plus la gomme que le profil des crampons qui joue en faveur du Michelin. Plus frêles que certains concurrents, ils sollicitent toutes les qualités dynamiques du mélange pour tenir le cap.

Pas de quoi arracher un crampon ou générer une usure particulière pour autant. À ce sujet, elle revêt une forme particulière, la gomme s’usant par petits paliers. Sur les terrains rocailleux du Sud où le Wild Race’R Enduro Rear a posé ses tétines, certains se sont déjà bien plus vite dérobés, par boulettes entières…

 

 

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Conclusion

Il n’y a pas de doute, le Michelin Wild Race’R Enduro Rear est un vrai pneu arrière d’Enduro. Les hautes vitesses, parfois déraisonnables au milieu de la rocaille, atteintes sur le Troy et le Mondraker en sont les premiers témoins. Ça a pu taper, sans jamais décevoir jusqu’à présent. Jusqu’à quand la carcasse tiendra son rang ? L’avenir le dira. En l’état actuel des photos de cet article, le Michelin compte d’ailleurs une vingtaine d’heure de roulage à son actif.

En attendant, le Wild Race’R Enduro Rear est un vrai Michelin haut de gamme tel qu’on les connait : une gomme et une carcasse qui amortissent sans se dérober pour permettre au profil de finir le boulot. Pour conclure sur une pointe d’audace : certains rêvent en secret d’un Ardent carcasse DH > Michelin l’a fait..!

Rédac'Chef Adjoint
  1. trop lourd, pour moi, j ai les rock r 2 et il faut se les trainer, quand au portage, quand il y en a ,c’est quand même un kg de manière générale , en plus par rapport à une autre monture tel que le magic mary et le damph couplés qui sont de superbes pneu chez schawlbe, je compte d’ailleurs les remonter, mais il faut avouer quand pure descente les R2 sont top donc je ne doute pas que les race R doivent être aussi bon.(j’essayerais sans doute)
    J ai l’impression que plus on avance dans le temps , plus l’enduro tire vers la DH, que cela soit point de vue technique (vélo) que point de vue tracé.
    Je serais d’avis de trouver des enduros plus léger avec un débattement de 150mm et non 170 comme on le voit sur certain spad, mais c’est un autre sujet……

  2. Bonjour,
    Les carcasses michelin reinforced sont plus solide (?) que le que les Exo de chez Maxxis mais aussi plus rigides. Du coup n’y perd t’on pas en grip, le pneu, à pression égale, se déformant moins pour épouser le terrain?

  3. et dans le gras et humide de nos alpes du nord ? Est-ce bien le pneu arrière ultra polyvalent adapté à toutes les conditions ou est il plus judicieux de passer sur autre chose quand gras?

  4. Bonjour Antoine,
    C’est toujours un plaisir de lire tes articles ! Ce test soulève toutefois beaucoup de questions.
    1) Est – il réellement nécessaire de rouler avec des pneux à 1-1,1Kgs pour de l’enduro ? Dans le sud peut être, dans d’autres régions je serais moins catégorique. Pour ma part je roules avec des pneux entre 750 grs et 1,1 kgs pour une pratique all-mountain, enduro dans le nord est avec une dizaine de sorties dans le sud. J’utilise notamment les magic maric et les minion aux alentours de 800 grs et je n’ai jamais eu à déploré le moindre déchirement.
    2) J’ai également de sérieux doute sur la polyvalence du pneu. J’ai deux trains de pneus (été, hiver) et j’alterne mes pneus tout les 6 mois environs. Une fois en été si je rencontre des conditions boueuses je ne rechange pas de pneu. Pour l’arrière je roule avec un minon dhr II à 820 grs environ et je trouve qu’il est parfait quelque soit la saison. Je doute qu’il en soit de même pour ce type de pneus (tout comme l’ardent) même à l’arrière.
    3) Je suis très étonné de voir Michelin provoqué une telle satisfaction ! Jusqu’à maintenant leurs pneus n’ont jamais cassé trois pattes à un canard. D’autre part quand on voit les crampons latéraux j’ai du mal à croire que ce pneu fournisse une adhérence latérale suffisante lors de dévers marqués en terrain meuble !

    Sportivement,
    Anthony

  5. @Toff46, si ce n’est pas déjà fait, tu devrais apprécier la lecture des deux parties de l’essai du Devinci Troy en matière d’enduro polyvalent en 150mm 😉
    > https://fullattack.cc/2016/01/dans-les-tuyaux-essai-du-devinci-troy-rr-2016/
    > https://fullattack.cc/2016/02/verdict-devinci-troy-rr-2016/

    @ vttrip, le raisonnement se tiendrait si la déformation du pneu était le seul paramètre qui entre en compte pour générer de l’adhérence. Or, le comportement de la gomme et du profil influent également. Ils ne peuvent pas être mis de côté. En la matière, il me semble que les Michelin Reinforced se déforment effectivement moins, mais absorbent davantage que les Maxxis Exo qui se déforment plus mais rebondissent également.

    @loupoaro, je n’ai malheureusement pas encore suffisamment roulé avec un Rock Razor pour me prononcer de manière pertinente et suffisamment précise.

    @Freeskieur 73, FLOKZ & ratm54 > à la lecture de vos questions, j’ai ajouté à l’article qu’il s’agit d’un pneu à classer parmis les pneus arrières  » roulants « , comme les concurrents cités par ailleurs.
    À mon sens, il faut bien distinguer deux possibilités lors du choix du pneu arrière : favoriser le pédalage avec un pneu roulant tant que les conditions restent  » clémentes  » ou bien favoriser l’adhérence avec un pneu cramponné quand les conditions deviennent humides, grasses, liquides. Cette logique est d’ailleurs compatible avec les trains de pneu été/hiver de ratm54…
    Le Wild Race’R Enduro Rear entre dans cette première catégorie des pneus roulants, mais il ne concurrencera jamais un pneu cramponné comme un Wild Rock’R, un Minion II Rear, un High Roller, un Magic Mary, un Butcher un Charge XL ou un Toro lorsqu’il s’agit de chercher du grip en terrain hostile. Tout comme, à poids/solidité équivalente, ces derniers ne rendront jamais aussi bien qu’un pneu roulant comme un Wild Race’R, un Slaugter, un Rock Razor, un Quest XL, un Ardent, un Minion SS ou un Python.
    La polyvalence du Wild Race’R Enduro Rear évoqué dans l’essai se réfère donc à ses concurrents directs, roulants, qui pour certains s’avèrent plus exclusifs. J’entend par là que dans des conditions intermédiaires entre le grand beau temps et le déluge, on gardera le Michelin plus longtemps que d’autres que l’on remplacera plus vite pas de gros crampons…

    @Jacques D. > roulé avec le Wild Rock’R 2 Reinforced Gum-X que l’on peut apercevoir sur l’une des photos 😉

  6. Merci pour ce test !!! Ce pneu est une véritable curiosité pour moi !
    Actuellement j’ai un purgatory control, est ce que le michelin serait comparable ou meilleur en conditions humides (pierres, racines) ?

  7. @Antoine , yes biensûr que j’ai lu ton test (un beau et bon test d’ailleurs)et c’est des enduros de cette lignée que l’on devrait plus voir à l’avenir . J’aurais dû le mentionner dans mon récit….

    tiens d’ailleurs cela serait sympa également de faire le même tableau comparatif (comme avec celui de tes tests) sur les pneus, leur terrain de jeu ,etc…….mais je me demande si c’est vraiment faisable..

    merci en tout cas d’avoir répondu, au plaisir de te lire..

  8. Si quelqu’un a réussi à acheter ce pneu quelque part qu’il se manifeste parce que moi j’ai cherché partout , en vain…. C’est exactement le pneu que je veux, couplé à un rock’r ou un grip’r selon les conditions….

  9. Hello Antoine!
    Good Review……Ardent DH->Yes!! I test at the time the Ardent Exo 29 with 200g tubes+50g Milg against the new Wild RaceR 29 Enduro…..

    Have you tried this tire when it is cold? (under 10 ° )

    My Experience…..when I am fast (40kmh) over very rocky or rooty alpine trails the tire feels like it looses air (I think the Gum X gets very slow – far too slow…..had this with the WildGripR too! The Ardent works under 10° as normal…the Bontrager SE5 too (but this one is slower than the Arden or WildRaceR)

    Greating from Austria – Kurt

  10. EN >> @Kurt, the main part of this test has been done between fall and winter > from 5 to 18°C. I agree with your feeling of gum very slow in cold conditions, but if feel it slower than others in cool condition around 15°C.Now, I have the opposite question in mind > Does it become faster with warmer weather ? So, I’m waiting for spring 😉

    /////

    FR >> @Kurt, la majeur partie de l’essai s’est déroulée entre l’automne et l’hiver, entre 5 et 15°C. Je rejoins ton impression d’une gomme très lente dans des conditions froides, mais je la ressens aussi plus lente que les autres dans des conditions plus clémentes autour de 15°C. Maintenant, j’ai la question opposée en tête > devient-elle plus rapide avec la chaleur ? J’attends le printemps avec impatience 😉

  11. Bon alors, j’ai acheté ce pneu en Mars (bikediscount). Suite a cet essai notamment.

    Mon constat est très mitigé, je suis un rider costaud (88kg) et je roule majoritairement dans les Alpes Maritimes, donc cet Enduro Rear à été mis a rude épreuve.
    J’ai aussi roulé en auvergne dans du plus meuble / humide.

    Point +: solidité, rendement, polyvalence
    Point-: j’ai pas atteint les 200 km qu’il est HS… Bande de roulement lisse ou pratiquement.
    La ou je tiens presque 900 avec un maxxis (je suis retourné chez Maxxis, je viens de monter un agressor).

    J’étais parti de maxxis car la carcasse exo était trop limite, et la nouvelle double down hors de prix (75€). Mais la 50€ pour faire 200 bornes vs 75€ pour faire 900…

    « certains rêvent en secret d’un Ardent carcasse DH > Michelin l’a fait »
    Oui c’était mon rêve! Michelin l’a fait mais a encore beaucoup a progresser pour égaler la longévité de Maxxis…

  12. Bonjour,
    J’ai acheté ce pneu après la lecture de plusieurs articles très positifs.
    Je fais 65kg, je roule dans les cailloux agressifs du sud est avec une pratique all-moutain engagé.
    Mon constat est le suivant :
    Positif : montage tubeless easy, carcasse solide, bonne accroche latérale, garde bien la pression, ne rebondit pas, assez bon au roulage (mais pas fulgurant non plus), grip correct en montée sur sol dur
    Négatif : perd son grip en terrain fuyant, lourd, ne pas bloquer la roue pour profiter de ses qualités au freinage, usure rapide! En 6h et 70km il est dans l’état des photos de l’article voire pire. Je lui prédis 300 bornes avant d’être poncé et à ce prix c’est rude quand même.
    Conclusion : pour un randonneur du dimanche comme moi ce n’est pas le bon pneu arrière. Je cherche encore ma monte arrière.
    Quelques exemples de bons pneus arrières avec montages tubeless easy pour comparer :
    Nobby Nic renforcé: léger mais crampons fragiles, bon grip
    Grip’r renforcé: costaud, bon freineur, pas très roulant, bon grip en montée
    Hans Dampf: léger, confortable, carcasse solide, crampons fragiles

  13. @Matt66 & @Eric, l’usure du Michelin mérite quelques précisions supplémentaires. Le profil des crampons se dégrade effectivement comme on peut le constater sur les photos de l’article : par la perte de petites particules, ce qui forme des stries et des traces d’arrachement sur les crampons. L’usure est donc différente des Maxxis Exo notamment, qui ont eux tendance à arrondir les arrêtes par abrasion, sans arrachement de particule. Sur le Michelin, la gomme se dérobe, sur les Maxxis, elle s’arrondie. Visuellement, l’usure est donc moins perceptible sur les Exo… Mais pour les avoir mis à profit en compétition notamment, là où l’on peut être très sensible au maintient de la performance optimal des pneus : j’ai le sentiment que les Exo perdent aussi rapidement certaines de leur qualités d’accroche, même si visuellement, le profil et la gomme reste propre très longtemps. À titre de comparaison, j’ai également le Mavic Quest XL à l’essai : l’usure se fait de manière similaire au Michelin, mais plus rapidement encore…
    Deux constatations qui me confortent dans le discours tenu à propos de ce pneu.

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