Points UCI, protocole commotion & primes : Ce qu’il faut retenir des règles UCI 2021 !

C’est une habitude et 2021 ne déroge pas à la règle malgré un contexte sanitaire toujours fluctuant : au mois de février, l’UCI met à jour les règles en vigueur pour la saison internationale qui s’ouvre. Parmi les règles édictées, des ajustements et précisions qu’il peut être bon de retenir pour mieux saisir ce qui se passera par la suite. Dans le lot, on a donc retenu trois points essentiels de règles UCI 2021 !

Les points UCI

Cette règle UCI est en vigueur depuis longtemps. Pour participer à une épreuve de coupe du monde de Descente, il faut avoir fait ses preuves avant. Notamment, avoir marqué des points UCI. Ils se glanent en participant et en obtenant des résultats sur des courses retenues par la fédération internationale, comme apte à valider un certain niveau. Les précédentes coupes et championnats du monde en font bien sûr partie, auxquelles s’ajoutent des compétitions plus accessibles, dans chaque pays et à l’échelle continentale. Au bout d’un certain temps, ces points se perdent et il faut continuer à en marquer pour rester dans le coup.

L’an passé, la règle était la même pour tous : 40 points requis. Mais la crise Covid est passée par là, et certains pilotes n’ont pas pu concourir comme prévu, et donc disposer des points nécessaires. Raison pour laquelle pour 2021, l’UCI suspend cette règle… Pour les pilotes sous contrat ! Eux sont tranquilles et auront à nouveau le droit de concourir cette saison quoi qu’il arrive. Par contre, les temps sont durs pour les pilotes privés. Non seulement cette règle UCI 2021 continue de s’appliquer pour eux, mais en plus le seuil n’est pas abaissé pour tenir compte ici aussi du contexte particulier !

Protocole commotion

Le sujet est d’actualité depuis quelques temps et des mesures pour mieux en tenir compte commencent à apparaitre dans les sports où le risque peut exister. Rugby, football américain, boxe, handball… et donc VTT. La commotion cérébrale, suite à un choc violent, peut provoquer des lésions – on parle d’encéphalopathie chronique post-traumatique : une anomalie de la structure du cerveau qui persiste suite à un choc – qui, sans être soignée, peut provoquer des troubles, parfois graves. Maux de tête, troubles invalidants, facteurs déclencheur de dépression… À VTT, à fortiori en Enduro et en Descente, les risques sont présents, même si les pilotes sont protégés d’un casque intégral. Et la solution pour limiter les risques de séquelles, consiste actuellement à la mise en place de protocoles commotion.

L’UCI a donc mis à jour son règlement et instaure un protocole qui fait partie des règles UCI 2021 à retenir. Il consiste d’abord à former les cellules qui entourent chaque athlète à reconnaitre les signes : coachs, managers, mécanos, coéquipiers, en plus du personnel médical présent sur les courses. Bref, tous ceux qui au plus tôt après la chute, peuvent être amenés à prendre une décision pour la santé du pilote. Toute suspicion de commotion doit être rapportée au médecin de la course. Et même si aucun signe clair n’apparait sur le moment, une évaluation doit être fait ensuite par le service médical. Jusqu’ici, ce sont les 5 question de Maddock qui priment. Quoi qu’il en soit, le pilote est invité à une nouvelle évaluation plus poussée après la course, selon les outils complets de diagnostic SCAT 5. Enfin, le protocole précise les temps de repos suite à une commotion diagnostiquée : 24 à 48 h de repos complet, et aucun retour à la compétition dans les 7 sept jours suivants la disparition des symptômes (14 jours pour un junior).

Primes de course

L’UCI rappelle enfin que le paiement des primes de courses attribuées aux meilleurs pilotes de la compétition est exclusivement dû aux organisateurs de l’évènement, et non aux fédérations nationales ou internationales. Il existe bien un système centralisé de paye des primes au sein de l’UCI, mais ce dernier est réservé aux routiers du World Tour.

Dans tous les autres cas, c’est à l’organisateur de verser les primes et s’assurer que l’athlète n’est pas, suite à procédure disciplinaire, disqualifié par la suite. Le règlement stipule tout de même que les fédérations nationales sont néanmoins libres de mettre en place des procédures spécifiques pour toutes manifestations organisées sur leurs sols. Il y a donc encore des progrès possibles !

Rédac'Chef Adjoint
  1. Hello

    l’UCI est là pour prendre des sous et pas dans l’intérêt des rider!
    Bonjour la galère pour les pilotes privés. La nouvelle revient à protéger les pro sous contrat et sacrifier les privés.
    Plus grave, le protocole commotion est très léger voire anecdotique.
    En boxe ou en rugby, le repos sportif est de 3 à 4 semaines pour une première commotion (et entre 6 à 12 mois pour une seconde commotion dans l’année)et pas une semaine seulement.
    1 semaine de repos sportif, ce n’est pas sérieux…

  2. Un pilote privé après 2 saisons voit tout de suite son niveau,si il ne l’a pas, il ne l’aura jamais, donc à quoi bon engraisser uci et fédération, qu’ils prennent l’argent aux équipes pros et aux fabricants, et non le contraire , quand ils seront 20 au départ, ils comprendront peut-être

    1. Justement c’est là qu’un pilote privé ne peut pas connaitre son véritable niveau et a envie de persister, parfois longtemps, pour le connaitre vraiment. Privé et pro sont incomparables : l’assistance, l’entrainement, la « sérénité » financière/matérielle… C’est pourquoi la passion et l’envie de réussir motivera toujours et encore des pilotes privés ambitieux à s’aligner sur ces courses malgré les conditions et les sacrifices que cela demande 😉

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