En ce 30 mars 2016, Urge officialise l’Archi Enduro R.R, nouvelle livrée de l’un des casques, si ce n’est celui, qui a fait la renommée de la marque à VTT et en Enduro, plus particulièrement.
On a eu l’occasion de mettre la main dessus, il y a quelques temps, pour se faire nos premières impressions. On vous dit donc tout, des nouveautés et du ressenti à l’usage, du nouvel Urge Archi Enduro R.R.
Safety First
La marque Urge telle qu’on la connait aujourd’hui est le fruit d’une étroite collaboration entre Zoobab – designer emblématique de la marque – Fabien Barel – désormais pleinement installé dans son rôle de pilote développeur – et Fred Glo – boss de Tribe Sport group et associé aux deux autres au sein de South Shore Bicycle, l’entité qui chapeaute la marque. Un trio auquel on peut prêter les principaux éléments du cahier des charges de ce nouvel Urge Archi Enduro R.R.
La sécurité tout d’abord, domaine auquel on sait Fred Glo particulièrement attaché. En tant qu’instigateur des Enduro Series, World Enduro Series et Urge Events, lui qui a bourlingué un peu partout autour de la planète, en prennant la responsabilité d’y inviter du monde, a une petite idée de ce qu’il en retourne. C’est, entre autre, pourquoi, sur ce nouvel Urge Archi Enduro R.R, tout a été fait en plaçant le niveau de protection au dessus de toute autre priorité.
À l’instar d’autres marques, Urge n’a donc pas pris parti de proposer le concept à mentonnière amovible et reste fidèle à son concept de mentonnière ajourée. Il en résulte une homologation à plusieurs normes de sécurité : EN 1078, CPSC 1203, AS / NZS 2063 et ASTM F1952 notamment, cette dernière visant à mettre à l’épreuve le bon comportement de la mentonnière.
Race ready ?!
le confort à l’usage, ensuite. En compétiteur exigeant et pointilleux, Fabien Barel a notamment fait peser de tout son poids : ce nouveau casque doit se faire oublier au moment de s’engager pleinement dans ce qui peut-être, à tout niveau, l’instant décisif d’une saison.
C’est donc de ses remarques que sont issus nombres de détails qui doivent faire progresser le Urge Archi Enduro R.R sur de nombreux points…
Les codes
Avec une pleine liste de nouveautés, Zoobab, le designer du groupe, a dû composer pour que ce nouvel Urge Archi Enduro R.R progresse sans pour autant, cette fois-ci, mettre en péril les codes esthétiques qui ont fait l’identité forte de la marque Urge…
Un travail d’intégration permettant d’aboutir à quatres versions aux finitions marquées. Notamment le modèle noir mat, particulièrement soigné…
L’ère moderne…
Le nouvel Urge Archi Enduro R.R m’est parvenu quelques temps avant son officialisation (aujourd’hui 30 mars). Le temps pour moi de le mettre à profit quatre sorties de 2h en moyenne, toutes à la pédale, en cette période où la navette est encore au repos. L’occasion donc de le mettre à l’épreuve de ce qui est le plus contraignant du moment, même s’il faudra encore attendre avant de subir les fortes chaleurs de l’été.
Qu’importe ! Ma précédente expérience avec un Urge remonte à l’essai du premier Down-O-Matic en 2009. C’est donc pour moi l’occasion de me rendre compte qu’avec cette nouvelle version, les intégraux Urge changent d’époque, passant un peu de la pré-histoire à l’ère moderne. Outre le niveau de finition en hausse que les photos ont déjà pu traduire, pleins de détails me font successivement penser que la marque a été à l’écoute et a su répondre à ce que le prédécesseur suggérait.
Il me suffit d’enfiler le casque pour m’en convaincre. L’épaisseur de mousse intérieure est désormais suffisante pour s’adapter à la morphologie du crâne et m’éviter certaines zones de pressions désagréable au contact trop prononcé de la coque. À noter que les épaisseurs varient d’une taille à l’autre, et que le L que j’ai à l’essai utilise presque les moins épaisses, les plus fines étant réservée au XL qui partage la même coque. Le confort devrait donc en être plus important encore pour les plus petites tailles…
Les cheek pads – mousses en contact avec les joues – sont particulièrement épaisses pour ma mâchoire carrée. C’est une volonté affichée qu’elles viennent presser l’arrière et le bas de l’os pour figer le casque sur la tête. Il faut par contre veiller à ce qu’elle n’écrase pas abusivement la peau des joues au point de s’en mordre l’intérieur de la bouche. Phénomène que je rencontre avec les mousses de 45mm d’épaisseur de la taille L, et solutionné avec les mousses de 35mm disponibles auprès de la marque. Au total, ces dernières existent en 5 épaisseurs – 35, 40, 45 et 50mm – de quoi « fitter » la plupart d’entre nous…
En liaison, je profite des petites brises fraîches des matins de mars pour ressentir la circulation de l’air autour et dans le casque. Il suffit de peu pour sentir qu’effectivement, l’air parvient à rafraîchir la mousse humidifiée de transpiration sur le dessus et l’avant du crâne, où se situent les deux plus larges ouvertures.
En spéciale, quelques mètres dans la pente défoncée d’une de mes traces favorites suffisent pour constater que le maintien est bien au rendez-vous. Pour peu que l’on ait bien choisi sa taille et ajusté l’épaisseur des cheek pads, on ne devrait plus se voir avec le casque sur les yeux dès que ça tabasse.
Pour mon tour de tête de 58,5cm, j’utilise une taille L avec satisfaction. Ce n’est qu’au moment de retirer le casque qu’un petit inconfort se fait sentir. Même avec les mousses de 35mm moins épaisses, il faut faire un effort pour s’extirper du casque.
Heureusement, ce n’est pas un geste que j’ai été amené à faire si fréquemment, puisque l’Archi sait se faire oublier 😉 Ça pourra bientôt être le tour de ceux que ce nouvel Urge Archi Enduro R.R intéresse : il sera dispo le 15 mai, au prix de 299€…
Pour en savoir plus : www.urgebike.com