Nouveauté – Le système Ratchet DT Swiss évolue…

S’il y a bien une invention indispensable à l’usage d’un VTT actuel comme décisif dans son développement au travers du temps, et bien évidemment après la roue et la transmission à chaîne, c’est l’apparition de la roue libre !

En la matière, DT Swiss s’était démarquée il y a quelques années avec l’apparition du système Ratchet. Si ce nouveau système n’affectait pas sa fonction première, il s’est avéré être une évolution majeure dans l’histoire de la roue libre : une nouveauté qui se distinguait par une simplicité déconcertante, qui suffirait presque à justifier son existence…

Depuis, il continue de faire ses preuves mais ne s’endort pas sur ses lauriers pour autant. Le système Ratchet évolue : place maintenant au Ratchet EXP. En quoi change-t-il ? Est-ce une simple évolution ou un changement vraiment important ? On le découvre tout de suite…

 


Temps de lecture estimé : 3 minutes


 

 

DT Swiss Ratchet EXP

Il n’y a rien à cacher, le Ratchet EXP est une évolution assez simple, mais qui a tout de même du sens. Et nous allons voir pourquoi :

 

 

Qu’en penser !?

Bien qu’il ait déjà fait ses preuves et envahit le marché de la première monte, de cette manière et par les gains potentiels de cette évolution, DT Swiss assoie son système Ratchet dans le temps.

Si l’évolution EXP reste mineure, elle constitue tout de même une optimisation bénéfique et prouve au passage que le système Ratchet est déjà bien abouti. Même si, par expérience, pour obtenir un moyeu complet pleinement abouti, il reste à optimiser la durée de vie des roulements et l’usage des rayons droits, qui tournent lorsqu’on cherche à les resserrer quand ils sont très détendus…

Rédacteur Testeur
  1. « Quand on connait la propension des roulements des moyeux DT Swiss à se dégrader très vite »
    « il reste à optimiser la durée de vie des roulements »
    Vous avez eu des soucis avec les anciens 240s ?

    Les roulements des roues DT 1900 sont pourris. Mais ça doit être mieux avec les roulement inox des moyeux 240/roues 1501. Non ?

    1. Effectivement, les roulements peuvent tourner pendant des années, mais pas forcément dans les meilleures conditions. Pour ma part, j’ai récemment expérimenté une usure très rapide sur les roues DT Swiss à plusieurs reprises et confirmé par des expériences similaires de mes potes de ride. Au bout de 800km, un ou deux roulements commençaient à gratter sérieusement 😉 Tant mieux si ce n’est pas le cas sur toutes les roues. Les conditions où on roule varient entre chacun, et on sait l’impact qu’elles peuvent avoir sur la durée de vie des roulements 😉

  2. Les rayons droits en section ronde sont vraiment un gros point négatifs en dévoilage. Si rayons droits il faut privilégier les rayons plats. Et pour les roues DT série 1900, il faut savoir que ce n’est pas des moyeux DT Swiss ratchet

    1. Merci pour l’info sur les 1900. Je comptais justement mettre des 1900 et mettre un kit 54T ratchet dessus… Je vais partir sur des 1700..

    2. Effectivement un rayon plat peut permettre de facilement le pincer avec une pince pour l’éviter de tourner lorsqu’on le retend. Si c’est dans ce sens que tu l’entends, je pense qu’il y a des solutions plus abouties possibles 😉

  3. “Quand on connait la propension des roulements des moyeux DT Swiss à se dégrader très vite”
    C’est bien la première fois que j’entends ça…
    Roulements d’origine sur mes 1501 EX de 2014
    Roulements d’origine sur mes M1700 de 2018 (environ 4000km d’enduro d’après mes stats Strava)
    Ma foi…

  4. J’utilise les moyeux DT Swiss 440 puis 240 depuis 15 ans, s’il est un point fort de ses moyeux, c’est bien leur roulements!!! (Jamais remplacé un seul roulement sur 3 paires de roues successives, et ça tourne comme au premier jour…)
    J’ai cru à une boutade dans l’article ?

  5. Comme je l’ai dit plus haut, selon les conditions et l’usage la durée de vie des roulements peut fortement varier. Dans mon cas, l’Auvergne n’est pas l’endroit le plus sec ni le plus poussiéreux 😉

  6. bonjour.si l’on veut augmenter le nombre de cran,il va falloir devisser la bague matricée?avec quel outil?vu le m….ier pour pour acceder au roulement sur mon 440 ,ça va limiter les changements non?

  7. Je suis d’accord avec Tom Garcia. J’ai le même ressenti les roulements ne tiennent pas. Au bout de 1000km il grattait sérieusement. Le mieux c’est de tenir l’axe avec les doigts et de faire rouler la roue à l’aide du sol. On le remarque direct. La taille des roulements y est pour quelque chose…

  8. J’ai des DT Swiss XR331 Moyeux 240S en 26 pouces montées sur un Santa Blur 4X.
    Au tant vous dire que tout ça n’est pas très récent. 10 000km minimum pour les moyeux, les roulements sont fluides comme au premier jour. L’argument de l’utilisation s’entend bien sûr mais 800Km c’est tout de même surprenant. Je les trouve particulièrement fiables. Je roule en Provence.
    L’idée d’écarter les rayons pour gagner en angle par contre est bienvenue, mais ça conduit à avoir un outil spécifique pour le démontage des rochers, jusqu’à présent il n’y a rien de plus simple que d’entretenir les roues libres DT.

  9. Bonjour,

    J’ai des moyeux erase qui sont sur ce principe, par contre 1er système de Ratchet que je roule il y a des remontées de vibrations dans le vélo (faibles mais perceptible en lançant la roue soulevée du sol) je me demandais si c’était lié au fait qu’une couronne seulement sur ressort. Sinon nickel 60points d’engagement de série lol

  10. Pareil que les autres, je suis étonné de vos dires sur la fiabilité issus d’une ou quelques expériences personnelles. Ce n’est pas du tout l’idée que j’en ai en lisant un peu à droite à gauche, mais là aussi c’est souvent issus d’expériences perso.
    Ça ne vous ressemble pas ce genre de raccourcis faciles.
    Faudrait se baser sur des données de masse, genre les retour SAV de la marque pour avoir quelque chose de représentatif non ?

    1. Par principe, les données SAV des marques ne sont pas suffisantes. Tout bonnement parce que rien n’indique que ce qu’elles communiquent soient les données brutes, complètes et réelles. Elles doivent être recoupées. Exemple simple pour s’en convaincre > c’est de bonne guerre, à chaque fois que l’on a un problème technique avec un produit, la première réponse que l’on obtient est tu es le premier à nous en parler. Ensuite parfois, seulement, on découvre qu’on est pas les seuls 😉 Il n’y a pas de raccourci ici > on fait la synthèse des observations, obtenues par différents biais, en accordant du crédit en fonction des sources > nos propres expériences, celles des autres membres de la rédaction, celles de nos proches, les retours des lecteurs en commentaire en différenciant les sources (à la suite d’articles ou sur les RS, et fonction des éléments de contexte fournis), nos observations sur nos évènements, en compétition sur les courses où l’on se rend… On saisi bien que ces produits sont globalement fiables ou du moins, on cette bonne image. On ne doit pas pour autant s’interdire de dire ou noter que ce n’est pas « parfait ». C’était le sens ici.

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