Mise au point – Les dernières pierres au Sunn Kern 29

Il y a quelques temps, la marque Sunn était reprise par le groupe français Intersport, bien connu dans l’hexagone. Par cette acquisition, l’enseigne voyait une opportunité de dynamiser la production d’un site historique du montage de vélos français, lui aussi acquis il y a quelques temps : Machecoul. 

Depuis, les premiers stocks de produits dérivés estampillés Sunn ont été littéralement dévalisés par les employés de l’usine. Fierté, Enthousiasme… Une anecdote qui dit à quel point les vélos Sunn constituent le haut de gamme dont l’entreprise veut être fière. 

Et dans la gamme, le Sunn Kern 29 a une place plus particulière encore : un fleuron, qui doit porter les pilotes du Sunn Enduro Team, Théo Galy et Kevin Miquel, le plus haut possible en Enduro World Series. Un projet clé donc, pour lequel la marque veut mettre toutes les chances de son côté… 

 


Temps de lecture estimé : 12 minutes


 

Au sommaire de cet article :

 

 

En amont…

Parmi les initiatives qui entourent le Sunn Kern 29, celle de mettre le vélo à l’épreuve d’essai Endurotribe plus tôt qu’à l’accoutumée. Jusqu’ici, la Rédaction est amenée à analyser des produits finalisés, avec les risques que ça comporte pour tout le monde : la marque, la Rédaction et les lecteurs. Pourquoi attendre le dernier moment ?! 

La confrontation entre le produit et les attentes/tendances peut être violente : ça le fait, ou pas ! Avec, parfois, de nombreux mois de travail et de produits presque gaspillés. Ici, l’idée est d’intégrer les retours en amont, avoir une démarche plus constructive et favoriser l’idée que le Sunn Kern 29 trouve sa place sur le marché…

« Peaufiner sa thèse et préparer le grand oral… Au jury impitoyable ! »

Oui, mais laquelle ?! Celle qui respecte l’identité propre de la marque – dont les membres du staff sont garants – et corresponde à certaines attentes des pratiquants – notamment celles que l’on peut identifier quotidiennement avec vous, en commentaires de nos articles.

 

 

Dans tous les cas, la mise en oeuvre du protocole d’essai Endurotribe reste fidèle à ce qui fait la particularité de nos essais : plusieurs étapes clés, et une grille d’analyse précise. Libre à la marque, ensuite, d’interpréter nos observations, et d’y apporter les réponses qu’elle juge les plus pertinentes. Un peu comme un candidat qui peaufine sa thèse et prépare le grand oral… Au jury impitoyable : le marché, et les lecteurs !

 

 

Les gardiens de la galaxie…

Derrière le Sunn Kern 29, il y a donc une équipe qui travaille, doit avoir des idées, et les mettre en oeuvre pour que le vélo, lui, soit un régal entre nos mains. Je les surnomme ici Les gardiens de la Galaxie, clin d’oeil à la série de comic books Marvel dont on verra plus tard qu’elle a sa part d’influence dans les travaux en cours…

 

 

On n’oublie donc pas Théo Galy et Kevin Miquel, ainsi que Michel Gonnet, leur mécanicien, qui, comme ici à l’occasion de ma visite à Machecoul, sont occupés à limer le terrain, torturer les vélos et se préparer pour la saison, pendant que le reste de l’équipe travaille à l’usine.

 

 

La base

On le disait en préambule, c’est à la marque d’être motrice dans le projet. À elle d’avoir l’initiative, d’être force de proposition, et de poser les bases. Pour le Sunn Kern 29, elle a défini le cahier des charges, le design, les géométries et la cinématique de suspension au moment où l’on prend connaissance du projet…

[toggler title= »Les attentes des pilotes » ]

Le projet du Sunn Kern 29 débute par les retours des pilotes maison. Du Sunn Kern LT alu 27,5 pouces, la bonne lecture du terrain et l’efficacité de la suspension arrière sont plébiscitées. Avec l’usage de bases en carbone, le vélo pédale mieux, mais la volonté affichée est de progresser encore dans ce domaine et dans celui de la rigidité/précision du vélo.

Dans le même temps, le format 29 pouce fait son apparition sur le marché, les chronos et les états de fraîcheur en fin de journée/week-end s’en ressentent. Les objectifs sont donc clairs : un 29 pouces pour la vitesse et le franchissement, en carbone pour la rigidité et le dynamisme. Si possible, au passage, avec des top-tubes légèrement plus courts ou du moins, un tube de selle plus redressé.

 

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[toggler title= »La géométrie » ]

Les cotes du Sunn Kern EN 27 servent donc de base à celles du Sunn Kern 29. La longueur des bases est conservée la plus courte possible en tenant compte des contraintes d’encombrement du 29 pouces. Le boitier se trouve logiquement plus bas sous l’axe roue avant/roue arrière.

Le tube de selle se raccourcit sur les plus grandes tailles. Surtout, il se redresse de 2 degrés, bienvenus tant au pédalage que pour l’encombrement… Et les reach s’allongent, dans la tendance actuelle que l’on connait sur les 29 pouces Enduro toujours plus rapides.

Comme une majorité de ses modèles, Sunn choisit de produire trois tailles (S,M & L) et prend parti en matière de train avant : offset normal en 51mm. Voilà pour les chiffres gravés dans l’acier des moules, dont le concept qui suit nécessite de passer directement à l’étape de la production en carbone…

 

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[toggler title= »La cinématique » ]

Dans la lignée du Kern EN 27, le Sunn Kern 29 fait usage du même concept de cinématique : point de pivot virtuel projeté vers la roue avant en début de course, et qui se rapproche du boitier en cours de route.

Dans le détail des courbes, le ratio est similaire dans son profil et sa progressivité, mais légèrement différent en matière de valeurs initiales et finales. Légère différence de kick-back – moins prononcé – et de trajectoire de roue arrière, qui part moins vers l’arrière…

Dans tous les cas, la volonté est de conserver l’amortisseur au plus bas, avec la fixation du pied concentrique à l’articulation bases / triangle avant. Pas une mince affaire avec ce débattement et les roues de 29 pouces…

 

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[toggler title= »Le design » ]

Depuis sa reprise, la marque Sunn fait l’objet d’un travail spécifique en matière d’identité visuelle. Les décos pour le moins colorées que l’on a pu voir jusqu’ici en attestent. Mais avant ça, le Sunn Kern 29 est surtout à mettre en relation avec le concept bike Lazareth présenté par la marque à son renouveau, en 2014.

Au delà des excentricités qu’un concept bike peut avoir – chariot de selle, bras arrière asymétrique, double disques avant… – c’est dans le design de certains points clés que la parenté est à trouver…

Le Sunn Kern 29 reprend donc les codes du renouveau de la marque, que le Sunn Shamann, le fleuron XC de la marque, partage également. Autre idée clé commune aux deux modèles : celle d’intégrer l’amortisseur au sein du cadre. Du moins, de lui réserver un espace spécifique, ici, le plus bas possible.

C’est là que l’influence Marvel ressurgit. Intégration, Roue arrière de 29 pouces, contraintes de positionnement des points de pivot cinématiques, bases courtes, nécessité d’augmenter la rigidité, donc de relier les haubans… Pour Alexis, l’ensemble haubans/biellette/puis de selle, très compact à la base, s’ouvre comme le casque d’Ironman…

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Vérifications d’usage

Sur le papier, et en 3D, le Sunn Kern 29 prend forme… Encore faut-il qu’il se concrétise ! Entre les encombrements, les ajustements, les niveaux de résistance et les méthodes de fabrication, le Sunn Kern 29 entre dans une nouvelle phase de développement…

[toggler title= »Nouveau cadreur » ]

À l’occasion de ce projet, Sunn souhaite faire évoluer la sous-traitance de ses cadres. Pour faire écho à notre enquête carbone parue l’an passé, la marque veut un fournisseur plus précis dans sa maîtrise de l’orientation de fibres et de la composition du layup.

La dextérité des opérateurs/trices, la maîtrise des phases de cuisson, la qualité de finition des moules, les capacités de test – poids et rigidités, la qualité des échanges qui se nouent avec le bureau d’étude, les concurrents pour lesquels le fournisseur travaille également… Autant de critères d’évaluation.

Le cadreur retenu dispose d’une machine d’essai analysant les vibrations et leur absorption/retransmission par les châssis qui sont produits. Voilà les tous premiers looking sample du Sunn Kern 29 entre les mains de l’équipe de Machecoul.

 

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[toggler title= »Encombrements » ]

L’occasion de vérifier les encombrements : savoir si, comme prévu, les pneus passent dans le cadre et aucune pièce ne vient en heurter une autre en fonctionnement. Ici, l’équipe est particulièrement attentive au niveau des bases pour le passage des pneus, et au niveau des haubans, pour surveiller le design particulier du cadre entre biellette et triangle avant.

Il y a effectivement risque qu’en conditions humides et collantes, cette zone sujette aux projections fasse casse-noisette. Des déflecteurs sont donc prévus pour conter les projections. Les premiers roulages permettent de valider le concept et poursuivre le projet.

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Mise au point

Pour le Sunn Kern 29, c’est à ce stade que la grille d’analyse Endurotribe entre en vigueur. Comme l’ensemble de nos essais s’y prêtent, il s’agit de mettre à l’épreuve les points suivants…

[toggler title= »La raideur » ]

On le met en évidence à longueur d’essai : la raideur (ou rigidité) d’un cadre est une composante essentielle du caractère d’un vélo moderne. Il s’agit d’une notion relativement simple à comprendre, le rendu se situant dans un spectre acceptable allant de souple à rigide, avec des limites à ne pas dépasser, de chaque côté.

J’ai l’occasion de rouler deux prototypes du Sunn Kern 29. Le premier a de la rigidité à revendre. Très dynamique, mais aussi très raide, il ne tolère pas l’approximation. De tous les vélos passés à l’essai, il est clairement le plus rigide.

Raison pour laquelle la marque produit une seconde version, plus souple. Je partage une journée d’essai avec le Team Sunn, Théo Galy et Kevin Miquel, pour intervertir les cadres, à l’aveugle. La différence est assez nette.

Cette fois, la tolérance est au rendez-vous. Dans la caillasse, finis les cailloux qui volent et le vélo qui se met en travers. On peut se concentrer sur l’essentiel, le cadre compense le reste. L’écart est-il suffisant ? Trop important ? Où placer le curseur ?!

 

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[toggler title= »La cinématique » ]

On parle ici des effets ressentis, en situation, de différents paramètres : progressivité, Kick-back & Anti-squat, position et trajectoires de point de pivot, settings hydrauliques de l’amortisseur. Il s’agit là, d’une part, d’évaluer le respects de certains critères – sensibilité, confort, perception du terrain, maintien, réserve… – mais également de définir l’influence de certains paramètres dans le comportement du vélo – en jouant des amortisseurs, des SAG, des tokens, de la présence de la chaîne ou des settings hydrauliques de l’amortisseur.

« Deux configurations possibles, il faut trancher… »

Ici, plusieurs RockShox Super Deluxe et Fast Holly Grail sont utilisés pour peaufiner le fonctionnement du vélo. De prime abord, comme pour la raideur, le rendu est très, très exigeant. La lecture du terrain est très fidèle, mais la sensibilité et le confort hors spectre. Il y a à gagner pour être dans la norme du moment, là où la plupart des références du marché sont très performantes.

Un gain important est trouvé en jouant sur les settings hydrauliques internes de l’amortisseur. Au final, deux possibilités retiennent l’attention de la marque, et interpellent sur le nombre de token à utiliser. Les deux configurations sont possibles, il faut trancher…

 

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[toggler title= »La géométrie » ]

Il s’agit là des paramètres usuels dont on parle couramment quand on évoque les dimensions d’un vélo… Avec, chez Endurotribe, deux distinctions particulières. La première, distinguer les paramètres d’ergonomie – reach, stack, angle de selle, empattement avant, angle de direction… –  et ceux de comportement – longueur des bases, empattement total, hauteur de boitier, angle de direction…

La seconde, une certaine pondération sur les éléments qui finissent toujours par revenir dans nos analyses. Le reach, la hauteur du boitier, la longueur des bases, l’empattement avant, l’angle de direction et l’empattement total ressortant toujours, finalement, plus que les autres dimensions fournies dans les tableaux de géométrie.

Ici, les questions qui retiennent notre attention portent sur les trois tailles en vigueur : comment ça taille ? Quel est l’écart entre chaque taille ? Quelle doit être la charte des tailles pour faire les bons choix ? Par chance, mon gabarit parfois entre deux m’autorise à rouler les tailles M et L même si, par préférence et pour fixer un paramètre, j’ai l’habitude de la plus grande des deux.

 

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[toggler title= »La dynamique » ]

Raideur, cinématique et géométrie sont à l’origine du dernier paramètres mis à l’épreuve : la dynamique du vélo. C’est ici que l’on évalue la stabilité d’assiette du vélo, la manière avec laquelle il réagit aux sollicitations des points d’appui – cintre et pédalier – la manière avec laquelle il traite la répartition des masses entre roue avant et roue arrière, en fonction des cas de figure, et surtout, en dynamique.

Très concrètement, c’est là que l’on définit le comportement du vélo à la relance, au moment de cabrer, à l’impulsion, en l’air, à la réception, en compression, au freinage, sous appui, en sortie de virage, etc… Des cas de figure où le comportement est le fruit d’une certaine combinaison de multiples facteurs.

« Au fur et à mesure, le Sunn Kern 29 s’anime et prend vie… »

Ici, le Sunn Kern 29 se dévoile au fur et à mesure des avancées de la marque en matière de raideur, et de settings d’amortisseur. Au départ figé, le Sunn Kern 29 s’anime et prend vie, et commence à laisser son caractère s’exprimer. À quel point ? Jusqu’où aller ?! 

Je perçois des impressions que je prête habituellement à la combinaison bases courtes & point de pivot qui se rapproche du boitier. D’autres à une suspension arrière qui joue les tapis volant quand ça tabasse… ou encore une belle tendance à se coucher dans les appuis et à changer de bord du tac au tac.

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La suite ?!

S’il fallait résumer : un Sunn Kern 29 qui progresse énormément au pédalage et en vivacité, et une suspension arrière caractéristique que l’on retrouve, peu à peu… Voilà qui met l’eau à la bouche… À quand la suite ?! Dans mes propos, je laisse volontairement des questions en suspend. Pour la bonne raison que le Sunn Kern 29 est encore en cours de développement. La marque doit y apporter des réponses, pour finaliser ses travaux.

Quel raideur ? Quels settings d’amortisseur ? Quelle charte des tailles ? Quels montages ? Quels modèles ?! Autant de questions dont on connait désormais les origines, et qui doivent trouver réponse au lancement du vélo, à sa sortie d’usine, au printemps. On y sera forcément attentif pour livrer notre verdict…

« Des motivés ?! »

D’ailleurs, on parlait d’épreuve, et de jury face auquel le Sunn Kern 29 doit faire face à son lancement. La Rédaction sera de la partie, mais pas seulement. Certains d’entre-vous ont apprécié le Podcast Endurotribe de Kevin Miquel et ont réclamé de passer du temps en sa compagnie…

Il se pourrait bien qu’il y ait une occasion unique de découvrir, et surtout tester, le résultat final du projet exposé ici. En avant-première, dans la galaxie… Des motivés ?! 

Rédac'Chef Adjoint
  1. Super article, très beau vélo. Toujours motivé pour les occasions unique de découvrir, et surtout tester d’aussi belle machines.

  2. Cest un sacré pari de faire découvrir un vélo de pré série en avant première aux médias ! Mais finalement c’est peut être ça la clé, car des choix techniques peuvent être pris et conviendront au top pilotes mais un peu moins au commun des mortels ! En tout cas une bonne initiative de la part de Sunn. Et un Kern qui a tout d’un grand !

    1. Ça permet d’avoir différents feedbacks, d’élargir le spectre, de mettre certaines choses en perspectives… Même si pour le coup, ici, les attentes des pilotes ne sont aussi éloignées ou stratosphériques qu’on pourrait le supposer 😉 Tout semble plutôt aller dans le même sens et se compléter.

  3. Très très motivée ! J’ai ce vélo dans le viseur depuis quelques temps 😀
    Super article ! Hâte d’en savoir plus !

  4. @Seb: ça n’a rien de nouveau. YT avait pareil avec le Capra premier du nom. Dirt en avait fait des louanges. L’idée est bonne: on donne de la valeur au média qui est alors plus enclin à parler de vous, et on s’assure que le modèle final plaira beaucoup au dit média, qui en fera donc des ronnes pour vous puisque celui-ci a l’impression d’en être le co-développeur (ce qui en corrolaire lui interdit d’en dire du mal!). Donc super stratégie de com’

    1. Avec une différence fondamentale : ici, c’est aux marques de savoir où elle veulent aller, ce à quoi elle veulent aboutir, ce qui doit faire leurs identités propres, comment elles souhaitent se placer sur le marché. Le protocole d’essai Endurotribe est là pour livrer des ressentis et voir si l’objectif de la marque est atteint, ou mesurer le travail qui reste à produire. Au mieux, on peut donner plusieurs pistes, à la marque de trancher. Libre à nous, comme à la marque, d’interpréter les ressentis et de tirer les conclusions propres à chacun. Sans prétention ou distinction mal placée, je fais simplement la différence entre mes goûts individuels, et ceux forcéments plus variés, que j’observe chaque jour, à l’écoute, en commentaires de nos articles 😉

  5. En outre le côté design du cadre, on aime ou pas, je ne comprends pas cette manie de vouloir cacher l’amortisseur. Comment faire pour le nettoyer facilement ou pour l’entretien? Le giant reign avait un soucis similaire où pour démonter l’amorto, il fallait sortie l’axe de la biellette, et pour sortir l’axe de la biellette, il fallait démonter le pédalier. Même si ce n’est pas à chaque sortie, c’est quand même compliqué pour pas grand chose.

    1. Ici, l’axe sort côté gauche du vélo, sans démonter quoi que ce soit. Les bases restent en place, le pédalier aussi. Sur un autre prototype, il sortait côté droit, derrière le plateau, mais passait dans les lumières du plateau en 32 dents Sram.

      1. Le fait de passer dans les lumières du plateau est un peu aléatoire en fonction de la taille du plateau et du type de plateau. Mais bon point si c’est pris en compte dans le développement. Pour l’axe haut: pour y accéder, il faut dépressuriser l’amorto, prendre une sangle entre la roue arr et la selle pour comprimer l’amorto ?
        On peut pas tout avoir, et les avantages sont souvent accompagnés d’inconvénient. Perso, je trouverais ça dommage de privilégier le design à la facilité d’entretien.

        1. C’était un 32 dents pour les essais. La vis passe juste sous les dents. Qu’importe > si la marque fait les choses bien, ça se dévissera côté gauche, facilement et sans être gêné par le plateau 😉
          Ça serait d’autant plus logique que la vis du haut est justement accessible côté gauche : un passage spécifique permet justement d’y accéder et de la sortir. Il faut simplement dévisser celle-là en premier pour démonter l’amortisseur, sans quoi c’est plus galère pour avoir la vis en face du trou.

          Pour la vis du haut > on y

  6. Pour l’avoir vu en vrai dans les mains de Robin lors d’une journée de tests Sunn , je reste un peu sceptique quand a l’accumulation de boue au niveau de l’amortisseur , ce n’est certainement pas les pseudo déflecteurs sur les haubans qui vont empêcher la boue de se fourrer a cet endroit ..

  7. Bel article qui nous fait découvrir un peu l’envers du décors. Merci et, oui, carrément motivé! J’aimerai bien visiter le site de Machecoul d’ailleurs, j’habite à une demi heure de là.

  8. Le look est assez clivant mais perso j’adore!
    Reste à espérer que les plus de 1,85m pourront enfin trouver leur bonheur dans la gamme enduro de chez Sunn ce qui n’est pas le cas aujourd’hui à mon grand désespoir!

  9. Design au top,
    Ingénierie francaise
    Cinematique éprouvée…
    Allez on revend tous nos trucs americains made in taiwan et on soutien une firme mythique francaise !!

  10. Plus que motivé! Pour avoir roulé le Kern ancienne version et bien d’autres bikes Enduro depuis (Yeti, Transition,…) j’adorerai participer à une session pour tester ce nouveau Kern et rencontrer Kevin dont le podcast m’a bien plu dans l’esprit, la philosophie,…Ready! 😉

    1. Ça viendra quand la gamme sera ficelée, et le vélo présenté, comme on a l’habitude de le faire 😉

  11. @lardet: le L actuel est un peu trop petit à mon gout. Si l’angle de selle passe à 77 sur le nouveau Kern 29, le reach devra faire au moins 495 sinon je garde mon Rallon r5.

    1. Peux-tu nous en dire plus pour bien saisir :

      > combien mesure-tu ?
      > quelle entrejambe ou hauteur de selle ?
      > Quelle est la taille de ton Rallon ?

  12. @Jordan, @Scfcb, @Julie, @ericaix13, @Fabien, @STEPH > ça mérite de commencer à noter de bons arguments pour candidater 😉 À très vite !

    1. J’en ai un bon : j’ai récemment acheté une fourche d’occasion à Mathieu DURAND 😀
      Je serai bien heureux de voir comment ils bossent et quel est l’état d’esprit de toute cette équipe.

  13. Motivé? Plus que jamais! J’adorerais rencontrer tout ce staff qui travail derrière les bikes. Et la cerise sur le gâteau, rouler avec un des 10 meilleurs pilotes mondiales? Super bike qui nous est annoncé et que j’ai hâte de découvrir.

  14. Vous prouvez là tout l’intérêt de votre sérieux et de votre investissement dans les tests que vous faites.
    Mettre à votre disposition un vélo de pré-série pour recueillir des impression réellement argumentées me semble être une très bonne démarche de la marque.

    Si vous avez une petite place pour m’emmener, je suis motivé !

  15. « Si possible, au passage, avec des top-tubes légèrement plus courts ou du moins, un tube de selle plus redressé.  »
    si tu redresses le tube de selle, tu dois reculer la selle pour avoir le même recul de selle par rapport au boitier (ce recul de selle n’est pas modifiable si l’on veux conserver son efficacité au pédalage) et donc forcement, cela allonge le top tube virtuel .
    En conservant le même recul de selle d’un vélo à un autre : si 2 vélos ont la même valeur de top tube. mais l’un avec un angle de selle de 74° et l’autre avec un angle de 75°, forcement on sera plus loin du cintre sur celui avec un angle de 75°
    Et en moyenne avec quasiment une influence de presque 1cm par degré d’angle.
    Mais comme effectivement, il n’y a surement pas un vttiste sur 10 qui règle son recul de selle, on peut encore lire de telles contre vérités.
    il n’ y a que 2 outils pour régler le recul de selle : le fil à plomb ou le niveau.
    http://www.mecacote.com/les-reglages-du-velo/
    http://bikefit.fr/regler-recul-selle.3.html

    1. Aucun soucis avec votre point de vue sur le recul de selle et son importance dans les réglages. Par contre, vous partez du principe que le recul que permettait l’ancien était optimal et qu’il ne faudrait pas y toucher… Alors que justement, l’idée est peut-être d’améliorer une position trop « pédalo » ce qui, du coup, justifie la phrase que vous citez comme une contre vérité.

  16. Démarche vraiment intéressante. A la fois pour nous, lecteurs et pratiquants, pour nous permettre d’en savoir plus sur le processus de conception d’une machine tout en augmentant les chances d’avoir accès au final à une machine qui correspond aux attentes du moment. Mais aussi, j’imagine, en tant que journaliste et passionné. Ce doit être valorisant de participer par le biais de ces observations, à la naissance d’un vélo, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une machine qui va courir les EWS.
    Comment se fait il que ce ne soit pas plus courant ? Les marques ont-elles peur d’une forme d’espionnage industriel, ou de perdre de leur identité se laissant influencer par des retours extérieurs ?

    Quoi qu’il en soit, comme les autt, je suis prêt à participer à un moment d’échange à bicyclette !

    1. C’est effectivement très intéressant d’avoir un regard plus complet sur le processus. Ça permet de cerner une équipe, ses moyens, et le fruit de son travail. C’est enrichissant et ça mérite d’être partagé.

      Au sujet de l’espionnage, c’est la raison pour laquelle on s’interdit de suggérer une piste précise quand on soulève une problématique. On indique qu’il y a travail à faire, et si plusieurs options tangibles existent, on les liste… Mais jamais on dira laquelle privilégier, ou laquelle a été choisie par d’autres si ça n’est pas public. C’est la responsabilité et la valeur de la marque, le savoir faire de l’équipe qui mène le projet.
      On espère ainsi militer pour les pratiquants, mais aussi pour la diversité qui doit faire la richesse de notre milieu 🙂

  17. la marque est surement interessée d’avoir des ressenti par des riders qui ne sont pas forcément les tops pilotes car au final c’est en majorité à eux que ce vélo sera le plus vendu( et oui tout le monde n ‘est pas Kevin , même si on prend un max de plaisir et de sensations aux guidons de nos machines)
    même si j’ai pu rouler environ 25 vélos , je n’ai jamais testé de sunn
    ça serait une belle occasion et sympa de pouvoir s investir à notre modeste niveau

  18. Bonjour,je pense que c est une très bonne idées… chaque ressenti sur un bike est différents de chacun… les uns préfères tels ou tels marques parce qu elles sont plus connues…mais moi je trouve qu il y a une seule chose à prendre en compte… se sentir en confiance sur le bike…et qu il vous donne envie de recommencer…sans cesse vos sorties et qu elles vous amènent toujours autant de plaisirs….c’est ça ma religion.

    1. Merci pour ce témoignage ! « Comment construire sa confiance ? Sur quelles bases et quels repères ?! » >> c’est exactement le genre de question que l’on se pose à l’essai Endurotribe 😉

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