Coupe du Monde VTT 2024 – Le calendrier complet Descente, Enduro & XC !

Il était attendu de toutes parts ! Le calendrier de la Coupe du Monde VTT 2024 est désormais officiel. 14 dates réparties de la mi-avril à début octobre sont au programme, hors mondiaux et JO. Tout ça, en détail et par discipline – XC, DH & EDR – sur FullAttack !

Non, vous ne rêvez pas ! On parle déjà – ou plutôt enfin ! – de la saison de Coupe du Monde VTT 2024 ! On pensait tous qu’avec les finales du Mont Sainte-Anne il y a peu, nous rentrions subitement dans une longue arrière-saison d’attente, avant de retrouver le gratin mondial en pleine forme au printemps prochain… Sauf que d’habitude, quand une saison se termine, on sait déjà, depuis quelques mois même, de quoi sera faite la prochaine. Ça n’a l’air de rien, mais dans un sport largement financé par l’industrie et ses budgets, ça compte puisqu’il faut à tout le monde, le temps de négocier, planifier, valider, s’organiser… Et s’entraîner ! Cette année, le calendrier de la Coupe du Monde VTT 2024 s’est fait attendre. C’était d’ailleurs le fond du propos, en off dans les paddocks, tout le monde se passant et repassant des captures d’écran d’un calendrier prévisionnel dont personne ne savait véritablement l’exactitude… Quoi qu’il en soit, il est là, et désormais officiel, le calendrier de la Coupe du Monde VTT 2024 !

  • 12 au 14 avril 2024 – Maripora (BRA) – XC
  • 19 au 21 avril 2024 – Araxa (BRA) – XC
  • 3 au 5 mai 2024 – Fort William (ECO) – DH
  • 10 au 12 mai 2024 – Finale Ligure (ITA) – EDR
  • 17 au 19 mai 2024 – Bielsko-Biala (POL) – DH & EDR
  • 24 au 26 mai 2024 – Nove Mesto (CZE) – XC
  • 7 au 9 juin 2024 – Leogang (AUT) – DH & EDR
  • 14 au 16 juin 2024 – Val di Sole (ITA) – DH & XC
  • 21 au 23 juin 2024 – Crans Montana (SUI) – XC
  • 28 juin au 7 juillet 2024 – Haute Savoie (FRA) – XC, DH & EDR
  • 12 au 14 juillet 2024 – Aletch (SUI) – EDR
  • (28 et 29 juillet 2024 – Paris (FRA) – JO XC)
  • (28 août au 1er septembre – Pal Arinsal (AND) – Mondiaux XC & DH)
  • 6 au 8 septembre 2024 – Loudenvielle (FRA) – DH & EDR
  • 27 au 29 septembre 2024 – Lake Placid (USA) – XC
  • 4 au 6 octobre 2024 – Mont Sainte-Anne (CAN) – XC & DH

Une première lecture de ce calendrier peut se faire par discipline, pour noter selon quels blocs et quelles logiques chaque saison se présente. Ainsi chez les crosseurs, on note logiquement que la saison s’articule autour du fait que les Jeux Olympiques, l’échéance majeure de la saison internationale, se situant fin juillet. Avant ça donc, les meilleurs mondiaux auront un premier bloc autour d’un déplacement au Brésil, pour deux dates de début de saison en avril. Il y a d’ailleurs fort à parier que ces deux dates servent à certaines sélections olympiques. Puis c’est un gros bloc de 4 dates, entre la fin mai et la fin juin qui attendent les athlètes. Le gros de la saison de Coupe du Monde aura ainsi eu lieu avant les JO puisqu’après, outre les mondiaux, deux dates tardives bouclent le calendrier, fin septembre/début octobre…

Pendant ce temps, ce sont les descendeurs qui seront aussi entrés en scène… Par là où la dernière saison a fait débat, et où nombre auront à cœur de mettre une nouvelle fois à profit toute la préparation qu’ils avaient mise en œuvre pour les mondiaux 2023 : à Fort Williams. Puis direction la Pologne 15 jours après pour une manche inédite à quelques encablures de la frontière slovaque. On laisse passer 3 semaines puis on attaque le bloc de juin par l’enchaînement Leogang, Val di Sole, Les Gets (?) avant de couper pour l’été… Enfin presque. Si les crosseurs ont des JO fin juillet, les descendeurs ont une véritable course au maillot qui s’organise en août puisqu’il se murmure qu’on ait un enchaînement entre les championnats de France, d’Europe et du Monde en un laps de temps relativement restreint. Pour justifier de la meilleure manière de refaire sa garde-robe chaque semaine, c’est donc là qu’il faut viser dans la saison… Avant que la Coupe du Monde ne reprenne ses droits, pour enchaîner par Loudenveille et la plus lointaine date du Mont Sainte-Anne pour un remake de début d’Automne.

Côté Enduro enfin, il se murmure en off – et publiquement à travers différentes équipes qui mettent fin à leurs programmes – que la période ne soit pas à l’optimisme et à la débauche de moyen. Le calendrier EDR 2024 fait en tout cas l’économie de manches extra-européennes. Ça attaque mi-mai par le temple de la discipline, à Finale Ligure. Ça se joint à la Descente pour la manche inédite en Pologne la semaine suivante. Retour à Leogang et du côté de Châtel (?) courant juin/juillet, avant d’enchaîner en Suisse. Aletsch, le site en question, est celui retenu pour recevoir l’épreuve Enduro des mondiaux de cyclisme 2025, ce qui serait donc les premiers Championnats du Monde de la discipline, au sens où l’UCI l’entend – épreuve unique qui décerne un maillot arc-en-ciel. Quoi qu’il en soit, il faudra ensuite patienter jusqu’à la rentrée de septembre pour la finale, à Loudenveille, comme c’eut été le cas en 2022.

Outre cette lecture sportive du calendrier, on boucle aussi par une lecture plus en phase avec l’industrie et les médias qui participent à ce calendrier. Pour noter d’abord, que ce calendrier a l’air fourni. Pas moins de 14 dates. Pour autant, si l’on regarde par discipline, aucune n’y gagne en nombre de manches : 8 pour le XC, 7 pour la Descente, 6 pour l’Enduro. Ce ne sont donc pas les athlètes en eux-mêmes, qui gagneront en exposition. Il y a, par contre, presque un évènement par week-end, de la mi-avril à la mi-juillet. De quoi saturer l’espace médiatique ? Peut-être. De quoi saturer ceux qui travaillent de front sur toutes les disciplines ? Aussi, certainement…

Rédac'Chef Adjoint
  1. Même si la pratique est en plein mutation dû à l’énorme croissance de l’e-bike, on ne peut que s’attrister du message qui est envoyé vis à vis de l’évolution de l’enduro au niveau mondial. D’abord des formats qui raccourcissent, des résumés vidéos toujours plus suffisants où le gros des images est fait au départ et à l’arrivée des spéciales, très peu de mise en avant …
    L’enduro ne sera jamais et n’aurait jamais été aussi télégénique que la descente (voire le xc?) mais c’est quand même un sentiment d’énorme gâchis pour une pratique aussi belle et impressionnante, souvent dans des lieux exotiques, reculés ou mondialement connus. Gâchis exacerbé quand on constate que l’un des créateurs de cette world series participe aujourd’hui à son déclin.
    Vivement une série parallèle ou un repreneur avant que l’UCI finisse ce travail de déclin bien entamé.

    Certes les hôtes doivent se faire plus rares, certes le marché du cycle est en crise, de nombreuses circonstances peuvent être évoquées et trouvées mais quand on veut on peut, ou plutôt l’inverse.

    1. « Gâchis exacerbé quand on constate que l’un des créateurs de cette world series participe aujourd’hui à son déclin. » La messe est dite !

  2. Je craignais que la reprise des EWS par l’UCI ne tue la discipline. L’affaire semble bien partie avec le retrait de certains teams.
    Une fois de plus les médias et le pognon décident, les sportifs suivent ou disparaissent.
    C’était une belle discipline avec des vraies valeurs… Je suis écœuré.

  3. Bravo à l’UCI, qui n’aura pas mis longtemps pour détruire l’énorme travail qui avait été réalisé sur les EWS
    🙁

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