On peut rouler l’hiver ! Il faut parfois juste pouvoir s’habiller… À ce petit jeu, on valide les sous-vêtements techniques SIXS et leur capacité à réguler la température pour nous dorloter comme il se doit..!
[cbtabs][cbtab title= »Prix »]49,95 à 59,95€ le haut (selon les manches et col) / 49,95 à 64,95€ le bas (cuissard ou boxer) [/cbtab][cbtab title= »Poids »]65g manches courtes, 80g manches longues, 105g le boxer[/cbtab][cbtab title= »Dimensions »]Du XS au XXL[/cbtab][cbtab title= »Lien »]https://www.six2.biz/fr/linea/underwear/[/cbtab][cbtab title= »Essai »]Une année d’utilisation par tous temps, en alternance, lavage systématique après chaque usage, séchage naturel. Env. 700km, 40h de roulage effectif, 30 sorties[/cbtab][/cbtabs]
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Est-ce pertinent ?
Il est parfois difficile de garder la motivation quand l’hiver arrive. Froid, pluie, vent… Les conditions peuvent en rebuter plus d’un. C’est pourtant dommage de s’y arrêter alors que des solutions existent pour continuer à profiter de son vélo, de la nature et de leurs charmes.
Bien s’habiller fait partie des solutions. Mais là encore, il est parfois difficile d’y parvenir. Quels tissus ? Combien de couches ? Est-ce que ça vaut le coup/coût ?! Il faut être fin pour trouver le juste milieu entre avoir froid ou crever de chaud, transpirer, et finalement avoir à nouveau froid…
C’est là que les sous-vêtements techniques SIXS interviennent. La marque est spécialisée dans ce domaine, sa gamme est pléthorique. On y a expérimenté les produits tous temps que sont les t-shirts TS1 – manches courtes – et TS2 – manches longues – ainsi que le boxer BOX2 qui s’y réfère.
Tous ont la particularité d’utiliser le fil de carbone propre à la marque au sein de leur tissu. Une fibre sensée ne pas donner chaud mais protéger contre le froid, tout en maintenant au sec, quoi qu’il arrive. Sacrées promesses ! Que l’on a voulu mettre à l’épreuve…
Est-ce pratique ?
Ça n’a l’air de rien, mais les sous-vêtements techniques SIXS sont des produits italiens, avec tout le soin qu’on leur connait. Coutures régulières, coupe ajustée, finitions impeccables, toucher très doux… Jusque dans l’odeur parfumée très forte à l’origine, le soin du détail est présent et d’emblée, ces produits placent la barre haute.
L’élasticité des tissus est excellente et l’idée de seconde peau suggérée par le discours de la marque est bien présente. La douceur des tissus, la discrétion des coutures et la finesse du tout renforce la légèreté déjà au rendez-vous sur la balance. Un régal de confort et de discrétion.
À la longue, aucune mauvaise odeur ne se manifeste, même conservé dans un sac de linge sale le temps de rentrer faire sa lessive, y compris en voyage. Pas de précaution particulière à ce stade, si ce n’est d’éviter le repassage, inutile par ailleurs puisque rien ne froisse vraiment. Limite de température à 40°C cohérente puisqu’un simple lavage à 30°C suffit à les rendre propres.
Est-ce utile ?
Dès les premières secondes au sein des sous-vêtements techniques SIXS, une excellente impression se manifeste : celle, effectivement de ne pas surchauffer, mais de ne pas avoir froid. Comme si, quasi instantanément, on était dans un air à 37°C, température du corps… Et ce, quelles que soient les conditions extérieures, la saison, la météo ou ce que l’on met dessus !
Sensation bluffante qui perdure au fur et à mesure de l’effort, qui plus est quand on en vient à transpirer : jamais la sensation d’être mouillé ! Et même si au toucher, c’est bien le cas : la température est régulée au poil ! Se tromper de veste et être trop couvert est donc moins dramatique que d’habitude… Tout comme avoir pensé qu’il ferait plus froid et se retrouver en plein cagnard ne tourne pas à la cuisson vapeur.
Tout juste peut-on respecter deux règles de base pour optimiser l’usage des sous-vêtements techniques SIXS. Premièrement, toujours porter une seconde couche, par dessus pour protéger des agressions extérieurs et des éléments, en fonction des conditions : vent, pluie, grand froid, fort soleil… et donc, respectivement : un coupe-vent, une veste étanche, une veste doublée ou un maillot ventilé…
Et deuxièmement, choisir le sous-vêtement SIXS qui correspond : sans manche, manche courte, manches longues / Boxer, cuissard ou corsair en fonction de l’envie et de ce que l’on met par dessus. Avoir un t-shirt manche courte et un manche longue notamment, pour été/hiver constitue la base de la garde-robe.
Quelle durée de vie ?
Cette dernière précaution permet d’éviter de mettre à mal la fibre très légère des sous-vêtements techniques SIXS en l’accrochant malencontreusement dans la végétation ou lors d’une chute. Il s’agit bien de sous-vêtements destinés à rester sous une couche, pas à l’air libre directement.
Pour le reste, les qualités de régulation des sous-vêtements techniques SIXS perdurent de belle manière dans le temps. Tout juste semblent-elles avoir très légèrement baissées au bout d’une année d’utilisation, à moins que ce soit l’habitude qui ait pris le pas sur l’enthousiasme des débuts.
Toujours est-il que l’élasticité, la tenue, les coutures sont impeccables après ce long temps de mise à l’épreuve. Pas de rétrécissement, pas de fils qui dépassent, pas de décoloration, tout est comme au premier jour… Ou presque !
Ce qui peut progresser ?
Certains d’entre-nous peuvent être sensibles aux parfums et aux odeurs fortes. Celle des sous-vêtements techniques SIXS est manifeste à leur réception, et met plusieurs cycles d’utilisation/lavage avant de s’estomper.
Certains milieux sont friands de ces odeurs, ça en rebute d’autres. Ça peut être le cas à VTT, pratique en milieu naturel oblige. Cet aspect peut donc s’avérer être le domaine dans lequel les sous-vêtements SIXS peuvent progresser.
La concurrence ?
Avant cet essai, j’ai eu l’occasion de mettre à l’épreuve d’autres solutions communes à ceux qui ne sont pas ultra-spécialistes des sous-vêtements techniques, mais en font parfois l’usage.
En premier lieu, les offres très abordables et simples des grandes surfaces spécialisées telles que Décathlon et Intersport. Les modèles entrée de gamme dont les fibres n’ont rien d’exceptionnel si ce n’est de se glisser facilement sous un maillot. Elles n’ont clairement pas cette capacité régulatrice des sous-vêtements SIXS et demandent donc une attention particulière pour ne pas finir trempé.
J’ai également eu l’occasion d’essayer différents produits Mavic Hot Ride & Cold Ride. Leurs capacités régulatrices sont compétitives, mais la polyvalence, comme la segmentation de la marque annécienne le suggère, demande plus d’attention. La gamme de sous-vêtements techniques SIXS de base se prête à un usage toute l’année sur une coupe passe partout (t-shirt mc + boxer) là où les produits Mavic restent saisonniers.
Est-ce que ça les vaut ?
D’ailleurs, si l’on compare les prix, les sous-vêtements techniques SIXS sont proposés à des tarifs qui en font des produits haut de gamme, comme la concurrence citée à l’instant, mais le placement est concurrentiel, équivalent. Ils sont donc à leur place sur le marché…
D’autant que les prestations sont réellement de premier ordre et la différence sensible et forte utile la plupart du temps. Un investissement qui vaut nécessairement le coup pour ceux d’entre-nous qui souhaitent rouler confortablement par tous temps, et toutes saisons !