Choisir ses genouillères relève souvent d’une affaire très personnelle… Puisque le compromis n’est pas toujours évident, entre légèreté, robustesse, confort, durabilité, prix… il faut choisir ! Les genouillères Endura MT500 Hard Shell ont choisi leur camp, mais ont de quoi séduire…
[cbtabs][cbtab title= »Prix »]89,99€[/cbtab][cbtab title= »Poids »]531g en taille S/M[/cbtab][cbtab title= »Dimensions »]3 tailles (S/M, M/L et L/XL) et 1 coloris, testé en taille S/M pour 35-36cm tour de mollet et 46-47cm tour de cuisse[/cbtab][cbtab title= »Lien »]www.endurasport.com/[/cbtab][cbtab title= »Conditions »]Env. 30h de roulage effectif, 300km à VTT, en été et automne, en Auvergne, en Italie, à Millau et à Mandelieu[/cbtab][/cbtabs]
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Est-ce pertinent ?
En matière de genouillères l’offre s’est maintenant élargie : fine et légère ou plus robuste mais aussi plus encombrante. Et les genouillères Endura MT500 Hard Shell ont bel et bien choisi leur camp…
Avec une protection en D3O plus une coque en plastique plutôt rigide sur le dessus du genou pour maximiser la protection et la résistance en cas de chute, les Endura MT500 Hard Shell jouent dans la seconde catégorie !
Avec d’autres nombreux pads de protection, elles s’affirment comme robustes, faites pour endurer et protéger. Puis leur look ne dément pas ! Reste maintenant à savoir ce qu’elles valent vraiment dans le feu de l’action…
Est-ce pratique ?
Quand les genouillère les plus légères du moment s’enfilent assez facilement, sans même à avoir de scratch à serrer, c’est une autre histoire avec ces Endura MT500 Hard Shell :
Est-ce utile ?
Malgré tout, ces bandes silicone ont bel et bien leur intérêt et notamment lorsqu’il est question de rester en position : de maintien.
Les Endura MT500 Hard Shell, avec leur armada de pads, offre un niveau de protection très important. Du coup, avec ce bon maintien, tomber devient presque une partie de plaisir.
Pour l’avoir expérimenté, et comme les rayures sur la coque rigide en témoignent, la protection est excellente grâce, d’une part aux différents pads de protection, et d’autre part au très bon maintien… quand d’autres genouillères ont la fâcheuse tendance à glisser/tomber ! Lorsqu’on chute, cette fois, elles font bien leur job !
Aussi, on oppose souvent, à juste titre avec les technologies actuelles, protection et ventilation. Ce qui n’est pas totalement remis en question ici puisque les Endura MT500 Hard Shell tiennent plutôt chaud sur le devant, sous la protection D3O mais sont plutôt aérées dans le pli du genou là où le tissu offre des mailles plus ouvertes pour mieux ventiler :
Quelle durée de vie ?
Jusqu’ici rien à déplorer et rien ne semble montrer un quelconque signe d’usure ! Ni les coutures, ni les scratch, ni les bandes silicones, ni le mesh à l’arrière du genou n’est accroché ou dégradé !
Épaisses sangles, coque rigide imposante, boucle massive, tissu raide… Les genouillères Endura MT500 Hard Shell respirent la robustesse et sont taillées pour durer et endurer ! Cependant, ce design a un revers de la médaille : la légèreté, la souplesse…
Ce qui peut progresser ?
Elles sont effectivement un poil raides lorsqu’il s’agit de pédaler avec ! Elles ne se font pas oublier facilement, elles plient difficilement pour suivre la cadence de pédalage et ne sont donc pas les plus confortables/adaptées dans cette situation.
Elles mériteraient donc d’être plus souples et moins encombrantes pour convenir à tous les types de sorties Enduro… notamment celles où ils faut tout faire à la pédale. Une souplesse que l’on pourrait trouver, sans pour autant perdre en qualité de protection, avec une coque en D3O plus travaillée pour mieux épouser le haut du genou en particulier, là où se forme le pli et exactement là où ces Endura pêchent !
De plus, la boucle de la sangle du bas, qui participe au look massif et robuste des genouillères, tout comme la sangle elle-même, pourraient disparaître tant le maintien est bon sans. De quoi, sans aucun doute, gagner du poids et affiner leur look !
La concurrence ?
À l’inverse du marché des casques, où les normes de sécurité respectées sont clairement affichées, elles sont, pour les genouillères, moins communes et plus discrètes. Ici, les Endura MT500 méritent d’être mise en avant sur l’aspect sécurité puisqu’elles respectent la norme CE EN 1621-1 relative aux coques de protection corporelles. Mais, malgré cela, la concurrence existe bel et bien !
Et, les Racer Profile me viennent de suite à l’idée. Elles offrent la même sensation de protection, de raideur et d’encombrement, sauf que la forme de la coque D3O des Racer épouse mieux les formes du genou, on pédale un poil mieux avec puisqu’elle participe au mouvement et à la souplesse. Pourtant, les Racer sont plus lourdes sur la balance : une centaine de grammes en plus pour la paire !
J’identifie aussi les bien plus chères Fox Launch Pro, à 130€, puisqu’elles ont strictement la même construction : coque D3O, coque rigide, sangles scratchées dont une boucle en bas… mais je ne pourrais pas m’avancer, je ne les ai jamais enfilé !
Reste qu’en matière d’Enduro et d’All Mountain, lorsqu’on souhaite pédaler souvent avec, les genouillères Endura MT500 Hard Shell ne jouent pas dans la même cour que des Racer Motion, des Fox Enduro, des Bluegrass Skinny ou des Seven iDP Transition > plus légères et plus aptes à pédaler avec un niveau de protection tout à fait acceptable… En somme, elles ne sont donc pas taillées pour le même usage…
Est-ce que ça les vaut ?
À 89,99€, leur prix est amplement justifié par leur construction robuste et durable ainsi que pour leur efficacité en terme de protection, surtout face à une concurrence tout aussi chère.
Mais elles s’avèrent finalement exclusives à l’usage puisqu’elles s’adressent aux enduristes les plus extrêmes : ceux qui vivent proches des stations et qui profitent très souvent des remontées ou les ponceurs de navettes ! Finalement ceux dont la protection prime sur l’aisance au pédalage 😉