Sondage : Mieux vous connaitre pour mieux nous armer

A l’automne 2015, Endurotribe va remanier sa rubrique « Tests & nouveautés » pour une version « Matos » plus complète que jamais : outre la présentation des nouveautés, les essais et enquêtes de la Rédaction doivent constituer un contenu aussi qualitatif et authentique que possible. Antoine, rédacteur/testeur recruté pour l’occasion, trépigne déjà à l’idée de saisir les premiers guidons qui lui seront tendus…

Mais lorsqu’il s’agit de matériel, la tâche est importante, les enjeux de premiers ordre, le sujet sensible… Que l’on soit lecteur, testeur ou fabricant, la passion et les efforts déployés pour parvenir à nos fins n’ont d’égaux que la volonté et la détermination d’être, au final, satisfait et heureux de nos expériences.

Alors, la Rédaction Endurotribe compte nouer un échange de premier ordre avec vous lecteurs afin d’être pertinente dans ses propositions et ses choix. Une volonté qui commence par ce sondage ! Il doit nous permettre de saisir les attentes et s’armer pour débusquer les produits qui seront bientôt passés au crible…

Merci de nous soutenir, de prendre le temps de répondre à l’ensemble de nos questions et à très vite pour vous dévoiler toutes les nouveautés !

 


 

Nos questions

 

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Rédac'Chef Adjoint
  1. Les meilleurs essais que je connaisse sont ceux qui figurent dans BigBike magazine, tout particulièrement ceux écrits par Ludwig Bourdon, ils sentent le « vécu » et l’expérience d’un vrai utilisateur de vélo de montagne dans la … montagne, la vraie. Il a un regard technique et très pratique, sans vraiment de complaisance (sauf pour les vélos importés par Tribe…). J’ai toujours pu confirmer ses analyses à chaque fois que j’ai utilisé un des vélos ou matériel dont il a fait l’analyse.
    L’autre testeur particulièrement pertinent que j’ai identifié est Vincent Jouliot. Cela fait longtemps que je n’ai pas lu d’article de sa part, mais, en dehors du regard très technologique de Ludwig Bourdon qu’il n’a pas aussi acéré, toute les qualités de ce dernier sont transposables à Vincent Jouliot : un « testeur » qui pratique vraiment, sur des terrains exigeants et en compétition à un niveau plus que respectable.
    Pour ce qui est de votre site, dont je suis un fervent lecteur, le risque qui vous menace est celui d’une suspicion de « copinage ». Vous en avez été régulièrement victime dans les commentaires de lecteurs de vos analyses de vélos et de matériel Specialized, tant votre proximité avec Greg Noce est affichée (ce qui n’est en rien critiquable, bien sûr!). Quelle que soit la qualité de l’article que vous publierez, il sera entaché de cette suspicion…
    Il me semble très intéressant que vous mettiez en avant votre proximité avec les pilotes de « tête de liste » en publiant des focus sur leurs vélos, comme vous le faisiez il y a quelque temps. Vous pourriez développer ces focus en vous étendant sur le choix par le pilote de tel ou tel matériel dans telle ou telle gamme (expliquer le pourquoi et non vous « contenter » d’en assurer la description). Bien sûr que ces choix sont dictés par les sponsors, mais peu de pilotes sont sponsorisés pour tout le matériel utilisé et, quand bien même, ils peuvent en suggérer une utilisation particulièrement pertinente. Il serait très intéressant de distinguer les conseils d’utilisation dans un objectif de compétition (tout le monde aime se couler dans les habits du compétiteur, au moins du fond de son canapé!) ou dans un objectif de rando (en privilégiant alors la fiabilité).
    Vos articles restent originaux dans le panorama actuel, de bonne qualité avec une iconographie exceptionnelle, poursuivez vos efforts, bon courage!

  2. Bonjour à tous,

    Cela fait bien longtemps que je souhaite intervenir sur le site suite aux différents messages que je vois. Une question me taraude : pour quelles raisons Quentin ne serait-il pas objectif dés qu’il donne son ressenti sur un spé ? Y a t’il quelques âmes qui puissent imaginer qu’il a simplement apprécier le vélo comme bien d’autres testeurs de différents mag papiers. Dans tous les cas je trouve son calme et ses remarques toujours constructives remarquable. Je ne sais pas si tous ces critiqueurs ont déjà imaginer être à sa place, et quelles seraient leur réaction devant des affirmations aussi infondées que gratuites. Merci à lui pour ce site que je prends toujours autant de plaisir à consulter.

  3. tout à fait d’accord avec Mongiat; les meilleurs essais que j’ai pu lire son ceux de BigBike. Car ce sont des pratiquants assidus et surtout ,ils ont un protocole d’essai (par catégorie,avec les mêmes pneus, etc..) qui permet d’être objectif ,d’ailleurs les marques l’on bien compris en présentant ou pas leur modèle pour le spécial test. Je pense que votre pire ennemi son les annonceurs qui peuvent vous orienter .C’est le problème de la presse papier(les vélos ne sont jamais mauvais!?).
    bon courage et continué de nous faire rêver et de nous informer.

  4. Cher pierre, Christian, Ivan,

    merci d’avoir pris le temps de nous faire part de vos préoccupations. Je partage l’estime que vous portez à Ludwig et Vincent. J’ai toujours eu plaisir à discuter technique avec le premier lors des premières Enduro-Series de l’histoire. Et que dire du second, lui qui m’a mis le pied à l’étrier il y a dix ans de cela pour mes premiers pas professionnels dans le milieu. Plus qu’un soutien, son intégrité et son perfectionnisme ont été de précieuses inspirations auxquelles je me réfère encore régulièrement dans mon activité.
    Si je n’aurais pas l’audace de prétendre à autant d’expérience et de vécu dans le milieu, je partage au moins des éléments de leurs profils, qui augurent, je l’espère, un bel épanouissement professionnel : une part du bagage de formation technologique de l’un (licence d’ingénierie dans mon cas), une part d’expérience en compétition inspirée du second (top 10 à la Méga que certains m’envie…). Et si je ne suis pas des plus bruyants dans le milieu, j’atteste pourtant de plusieurs années d’expériences enrichissantes auprès de la presse spécialisée, notamment pour des dossiers, essais et traductions plébiscités au moment de leurs parutions. Les pages de VéloVert Magazine de 2008 à 2013, et celles de Dirt FR en 2014 pourraient en attester.
    les rouages et principes qui garantissent la pérennité de cette part de mon activité professionnelle sont d’ailleurs les apprentissages les plus précieux que je puisse avoir tiré de ces fidèles collaborations. Je pense notamment à la clarté de mon esprit concernant la provenance des fonds qui me rémunèrent, et les principes qui permettent de les lever. En l’occurence, l’indépendance et l’ambition de développement de la société Endurotribe, garants de la pérennité du travail se son équipe et des familles qui en dépendent.
    Ainsi mon rapport avec les acteurs qui composent le milieu du cycle est des plus clair : d’abord guidé par mon sens critique et mon estime à leur égard. C’est le cas envers les responsables qui ont les pouvoirs en main, mais également envers les athlètes auxquels vous faites référence. Certains sont d’anciens concurrents avec lesquels j’ai la chance d’échanger de manière privilégiée. D’autres sont surtout des jeunes athlètes que je conseille, et envers qui j’ai plus que jamais un devoir d’exemplarité. Tout comme vous êtes en droit d’attendre de moi une sincérité sans faille, j’attends de ces acteurs du milieu le plus grand respect pour l’intégrité de mon travail, sans quoi je n’aurais plus de réelle motivation à m’exprimer. Un comble pour un rédacteur…

    Bref, si mes écrits n’ont pas déjà eu l’occasion de capter votre attention, j’espère qu’ils sauront vous satisfaire d’ici peu sur Endurotribe. Peut-être y trouverez-vous des traits similaires à ceux qui vous ont séduit chez d’autres. Du moins, c’est là un défi que j’ai hâte de relever 😉

    à très bientôt !

    Antoine, rédacteur & testeur Endurotribe

  5. Avoir accès au profil Strava (ou autre application de suivi d’activité) du testeur pourrait être un gage de transparence simple quand aux lieux, durée et intensité du test.

  6. Oui cette stat m’a surpris aussi. Ne serait ce pas avec les upgradages que les gars ont votés? Avec un bike d’origine à 2000 /2500 euros mais upgradé avec des crossmax et autres on crève vite les 3000 eurs….c’est intéressant.
    bonne continuation à Antoine!hate de lire les prochains articles.

  7. Perso j’ai un vélo qui vaut neuf 3600€ mais que j’ai acheté en promo de fin d’année à 2500€ (le montant maximum que j’entends mettre dans un vélo neuf. Upgrade plus tard possible).
    J’ai hésité, pour finalement mettre dans la fourchette 3500/4000 avant de réaliser que j’aurais pas dû.
    Finalement trop tard pour changer.
    Je pense que la question est mal formulée et pas assez précise (prix comprenant les upgrade?). C’est pareil si j’avais voulu répondre 2500€, j’aurais mis la fourchette 2000/2500 ou 2500/3000?

  8. @Jeremy > l’objectif de cette question et de nous guider dans le choix des niveaux de gamme à essayer, et la manière de les traiter.
    c’est donc bien la valeur avant réduction qui importe.

    De même, nous essayons les vélos « avant upgrade » et les suggérons si elles s’avèrent pertinente durant l’essai. Inutile donc d’en tenir compte dans les réponses.

    En l’état actuel des réponses, on peut lire que la réparation des prix est relativement homogène, ce qui est une précieuse info sur la présentation que l’on fera des vélos en début d’essai 😉

  9. Un bon vélo d’origine ca existe pas.
    Je ne vois aucun intérêt à dire qu’un vélo est pas bien par ce que ses freins fonctionne mal.
    Un vélo c’est avant tout une géométrie.
    Le mieux serait d’essayer le cadre avec toujours les même composant reconnue.

  10. @ Raoul > Mea-culpa, c’est un oubli. Merci pour la suggestion.

    La mention « Trial » a été ajoutée aux questions 4 et 5C alors que les nombres de votes en étaient respectivement à 479 et 472. En supposant que le panel de participants suivant ces votes soit représentatif de l’ensemble, les nombres de votes affichés pour la mention trial permettent désormais d’extrapoler la proportion d’utilisateurs ou d’intéressés par ce matériel et cette pratique.
    C’est un moindre mal, une simple soustraction suivie d’une division suffisent 😉

  11. Totalement d’accord avec Anti-T, un vélo devrait s’essayer avec toujours les même composants.

    Cela doit être cette compliqué mais o combien intéressant, quand on voit comment certains composant peuvent améliorer/dégrader le ressentit d’un bike.

    C’est peu être ça la nouvelle génération de test par la presse, il faut se différencier de vos confrères et apporter un angle nouveau sur les procédures de test.

    il vous faut deux ou trois set de composants (fourche/roues/transmission/poste de pilotage) et un bon mécano pour les montages et demander aux marques des cadres+ amorti en test et non des vélos complets.

  12. Le problème c’est que du coup ça ne concernerais que ceux qui ont les moyens de rouler avec des montages persos intégraux … autrement dit pas grand monde ? C’est quand même aussi super intéressant de savoir comment se comportent les vélos de série.
    Les kits cadre + montage perso c’est cher, acheter un vélo complet et tout virer pour monter que du choisi c’est con .. changer une paire de roue ou une fourche ok .. tout changer à un moment ça veut plus rien dire.

  13. oui bien sur mais c’est la seule façon de réellement comparer les vélos, il suffit que sur un modèle tu as des pneus au top style MM vertstar et sur un autre montage des pneus de piste cyclable.
    J’exagère j’en conviens sur cette exemple, mais tu ne pourrais rien déduire d’un test pareil…

    idem pour les autres composant, ils peuvent induire tellement de différence que comparer des montages finaux n’a plus vraiment de sens, le seul point où l’on ait vraiment besoin de référence, c’est la géométrie et le comportement de la suspension.

    pour le reste chacun peut effectivement monter le vélo avec les composants qu’il souhaite.

  14. D’où l’idée de faire un début de test avec un vélo de série pour donner un premier résultat puis de mettre le « kit de composants » identiques à chaque test de vélo dans un deuxième temps. On aura alors deux résultats pertinents à mon sens.

  15. D’accord pour big bike et feu dirt.ce sont les seuls essais auxquels je donne du crédit.

    Apres pour le prix du vélo,il serait pertinent de connaître l’âge et la situation professionnelle des acheteurs de bike à + de 3000 euros et leur type de pratique.perso quand je pars rouler en montagne ou en station sur des térrains hostiles et inconnus ,avoir un bike qui coûte cher ne me fera pas mieux monter ou descendre,au contraire,j’aurai toujours l’appréhension de tomber et que le bike s’explose dans les rochers.

  16. Merci pour ces retours en complément de vos réponses au sondage, ça nous donne pas mal d’éléments et ça à tendance à confirmer nos projets en cours 😉

  17. salut, ça serait bien de faire des tests et d’arrêter de faire la langue de bois et de dire si tel ou tel vélo est vraiment un plomb ou non, dans les tests de magazine, on entend souvent la phrase : » il est pas mal, mais ne fait pas parti des cadors de la discipline …. », ça veut dire quoi en fait ? on peu le traduire par différente façon. Les tests sont trop vagues. les seuls tests vraiment corrects que j’ai lu sont ceux parus dans le feu dirtbike France avec vincent juliot, peut être avec une ligne directive différente chapotée par les anglais ou les tests Inside race de vélovert .

  18. assez d’accord aussi avec les commentaires sur la presse papier spécialisée: big bike et feu dirt qui sortent du lot (rigueur dans l’analyse), probablement en particulier pour ceux qui ont une formation technique, ou du moins cherchent une analyse technique du matos…

    une remarque pour enduro tribe:
    les tests que j’ai parcouru jusqu’à présent m’ont plu, et s’il ne sont pas aussi analytiques que ceux de big bike par ex, donnent tout de même une bonne première idée du vélo (subjective).
    mais après ce qui manque à mon gout, c’est un repère (ce que donne le big test big bike annuel par ex), sur certains critères objectifs.
    tous les vélos sont globalement bons aujourd’hui, mais chacun a ses attentes propres (confort, performance en descente, en montée, sécurité…). et positionner tous les vélos sur une même échelle, permet d’un test à l’autre (même si pas fait au même endroit et en même temps), de positionner les différents vélos les uns par rapport aux autres sur ces même critère objectifs.
    çà permet probablement d’éviter l’effet « école des fans » et de conclure sur une note générale trop subjective (et donc personnelle).
    OK, c’est surement assez compliqué à mettre en place, mais cela pourrait représenter un plus (au moins à mon goût)!

    pour finir: endurotribe est pour moi un site incontournable (j’y retourne toujours avec assez d’impatience), donc pas besoin de préciser que le contenu y est déjà de qualité: vous avez trouvé votre marque et votre auditoire.
    continuez dans cette lancée !…

  19. Je trouve que bien souvent, il n’y a que les modèles « haut de gammes », avec des équipements évidement plus performant sur la transmission, les freins ou encore le matériel du cadre, qui sont essayés… Si le cadre et la cinématique de suspension reste la même, pourquoi ne pas parler, même de manière assez rapide, de la pertinence ou non de s’orienter sur un vélo au niveau de gamme différents afin de parler a un plus grand nombre de potentiel client…
    N’ayant pas les moyens de m’offrir des vélos maintenant tristement appelé moyenne gamme, de plus en plus cher (2800 à 3500€…), j’ai beaucoup de mal a choisir un vélo malgré la pertinence de vos essais…
    Et puisqu’on en parle, Commencal propose en 2016 des Meta AM V3 et V4, avec une différence de prix assez fortes, alors pourquoi ne pas les comparer afin de faciliter le choix des futurs acheteurs !?

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