Portfolio et vidéo : Suivez Jérôme Clementz durant ses tests de roues Sram

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Photos : Sram/Adrian Marcoux # Texte : Sram # Adaptation : Endurotribe

Jon Cancellier dirige le programme Sram BlackBox depuis 7 saisons maintenant. Son travail consiste à sélectionner les athlètes, collaborer avec eux sur des projets spécifiques ainsi que d’être présent dans le paddock pour s’assurer qu’ils ont tout ce qu’il faut pour réussir. Un athlète du programme BlackBox a accès à toute la puissance de développement du groupe et Jon est le maillon entre les pilotes et la compagnie. En tout début d’année, il était à Finale Ligure pour tester la gamme de roues Sram en compagnie du Champion du Monde EWS 2013 j’ai nommé, Jérôme Clementz

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Nous avons demandé à Jon de nous expliquer en quoi consiste cette séance et quelles ont été les premières impressions de Jérôme Clementz…

Le but de cette séance d’essai était de permettre à Jérôme de tester nos trois modèles de roues dans des conditions identiques histoire qu’il puisse évaluer les avantages de chacune. Nous avons déterminé une piste et il a effectué deux runs avec chaque paire de roues. Les pneus, les pressions et les disques ont été transposés à l’identique sur chaque run afin d’éliminer le maximum de variables qui pourraient biaiser les résultats.

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Combien de fois effectuez-vous ce genre de séance avec l’athlète ?

Nous avons tendance à tester les produits avec les athlètes au début de l’année pour définir les grandes lignes en vue de la saison à venir. Si nous travaillons sur quelque-chose de nouveau et que nous cherchons à obtenir des feedbacks rapides des athlètes, il arrive qu’on programme cela dès qu’un prototype est « roulable ». Les roues étant un domaine relativement jeune pour Sram et pour le programme BlackBox, c’est seulement la seconde fois que nous menons des tests terrains avec des athlètes. C’est Nico Vouilloz qui en avait eu la primeur l’an dernier. Lorsque nous créons de nouvelles roues ou lorsque nous avons de nouvelles idées, je vois ces essais comme un outil très précieux dans notre processus de développement.

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Qu’est-ce que ce genre de séance permet d’obtenir à la fois pour le pilote et pour Sram ?

Ce genre de tests permet d’analyser les roues dans les moindres détails, chacun étant une variable différente. Nous pouvons ainsi piocher dans les résultats et isoler une variable qui a modifié le feeling de l’athlète. Jérôme était par exemple capable de sentir les différences entre les largeurs de jante, les matériaux de jante ainsi que l’épaisseur des rayons. Grâce à cela, il a pu analyser quelle variable affectait son run et de notre côté, nous avons pu en apprendre davantage sur la façon dont toutes les composantes de la roue s’additionnent avec toujours comme objectif final de rendre nos roues plus rapides.

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Quels sont les enseignements que Jérôme a pu tirer ?

Jérôme a découvert que les trois roues pouvaient gagner. Il a trouvé que chacune d’elles offrait des caractéristiques uniques et qu’aucune ne surclassait une autre. Il en a conclu que la grande variété de terrains que propose la saison EWS permettra à chacune des caractéristiques de ces roues de briller lors des moments clés de la saison. Sachant qu’il a trois roues qu’il peut choisir en toute confiance, cela lui donnera un avantage concurrentiel chaque week-end en vue d’aller reconquérir le titre Enduro World Series.

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Donc, sur la base de ces conclusions, quelle sera la stratégie de Jérôme en matière de roues ?

Il choisira logiquement la roue qui convient le mieux aux conditions et au terrain du week-end. Par exemple, il a trouvé que la jante plus large de la Rail 50 donnait plus de volume au pneu, donc ce sera peut-être son premier choix sur terrain très accidenté. Jérôme a trouvé que la jante carbone des Roam 60 était très réactive et dynamique. Cela est particulièrement bénéfique pour les pistes exigeant des relances rapides, comme par exemple l’an dernier en Ecosse. Les Roam 50 offrent un solide équilibre de l’ensemble de ces variables et seront une excellente option la plupart du temps.

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Le mot de la fin ?

Comme on peut s’y attendre avec un Champion du Monde, Jérôme est très méticuleux au sujet de son montage et est précis sur ce qu’il attend de son vélo. Il peut sentir de très petits changements sur le produit qui peuvent avoir de grandes influences à la fois pour lui sur le vélo et pour nous, sur le développement de nos roues.

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Rédacteur en Chef
  1. Il sont souple quand même chez Cannondal
    J suis sur qu’il aurait préfère voir Jey avec une Lefty….. mais aurait il les même perf que la Pike.

  2. C’est sur l’ingénieur Blackbox aurait adorer le voir avec une lefty…je crois même qu’il lui en a offert une à Noël ;-d

  3. Avec cette jolie paire de ROAM 50 et la Pike il est vraiment sympa ce velo… Non pas que la lefty me choque mais pour l’entretien, le changement de roues (moyeu à la con bonjour) je préfère la Pike.
    Je suis juste curieux de savoir quel est le pivot de la fourche : conique, 1.5 ou 1.8. (oui moi aussi j’ai un cannondale et j’ai grogner le jour où j’ai changé ma fourche).
    Allez Jey, bonne saison !!!

  4. Euh, ce n’est pas une traduction de l’article PinkBike? Non pas que ça me gène, c’est super pour ceux qui ne parlent pas anglais, mais il faudrait peut-être juste le mentionner…

  5. si c’était le cas on l’aurait dit… C’est un sujet fait par Sram (pas par Pink) que l’on a adapté

  6. Attention ! Scoop ! 😉
    « Par exemple, il a trouvé que la jante plus large de la Rail 50 donnait plus de volume au pneu, donc ce sera peut-être son premier choix sur terrain très accidenté. Jérôme a trouvé que la jante carbone des Roam 60 était très réactive et dynamique. »

  7. @jéjé-G
    J’ai un pivot conique sur ma pike.
    Pour les roues, il y a effectivement des différences de comportements et je choisirai en fonction du terrain.
    C’est pas forcément énorme vue que les technologies des roues sont similaires ou proches mais quand on cherche le petit détails qui fait la différences…
    Merci pour votre soutien
    Jey

  8. ça c’est un bon job. je me verrai bien faire ça plutot que sillonner des routes pour me prendre des vestes en clientèle 🙂

  9. salut Jey. j’ai aussi une pike sur mon jekyll 4 associée à des freins slx en 180mm. je voudrais changer le disque avant pour le passer en 203mm pour gagner en puissance de freinage est ce utile à ton avis?
    merci de ton retour

  10. @Pepoye Un disque de 203mm augmentera la puissance et permettra d’éviter de chauffer.
    Si tu sens le freinage limite c’est une solution à essayer.

  11. Merci jey de répondre et d’être aussi accessible.

    il n’y a pas si longtemps les jantes de 19mm étaient courantes, aujourd’hui on constate une augumentation générale des largeures.

    Concretement tu as un niveau d’extra terrestre te permettant de ressentir les moindres différences d’un produit, est -ce qu’entre une jante de 19 et une de 23 (surtout sur l’arrière) tu ressents un grop gap dans le comportement??

    Et penses tu que pour notre niveau d’amateur, nous pouvons aussi sentir ces différences;

    merci à toi

  12. @Lam: Je n’ai pas d’infos a ce sujet, mais je suis sur qu’il regarde cela de près.

    @freeskieur73: La principal différence que tu remarque c’est la tenue du pneu sur la jante.
    Etant plutôt léger, je n’ai pas besoin de 23mm ou plus.
    La 2nde différence c’est le volume d’air. Avec 23mm ton pneu à une forme différente que 21mm, plus carré avec plus de surface au sol. Du coup plus de confort, par contre les flancs sont plus exposé et le rendement un peu moindre.
    Il faut donc trouvé le bon compris.
    jJ’ai aussi testé les jantes de 30m et +, je suis sur qu’il y a du potentiel pour le ride mais pas forcement pour la compétition.

  13. hello Jérome,
    j’ai toujours eu mal au derrière lorsque j’étais assis dans des voitures sportives à roues à tailles basses – côté passager, je ne peux me payer qu’un vieux fioul poussif 🙂 –
    En écrasant le ballon on réduit la hauteur d’air et on « rapproche » le terrain de la jante. Pas de risque de « taper » la jante?

  14. Je trouve ce Jekyll vraiment fabuleux à tout point de vue, merci a toi jey d’être disponible pour les réponses à nos questions. Bonne chance pour la saison 2015 avec ta nouvelle monture

  15. Merci jey de tes conseils et bonne saison.
    je crois que je vais investir dans un disque 203 mm il faut de la puissance pour arrêter les 87 kilos du bonhomme 🙂

  16. Merci Jey pour ta réponse,

    doit on en conclure:
    –> pneu light sur jante large pour la balade/ ride tranquil
    –> pneu à flan rigide (2ply) sur jante fine pour la competition?

    Et du coup est ce que les deux solution aportent la même sensation de ridité, avec un avantage pour la protection des pneu 2ply.

    @+

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