Après notre portfolio sur l’avant course vendredi , direction de nouveau Val d’Allos et sa Tribe 10 000 pour revivre avec nos photos la seconde manche de la « Coupe du monde » d’Enduro VTT…
Mise en jambe
Direction le sommet pour analyser le programme et les forces en présence…
Au sommet, les pilotes commencent à arriver après une succession de deux télésièges…
Il fait grand beau et la météo s’annonce bonne toute le week-end. Échauffements et pauses pipi sont de rigueur avant le départ…
Hello Nicos’
Check-up du vélo et de la pression des pneus avant le premier run de reconnaissance…
Chacun a sa méthode pour se mettre en jambe, ici Martin Maes en bunny-up…
Grosse nouveauté cette année et durant tout le week-end, chaque run chronométré sera précédé d’une reco pour des questions d’équité sportive. Au global, la Tribe 10 000 porte bien son nom mais seulement la moitié des runs effectués seront comptabilisés pour le classement…
C’est parti ! Fabien Barel s’élance en reco avec sa plaque jaune de leader provisoire des EWS 2013…
CG dans ses oeuvres…
Victorieux à Samoëns au guidon de la version alu, François Bailly-Maitre inaugure à Allos son proto BMC carbone…
Il avait brillé le samedi l’an passé, Nicolas Quéré sera certainement aux avant-postes cette année encore…
Comme à Punta Ala, le Santa Cruz Syndicate au grand complet est là…
Pourtant pas un grand adepte de ce genre d’exercice, même le sympathique René Wildhaber a fait le déplacement !
Malchanceux à Punta Ala mais protégé, Nicolas Lau s’élance loin avec sa plaque 54…
En l’absence d’Anne-Caro Chauson toujours convalescente et avec de très bons résultats à Punta Ala et Samoëns, Tracy Moseley s’annonce comme la grande favorite chez les Dames…
Malgré un hiver qui a traîné en longueur, le terrain du Val d’Allos est on ne peut plus sec…
Un régal pour les yeux, les panoramas sont à couper le souffle…
Après un unique passage de reconnaissances, les pilotes peuvent s’arrêter au paddock…
Dans le paddock
Ravitaillement, mécanique, home-trainer et vidéo sont au menu cette année à Allos…
Bienvenu chez le Syndicate…
Rémy Absalon au repos…
Jared Graves sur le home-trainer…
Papa Clementz à l’oeuvre…
A l’écart et descendu de son home-trainer, Fabien Barel se remémore le run…
Pendant ce temps là, ça tweete…
Nico Vouilloz ne laisse rien au hasard, il visionne avant le départ son run de recos filmés en caméra embarquée…
Toutes les liaisons s’effectuent en télésiège, il faut maintenant remonter pour les runs chronométrés…
Face au chrono
Retour sur les principaux faits marquants du week-end…
La raquette de départ avec les pilotes à l’échauffement…
Le départ est donné et aussi incroyable que cela puisse paraître, l’américain Ben Cruz (ici lors de la reco) se catapulte dès les premiers mètres de la SP1 après avoir tapé la pédale dans le talus (voir la vidéo )… Il reste chaos et abandonne.
Jérôme Clementz frappe fort et s’adjuge le premier scratch du week-end en 9 minutes 48s…
Nicolas Vouilloz signe le second temps tandis que Nico Quéré (photo ci-dessus) s’empare de la troisième sur un terrain qu’il affectionne…
Victime d’une chute, le Belge Martin Maes est relayé à la 50e place. Durant tout le week-end, il ne sera pas dans son « assiette »…
Steve Peat…
Yannick Pontal…
Tracy Moseley remporte logiquement la première manche féminine en 10 minutes 52s. Suivent aux coudes à coudes Anneke Beerten et Cécile Ravanel…
Dans le second run, l’Australien Jared Graves reprend les choses en main et termine en tête en 9 minutes 34s.
Parfaitement dans le rythme, Fabien Barel signe le deuxième meilleur temps…
Nico Vouilloz, troisième, est à 6 secondes de Graves…
François Bailly-Maitre (8e de la Sp2) conforte sa place dans le Top 10…
René Wildhaber aux fesses de Yannick Sénéchal…
Justin Leov au guidon du Remedy 29 pouces…
Le junior Aurélien Demailly…
Anneke Beerten termine une nouvelle fois seconde dernière Tracy Moseley…
Victime d’une bonne chute juste devant Isabeau Courdurier, l’allemande Julia Hoffmann abandonnera à cause d’un traumatisme Crânien…
A mi parcours, il faut négocier un pédalage qui fait mal au pattes…
La journée touche à sa fin, il ne reste plus qu’une spéciale à parcourir…
A la surprise générale, parti troisième Jared Graves déboule en tête du dernier run…
Fabien Barel a crevé assez haut et a décidé de réparer tandis que Jey Clementz est descendu à plat… Ils viennent tous les deux de perdre tout espoir de victoire. Atherton et Peat ont également crevé.
Graves termine donc la journée en tête…
Belle 8e place du jour pour Damien Oton…
Graves, Vouilloz, Minnaar… Tel est le tiercé gagnant du jour !
Dimanche
Graves s’élance en tête en ce dimanche matin pour deux spéciales sur le même tracé…
A la poursuite des 6 secondes d’avance de Graves, Nico Vouilloz passe en tête provisoirement après les deux premiers runs dominicaux…
24e après sa crevaison d’hier, Jérôme Clementz montre que c’est lui le « chef enduriste » en signant les deux scratchs de ce tracé…
Victime d’une crevaison dans le premier run du jour, François Bailly-Maitre termine sa course en ambulance dans le second chrono avec une clavicule cassée… Cédric Ravanel abandonnera également avec une fracture du 5e Métacarpe.
René Wildhaber est très en forme et sera une nouvelle fois un gros client pour la Mega…
Martin Maes…
Thomas Hartstern…
Chez les Dames, Tracy Moseley s’envole vers la victoire tandis que dernière Anneke Beerten cède du terrain…
Très à l’aise en Enduro, Cécile Ravanel s’adjuge le premier scratch du jour et se dirige vers une seconde place au général…
Dan Atherton…
L’ultime spéciale se dispute sur la piste noire sans nom…
Comme pour chaque spéciale, Fred Glo ouvre la piste en moto trial…
Greg Minnaar signe le meilleur temps et met tout le monde d’accord en 5 minutes 04s. Il s’adjuge au final la troisième place au général…
Le plus rapide en cette deuxième journée, Jey Clementz remonte de la 24e à la 7e place en trois runs…
10 ans après l’arrêt de sa carrière en Descente, Nicolas Vouilloz (37 ans) remporte une nouvelle victoire internationale mais en Enduro cette fois-ci !
Victime d’un hauban fissuré après la première spéciale du jour, Nicolas Lau a fait le pari de réparer (avec des renforts en métal et du scotch) et de rouler tel quel… Il prend la 9e place sur la journée.
Aux côtés de (son ex-rivale en DH) Sabrina Jonnier, Tracy Moseley s’adjuge sa seconde victoire en EWS !
A l’arrivée, tous les vélos sont systématiquement contrôlés par les commissaires…
Retrouvez tous les classements ainsi que les photos de podiums dans nos précédents articles…
Tension et réclamation
Peu de monde le sait mais de sombres histoires ont agité le paddock aux avant-postes en fin de course…
Premier acte, pourquoi Fabien Barel et notamment Dan Atherton (plus quelques autres) ont-ils pris le départ de l’ultime spéciale avec les « protégés » et avant les filles alors que leur résultats de la veille ne le leur permettaient pas ? Soulevée par beaucoup de monde qui soupçonnait du favoritisme, la polémique a été vite balayée par le fait que c’est bien le commissaire FFC (fautif par méconnaissance de ce point de règlement) au sommet qui leur a donné l’ordre de prendre le départ au vu de leurs plaques de cadre prioritaires…
Deuxième acte et non des moindres, quasi simultanément à la première polémique, le Team Syndicate a porté réclamation auprès de l’organisation accusant Fabien Barel (déjà concerné par le premier acte, vive l’ambiance…) de coupe, photo à l’appui… Effectivement, on voit distinctement sur la photo en question (ci-dessus) Fabien en dehors d’une porte…
Finalement après concertation avec l’arbitre fédéral et malgré un flou au niveau réglementaire sur ce genre de preuve, la sanction est prise et Fabien Barel écope par principe de 20 secondes de pénalité, ce qui ne change pas grand chose à son classement « lointain ». La polémique aurait pu être évitée d’entrée de jeu puisque Fabien s’est défendu en expliquant que samedi à l’arrivée du run en question, il avait bien spécifié au commissaire FFC avoir loupé une porte. L’info n’était « simplement » pas remontée…
Tout est bien qui fini bien mais on s’aperçoit tout même qu’avec les enjeux des World Series, tout n’est plus toujours tout aussi rose dans le joyeux monde des enduristes…