En février dernier, nous profitions de quelques jours pour visiter l’usine d’Orbea à Mallabia, dans les montagnes basques espagnoles ! L’occasion d’y découvrir le concept de personnalisation MyO – pour My Orbea… L’atout marketing majeur d’Orbea ces derniers temps !
Une première dans le monde du VTT, surtout à cette échelle. Une offre qui ne se limite pas qu’aux choix des peintures et des couleurs mais qui se démarque aussi par une personnalisation plus poussée : avec le choix des composants, parfois en lien avec l’ergonomie, d’un nom, etc. D’une identité en fait !
Et maintenant que l’on connait l’envers du décor, on s’interroge à l’idée d’aller plus loin. Pour en savoir plus ! Notamment sur ce qu’il reste comme travail aux magasins !? Sur la véritable valeur de la personnalisation et des choix des composants ? On a donc décidé, nous aussi, de jouer avec cet outil et de voir ce qu’on pouvait en sortir d’intéressant. Place donc à notre expérience, et à notre vélo Orbea sauce MyO !
Temps de lecture estimé : 7 minutes
L’interface MyO
Notre premier contact avec l’outil de personnalisation MyO se fait directement au travers de notre écran d’ordinateur. Orbea a créé une interface internet uniquement dédiée à la personnalisation des vélos disponibles au programme MyO. Et elle est particulièrement intuitive, facile et, après quelques minutes, presque amusante…
Après avoir choisi son modèle, on jongle d’abord entre les finitions et la palette de peinture. C’est le moment création. Le moment prenant du truc ! Puis, on joue des paramètres auxquels on a accès : choix de l’amortisseur, de la tige de selle, des freins, etc. Avant de choisir enfin sa taille, sa longueur de potence et le nom du vélo.
Un enchaînement très simple qu’il ne reste plus qu’à valider, payer pour obtenir le document récapitulatif. Le petit frère de celui qu’Orbea utilise ensuite pour déclencher la fabrication du vélo au sein de l’usine de Mallabia… Voilà, la boucle est bouclée !
Notre choix des couleurs…
Pour nous, ce choix ne peut se faire au hasard ! Nous nous devions de respecter la charte graphique Endurotribe. Non pas forcément l’ordre d’importance, mais au moins les 3 couleurs qui nous représentent, à savoir : noir, blanc et orange.
C’est à ce moment qu’on joue de la palette des couleurs de l’interface MyO. On essaye différentes possibilités. On se prend au jeu du designer ! Plusieurs essais et propositions prennent vie avant que l’ensemble de l’équipe s’accorde sur un seul et même agencement de couleurs…
Le choix des composants…
Après le choix des couleurs, place au choix des composants. Ce qui fait le véritable intérêt et qui constitue la marque de fabrique du programme de personnalisation MyO.
[toggler title= »Le montage, la base » ]
Avant même de choisir les couleurs, il convient d’avoir choisi le modèle à personnaliser, surtout le niveau de gamme que l’on souhaite commander. C’est un premier pas dans le choix des composants puisqu’il en impose déjà quelques uns : comme la fourche, la transmission ou le cintre.
Pour l’Orbea Rallon Endurotribe sauce MyO nous avions choisi le modèle M-Team. Mais pourquoi celui-ci ?
C’est le niveau intermédiaire de la gamme, mais il présente déjà quelques références en matière d’équipement. Sans même parler de la très suffisante transmission Sram X01 12v pour notre usage Enduro, un autre élément crucial sur le vélo nous conforte dans notre choix…
Ainsi, il ne devrait pas me décevoir, ni me prendre au dépourvu.
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[toggler title= »L’amortisseur » ]
Le premier composant pour lequel je devais faire un choix, c’est l’amortisseur. Élément au coeur du vélo, c’est un composant primordial dans l’utilisation du vélo :
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[toggler title= »La tige de selle » ]
Ici, Orbea offre aussi le choix de la tige de selle. Entre différents modèles mais aussi pour le débattement à modèle identique :
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[toggler title= »Les roues » ]
Heureusement, parfois, les choix sont très simples. Cette fois, c’est le cas pour les roues :
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[toggler title= »Les freins » ]
Cette fois, le choix est possible entre des Sram Code RSC, passé à l’essai, et des Shimano XT 4 pistons, que j’allais avoir à l’essai, au moment de la commande du Rallon Endurotribe sauce MyO :
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[toggler title= »Des composants à l’essai ou personnels » ]
Le choix des freins, entre les Sram et les Shimano, reste avant tout personnel à l’usage tant il est difficile de les départager. Chacun à ses avantages et inconvénients, c’est plutôt une histoire de préférence. Comme pour d’autres composants d’ailleurs…
D’ailleurs, malgré le choix pour certains composants, j’ai encore trouvé le moyen de changer quelques pièces pour que ce Rallon me conviennent parfaitement… Comme quoi, le MyO est un premier pas dans la personnalisation, mais il reste encore du chemin à parcourir ! De quoi faire pour les magasins en fignolant la personnalisation pour convenir au mieux à son propriétaire :
Lien vers l’essai des pédales Nukeproof Horizon > https://fullattack.cc/2018/03/tendance-rouler-en-pedales-plates-libre-comme-lair/#ancre5
Lien vers l’essai du pneu Maxxis Assegai > https://fullattack.cc/2019/02/test-pneus-maxxis-assegai/
Lien vers la présentation de la nouvelle biellette Orbea 2020 > https://fullattack.cc/2019/07/nouveaute-2020-lorbea-rallon-evolue/
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[toggler title= »Et de quoi le protéger… » ]
Pour finir, une si belle bête, presque unique, mérite un peu d’amour… Nous nous devions donc de la protéger au mieux pour la conserver dans le meilleur état possible :
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Et ensuite !?
Voici donc comment est né l’Orbea Rallon Endurotribe sauce MyO ! Mais maintenant, à quoi va-t-il servir ? Où le verra-t-on ? Il devient ainsi notre référence pour les composants à passer à l’essai, comme quelques produits Enve, en ce moment même !
Puisque la fourche est désormais en 170mm et qu’il se pare de la nouvelle biellette 2020, il nous permet aussi de l’éprouver dans sa cuvée 2020. De quoi pouvoir informer la communauté des évolutions du Rallon !
Enfin, c’est aussi le vélo de course que j’ai utilisé à la Coupe de France d’Allos et à l’EWS des Orres et que je continue d’étrenner d’ici la fin de saison, à Vaude Biivouac et à l’EWS de Zermatt ! Et pour la suite, on en reparle très vite… 😉