Ma saison Enduro World Series 2021 « en mode privé »

Chapitre 1 : Au commencement

21 septembre 2019 13h52, je sors de la dernière spéciale de l’EWS de Zermatt, ma dernière course pour cette saison 2019, et aussitôt je sens la nostalgie de la saison de course s’installer. Je ressens déjà l’envie d’y retourner et de découvrir de nouveaux spots, de nouvelles courses et de faire de nouvelles rencontres. Ça faisait déjà quelques semaines que me trottait en tête l’idée de faire une saison EWS complète, cette fois c’est décidé, ce sera en 2020 ! Ça c’est ce que vous auriez du lire fin mars 2020 avant qu’un petit virus viennent contrarier les plans de la population mondiale…

En mode privé

Salut moi c’est Cédric, j’ai 29 ans et par cette série d’articles « En mode privé » sur FullAttack.cc je vais essayer de vous retranscrire au mieux ma saison en tant que pilote 100% privé sur une saison de coupe du monde d’Enduro. On entend et lit beaucoup de choses à propos des pros, qui nous font rêver, mais qu’en est-il lorsqu’on est seul de l’autre côté de la planète pour participer à une manche de coupe du monde avec un niveau lambda ?! C’est ce que je vais essayer de vous retranscrire au mieux.

Mais t’es qui alors ?

Pour faire simple, j’ai découvert l’Enduro VTT un peu par hasard il y a maintenant quatre ans après une vingtaine d’années d’Enduro moto. De courses en courses, l’ambiance, la diversité des spots, les rencontres, ont fait que je me suis vite pris au jeu, Coupe AURA, Coupe de France et avec la création du format EWS100 mes premières Coupes du monde EWS en 2019.

Ce qui me plaît avant tout dans le vélo c’est découvrir de nouveaux spots et partager ce moment avec des gens qui ont la même passion. Et pour ça la compétition c’est top! On a la chance de pratiquer une discipline qui regroupe un tas de spots tous plus beaux les uns que les autres que les organisateurs de courses savent mettre en valeur. Bien-sûr, l’aspect compétition me plait aussi et je cherche à progresser, mais avant tout pour me faire encore plus plaisir sur le vélo ! En résumé, plaisir, découverte et rencontres sont mes maîtres mots !

Il y a pleins d’autres courses super, pourquoi les EWS !?

C’est sûr qu’il y a pleins d’autres courses super et je pense qu’en France on a vraiment de la chance de ce côté là. Mais après ma participation à quelques manches EWS en 2019, j’y ai vraiment pris goût. C’est l’assurance de vivre une belle course sur des spéciales aux petits oignons et un dépaysement garanti ! Ce que j’apprécie également c’est le format des courses qui se déroulent généralement sur 3 ou 4 jours ( 2 jours de recos et 1 ou 2 jours de course). Le format permet donc d’être vraiment focus sur une seule chose pendant plusieurs jours : s’amuser à vélo ! Et si comme moi, t’es de ceux qui en ont jamais assez le dimanche soir, alors ce format doit t’intéresser aussi !

Un autre point important pour moi c’est de mêler voyage et vélo. Alors il y a d’autres façons de le faire, on n’a pas besoin d’une course pour aller rouler dans un autre pays c’est sûr ! Mais disons que c’est l’assurance de profiter de spéciales vraiment cool sans se prendre la tête. Qui ne s’est jamais retrouvé dans une galère sans nom en pensant avoir dégoté un beau single sur Trailforks ? Quand c’est à côté de la maison c’est déjà frustrant mais perdre une sortie sur un voyage de quelques jours, ça l’est encore plus.

C’est vrai qu’on peut aussi faire appel à un guide et se préparer un beau trip de cette façon, mais personnellement je préfère la compétition. On a la chance de pratiquer une discipline où l’ambiance entre les concurrents est hyper bonne, où l’on peut côtoyer les pros de près et je dois bien l’avouer la compétition en elle-même m’attire. J’aime me donner à fond et essayer d’être un peu meilleur à chaque fois que je monte sur mon vélo. Bien-sûr ça ne m’empêche pas, quand je suis sûr une manche EWS, de partir rouler en dehors de la course pour découvrir d’autres trails.

Comment ça fonctionne ? Tu t’es qualifié?

Pour participer à une manche de coupe du monde il faut normalement faire partie du top 300 des pilotes mondiaux avec un système de points qui se glanent sur des manches qualificatives ou sur les manches elles-mêmes. 

En 2019 le comité d’organisation des EWS à créé une nouvelle catégorie appelée EWS100, ouverte à tout le monde (qui remplace un système de tirage au sort ouvert lui aussi à tout le monde), qui permet à n’importe qui de vivre la même course que les pros (à quelques subtilités près).

J’ai donc roulé dans cette catégorie en 2019 et en 2020, pour la saison dernière c’était bien mince car il y avait seulement Zermatt qui proposait la catégorie EWS100. Course qui s’est déroulée dans des conditions dantesques mais qui m’a permis d’obtenir les points nécessaires pour rouler en élite en 2021.

J’ai vraiment apprécié la catégorie EWS100 qui semble regrouper principalement des personnes comme moi qui sont là pour passer un bon moment, profiter du spot et se tirer la bourre avec des pilotes du même niveau.

Cela m’a permis de participer à des courses qui m’ont fait et qui me font toujours rêver. Je trouve aussi que cette catégorie permet de vivre la course de façon plus « chill ». 2021 sera donc ma première année dans la catégorie reine, l’occasion de vérifier si tout ce que je pensais des différences entre les deux catégories était bien vrai et surement d’en découvrir d’autres.

Comment tu te prépares ?

Lors de ma saison 2019, j’ai vraiment senti la limite de ma petite condition physique sur les trails exigeants des EWS. Pas seulement en termes de caisse ou d’explosivité, mais aussi en capacité d’encaissement. Il n’est pas rare d’avoir des spéciales longues qui sont très exigeantes techniquement et physiquement. 

C’est pourquoi pour l’hiver 2019/2020 j’ai décidé de me faire aider par un préparateur physique pour profiter au mieux de la saison de rêve qui m’attendait. Finalement elle n’est jamais arrivée et j’ai fini par laisser tomber mon entrainement début juin 2020. Depuis j’ai eu le temps d’osciller entre motivation et période sans vélo avec une saison 2020 en demi-teinte.

Maintenant que l’horizon semble plus clair, j’ai repris le chemin d’un entraînement plus sérieux depuis quelques mois pour essayer de préparer au mieux cette saison 2021. Dommage d’avoir gâché les quelques mois de travail de l’hiver 2019/2020 mais je pense avoir malgré tout progresser sur d’autres plans. 

En effet cela m’a permis d’aborder ma préparation pour la saison 2021 totalement différemment, je ne me suis pas préparé pour faire les EWS 2021 comme j’avais pu le faire pour la saison 2020 mais vraiment pour prendre plus de plaisir sur mon vélo quelque soit la saison qui m’attend même si les courses restent ma source de motivation principale ce n’est plus la seule et je penses être plus capable de faire face à l’inattendu.

Pour ma préparation j’ai fait appel à Laurent Solliet, que j’avais rencontré lors d’un stage 1001 sentiers début 2018. Si son nom vous semble familier c’est sûrement parce qu’il a bossé (et bosse encore pour certains) avec quelques petits jeunes comme Loïc Bruni, Adrien Dailly ou encore Loris Vergier, pour ne citer qu’eux. Autant vous dire qu’en termes de vélo, il sait de quoi il parle.

Sous l’oeil de Laurent, lors d’un stage 1001 sentiers en 2019

Pourquoi, Laurent ? Parce qu’avant d’être préparateur physique, il est rider, comme nous. Il comprend donc très facilement les problématiques de notre sport, et surtout, et sait ce qui est vraiment important pour moi, il sait rendre les entraînements ludiques. Je ne suis pas du genre sportif dans l’âme, j’ai toujours pratiqué des sports fun, c’était donc important pour moi de retrouver cet aspect dans la préparation de ma saison. Je pense que ça me correspond bien et que je progresse petit à petit physiquement et techniquement. Pour donner un ordre d’idée ça représente en moyenne 10 à 12h par semaine (hors logistique), ce qui est tout à fait gérable en travaillant à coté.

Quelques heures de race par semaine rendent tout de suite plus ludique l’entraînement

Le but est donc de progresser pour prendre encore plus de plaisir, mais aussi de rester plus lucide pour éviter la chute, et, le cas échéant être plus solide pour mieux l’encaisser et ainsi éviter la blessure au maximum.

Mais ça doit coûter super cher ! Comment tu fais ?

Je mentirais si je disais le contraire, ça reste un gros budget, et je ne suis pas sûr à 100% de réussir à tout financer, on est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise mais c’est aussi ça qui rend le projet excitant. La saison 2021 étant 100% européenne cela permet de réduire considérablement les coûts, cela risque d’être un peu plus compliqué pour 2022 au vu du calendrier, qui fait certes vraiment rêver mais qui sera dans une autre dimension de budget. À l’heure où certains de mes potes achètent une maison ou se marient, moi je pars faire du vélo dans des endroits qui me font rêver, je pense que c’est une question de priorité et d’envie de vie. Pour moi cette année (et pour encore quelques unes, je l’espère) ce sera le vélo !

Mon but étant de vous raconter une saison qui soit la plus authentique possible, la saison qu’on peut tous vivre, donc sans sponsor ou quelque mécène que ce soit. Ca ne sera surement pas facile mais je pense que c’est dans la galère qu’on vit les plus beaux moments (pour ce genre de projet) et que l’on est le plus créatif pour trouver des solutions. Au pire, si ce ne sont pas de beaux moments, ça fait des choses à raconter !

Et ton vélo dans ton ça ?

Le vélo est un des points qui m’a donné un peu de fil à retordre durant cet hiver. En effet, je me suis fait voler mon vélo fin 2020. Je me suis donc fait prêter un vélo un temps en attendant de pouvoir recevoir ma nouvelle monture. Pour essayer d’oublier ce mauvais épisode, j’ai décidé de monter mon « dream bike ». Mi-décembre je reçois donc la pièce manquante et pas des moindres, mon cadre, j’avais choisi un Commencal Meta 29.2. 

Après quelques heures à l’assembler j’étais vraiment content de pouvoir enfin faire mes premiers tours de roues sur mon nouveau vélo, mais tout ne s’est pas passé comme prévu pour la suite. Déjà c’est un vélo long qui demande un temps d’adaptation, ça je m’en doutais en regardant sa géométrie. En revanche ce que je n’avais pas anticipé c’est que j’allais perdre l’avant une fois, deux fois, dix fois et de voir mon niveau de confiance sur le vélo sérieusement diminuer. J’ai essayé plusieurs choses que ce soit au niveau réglage qu’au niveau pilotage. Mais rien à faire, dès que je reprends un peu de confiance et tente d’attaquer, je perds encore l’avant sans le voir venir. J’ai fini par conclure que mon pilotage ne matche pas avec ce vélo et qu’il demande vraiment de l’engagement sur la roue avant et d’être fin dans son pilotage, chose que je ne suis pas. 

J’ai donc pris la décision de changer de vélo, mais voilà fin mars trouver un vélo disponible c’était pas forcément évident.. Heureusement je n’avais besoin que d’un cadre, ce qui m’a simplifié un peu la tâche! Après m’être plongé dans les articles sur les modèles 2021 et fait le tour des dispo, j’ai choisi un cadre de la marque qui me faisait rêver depuis que j’ai commencé le vélo: Yeti SB150. Après quelques semaines à son guidon j’ai retrouvé de bonnes sensations même si je manque encore de confiance, le plaisir de pilotage est là.

Une confiance qui revient petit à petit notamment en l’avant du vélo 

Pourquoi est-ce que tu as envie de partager ton aventure ?

Parmi les manches EWS 100 auxquelles j’ai eu la chance de participer en 2019, il y avait Madère, Whistler et Northstar. J’ai donc fait deux voyages incroyables, un en étant seul (Madère) et un (Whistler / Northstar) avec mon acolyte Antonio Dieu (avec qui j’ai démarré le vélo) durant lequel on a fait un road trip de folie pendant un mois à travers USA/Canada.

Ces deux voyages m’ont laissé pleins de beaux souvenirs et m’ont permis de faire de belles rencontres. Mais ils m’ont aussi valu pleins de questions à mon retour, sur les courses et tout ce qui va autour. Après y avoir répondu plusieurs fois, je me suis dis qu’il y avait peut-être d’autres personnes qui se les posaient et que ça serait sympa de partager mon expérience avec elles ! Mais aussi démystifier ces courses auprès des pilotes lambda comme moi, montrer que ça reste accessible et pourquoi pas leur donner envie de faire de même.

Et la suite ?

La suite c’est d’essayer de vous faire vivre cette aventure au plus près, comme si vous y étiez, avec un article par round, soit 6 articles sans compter celui-ci.

Je vais donc essayer de traiter un maximum de sujets autour de ces courses, et en particulier un peu tout ce que l’on ne voit pas ou peu d’habitude, la course de l’intérieur avec ses galères, les voyages et les rencontres qui vont avec, la logistique (transport, outils, pièces de rechanges) mais aussi d’autres sujets comme le coût de ces courses.

Mais j’aimerais avant tout que ces articles soient d’abord les vôtres, donc n’hésitez pas à me dire en commentaire les sujets que vous aimeriez que j’aborde, les questions que vous vous posez, etc..  On se retrouve donc fin juin pour parler du double round de Val di Fassa, je retourne préparer cette saison pour espérer en profiter au mieux, mon esprit lui est déjà dans les Dolomites !

Cédric

  1. Vraiment , un bon gars que nous avons rencontré avec mes pots en 2019 sur les EWS de MADEIRA avec lequel nous avons passé de super moments.
    Un gars simple,humble, qui roule fort et qui est dans l’esprit compétition avec plaisir.
    J’adore ce type
    Benoît Rodriguez (Le Tube )

    1. Merci Benoît pour ce commentaire qui me replonge tout droit dans nos beaux souvenirs de Madeira ! Au plaisir de te recroiser pour un ride très bientôt 🙂

  2. Raaaaa en voilà un bien bel article avec un bon gars ! Je vais te suivre Ced et surtout voir combien de temps tu garderas ta belle moustache.
    Bonne saison mecton

    1. Merci mec ça me fait bien plaisir! J’essayerai de me faire une belle moustache pour Loudenvielle! A bientôt pour quelques laps dans le Pilat 😉

  3. Trop bien, merci d’avance pour le partage!
    Vraiment je suis sur le cul de voir qu’on peut se retrouver sur un vélo aussi peu adapté à soi! C’est incroyable de devoir en arriver à changer de vélo !

    1. Merci pour ton commentaire Baptiste 🙂

      J’avoue que j’avais du mal à penser que ça venait du vélo et je pensais vraiment qu’il y avait quelque chose que j’avais mal fait! Longue hésitation avant de prendre la décision de changer de vélo surtout quand on connait les prix des vélos !

  4. Sympa cet article, hâte de lire la suite.
    Techniquement je reste curieux avec ce META qui perd l’avant, ça m’intrigue fortement.
    Je serais curieux d’en savoir plus sur ces entrainements de façon ludique mais ce n’est peut être pas l’endroit…
    Bon courage pour cette saison 2021.

    1. Merci pour ton commentaire et pour les encouragements 🙂
      Pour le META, je pense que ça dépend vraiment des pilotes, mais je pensais pas pouvoir être autant désorienté par un vélo..
      En ce qui concerne les entrainements, j’essayerais d’en parler un peu plus en détail dans un article, mais pour faire simple ça tourne pas mal autour du vélo, j’ai fait pas mal de BMX cette hiver qui je trouve est une discipline très ludique et dans laquelle on peut travailler pas mal de points, notamment l’explosivité, ça me permet aussi des fois de faire ma séance de fractionné (pas toujours possible en fonction du type de fractionné) plutôt que sur mon home trainer.. Après j’ai fait pas mal de VTT aussi même pour le foncier (pas trop de route) à basse intensité. Et surtout pas de course à pied, je déteste ça.. Après tout n’est pas très ludique, le renforcement musculaire il y pas de magie ça reste pas ultra fun a mon goût, mais en variant souvent les séances et les type d’exercice je trouve que ça peut être un peu ludique, tu apprends de nouveaux exercices, de nouvelles façon de faire. C’est pour ça que dans sa globalité je trouve que ça reste ludique même si ça m’arrive d’en avoir marre! J’espère avoir répondu de la bonne façon à ton commentaire

  5. Comme le dit madbeaver , ça serait interessant dans l’un de tes prochains articles que tu nous parles de cet entrainement ludique mais aussi comment tu fais pour démarcher et trouver le budget pour la saison …bonne saison 2021 à toi

    1. Merci pour ton commentaire et tes encouragements 🙂
      Pour le coté entrainement j’ai apporté une réponse brève sous le commentaire de madbeaver et j’essayerai de vous en parler plus en détail plus tard 😉

      Concernant le budget de ma saison, je n’ai pas du être très clair, désolé pour cela. Je finance à 100% moi même avec l’argent que je gagne en travaillant. Je pense qu’à mon niveau à temps égale je gagne plus d’argent en travaillant qu’en cherchant des partenaires. Je préfère également être totalement libre de choisir mes équipements et aussi à choisir je préférais que les marques aident des jeunes pleins de motivation qui n’ont pas forcément le budget 🙂 Et dernier point c’est aussi que j’avais envie de raconter une histoire dans lequel un maximum de personne puissent se retrouver, donc celle d’un mec normal qui fait juste du vélo parce qu’il aime ça 🙂

  6. J’ai rencontré Ceb au stage 1001 sentiers avec Nico Vouilloz dont il fait référence dans l’article.
    Un régal d’avoir partagé ce stage et cette course le Lendemain.
    Beau projet en tout cas, le rêve « inaccessible » de plusieurs riders.
    Entre vie de famille, vie pro et gros budget.
    Je vais te suivre de prêt, régale toi dude

    1. Merci Nico pour ton commentaire qui me fait bien plaisir! Au plaisir de te recroiser pour rider un de ces jours 🙂 Merci!

    1. On peut dire un grand merci à Romain Blanchon pour avoir su mettre en valeur Vidrieux 🙂

      Merci pour ton commentaire et tes encouragements 🙂

    1. Merci pour ton commentaire Baptiste, ça me fait bien plaisir 🙂 La suite arrive très bientôt avec le resumé des deux premières manches qui n’ont pas été de tout repos ??

    1. Merci Marc pour ce commentaire qui me fait bien plaisir 🙂

      Les prochains arrivent très bientôt, avec un hors série non prévu puis le résumé des deux premières manches italienne 🙂

  7. Hé hé hé… Ced Guérin un rideur avec un « niveau Lambda » ? Vu comment tu roules comparé à moi, je dirais plutôt un niveau « lambda +++ », à moins que ce soit moi qui ai un niveau « lambda— » ??

  8. Super article ! Merci. Car comme toi, j’arrive sur la 30aine, j’ai découvert la discipline il y a peu et je suis assez fan. J’ai arrêté le VTT pendant 7/8 ans, mais j’ai un passé de XC dans ma « jeunesse », mais cette discipline correspond plus à mes envies aujourd’hui. C’est super d’avoir un aperçu de ce que ça donne pour un non pro, et c’est rassurant de voir que c’est accessible. J’aspire à faire une saison un jour. Et comme d’autres, j’ai hâte de lire d’autres articles.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *