On vous sait sensibles à la cause – lecteurs FullAttack – voici donc une nouvelle qui va dans le bon sens et sonne comme une petite victoire: les filles auront l’opportunité de concourir aux épreuves du FMB World Tour en 2022. À vrai dire, c’était dans les tuyaux depuis quelques temps, mais la pandémie avait quelque peu ralenti le projet, c’est désormais acté…
Si, en Coupe du Monde de Descente et en Enduro World Series, les féminines profitent depuis longtemps, si ce n’est pas depuis toujours, de la possibilité de prendre part à la compétition, il restait un circuit majeur qui nous intéresse sur FullAttack, qui n’en faisait pas tant : le FMB World Tour, qui regroupe les plus grands évènements Slopestyle et Freeride internationaux… Dont les Crankworx & Cie !
Ça bougeait depuis quelques temps sur ce terrain, puisqu’on avait vu l’initiative de la Redbull Formation ces dernières années : accueillir plusieurs pilotes talentueuses sur les terres de la Rampage, ou encore Caroline Buchanan prendre part aux Audi Nines l’an passé – et y poser un front flip. C’était plus encore visible en ce début de saison lors de la Freeride Fiesta où là encore, plusieurs filles étaient au rendez-vous.
Mais cette fois, la tendance s’accentue ou du moins, se structure. La FMBA – Freeride Mountain Bike Association – officialise la participation des féminines à ses évènements, et complète l’initiative de plusieurs mesures qui devraient faire mouche…
- Les évènements qualificatifs Bronze et Argent peuvent désormais compter une compétition féminine spécifique pour marquer des points, tous les évènements diamants en auront une
- L’association offre une licence 2022 à toutes les athlètes féminines qui souhaitent participer
- Un titre de championne sera décerné à l’issue de la saison, tout comme chez les hommes
- Les récompenses seront égales et standardisées entre hommes et femmes à l’échelle des évènements labellisés FMB
Pour l’heure, chez les garçons comme chez les filles, les premiers témoignages d’athlètes accueillent avec enthousiasme toutes ces annonces. Et d’une certaine manière, il serait logique qu’elles portent leur fruits assez rapidement pour qu’un plateau féminin supporté et performant se compose. Que le principal organisateur – et promoteur – de la discipline porte la mise en avant du sport féminin de la sorte ne peut en tout cas que constituer un bon catalyseur !