Enduro World Series 2018, Olargues – Jour 1, Rude & Ravanel se détachent

Ça y est ! Après deux jours de reconnaissances au coeur des montagnes du Caroux, les choses sérieuses commencent ! Le premier jour de course à peine achevé, les premiers résultats sont tombés et en disent plus sur les prestations du gratin mondial sur ce terrain particulièrement éprouvant…

Si les noms des leaders masculins et féminins sonnent comme du déjà vu, le reste du classement ne manque pas de piment. Qui en est où ? Qui peut prétendre à quoi pour le second jour de cette manche française des Enduro World Series 2018 ? Réponse…

 


Temps de lecture estimé : 4 minutes – Photos : Enduro World Series


 

 

Débuts dans un mouchoir de poche…

Des propos partagés par différents observateurs, la journée a débuté par les deux runs les plus « faciles » du week-end. Pas étonnant donc de retrouver des écarts relativement serrés en tête de la course jusque là.

Néanmoins, c’est bien, déjà, celui que certains voyaient comme un favori qui vire déjà en tête : Richie Rude, le massif pilote américain, tire parti de sa puissance pour emporter les deux premiers chronos et virer avec 13 secondes d’avance à mi-journée.

Scénario identique chez les dames, avec Cecile Ravanel aux commandes, devant les habituelles Isabeau Courdurier et Katy Winton en embuscade entre vingt et trente secondes derrière. Entre écarts contenus et scénario « usuel », la difficulté du jour n’était donc pas là…

 

 

Pchit ?!

Encore fallait-il sortir sans encombre de ces deux premiers chronos du jour. Rester dans le jeu. C’est ce qu’ont réussi à faire Adrien Dailly, Florian Nicolaï, Martin Maes et Sam Hill, toujours dans le top 5 à l’issue de la journée entière.

D’autres favoris n’ont pas eu cette chance. On pense d’emblée à Damien Oton, quarante quatrième de la seconde spéciale, et l’enfant du pays, Théo Galy, en prise avec un dérailleur récalcitrant dans le même chrono.

Si le premier reste en embuscade dans le top 10, le second est d’ores et déjà relégué au soixantième rang, à 1min40s de la gagne. Même déconvenue pour Jesse Melamed, tombé dans le second chrono, et Youn Deniaud, resté collé, lui, dans le troisième chrono du jour…

 

 

Bardou, premier juge de paix ?!

La troisième spéciale du jour, parlons-en justement ! Bardou, de son doux nom : chemin millénaire pavé de bonnes intentions. Un enfer pour les bras, un juge de paix pour beaucoup. Notre Tom Garcia le reconnaissait pour nous dans la roue de Théo Galy pas plus tard que vendredi…

Un juge de paix d’autant que la pluie, redoutée, s’est invitée à la fête au moment du passage des meilleurs dames et hommes. De quoi refroidir les ardeurs de certains, en transcender d’autres. Première option pour Isabeau Courdurier, déjà victime de ce tracé, sur chute, lors des reconnaissances.

Elle y perd la seconde place du classement provisoire au profit de Caro Gehrig. Même sentence pour Katy Winton, victime d’une crevaison sur le même tracé. Chez les filles déjà, Bardou a donc joué son rôle et fait du tri…

 

 

Première tendance…

C’est donc là, aussi, que la course s’est décantée chez les homme. Richie Rude, auteur d’un nouveau scratch, devance Adrien Dailly de 3s, et tout le reste de la meute de plus de dix seconde sur cet unique chrono.

C’est là que Martin Maes tombe du podium provisoire, et que Jared Graves, auteur d’un début en fanfare, subit la loi des cailloux du Caroux. À l’inverse, c’est ici que Damien Oton et Kevin Miquel profitent de deux bons chronos pour se replacer dans le match.

Et Hill dans tout ça ?! Le leader du général et vainqueur des deux premières manches de la saison est en embuscade : cinquième à 31s, en signant une première journée régulière au possible. Qu’en penser ?! L’Australien aurait-il coché le second jour de course pour frapper fort ?!

 

 

Dans les autres catégories ?!

Comme prévu, la compétition est très disputée chez les Espoirs. Eliott Heap – coéquipier de Sam Hill – mène la danse devant Duncan Nason – leader du général de la catégorie. Pourtant, le classement n’a eu de cesse d’évoluer au cours de la journée, les français Eliott baud – 3eme ce soir – Theotim Trabac, Enzo Bosc et Nathan Secondi se relayants pour offrir la concurrence attendue.

La surprise provient plus des Masters, où Karim Amour à lui aussi subit la dure loi de Bardou ! Le voilà lointain 14eme alors qu’il était dans le coup pour le podium. Avant ça, Tomi Misser s’était déjà bien chargé de montrer sa supériorité en signant deux de ses quatres scratch du jour. Pour l’heure, il n’est pas encore question que Karim Amour perdre son leadership au général, mais que va-t-il pouvoir faire pour redresser la barre d’ici la fin du week-end ?!

 

 

La suite ?!

C’est l’une des questions que l’on peut se poser au moment d’aborder le second jour de cette manche française des Enduro World Series 2018. Tout comme d’autres restent en suspend. Pour la première fois depuis longtemps, Isabeau Courdurier est reléguée en deçà de son standing habituel. Comment peut-elle réagir à mi-parcours ?

Enfin, pas tout à fait à mi-parcours. Si ce premier jour compte bien 4 chronos, le dernier, urbain, n’est pas des plus décisif. Ce dimanche, les meilleurs mondiaux s’attaquent à une second jour plus copieux, à en croire les dires de la plupart des observateurs. Est-ce que, finalement, l’enchainement des spéciales 7 – Les Crêtes XXL – et 8 – Trotinette / Les écoliers – va tenir toute ses promesses et décider de l’issue finale ?! 

Rendez-vous sur Endurotribe, au plus vite, pour le savoir 😉

Rédac'Chef Adjoint
  1. CQFD pour Rude ;)… par contre, Théo pourrais très très bien surprendre tout le monde demain SI il est en forme et sans pépin. car au final, c’est le seul et unique top pilote qui connait toute les spéciales dans toutes les conditions météo. Wait’n’See

  2. Bonjour Antoine ! L’ordre de départ des pilotes pour la journée du dimanche ne tiendra pas comte du classement provisoire à la fin de la première journée de course du samedi. C’est complètement fou, un/une pilote qui part en fin de liste sur la première journée et qui se classe dans le top 5 au classement provisoire du samedi va donc repartir en fin de liste le dimanche, derrière des pilotes moins bien classés, avec tous les risques que les dépassements procurent, surtout à Olargues, et avec une impossibilité pour le/la pilote de pouvoir s’exprimer complètement ! L’année passée l’ordre de départ de la 2ème journée tenait compte du classement à la fin de la 1ère journée de course. Logique plus que logique, normale, évidente…..

    1. Absolument pas pour moi. entre le 1er et le 50e il y a juste 5′ d’écart pour 50′ de spéciale…

      => L’année passée l’ordre de départ de la 2ème journée tenait compte du classement à la fin de la 1ère journée de course. Logique plus que logique, normale, évidente…..
      =>où ça ???

      Les ordres de départ tiennent compte du classement générale, qui dans la logique des choses range les pilotes dans le bon ordre. Quel pilote en fin fond de classement est capable de faire top 5?

      1. L’an passé, en EWS, aucune manche du dimanche tenait compte des résultats de la veille 😉

  3. Mention spéciale, une fois de plus à Laura Charles, encore une grosse performance en ce premier jour dans l’enfer minéral du Caroux!!!!

  4. quelqu’un pourrait me dire quelles spé il y a sur les 2 jours?
    Bardou et Mezeilles le samedi et crtétes XXL et les Ecoliers le dimanche, les autres?
    merci d’avance.

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