Dans les tuyaux – Essai du Radon Slide 160

On en parlait encore récemment… Et c’est une habitude à laquelle se prêtent nombre d’entre nous : faut-il, ou non, se fier aux apparences ? Ne dit-on d’ailleurs pas qu’elles sont parfois pas trompeuses ?!

Nouvel essai Endurotribe, et nouvelle occasion d’aller au delà de ces considérations. Sans quoi, finalement, on ne ferait que paraphraser ou pire, passer à côté de certaines vérités.

Cette fois-ci, c’est donc le discret Radon Slide 160 qui passe dans les tuyaux Endurotribe et se retrouve confronté à la réalité du terrain. Une monture à priori singulière… À priori..!

 

 

et-radon-slide-160-4Radon Slide 160 10.0

[cbtabs][cbtab title= »Prix »]5199 euros[/cbtab][cbtab title= »Poids »]11,10 kg (annoncé, taille S / 16 ») [/cbtab][cbtab title= »Fiche produit »]http://www.radon-bikes.de/en/bikes-2016/mountainbike/enduro/slide-carbon-275/slide-carbon-160-100/[/cbtab][/cbtabs]

Radon. Pour ceux qui ne connaissent pas, la marque est allemande. Elle fait partie du réseau Bike-Discount, dont le QG est situé à Bonn. De là, trois possibilités s’offrent à ceux qui souhaitent acquérir un Radon : en ligne, au Megastore de Bonn, ou via un des magasins partenaire de l’enseigne. Pour l’heure au nombre de 4 en France.

Quoi qu’il en soit, la gamme Radon frappe rapidement par le rapport prix/équipement. Oui, ce fameux réflexe que l’on a tous. Il y a de quoi. Sur le segment Radon Slide 160 qui nous intéresse ici, cadre carbone à tous les étages… Et prix serré entre 3200 et 5200€. En ce moment, des remises abaissent même la fourchette de 2600 à 4400€…

 

 

et-radon-slide-160-48De plus près

Une gamme tarifaire qui attire l’oeil, et forcément, l’envie d’en savoir plus. Notamment sur ce cadre carbone. Après tout, ce matériau est érigé en référence haut de gamme depuis son introduction. Alors, comment se présente-t-il sur le Radon Slide 160, dans les détails..?

À défaut d’en savoir plus sur les méthodes de fabrication du cadre – et donc sur certaines de ses qualités intrinsèques – force est de constater qu’il ne s’agit pas d’une offre carbone au rabais. Cadre entier, biellette et triangle arrière compris, reposent sur la fibre noire.

Et ce n’est pas tout ! Le montage lui même fait la part belle à ce matériau, et à une multitude de composants haut de gamme. il n’y a qu’à voir…

C’est donc simple : tous les postes du Radon Slide 160 dans sa version haut de gamme 10.0 se parent de ce qu’il se fait de mieux. En première intention, j’ai beau chercher, je ne trouve pas à redire. Sauf peut-être quelques détails de montage, et encore…

Je m’avance un peu. Il s’agit là de points d’apparence et d’aspect. Qu’en est-il sur le terrain, à l’usage ?

 

 

et-radon-slide-160-9Considérations dimensionnelles

Comme à mon habitude : premiers tours de roue à l’aveugle. Je cherche tout juste à trouver ma position et quelques réglages de base avant de prendre la direction des sentiers.

L’occasion de se familiariser avec la géométrie du Radon Slide 160. Il s’agit, comme à l’accoutumée pour mes essais, d’une taille L (20 pouces, telle qu’elle est nommée dans les documentations Radon). Mais cette fois-ci, je touche à une limite…

Dans cette configuration, la hauteur de selle minimum est donc de 74,5cm. Tout juste ce qu’il me faut pour mes 1m82 et 81cm d’entrejambe. J’opte habituellement pour 74cm, voir 73cm en montagne ou en course.

 

 

et-radon-slide-160-5Questionnement…

Mais alors, est-ce la bonne taille pour moi ? Oui. Les premiers tours de roues le confirment. Tout simplement parce qu’hormis cette hauteur de cadre particulière, le Radon Slide 160 semble tailler petit. J’entends par là qu’il est court, de l’avant comme de l’arrière. Au point que je n’imagine pas une seconde opter pour la taille du dessous, plus courte encore.

La grande majorité des vélos essayés jusqu’à présent optent pour des potences en 50mm. Ici, la Race Face Atlas en 65mm n’est pas de trop pour permettre une position de pédalage similaire à d’habitude. Potence longue pourrait rimer avec direction pataude, et difficulté à décoller la roue avant du sol.

Pourtant, il n’en est rien. À première vue, le Radon Slide 160 est facile à cabrer au dessus des obstacles, et à manier d’un virage à l’autre. Premières impressions qui me poussent donc à jeter un oeil au tableau des géométries, en quête d’éléments de réponse…

 

 

et-radon-slide-160-46Coupe allemande ?

Parmi les valeurs, une saut aux yeux : 439mm de reach. Elle confirme cette impression d’un vélo court du triangle avant. Et explique la relative compatibilité avec une potence un poil longue.

et-geometrie-radon-slide-160

Pour le reste, les dimensions paraissent semblables à ce que l’on peut voir par ailleurs. Notamment au sujet de la longueur des bases, de l’empattement général, de l’angle de direction et de la hauteur du boitier de pédalier.

À voir avec quelle facilité la roue avant peut prendre les airs, j’aurais pourtant cru à des bases courtes… J’ai d’ailleurs l’impression de retrouver le Devinci Troy, aux bases de 424mm. Perdu !

 

 

et-radon-slide-160-53Question de positionnement

Il me faut donc chercher ailleurs les raisons de ce comportement intéressant. L’inévitable séance de réglage des suspensions s’y prête.

D’autant qu’au préalable, elle pousse à mettre le doigt sur une autre particularité du vélo. Le Radon Slide 160 propose effectivement 160mm de débattement utile. Ce n’est pas qu’un chiffre. Il se confirme sur le terrain.

Au point que l’on ne saurait pas catégoriser le Radon Slide 160. Quelque part, il a la géométrie et certains points de montage d’un petit vélo…

Mais il dispose bien de 160mm de débattement utile sur le terrain… Plus que la plupart de ses potentiels concurrents All Mountain : Lapierre Zesty, Devinci Troy… Et même Intense Spider, dont il partage les roues !

Autant de débattement que le Commençal Meta AM V4 ou le Mondraker Dune Carbon R… Mais pas le châssis et tous les aspects géométriques qui aillent avec. Eux comptent sur des amortisseurs à bonbonne et une Pike plus précise que la Fox 34, peut-être limitée dans cette configuration 160mm.

 

 

et-radon-slide-160-57Premiers réglages

Encore une fois, finies les palabres. Fini de cogiter. Place au terrain. Pour régler le vélo tout d’abord. 30% de SAG avant arrière, détentes en milieu de plage et pas de compression…

Et légère impression de plonger de l’avant, et gâcher une géométrie intéressante au premier abord. Je pourrais gonfler un peu plus. Ajouter une cale à celle d’origine dans la Fox 34. Mais ce serait tendre à réduire une impression de débattement bien présente et intéressante.

Et puis, ce serait aussi tendre à solliciter davantage un châssis qui, en première impression, ne me parait pas si rigide qu’il en a l’air.

Je supprime donc le réducteur de volume important que je trouve dans le Fox Float DPS Factory Evol. Bonne pioche ! Le vélo s’équilibre. L’arrière est aussi libre que l’avant. L’équilibre est déjà bon. Pour pardonner, le vélo pardonne.

« Je me prends au jeu, et accélère de passage en passage »

Je libère les détentes au fur et à mesure. L’avant et l’arrière sont biens accordés sur ce point. Le résultat est cohérent. Le vélo appelle à aller plus vite encore.

À tel point que j’ai besoin d’un peu de maintien, et de soutien sous les appuis qui deviennent de plus en plus vifs. Pour le coup, ce serait gâcher que de faire marche arrière et tenter d’influer sur la progressivité. J’opte donc pour une autre solution, quelque peu délaissée jusque là…

Les compressions basses vitesses, que certains pilotes Fox plébiscitent. Autant je n’avais pas encore eu l’occasion de les mettre à profit favorablement jusqu’à présent, autant elles sont à propos ici. Position 2 à l’amortisseur, le vélo gagne une vivacité au pédalage impressionnante. Il me faut fermer au 2/3 à l’avant (-7/20 clics) pour accorder.

 

 

et-radon-slide-160-55La suite ?

Wow..! Intéressant ! Me voilà sur le départ pour suivre les dernières manches Enduro World Series de la saison… Dont à chaque fois, deux jours de reconnaissances que je compte bien mettre à profit pour rouler des vélos d’essai.

Et j’ai bien hâte d’en profiter pour y voir plus clair au sujet du Radon Slide 160. Notamment parce que pour l’heure, il parait aussi inclassable qu’il offre une vision différente d’un vélo en 160mm de débattement.

L’occasion donc de faire preuve d’ouverture d’esprit et de tenter de mieux cerner ce dont il est capable, et ses limites… Ce qu’il faut pour livrer un Verdcit sans appel, à retrouver ici-même : https://fullattack.cc/2016/10/verdict-essai-du-radon-slide-160-10-0/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Bonjour merci pour ce belle article
    Juste une question je comprend pas trop ce réglage
    Il me faut fermer au 2/3 à l’avant (-7/20 clics)
    Pour le clics c’est quoi -7/20
    J’avais déjà vu c’est terme dans vos ancien articles
    Merci

    1. @Ludo @ Soudon > les suspensions maitrisent les phases de compression et de détente par laminage : de l’huile est contrainte à passer au travers d’orifices plus ou moins ouvert. Des clapets (rondelles métallique rectifiées) ou un pointeau (tête de vis conique) se chargent d’ajuster ces ouvertures. Ce sont sur ces éléments que l’on influe en manipulant les molettes de réglage. Mécaniquement, il est facile de maîtriser la position totalement fermée : clapets ou pointeau en butée, au contact d’une surface usinée. Il est moins évident de maîtriser à quel point la molette permet d’ouvrir l’orifice. Bien souvent, cela dépend de la fin d’un filet de taraudage, procédé de fabrication plus grossier. Par convention, il est donc plus précis de compter les « clics » de molette depuis la position la plus vissée / fermée des molettes. On prend ainsi en référence la position la mieux maîtrisée en matière de fabrication, celle qui a le plus de probabilité d’être commune à tous les exemplaires de fourche ou d’amortisseur d’une même série 😉

  2. Salut à tous

    J’ai eu l’occasion de testé ce VTT au VVF cette année : le coup de cœur !! En comparaison à un strive race très efficace et rapide mais pas franchement joueur, le radon est un vélo SIMPLE ! A l’aise dessus directement, une petite bombe au pédalage, et surtout un vraie jouet en descente ! Hyper joueur, super bien amorti pour rattraper les erreurs sur les sauts et assez stable pour n’avoir en tête que le plaisir de rider ! C’est ça : il permet juste d être serein à tous moments afin de ne penser qu’au plaisir de descendre !!

    Bref j’attend avec impatiente votre test pour voir ce que vous en pensez, et j’aurais eu les moyens d’acheter un vélo en remplacement de mon Yeti, je n’aurais pas hésiter longtemps !

  3. J’ai réalisé un test du Slide 150 HD (2000 euros) et ils semble que nos discours s’accordent ! De bon pedaleurs qu’il ne faut pas hésiter à pousser en descente pour tirer profit de toutes leurs faculté !

  4. Comme ludo, certains réglage sont du chinois…un éclaircissement tunage-réglage serait le bien venu, car quand tu parles de retirer des éléments de fourches ou amortos c’est pas simple à faire et même de ressentir cet équilibre comme dans cet extrait:  » Je supprime donc le réducteur de volume important que je trouve dans le Fox Float DPS Factory Evol. Bonne pioche ! Le vélo s’équilibre. L’arrière est aussi libre que l’avant. L’équilibre est déjà bon. Pour pardonner, le vélo pardonne » Moi j’aime quand le vélo pardonne ;), portant j’ai déjà lu que cadre carbone et roues carbone rigidifie le VTT et le rende plus exigeant à piloter (voir test spider)
    au fait pour le cadre, le cintre, le pédalier, les roues sont en carbone C,CC, turq ou pachtoune….?
    bonne présentation

    1. @Mika & Ludo > pour tirer le meilleur parti de certains vélos, ces manipulations peuvent s’avérer complexe mais bénéfiques. Nous en avons conscience et échangeons régulièrement à ce sujet auprès des fabricants de suspensions. en la matière, aucune d’entre-elles n’a le même procédé. Si nous devions nous lancer dans de tels tutoriaux, nous ne serions jamais assez précis. Notre rôle se situe en amont : sensibiliser sur l’intérêt et l’attention nécessaire à de telles manipulations… Et en aval : en relayant les contenus tutoriaux produits par chacune des marques. Jusqu’à il y a peu, ce contenu n’existait même pas chez certains fabricants. Il est en passe d’être disponible. Nous y accorderont donc de l’attention sous peu.

      Pour exemple, à propos de ce fameux réducteur de volume dans les amortisseurs Fox > https://vimeo.com/121812641
      (vidéo avec préconisations d’usage et consignes de sécurité nécessaires, réalisée par Fox Racing Shox)

    2. @MIKA > la réponse à ta première question se trouve dans ta seconde ! Le carbone est un procédé de fabrication qui consiste à lier les fibres par la résine. Plusieurs éléments dans ce procédé permettent de maitriser les propriétés mécaniques du matériau : propriétés de la résine, caractéristiques des fibres, disposition de ces dernières, formes relativement libres et fluides des pièces réalisables… L’intérêt premier de la fibre de carbone est donc de maitriser le comportement final du matériau. Réduire ça à l’idée que le carbone est forcément rigide est un raccourci employé par ses détracteurs. On peut tout aussi bien utiliser le carbone pour trouver de la rigidité dans une conception, que pour apporter une souplesse et une déformation maitrisée. Encore faut-il disposer de cette compétence de conception au sein du bureau d’étude, et avoir accès aux bons procédés de fabrication en production. À l’heure actuelle, c’est à ce niveau que se situe les écarts entre les différentes appellations de carbone que tu cites.
      Mais à la limite, qu’importe ! Ce qui nous concerne le plus, en tant qu’utilisateurs finaux, est de caractériser le comportement de ces produits fabriqués avec ce matériau « malléable. » Sur le Radon, il s’agit à priori d’une certaine flexibilité. Le verdict nous dira en quoi ce peut-être un atout, ou une limite d’usage…

  5. Voilà qui est intéressant !
    A quand la suite ? 🙂
    Sinon, pour rebondir sur le commentaire de Mika, quelques amis m’ont aussi fait le même retour. Ils ne sont pas spécialistes, ni de technique, ni de mécanique, mais juste passionnés de vtt.
    Une certaine frustration les accompagne à la lecture de cet article, ils aimeraient bien comprendre.
    Ne serait-il pas possible de créer une sorte de glossaire des termes techniques les plus courants, et de vulgariser un soupçon de plus le test ?
    Certes, la vulgarisation est très complexe, mais cela permettrait peut-être à d’autres pratiquants de vous lire et d’apprendre un peu comment fonctionne un vtt. L’intérêt de connaitre un minimum le fonctionnement de nos destriers est une évidence pour ceux qui aiment la mécanique (dont je fais partie), mais pas forcément pour tout le monde.
    Merci Antoine.

    1. @MIKA, Franck @ PinkBikeFromMontpellier > les précisions de réglage et d’ajustement de ces articles peuvent servir de base pour progresser sur le terrain. Exemple : on précise ici que passer le levier de l’amortisseur Fox Float de la position 1 à la position 2 apporte un regain de vivacité au pédalage. Si votre vélo est équipé de ce même amortisseur, et si vous n’avez pas déjà fait l’expérience : passez de la position 1 à 2 en cours de sortie. Vous sentirez forcément la différence 😉

      Reste que nous comprenons très bien qu’au premier abord, certains termes puissent paraître abstraits. Nous travaillons à deux actions pour être plus accessibles à ce sujet. Une nouvelle rubrique verra le jour dans le courant de l’automne, le temps pour nous de terminer sans encombre la saison des événements et déplacements actuels… Puis la mise en place de l’étape qui suit la lecture des articles et l’acquisition des vélos passés à l’essai Endurotribe. On vous écoute, on y bosse, on vous en parle dès que c’est prêt 😉 à bientôt !

  6. Bonjour,
    cette proposition d’expliquer certains termes techniques est la bienvenue !
    Cela nous aiderait à comprendre plus en détail les essais (plaisant à lire), et à miex cerner nos bécanes.
    🙂

  7. Bonjour,

    C’est étonnant car j’ai fait un essai au VV Festival du 9.8 et j’ai un avis assez différent de Gabin.
    Dans son fonctionnement , j’avais trouvé que le Slide avait un fonctionnement proche des Enduros des années 2010 (en étant plus vif car beaucoup plus leger). J’avais eu le sentiment d’un vélo pardonnant beaucoup mais manquant de rigidité sur le triange arriere, ce qui rendait le vélo moins précis et moins nerveux.
    J’avais le sentiment d’une position plus typé All mountain, idéale pour faire du Randuro

    Donc j’ai hate de suivre cet essai.

    1. @Arnaud, Gabin & Chapuis > vos commentaires contradictoires expliquent de la meilleure des manières le contenu de l’essai que je mène actuellement. Je comprend tout aussi bien les remarques de Gabin & Chapuis, que les réserves de Arnaud. À mois de mettre la main sur les éléments qui doivent permettre de préciser l’usage, le caractère et la singularité du Radon Slide 160.

  8. Bonjour Antoine,
    C’est bien de faire un test sur cette marque bien que visuellement je trouve le vélo vieillot et la garantie de cette marque trop juste (seulement 2 ans).

    Mais je suis encore plus intéressé par un retour sur les roues dt swiss xmc 1200. Sont elles réellement adapté à de l’enduro notamment niveau solidité ?

    1. @ratm54 > je peux répondre dans la mesure où j’ai déjà rencontré ces roues par ailleurs, sur l’Intense Spider 275 notamment. Niveau solidité, je ne leur ai pas trouvé à redire. Elles n’ont pas soufferts de la caillasse du quart Sud-Est de la France. Le rayonnage ne parait pas excessivement tendu, et aucune casse de rayon n’est à déplorer. C’est plus sur leur comportement que j’ai quelques réserves. L’ensemble est relativement rigide. Le profil de la jante est haut, ce qui engendre notamment une certaine rigidité frontale : les chocs sont retranscrits sans filtre, le confort est tout relatif. Latéralement rigides également, les DT Swiss sollicitent énormément le cadre sur lequel elles sont montées. Ce dernier doit nécessairement être rigide est précis pour en tirer partie. Sans quoi, sa flexibilité ne permet pas de tirer partie de la précision des roues. En un mot > exigeantes !

  9. Bonjour Antoine,

    J’aime beaucoup lire vos tests toujours très détaillés même si je sais pertinemment que c’est pas demain que je me paierais un vélo à 5K€. En fait, je prévois de me racheter un vélo mais je ne pourrais probablement pas dépasser les entrée de gamme.

    Je me demandais donc dans quelle mesure les résultats de vos tests peuvent être transposés aux gammes inférieurs?
    Par exemple, si vous faisiez le test de la version 8.0 du slide les conclusions en serait totalement différente, comme si c’était un autre vélo ou il y aurait des conclusions/ressentis commun?

    Merci.

    1. @Yoh > Lors de nos essais, nous veillons à aller dans les détails à propos des ressentis. C’est ce qui permet de faire la part des choses et de déterminer d’où viennent certains traits de caractère du vélo. D’une manière générale, les impressions qui sont liées à la taille et à la géométrie se retrouvent quelque soit le niveau de gamme. Celles en lien avec les suspensions le peuvent aussi dans une certaine mesure : s’il sagit de la même marque et de la même base, et que l’on n’a pas le sentiment qu’un réglage particulier réservé au haut de gamme est nécessaire au bon réglage du vélo. Bien souvent, la différence se fait davantage sur les roues. Elles ne sont pas les mêmes suivant les niveaux de gamme, et influent grandement sur la dynamique du vélo. Reste que l’on tente d’essayer les vélos avec différentes paires de roues pour préciser en quoi elles influent. Et il arrive parfois que certains modèle haut de gamme gagnent à utiliser des roues moins exclusives. Freins, transmission et cintre/potence ont aussi leur part, mais moins évidente. Du moins pas au point, sauf réelle défaillance, de dénaturer totalement un vélo.
      Notre rôle de testeur consiste justement à faire cette part des choses. Nous veillons particulièrement à permettre la transposition des résultats au niveaux de gammes inférieurs ou supérieurs. Le test de la version 8.0 aurait donc une bonne partie des conclusions en rapport avec celles du 10.0 essayé ici.

  10. Merci pour tes réponses Antoine.
    Bon, et du coup, la seconde partie et le verdict, c’est pour quand ?
    Parce que maintenant, forcément, on est chaud bouillant nous !

    1. @Franck > Les échanges que l’on a au sein de ces commentaires me permettent d’orienter le programme d’essai. Il sont particulièrement intéressants et qualitatifs cette fois-ci. J’ai ce qu’il faut pour programmer les prochaines séances d’essai… Entre les déplacements qui m’attendent. Verdict très certainement de retour du Roc d’Azur qui a lieu dans 15 jours 😉

    1. @Jeje >sur le point d’être photographié pour passer dans les tuyaux. Très certainement en ligne début de semaine prochaine 😉

  11. Je roule sur se vélo depuis le début de l’année…
    mes impressions:
    premièrement le cadre est très solide, pour exemple j’ai fait 2000 m dénivelé en descentes dans des caillasses avec des sauts etc ce jour la j’ai trouvé que le vélo était moins stable que d’habitude… arrivé je fais l’inspection et je me rends compte que j’avais perdu la vis de fixation de la base derrière le pédalier! le cadre n’a pas bronché, inutile de dire qu’avec un alu j’aurais tout voilé au minimum.
    j’aime bien son comportement vif, je le trouve très agréable a roulé
    les moins: les roues DT sont un peut fragile pour l’usage que j’en fait.
    suggestion: je préfère la fourche Rock-Shox

  12. Je roule depuis le début de saison sur un 9.0HD, monter en Rockshox et roue DT E1700, et à mon niveau, ce bike est juste parfait, léger, joueur, rigide mais pas bout de bois et pour mon 1,8m le L est juste la bonne taille. Pour ma part, j’ai mis 25 % de sag avant/arrière, je ne suis pas non plus un fin régleur. Pour ce qui est de la solidité du carbone, il as supporté la Megavalanche de l’alpe d’Huez cette année, et les roues, malgré un mauvais coup, non pas pris de voile, quand au cadre, un gros crash à Giromagny, a fait un éclat dans la peinture au dessus du boîtier de pédalier mais le carbone n’a pas bronché.
    Rapport qualité/prix/plaisir juste parfait.

  13. Idem un vélo parfais moi qui roule comme un Bourrin nombreux crash et le carbone ne bronche pas le vernis s’écaille mais c est tout c est mon 3 eme radon le prochain le sera encore … Et je pense avoir passer le virus hein Fred 😉 …

  14. Bonjour Antoine,

    Bel essai, j’ai hâte de lire le verdict !
    Petite question : Par quel calcul arrives-tu à déterminer que la hauteur de selle minimum est de 74.5 cm ?

  15. Bonjour,
    continuez a nous tirer vers le haut avec vos explications de réglages, je n’ai jamais autant progressé dans la compréhension de la cinématique de mon vélo et de l’équilibre roue pneus et réglages amortos que depuis la découverte de votre site.
    Du super boulot, vous faites, complexe de prime abord, mais sur le terrain c’est le jour et la nuit !
    merci

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *