Fin de saison, la pression monte ! Il ne reste plus que deux courses pour attribuer des points et sceller les classements Enduro World Series 2022 décernant les titres de champions ! Alors forcément, la question se pose : est-ce que Isabeau Courdurier et Jesse Melamed peuvent-ils sceller leur plaques jaunes de leader et être titrés dès ce week-end, à Crans Montana ?! On a sorti les calculette, et on fait le point des scénarios les plus évidents, pour être au clair, sur FullAttack !
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On commence par poser un préalable essentiel pour tout bien saisir : à chaque week-end Enduro World Series, il y a trois opportunités de marquer des points ! La Pro Stage, qui lance la course. La Queen Stage, une spéciale parmi les autres. Et le classement final de la course. Les deux premières attribuent un maximum de 25 points chacune. La victoire du week-end en octroie 520. Il y a donc, au maximum, 570 points à marquer à chaque course…
Ce premier calcul permet déjà de voir qui est encore, ou non, dans le coup pour la gagne au général, à deux courses de la fin : tout pilote à moins de 570×2=1140 points peut encore jouer le titre. Chez les filles, elles sont cinq, de Isabeau Courdurier à Harriett Harnden. Mélanie Pugin sait d’ors et déjà qu’elle devra céder son titre en fin de saison. Chez les garçons, ils sont encore huit dans le coup : de Jesse Melamed à… Jack Moir, tenant du titre justement.
Deuxième calcul intéressant, le nombre de points d’avance à avoir dimanche soir, pour être titré dès Crans Montana. Il lui faudrait précisément 571 points d’avance. Pourquoi un petit point de plus que les 570 points maxi qui pourraient être marqués à Loudenvielle la semaine suivante ? Parce que sur les Enduro World Series, en cas d’égalité de points en fin de saison, c’est le pilote qui signe le meilleur résultat sur la dernière course, qui l’emporte. Pour être à l’abris dès ce dimanche, à Crans Montana, il faut donc finir avec 571 points d’avance. Point !
Chez les filles, Morgan Charre est la principale concurrente d’Isabeau Courdurier..
Chez les filles, Isabeau Courdurier a besoin de 141 points d’avance supplémentaires sur Morgane Charre pour être titrée dimanche. Pour exemple : en cas de carton plein pro stage/queen stage/course pour Isabeau Courdurier, Morgane Charre doit être sur le podium de la course et deuxième sur les spéciales qui comptent, pour contrecarrer les plan d’Isabeau… Après, Isabeau détient pile 570 points sur Bex Baraona, il lui suffit donc de marquer un seul point de plus pour plier l’affaire. Enfin, elle dispose de 780 points sur Ella Conolly et 880 sur Harriett Harnden. La Française peut se permettre de perdre quelques points sur ces deux dernières concurrentes. On suivra ça de près, mais il s’agit encore d’un coup à plusieurs bandes…
Chez les garçons, c’est bien le duel Jesse Melamed vs Richie Rude qui devrait retenir l’attention…
Chez les garçons, Jesse Melamed a besoin de 121 points d’avance supplémentaires pour être titré au dépend de Richie Rude, dès ce dimanche. Pour exemple : en cas de carton plein pro stage/queen stage/course pour le canadien, Richie Rude doit lui aussi faire deuxième à chaque spéciale qui compte et être sur le podium de la course pour rester dans le jeu. Vis-à-vis des autres prétendants, Jesse Melamed dispose d’une avance confortable – 715 points d’avance sur Martin Maes, 3e. Il peut donc leur céder des points sans être en grand danger. Position assez favorable donc pour le Canadien, qui doit avant tout se concentrer sur une cible, celle qu’il connait le mieux parce son concurrent depuis le début de la saison : Richie Rude, rien que ça !
Et chez les autres catégories ? Pour favoriser l’accès à la compétition des catégories espoirs et masters, le règlement des Enduro World Series diffère sur un point particulier : seules les 5 meilleurs courses de la saison, et non toutes comme en élite – comptent pour l’attribution des titres. À ce jeu, rien n’est donc joué, d’autant que les résultats finaux dépendent notamment de qui sera présent, ou non, lors des deux dernières courses. Des calculs sont faisables, et quelques tendances sont intéressantes à suivre, mais plus difficile de prédire si l’un d’eux peut être titré dès ce dimanche. On gardera un oeil sur Karim Amour en Masters, et Luke Meier-Smith chez les espoirs…
