À l’aube d’une nouvelle saison de compétitions, on vous présente « Ça roule ?« , une nouvelle série de mini interviews Endurotribe. L’idée ? Vous faire partager régulièrement au travers de 3-4 questions l’actu chaude des athlètes, les objectifs à venir, leurs problématiques du moment.
Pilote Raid/AM/Enduro ultra polyvalent, l’Annécien Alexis Chenevier change de monture – c’est son actu chaude du moment – et inaugure « Ça roule ? » !
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Ça roule Alexis Chenevier ?
Nouvelle saison, nouvelle marque de cadre, nouvelle monture… Dis nous en plus sur ces nouveautés !?
Oui quelques nouveautés pour cette année, mais la principale est le changement de monture. Je ne roulerai plus au guidon de vélos Rocky Mountain mais à celui de la célèbre marque Yeti.
C’est un gros changement pour moi, beaucoup de choses sont remises à plat avec ce nouveau vélo, retrouver ses habitudes, les bons réglages, apprendre à dompter le vélo… Tout ça demande un peu de temps mais c’est aussi une motivation supplémentaire.
J’avoue que quand Fred Glo de Tribe Sport Group m’a proposé de rouler sur Yeti, j’ai d’abord été sceptique : je connaissais la marque par l’image des vélos qu’ils dégageaient, ces vélos bleus turquoise, plutôt jolis, ça me faisait rêver mais je trouvais que ça ne collait pas vraiment avec mon image. J’avais en tête des vélos très performants en descente mais un peu moins dans les montées.
Fred ne m’a pas mis le couteau sous la gorge, il m’a dit « essaye et on discute ». J’ai donc roulé une bonne partie de l’hiver avec le SB100 (typé AM) et… ça m’a plu ! Il faut bien avouer qu’en montée le vélo n’est pas le meilleur, mais le plaisir en descente est énorme. On a travaillé avec Tribe pour le rendre plus performant avec l’ajout d’un blocage de l’amortisseur au guidon et quelques pièces plus light… Le vélo semble vraiment top maintenant.
Cela implique-t-il des évolutions dans ton statut d’athlète, ton rôle/implication d’ambassadeur ?
Non aucun changement si ce n’est de continuer à faire ce qui me plait. Je roulerai pour Tribe Sport Group, qui me fournit les cadres ainsi que les composants Race Face et suspensions Fox.
Mavic qui est aussi mon employeur me suit pour la partie vêtements, casque et roues. Je suis également toujours en partenariat avec Hutchinson pour la partie pneumatique, V8 Equipment pour la bagagerie et Squirt Lube pour l’entretien du vélo.
Mon statut est un peu particulier, car le vélo n’est pas mon métier, le but pour moi est de me faire plaisir en me fixant quelques objectifs et essayer d’être performant. Il y a une vraie relation de confiance entre mes sponsors et moi, ils me connaissent et savent que je ferai mon possible pour montrer le meilleur de leurs produits. Aucun ne me met la pression ou m’oblige à quoi que ce soit. C’est une vraie chance d’avoir cette liberté.
Quels sont tes projets (évasion / compétition) cette saison ?
Pas de grand « voyage » de prévu pour 2020, je serai sur les événements où j’ai l’habitude d’être présent. Cette saison est un peu particulière avec un calendrier très condensé autour de mai et juin avec notamment l’Epic Enduro et la Transvésubienne à une semaine d’écart. Ensuite il y aura sans doutes le Raid Vauban, et les mass-start type Megavalanche et autres. J’ai toujours en tête une participation à une épreuve type BC Bike Race, mais ça demande plus de budget et d’organisation… Un jour j’espère !
As-tu un objectif en particulier qui te tient à coeur ?
Comme je disais précédemment l’Epic Enduro et la Transvésubienne sont à une semaine d’écart. Deux courses extrêmes que j’adore. Jusqu’à cette année les deux épreuves étaient espacées d’un bon mois, ce qui me permettait de récupérer correctement, voir même de sur-compenser de la première pour performer sur la deuxième. Cette année, il va falloir changer de stratégie pour optimiser la récup’ et tenter de performer sur les deux.
Le défi est de taille mais ça serait vraiment beau de réussir le doublé d’autant plus que j’ai forcément à cœur de renouer avec la victoire sur la TV. Beau challenge en perspective ! 😉