1ère Coupe de France DH Marathon à Pra Loup – Compte-rendu et run GoPro de Glenn MacArthur

Le week-end passé, la station de Pra Loup accueillait dans les Alpes du Sud la toute première manche de l’histoire de la Coupe de France de Descente Marathon, au format calqué sur les Maxiavalanche. On a demandé à Glenn MacArthur – finalement 3e de l’épreuve – de nous raconter son expérience…

Texte & vidéo : Glenn MacArthur – Photos : UCC

Le week-end dernier, j’étais présent sur la toute première manche de Coupe de France FFC de Descente Marathon de l’histoire (DHM). Organisée par l’équipe habituelle d’UCC, connue et reconnue pour les Mega et Maxiavalanche. Le circuit compte trois manches, la Maxiavalanche de Pra Loup, la Maxi de Ax les thermes et la finale, la Mégavalanche sur l’île de la Réunion en décembre.

Le format de course

Le format est simple, on rassemble des vététistes au sommet d’une montagne tout le monde part en même temps. Le premier arrivé en bas a gagné…

Pour cette première manche à Pra Loup, il y a trois jours de courses. Le vendredi c’est reconnaissance libre sur le tracé déjà balisé. Le samedi reconnaissance libre le matin et manche de qualification l’après-midi. Pour finir le dimanche, deux manches de finale. Tout ça en mass start. Ici à Pra Loup, le tracé est très long, très rapide, assez physique et surtout ce week-end très poussiéreux. Les deux manches de finale et la qualification se font sur la même piste mais on s’arrête à deux tiers du chemin pour la qualif avec quand même 800 m de dénivelé et 12 minutes de course pour les meilleurs. Le dimanche c’est une autre histoire avec les deux runs de course qui font près de 22 minutes et 1300 m de dénivelé chacun, on va fumer de la plaquette !

À part pour tâter le terrain et ses adversaires, la manche de qualification à pour seul but de placer les pilotes sur la ligne le dimanche. Les 5 premiers de chacune des 4 manches de qualification forment la ligne A de 20 pilotes pour le dimanche. Les 5 suivants la ligne B etc. C’est ensuite la place obtenue à chacune des deux manches de finale qui fait le classement du week-end.

Mon vélo pour l’occasion

Même si la discipline s’appelle descente marathon, au vu des sentiers naturels et des nombreux pédalages et relances on retrouve une grande majorité d’enduristes et de vélos d’Enduro. Pour ma part je prends le départ avec le même vélo et montage que sur les EDR ou autres course d’Enduro.

  • Mon Santa Cruz Megatower CC taille XL avec ses 165 mm de débattement et sa RockShox ZEB en 170 mm.
  • Des grandes roues Reserve carbone en 29 pouces, un cercle Reserve 30 HD a l’avant et un cercle Reserve DH a l’arrière. Des valves Fillmore.
  • Des freins SRAM Code avec un disque en 200 mm à l’avant et 220 mm à l’arrière.
  • La transmission S RAMeagle T-type X0 avec un plateau en 32 dents et des manivelles en 170 mm.
  • Une tige de selle RockShox Reverb en 200 mm.
  • Et un cintre Santa Cruz carbone en 785 mm.

L’arme parfaite pour avaler les gros dénivelés sans broncher.

Ma course

Avec un jour et demi de reconnaissance, je connais très bien le parcours. Et ce qui me fait peur c’est le départ. Après à peine quelques coups de pédales, ça descend et ça se resserre très vite avec un virage à gauche en dévers puis un grand virage à gauche très étroit. Ensuite ça descend pendant quelques minutes sur des parties étroites où il est quasi impossible de doubler sans prendre trop de risque. Celui qui prendra un très bon départ, sera devant toute la première partie de la course. À l’inverse, un mauvais départ, et on peut se retrouver coincé dans les bouchons, loin du groupe de tête.

Ce week-end, sous la canicule estivale, il y a énormément de poussière, ce qui rend la course encore plus complexe car il est difficile de suivre les autres concurrents. Encore une fois être devant sera un avantage.

Ensuite, la piste alterne entre parties freeride très rapides dans les alpages, de larges épingles dans les mélèzes, quelques escaliers et virages sur le goudron en traversant la station. Et pour finir sur un super petit single étroit et quelques virages relevés. Le cocktail parfait pour une course complexe et stratégique, j’adore.

J’aime beaucoup la piste, il y a de nombreuses occasions pour doubler mais aussi se faire doubler. Bref tout ce qu’il faut pour une belle course équitable. De mon côté après une bonne qualif le samedi je suis sur la ligne A le dimanche avec une belle brochette d’énervés. Je fais un départ correct sur la première manche, autour du top 10 et je remonte petit à petit pour prendre la 4e place.

Puis après un meilleur départ sur la 2e manche je joue aux avant-postes et prends la 2e place de la manche et donc une 3e place sur le week-end !

Premier sur chacune des deux finales, Arnaud Garanger remporte cette Coupe de France DHM devant Robin Perez. Maelle Escudero signe la meilleure perf’ féminine, en Maxi challengers.

Résultats complets, toutes catégories > https://timingzone.com/maxi-avalanche-praloup-2023/

Ma course en caméra embarquée

Montez à bord de mon Megatower pour la 2e manche de cette Coupe de France DHM !