Lorsqu’il est question d’amortissement et d’absorption des impacts, le monde du VTT est riche ! Tout, ou presque, est conçu avec cette idée en ligne de mire : celle de nous rendre les choses plus confortables et moins risquées qu’elles ne le sont vraiment. C’est le cas des mousses Huck Norris pour préserver nos jantes. Mais aussi des casques Leatt pour protéger nos têtes. Ou encore d’un vélos complets Nukeproof. Toutes ces marques nous présentent aujourd’hui des nouveautés : respectivement les Huck Norris MegaNorris, les Leatt 4.0 Enduro et AM, et le Nukeproof Giga…
Huck Norris MegaNorris
Huck Norris est un des premiers à avoir proposé des inserts de pneus pour protéger les jantes des impacts et diminuer, par la même occasion, le risque de crevaison. On l’a même essayé, et depuis l’offre s’est franchement élargie et le Huck Norris méritait de progresser… Ainsi, la marque étoffe maintenant sa gamme avec de nouveaux modèles : les MegaNorris.
Si les premières mousses de la marque finlandaise n’offraient qu’une seule densité, c’est justement l’usage de mousses de différentes densités qui fait la particularité des MegaNorris :
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On retrouve donc 3 modèles dans cette gamme MegaNorris : avec d’abord le Toast… 
… puis le Sandwich… 
… et enfin l’Hamburger ! On l’a compris, leur nom son suffisamment explicites pour ça : à la façon d’un sandwich, chaque modèle superpose différentes couches de mousses de densité différente. 
Le Toast, c’est une seule couche de mousse faible densité, c’est en fait le Huck Norris qu’on connait jusqu’alors. Le Sandwich fait usage d’une couche de mousse faible densité côté pneu et d’une couche de mousse haute densité contre la jante. Et le Hamburger, comme son nom l’indique, emprisonne la couche faible densité entre 2 couches haute densité. 
Chaque couche assure une fonction différente : la faible densité absorbe les impacts de roulement et les vibrations, quand la haute densité se charge de la protection contre les gros impacts, ceux risquant de détériorer la jante et/ou le pneu. De cette manière, les MegaNorris, notamment le Sandwich impose un sens de montage supplémentaire : la mousse haute densité côté jante : contre ! 
Et les autres principes restent d’actualité : à couper pour ajuster entre 27,5 et 29 pouces de diamètre ou faire chevaucher les 2 bouts + aboutement par collier scratché. 
La mousse haute densité faisant son apparition, les poids augmentent. On pourrait donc s’attendre à une efficacité différente…
En effet, assez basiques mais d’une simplicité d’usage hors pair, les premières mousses Huck Norris méritaient de progresser face à la concurrence. Et, ainsi, en conservant les mêmes principes, elles conservent leur facilité d’utilisation, et se perfectionnent peut-être en matière d’absorption d’impact, de durée de vie et de stabilité à hautes vitesses…
La paire à 54,90 € (Toast), 74,90 € (Sandwich) et 89,90€ (Hamburger) > hucknorris.com/
Leatt 4.O Enduro & AM
Lorsqu’il est question d’absorber les impacts, les casques ont aussi leur mot à dire et Leatt vient justement d’enrichir sa gamme. Notamment avec 2 nouveaux casques : les intégraux Leatt 4.0 Enduro à mentonnière amovible (299 € et 810 g) et les jets Leatt 4.0 All Mountain (189 € et 430 g).
Tous deux viennent étoffer la gamme Leatt déjà riche et pas qu’en matière de casque d’ailleurs. Placés plus haut de gamme que l’existant 3.0, ils en reprennent malgré tout certains concepts : le 360° Turbine, une ventilation optimisée et la fixation de la mentonnière amovible, pour le modèle Enduro uniquement, le modèle AM en étant dépourvu.
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On retrouve donc dans les 2, ces étranges pads bleus visibles au travers des mousses intérieures. 
Ils sont au coeur d’un des seuls systèmes concurrents au système MIPS. Ils visent aussi à maximiser la protection en limitant l’énergie rotationnelle transmise au crâne lors d’un impact. 
Leurs visières sont aussi réglables et détachables et participent ainsi à une meilleure sécurité en cas de chute. Aussi, on retrouve dessus, de chaque côté, des pads en caoutchoucs pour éviter aux branches des lunettes de glisser.
Au catalogue, ce sont 4 déclinaisons pour chaque modèle tous certifiés EN 1078 et CPSC 1203, en plus de l’ASTM F1952 pour les intégraux. On remarque aussi qu’en terme de look, le modèle AM n’est rien d’autre qu’un Enduro sans sa mentonnière ! Il n’est d’ailleurs pas adaptable après coup puisqu’il n’offre pas la fixation et que l’attache n’est pas vendu au détail.
Dans un autre registre, la gamme Leatt est encore étoffée de 2 casques intégraux de DH : le 8.0 et le 1.0 DH. Ce qui permet finalement de dire qu’elle est maintenant large et variée pour toucher toutes les pratiques allant du Trail à la DH tout en proposant différents niveaux de gamme :
Plus d’infos sur le site de la marque > www.leatt.com/
Nukeproof Giga
Enfin, pour éprouver ces nouveaux produits et absorber des impacts d’un autre rang, il faut un vélo ! En voici un tout nouveau : le dernier Nukeproof Giga. Après la récente mise à jour du Mega, le bike de Sam Hill, Nukeproof nous présente un Enduro encore plus gros ! L’idée est d’offrir un vélo capable d’enchainer les laps en station comme de répondre à un besoin des pilotes du team CRC : assurer en EWS lorsque le terrain est toujours plus pentu, toujours plus défoncé, toujours plus engagé… comme à La Thuile par exemple.
Né dans cet esprit de toujours plus, c’est avec 170 à 180 mm de débattement arrière selon la taille de roue, et un look proche du Dissent de descente que le Nukeproof Giga cherche à confirmer son titre de Super Enduro, comme Nukeproof le qualifie ! Le Nukeproof Giga s’inspire même de la plateforme du Dissent sur laquelle Nukeproof a travaillé pour optimiser ses capacités au pédalage :
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Il reprend donc le système monopivot de son grand-frère… 
… avec un jeu biellette/basculeur… 
… et un triangle arrière non articulé ! 
Il assure donc la bonne insertion des tiges de selles télescopiques, désormais assez longues ! 
Et une géométrie en conséquence. Comprendre : aussi adaptée au pédalage et donc a une position redressée et confortable. 
Jusqu’ici, on connaissait la tendance « Longer, Lower & Slacker », Nukeproof tend cette fois à « Long, Low, Slack & Steep ». Pourquoi steep !? Pour justement caractériser l’inclinaison du tube de selle : redressé ! Puisqu’on y porte maintenant une attention toute particulière pour le confort et l’efficacité au pédalage des vélos. Quand certains peinent à obtenir un tube de selle plus redressé que 70°, visiblement Nukeproof est dans le coup, avec 71,5° au tube de selle, et 78° en angle de selle. Surtout sur un si gros vélo ! Pour le reste on retrouve ce que des vélos de sa trempe peuvent afficher : reach de 475mm, angle de direction de 63,5°, bases de 445 mm et boitier à 350 mm du sol en taille L et en 29″. 
Et aussi en 27,5 pouces. 
Le Nukeproof Giga offre 2 positons d’ancrage du triangle arrière : pour faire varier la progressivité de la suspension… 
… de 25,5 à 29 % ! 
Tout comme l’anti-squat ! Il est aussi étudié pour optimiser l’efficacité du Giga au pédalage : à peine supérieur à 100% en tout début de course, il plonge ensuite assez bas pour laisser la suspension libre de travailler et de se mouvoir dans le débattement. Selon la position du pilote assis sur la selle, sa valeur en début de course peut suffire à le rendre performant au pédalage. 
Mais seul les sentiers peuvent le confirmer…
Comme le Mega, le Nukeproof Giga est entièrement en carbone, offre la possibilité d’emporter un bidon de 750 mL et le passage des gaines interne est guidé. Ainsi, Nukeproof étoffe sa gamme de vélos Gravity. Après le Reactor, le Mega, et ce nouveau Giga, verra-t-on un jour apparaitre un Terra, à en suivre leur logique : en lieu et place du Dissent ? Affaire à suivre…
De 4699,99 à 6999,99 € – 5 tailles (S à XXL) > nukeproof.com/
