Numéros de carrière : ce qu’ils signifient pour chaque vainqueur de Coupe du Monde..!

Cette saison, et jusqu’à leur fin de carrière, les pilotes de Coupe du Monde de Descente doivent choisir un numéro de carrière, qui ne devrait plus les quitter. Un choix qui ne se fait donc pas à la légère, mais qui soulève des questions : qui a cette opportunité ? Ce que les pilotes en pensent ? Ce qu’ils vont en faire ? Comment ont-ils choisi et surtout : qu’est-ce que ça nous apprend de chacun ?! Réponse sur FullAttack ! 

Ce qui est nouveau… 

Il y a du nouveau en Coupe du Monde de Descente ! En 2025, la réforme de la compétition compte parmi les mesures mises en place, une concernant le choix d’un numéro de carrière… Désormais, tout pilote ayant remporté une manche de la Coupe du Monde doit choisir un numéro permanent, qu’il devra conserver jusqu’à la fin de sa carrière. Dans l’esprit, cette nouvelle règle vise à renforcer l’identité des champions et à marquer la pérennité de leurs performances, leur numéro devenant ainsi un symbole de leur succès sur le circuit mondial. Pour les fans, l’idée est également de faciliter la reconnaissance des pilotes : à force de voir les mêmes numéros à chaque compétition, on devrait finir par associer chaque numéro à un pilote, créant ainsi une connexion plus forte et immédiate avec les athlètes. Les pilotes qui obtiennent ce droit, qu’ils soient hommes ou femmes, voient leur numéro gravé dans l’histoire de la discipline, l’espoir étant d’ajouter une dimension personnelle et historique à chaque performance, comme c’est déjà le cas en F1 ou en MX/SX… Le choix peut porter sur les numéros de 2 à 999. Le #1 reste réservé au leader du classement général provisoire. Mais pour les autres, fini les plaques au petit bonheur du classement et de règles parfois douteuses. Désormais : ceux qui ont gagné, ont un numéro et n’en change plus ! À part donc, pour passer devant au général – mais ça, c’est une autre histoire…

Ce que les pilotes en pensent… 

Ce nouveau système, globalement, passe plutôt bien dans les rangs. En demandant aux pilotes qui ont l’opportunité, « C’est cool de pouvoir choisir son numéro ! » est une réaction revient fréquement. Pour beaucoup, c’est d’abord une histoire d’identité : marquer les esprits, créer un lien direct entre un pilote et un numéro. « C’est cool d’associer quelqu’un à un numéro, pour les fans, pour moi ça parait facile. » Et puis, il y a la logique mercantile que certains perçoivent à travers l’initiative « C’est la meilleure façon de se démarquer maintenant, et c’est un vrai plus pour se vendre, pour sa propre marque personnelle. » Et si certains auraient préféré un autre numéro, ou n’étaient pas en haut de la liste pour choisir – ça s’est fait par priorité au nombre de victoires – le fond de l’idée qu’on peut lui prêter, séduit : un clin d’œil aux codes du motocross, une reconnaissance visible pour ceux qui ont déjà gagné. Même si certains s’interrogent encore : « Ça va toujours faire un peu bizarre entre les numéros et l’ordre de départ… sans logique, non ? » Quelque part, on sent que la greffe est en cours. Normal, puisqu’il faut encore expérimenter la chose et prendre de nouveaux repères avant d’espérer que l’effet escompté ait lieu… 

Comment les pilotes veulent s’emparer du phénomène ?!

Là où les numéros prennent du sens, c’est dans la façon dont les pilotes comptent les intégrer dans leur image. Le merchandising, les logos, les casques, les maillots… tout y passe. Certains sont déjà en train de plancher sur des designs : « Je vais l’utiliser, il sera sur mon dos, dans les logos. » D’autres envisagent plus large : « Je vais faire un peu de merch avec ça », ou encore « Je vais l’utiliser sur mon maillot, mon casque… J’avais déjà un logo avec mes initiales, je vais y ajouter le numéro, je trouve ça stylé ». Le but, c’est de marquer le coup et de s’approprier ce numéro, même si, pour d’autres, il faudra un peu plus de temps pour l’intégrer totalement à leur identité visuelle. « Mon manager a fait un logo avec le numéro, mais je ne m’y suis pas encore totalement retrouvé. » En tout cas, une chose est claire : le numéro devient un outil puissant pour se créer une vraie marque personnelle, une signature qui dépasse la simple compétition. « Je l’utilise sur les réseaux sociaux, et peut-être pour des produits dérivés, mais je n’en suis pas encore sûr » résume assez bien les premiers retours obtenus en ce début de saison… 

Les pilotes ont leurs propres critères

Quoi qu’il en soit, avant ça, il aura fallu choisir un numéro, ou du moins, en obtenir un ! Derrière chaque numéro, une histoire ?! En tout cas, différents critères ressortent aurpès des pilotes. Certains ont visé simple : « Je voulais juste un chiffre unique », ou « Je voulais absolument un numéro dans les 10 premiers ». Il faut voir ici l’héritage des mondiaux – où les numéros sont jusqu’ici basés sur le classement UCI – et d’une époque où les classements de Coupe du Monde servaient à attribuer les dossards. Petit numéro = meilleur pilote… D’autres ont joué la carte de la symbolique : souvenirs d’enfance, plaques de BMX, numéros fétiches, chiffres associés à une date ou à un endroit. « C’est mon numéro de BMX quand j’étais petit », « Je l’avais sur ma toute première moto quand j’étais gosse », ou encore « Ce numéro, je le voyais partout – code postal, date d’anniversaire, année de naissance de mes parents… ». Pour d’autres, c’est plus créatif : une association avec les lettres de leur nom, un potentiel logo, un jeu de mots en anglais… Chacun a son petit truc, entre esthétique, souvenirs et branding. Et c’est là que ça devient intéressant : au-delà du classement, ces numéros deviennent des signatures.

4 – Camille Balanche

Camille Balanche, qui a toujours eu un lien particulier avec le sport, a choisi son numéro en s’appuyant sur plusieurs raisons personnelles et créatives :

« Mon numéro préféré, c’est le 14, que j’ai toujours eu au hockey sur glace et les sports d’équipe que j’ai faits – par rapport à des joueurs de hockey. J’ai aussi hésité à prendre le 90, mon année de naissance. Et après j’ai choisi le 4 parce que je crois que c’était plus cool d’avoir un numéro à un seul chiffre. J’ai aussi gagné 4 coupes du monde… Et puis je peux faire aussi des jeux de mots avec « four », « for », et ça ressemble aussi à un A. Je peux l’utiliser vu que dans mon nom il y a beaucoup de fois le A. Par exemple, je pourrais écrire « Cam » avec le A qui est un 4 et faire des trucs comme ça… »

7 – Myriam Nicole

Pour Myriam Nicole, il faut remonter loin, à ses tout débuts – photo à l’appui – pour trouver la raison de ce choix :

« J’ai choisi le 7, c’est le numéro que j’ai le plus eu dans mes débuts de compétition, donc même si je ne suis pas trop superstitieuse (enfin j’ai quand même 2-3 anecdotes). Je l’aime bien ce 7 ! Je l’aurai dans le dos sur mon maillot ! »

11 – Vali Höll

Vali Höll, qui avoue avoir hésité longtemps avant de choisir son numéro, a finalement opté pour le 11, un choix finalement personnel et symbolique :

« Je voulais avoir le numéro 1, mais ce n’est pas autorisé, donc j’ai pris le 11 – sans blague ! En fait, j’ai eu du mal à trouver un numéro parce que je n’étais jamais attachée à un numéro en grandissant. En ski, j’avais aussi des numéros au hasard, donc je ne m’étais jamais vraiment liée à un numéro de dossard. Mon anniversaire est le 11 décembre et j’ai aussi commencé à faire des courses quand j’avais 11 ans. »

12 – Marine Cabirou

Pour Marine Cabirou, originaire de Millau, il n’aurait pas pu être autrement… 

« Je suis née le 12 mars et j’habite dans le département 12, donc c’est naturellement le numéro qui me suit depuis toujours. Et en plus de ça, j’ai gagné ma première coupe du monde avec quasi 12 secondes d’avance, donc ça a été comme une évidence pour moi. »

57 – Tahnee Seagrave

Parmi les pilotes de Coupe du Monde, Tahnee Seagrave est peut-être celle qu’on a vu porter un numéro unique sur ses vêtements – collab’ TS57 avec FOX notamment – avant même que la mesure soit prise… Mais pourquoi 57 ?! 

« J’ai eu le numéro 57 depuis que j’ai commencé à faire des courses. C’était un rêve d’avoir un jour ma propre série signature et de collaborer avec des marques, après avoir vu les chaussures de Sam Hill pour Five Ten à l’époque ! Je n’ai jamais vraiment voulu mettre mon nom sur les choses, donc mon père (qui est graphiste) a joué avec quelques logos et a remarqué que son propre logo, avec ses initiales, qui sont les mêmes que les miennes (TS), ressemblait à 57 à l’envers. Du coup, on a eu un petit logo « 57 » en tournant les choses différement. Le reste appartient à l’histoire ! »

81 – Eleonora Farina

Chez l’italienne, c’est avant tout une question d’énergie avec le numéro 81. Et on sent dans son propos, court mais énergique, qu’elle lie le fond et la forme… 

« J’ai décidé d’utiliser le numéro 81 parce que j’aime vraiment ce numéro en lui-même. J’aime l’énergie du numéro. Je vais l’utiliser sur mon maillot et je vais le mettre partout où je peux et en faire mon numéro de référence, c’est certain ! »

96 – Nina Hoffmann

Pour Nina Hoffmann, il y a un nombre, puis un chiffre, et enfin un côté graphique qui a séduit la pilote allemande… 

« J’ai choisi le 96 parce que c’est mon année de naissance. Enfin, d’abord, le numéro 6 était un peu mon numéro préféré, mais je ne voulais pas un chiffre unique, alors j’ai pensé au 96 ! Je trouve que ça a l’air plutôt cool parce qu’il y a une certaine symétrie et on peut vraiment jouer avec. »

2 – Loris Vergier

Loris Vergier, qui avait un choix très symbolique en tête, nous raconte comment le numéro 7 a échappé à son choix, avant de se tourner vers le 2, dans un flegme qui lui va si bien :

« J’avais un premier choix qui était plutôt fondé : je suis né le 7, j’ai gagné 7 coupes du monde et je ne sais plus, il y avait un autre truc… Bref j’aime le 7 mais Aaron Gwin roule encore. Donc je pense qu’il m’a piqué le numéro. Après ça, c’était un peu en fonction des autres numéros que j’ai eus dans le passé, avec lesquels j’ai bien roulé ou que j’aimais bien… Mais du coup, le numéro 2, c’est un peu moins spirituel quoi… »

3 – Troy Brosnan

Peu de changement au final, les habitués du podium vont garder leurs petits numéros. C’est en tout cas parce que sa carrière l’a souvent mené au numéro 3 que Troy Brosnan l’a choisi… 

« Ouais, c’est sympa de choisir un numéro ! J’ai choisi le numéro 3 car je l’ai eu plusieurs fois après avoir terminé 3e au classement général de la série Coupe du Monde. Donc, ça s’est naturellement imposé et j’aime bien ce numéro > TB3 »

4 – Amaury Pierron

Amaury Pierron n’a pas attendu qu’on lui demande de choisir pour s’emparer d’un numéro. Et heureusement qu’il était en bonne place pour s’emparer du numéro 4… 

« C’est le numéro 4 parce que… Tu connais Carmichael ? Non, il y a plein de choses mais c’est en partie pour ça : je suis né le 4 mars, j’habitais le numéro 4 de ma rue… J’ai associé plein de choses au 4. Ça fait un moment que j’ai mon pseudo Instagram avec du coup… »

5 – Danny Hart

Danny Hart, qui a opté pour le numéro 5, nous raconte pourquoi ce chiffre, bien qu’il ne soit pas son premier choix, a fini par lui plaire :

« Pour être honnête, ce numéro n’a pas une signification énorme pour moi et ce n’était pas mon premier choix, mais au final je suis content de l’apparence de ce numéro. Tout cela coïncide aussi avec l’année où ma fille a eu 5 ans. Ce n’est donc pas un numéro de carrière que j’ai eu longtemps, mais je pense qu’il va vraiment bien rendre. »

6 – Jackson Goldstone

On pourrait souffler qu’avec un peu de mathématiques, le numéro 6 de Jackson Golstone correspondrait à son numéro fétiche, converti en single digit… 

« Mon nouveau numéro de carrière est le 6 ! À la base, je voulais le 5, car le 51 était mon numéro fétiche, mais Danny Hart a pris ce numéro avant moi, donc mon deuxième choix était le 6. Pour l’instant, c’est un numéro nouveau pour moi, donc il n’a pas encore de signification particulière. »

7 – Aaron Gwin

Pour l’américain, rouler enfin avec le numéro 7 sonne comme un aboutissement, l’histoire de toute une carrière même… 

« J’ai toujours aimé le numéro sept quand j’étais enfant. Mon premier numéro en motocross était le numéro sept. Quand j’avais 12 ans et que je faisais des courses de 80cc dans la catégorie débutants, je me souviens qu’il y avait cinq autres enfants avec ce même numéro ! Du coup, on a ajouté un petit bout de scotch devant pour en faire un 1, et quand on est arrivé à la course suivante, d’autres enfants avaient fait la même chose, alors j’ai ajouté un autre 1, et mon numéro de moto est devenu le 117 parce que tout le monde avait le sept… C’est un peu fou maintenant, le motocross était le rêve original que j’avais de devenir pilote professionnel, mais ça ne s’est pas fait. Par contre, la descente a bien fonctionné, et maintenant que je peux choisir un numéro, c’est assez cool pour moi, parce que ça bouclait la boucle, ce rêve d’enfant avec le numéro sept, je l’ai retrouvé sur mon vélo, un peu vers la fin de ma carrière ! »

8 – Ronan Dunne

L’irlandais part d’une feuille blanche avec le numéro 8, mais a bien espoir que ce soient ses résultats en carrière qui lui donnent du poids avec le temps…

« J’ai choisi le numéro 8 car je voulais un numéro à un seul chiffre. Ce numéro n’a en fait pas de signification particulière pour moi, mais je pense qu’il en aura une après ma première saison de course en réalité ! »

9 – Benoit Coulanges

Pour Benoit Coulanges, c’est une part de destin, et au final le numéro qu’il portait pour son dernier podium aux Mondiaux de DH à date, qui font choix… 

« Moi j’ai eu 2 ans d’affilée le 7 parce que j’avais fini 7e au général et cette année encore j’ai fini 7e donc j’étais chaud de repartir pour le 7, mais il y avait pas mal de monde avant moi qui allait le prendre. Là c’est Aaron Gwin qui l’a, puis il y a d’autres comme Loris Vergier et Dany Hart qui voulaient le prendre. Donc, en gros, j’avais le choix entre le numéro 6, 8 et 9. C’était les 3 derniers numéros qui restaient dans le top 10. Et le 9 me plaisait bien : c’est un numéro que j’ai déjà eu aux championnats du monde plusieurs années. »

11 – Reece Wilson

Avec l’écossais, c’est l’histoire d’un rêve de gosse qui devient réalité, et puis une sorte de mantra, l’objectif ultime d’un week-end de Coupe du Monde, affiché sur la plaque de cadre…

« J’ai commencé à courir avec le numéro 11 quand j’étais gamin, après avoir entendu à la télé un commentateur parler d’un pilote de Superbike — je ne me souviens plus qui c’était — qui portait ce numéro. Il avait gagné la course et le commentateur avait dit : « Ce n’est pas juste le numéro un, c’est le double un ! » Le 1, c’est déjà l’un des numéros les plus stylés que tu puisses avoir, alors deux fois le 1, je trouvais ça encore plus classe. Je me suis dit que ce serait cool si un jour je faisais une qualif gagnante suivie d’une victoire en finale, d’avoir un 1-1, donc un 11. Et puis je suis aussi né un 11… »

15 – Matt Walker

Matt Walker a abordé le choix de son numéro avec une bonne dose d’autodérision, sans y accorder trop d’importance au départ :

« Haha, mon choix de numéro est assez aléatoire, je n’ai jamais vraiment eu de chiffre préféré ou quoi que ce soit dans ce genre. J’avais pensé au 11 d’abord, parce que j’ai gagné une seule manche de Coupe du Monde… Mais comme il était déjà pris, j’ai eu le 15. Je ne sais pas si ça a beaucoup plus de sens en français qu’en anglais, mais voilà ! »

17 – Jordan Williams

Pour Jordan Williams, le choix du numéro s’est imposé comme une évidence, avec un clin d’œil à ses premières années de compétition :

« J’ai choisi le numéro 17 parce que c’était mon numéro de course quand je faisais du motocross étant gamin, et j’ai toujours aimé son look. Trop hâte de courir avec, ça va être stylé ! »

22 – Rémi Thirion

Pour le Vosgien, il fallait quelque part qu’il y ait un deux, voire deux, et c’est chose faite… 

« On devait choisir trois numéros. Les miens étaient le 2/6/22 et c’est le 22 qui a été retenu. Je ne suis pas superstitieux mais j’ai toujours bien aimé les chiffres ou nombres avec des deux. C’est aussi la date de mariage avec ma femme… »

23 – Laurie Greenland

Pour Laurie Greenland, le choix du numéro s’est imposé plus par ressenti que par logique… Mais le feeling, c’est important dans le sport..! 

« J’ai certains numéros que j’aime sans trop savoir pourquoi. Peut-être juste parce que j’aime leur sonorité, qu’ils portent chance, ou que je les associe à de bons souvenirs. Le 23 n’était pas mon premier choix, mais maintenant qu’il est acté, il me semble être le bon. »

25 – Martin Maes

Certains font des calculs savants pour élaborer leurs codes confidentiels, Martin Maes a mis un peu de mathématiques dans son raisonnement pour intégrer tous les symboles familiaux auxquels il tenait dans son numéro de carrière… 

« Alors il y a plusieurs raisons pour ce num 25 :
• 2 car j’étais le 2e enfant de ma famille derrière mon frère.
• 2 car j’ai 2 enfants
• 5 car nous étions une famille de 5
• 5 car je suis né un 27 donc 7-2 = 5
• ma première fille est née le 21 et ma deuxième le 4. 21+4 = 25
Voilà beaucoup de liens liés à la famille comme vous pouvez le comprendre 😉 »

29 – Loic Bruni

Pour Loïc Bruni, pas question de copier les héros de jeunesse ou de reprendre un numéro déjà légendaire : il veut que son chiffre raconte sa propre histoire, et c’est le 29 qui coche toutes les cases. Et puis, allez savoir combien de fois il pourrait être remplacé par le numéro 1… 

« Je voulais choisir le 3, mais par rapport à Eli Tomac. Le 199 c’était mon premier numéro en World Cup et j’adorais Travis Pastrana quand j’étais petit – je l’écrivais partout. Donc je voulais ça et puis je me suis dit qu’en fait j’allais prendre mon numéro à moi, que je n’allais pas prendre le numéro de quelqu’un qui a fait sa carrière et qui est une légende. Je pense qu’on est tous des fans de moto mais au fond du fond, j’ai envie d’avoir mon propre truc ! Donc le 29 c’est mon numéro de BMX quand j’étais petit ! Et en plus ça fait référence au 29 pouces, moi qui étais un peu anti 29 pouces, c’était marrant… »

51 – Thibaut Daprela 

Pour Thibaut Daprela, le 51, c’est d’abord une histoire de BMX, mais quand on lui a demandé si ça avait un lien avec le sud et l’apéro, il n’a pas dit non… 

« J’ai choisi ce numéro parce que c’est mon numéro de BMX depuis que j’ai 5-6 ans. Je crois que c’était un numéro obligatoire en fonction du numéro de licence si je ne me trompe pas… Donc rien à voir avec le Pastis, mais j’avoue qu’entre le numéro que j’aime bien, le Pastis, le sud, etc… c’est un bon combo ! »

66 – Andreas Kolb

Il y en a pour qui un chiffre ressort partout, tout le temps. Andreas Kolb fait partie de ceux-là… 

« J’utilise le 66 depuis pas mal de temps déjà. Je crois qu’au bout de deux ou trois ans de compétition, je l’avais déjà sur mon maillot, sur ma voiture, et tout ce genre de trucs. Donc ça fait, je sais pas, peut-être dix ans que je l’ai. J’ai choisi ce numéro parce que le 6 était littéralement partout. C’est dans le code postal, dans ma date de naissance, dans l’année de naissance de mes parents, et d’autres trucs comme ça… Mais surtout parce que le 66 est dans le code postal de ma ville natale, et il y a plein d’autres “6” qui reviennent tout le temps. Donc pour moi, c’était évident : 66, c’est mon chiffre préféré. »

88 – Alexandre Fayolle

Il y a de l’émotion derrière le choix du frenchie vainqueur à Lourdes en 2017… 

« C’est un numéro que j’ai beaucoup aimé tout petit en motocross. C’était inspiré du numéro de Davi Millsaps. Moi c’était le 188 mais du coup, c’est le 88 qui est resté. En fait c’est le dernier numéro que j’ai eu en moto quand mon grand-père était encore vivant et qu’il s’occupait de moi pour la moto. Et vu qu’il est décédé l’année d’après, j’ai décidé de garder ce numéro en sa mémoire. D’ailleurs, je l’ai tatoué sur mon bras pour cette raison. Je l’utilise depuis que j’ai 13-14 ans, donc ça commence à faire un paquet d’années ! »

100 – Oisin O’Callaghan

Quand on parle de logique de marque personnelle, l’Irlandais volant en a bien saisi toute la teneur ou du moins, comment en jouer. Les plus fins d’entre nous ont déjà vu le double O sur son précédent casque, et maintenant le numéro 100 directement, sur son tout nouveau…

« Le numéro 100 m’a semblé logique à choisir parce que j’ai commencé à créer ma propre marque appelée OO ou DoubleO, venant de la première lettre de mon nom et prénom. C’est de là que vient le DoubleO, et j’ai pensé que ce serait cool d’avoir le 100, ce qui représente 1 double O ! »

NDLR – Manquent Greg Minnaar (#13), Finn Iles (#99) & Sam Blenkinsop (#254) à cet article, publié avant que la saison ne débute, afin de vous donner de bons repères. Sollicités à plusieurs reprises, ils n’avaient pas donné suite au moment de publier cet article, mais nous ne manqueront pas de les ajouter le moment venu 😉