Pivot remanie son Switchblade 29″

Plutôt novateur, instigateur et inspirant il y a 3 ans lors de sa sortie, puisqu’il était l’un des premiers vélos de All Mountain en roues de 29 pouces de chez Pivot, le Pivot Switchblade 29″ a malgré tout pris quelques rides depuis…

Modèle phare de la gamme américaine de par son positionnement en terme de pratique, Pivot se devait donc de le remettre au goût du jour, notamment avec ce qu’ils ont appris en concevant récemment le dernier Mach 4 SL. Voyons donc en quoi ce nouveau Switchblade se distingue de son prédécesseur tout en gardant le coup de crayon Pivot ?

Place donc aux présentations et à une prise en main portugaise plutôt révélatrice puisque ce nouveau Pivot Switchblade 29″ 2020 n’a déjà plus grand chose à nous cacher…

Au sommaire de cet article :

  • Usage All Mountain
  • Roues en 29 pouces, 30mm 
  • 160/142mm AV/AR
  • Cadre full Carbone
  • Reach 470mm en taille L, offset 44mm
  • Pneu Maxxis 29×2.5

Quoi de neuf !?

Bien qu’inspiré de son prédécesseur, mais pas que… c’est par comparaison avec ce dernier, qui montre maintenant quelques signes de vieillesse, que l’on mesure toutes les spécificités du nouveau Pivot Switchblade 29″ :

Nouvelle géométrie

Avec l’allongement général des VTT, l’ancien Pivot Switchblade commençait à montrer ses limites en la matière. À la lecture des chiffres, certains apparaissaient plutôt contenus et timides face à cette nouvelle tendance Longer, Lower & Slacker.

Avec, en taille L, un empattement sous les 1200mm, des bases sous les 430mm, un reach d’à peine 450mm, un angle de direction supérieur à 66° et un angle de selle sous les 76°, il était bien temps de remanier cette fine lame !

C’est donc, dans un premier temps, la géométrie qui évolue fortement. Il n’y a qu’à voir :

Galerie Commentée :

Ce nouveau Pivot Switchblade 29″ est carrément dans la tendance du moment. Il est bel et bien remis au goût du jour, sans retenue bien qu’il reste compatible en roues et pneus de 27,5+ !

Nouvelle biellette

Mais ce n’est pas tout ! Si l’évolution de sa géométrie est une chose, celle de la cinématique en est une autre ! Et pas des moindres… Avec une nouvelle biellette supérieure !

Visuellement, déjà ! Parce qu’elle engendre un positionnement de l’amortisseur vertical proche du tube de selle et non plus horizontal sous le tube supérieur.

Puis mécaniquement, parce qu’elle est unique et non plus en 2 parties : basculeur + pied d’amortisseur.

Et fonctionnellement, puisqu’elle assure, à elle seule, la liaison entre le triangle arrière, le triangle avant et l’amortisseur directement. Une adroite prouesse que l’on retrouvait déjà sur les derniers Pivot Mach 4 SL et Phoenix 29″ de DH.

En fait, cette nouvelle biellette est une ruse qui permet de faire d’une pierre deux coups puisqu’elle est aussi l’occasion de gagner quelques millimètres de débattement, d’obtenir une courbe de ratio plus progressive, d’avoir un cadre plus compact – en maitrisant au passage la hauteur du standover tout en favorisant l’intégration du porte-bidon – et donc de grappiller quelques grammes sur la balance

Finalement, cette habile conception n’écarte pas l’usage du DW-link cher à Pivot, mais l’aborde d’une nouvelle manière. Chapeau !

Nouveau look

Des choix techniques qui dessinent finalement les contours d’un nouveau design. Des lignes plus rectilignes, plus droites et plus élancées qui rappellent le dernier Pivot en date, le Mach 4 SL, pour un look bien différent de l’ancien :

Bien au delà d’un soucis esthétique, le tube de selle droit permet de maximiser l’insertion de la tige de selle permettant au passage d’utiliser des tiges de selles télescopiques avec beaucoup de débattement (>150mm) pour favoriser le dégagement et les mouvements en arrière. Un détail qui a son important tant il pourrait aussi trahir les orientations de ce nouveau Switchblade…

Prise en main

Présentations faites, il est temps d’entrer dans le vif du sujet : la prise en main. C’est au Portugal, à Terras de Bouro précisément, où un mix entre navettes et sorties à la pédale nous était concocté afin de découvrir dans les détails ce nouvel opus du Pivot Switchblade ! Alors qu’en est-il une fois sur les sentiers !?

Quand ça tourne

Bien que notre tour commence par une montée, transi de froid, ce n’est pas à ce moment que je me concentre sur les réactions du nouveau Switchblade. Histoire de ne pas fausser mes ressentis

C’est plutôt une fois réchauffé, pour la première descente, qu’une chose me saute au visage : j’ai l’impression de mettre de l’angle dans les courbes et les virages comme jamais il m’est arrivé de le faire !

Et cette sensation se confirmera tout au long du séjour. L’extrême sensibilité de sa suspension arrière procure un grip impressionnant à la roue arrière. Elle suit le terrain tel un papier calque ! Elle l’épouse à l’image d’un pneu de tracteur : quoi qu’il arrive, il est cloué au sol !

Une traction qui fait qu’il accroche, qu’il rassure et qu’il donne confiance. Une assurance contre les glissades et les dérapages sur l’angle, de quoi s’amuser sans douter ! Et l’équilibre général que la géométrie moderne apporte au nouveau Switchblade vient corroborer cette capacité au point d’en faire son point fort. Incontestablement !

À la montée, au pédalage

Mais voilà ! Les pédalages suivants révèlent la face cachée de cette impressionnante traction. Cette fois encore, sa roue arrière est clouée au sol. On ne perd jamais l’adhérence en montée, quelque soit la pente…

Mais cette tendance à plaquer le sol tel une ventouse implique un rendement moindre. S’il grimpe partout grâce à cette motricité diabolique, il n’avance pas forcément bien vite le reste du temps, même à plat ou sur la route !

Il laisse une impression de lourdeur, comme si tout notre poids se trouvait sur la roue arrière bien que l’angle du tube de selle soit redressé à 75,5°…

En descente

Pourtant, dès que la pente s’inverse, cette lourdeur notable en montée laisse place à son contraire : une impression de légèreté.

Le fonctionnement de sa suspension arrière y participe fortement : sensible en début de course, elle sait aussi se montrer progressive pour trouver du soutien à mi-course et ne pas talonner, ou du moins ne pas sentir qu’on tape au fond ! Aidé par sa cinématique DW-link, qui joue de l’effet de chaine pour transférer les efforts de poussée sur le boitier en vitesse horizontale, il reste aussi dynamique.

Ainsi, le Pivot Switchblade encaisse les impacts sans broncher, et surtout sans faire broncher son pilote. Il est confortable. Et cette combinaison de légèreté et de dynamisme amène avec elle une aisance et une agilité hors-pair lorsqu’il s’agit de jouer avec le terrain pour avancer.

Sauter par dessus un caillou, pousser sur les bras dans la compression qui suit pour accélérer, freiner tôt pour rentrer sereinement dans le virage et pousser ensuite sur les jambes dans la courbe pour reprendre à nouveau de la vitesse… Voilà son dada : les sentiers presque plats, ludiques, où il faut conserver ou reprendre de la vitesse sans arrêt… Le Pivot Switchblade est un jouet !

Quand le rythme s’emballe

Ce type de sentier super fun deviennent facilement grisant ! Et on se laisse rapidement happer par l’envie d’en vouloir toujours plus, d’aller de plus en plus vite sans même donner un coup de pédale !

On pousse, on tire, on pompe partout. Tout s’accélère ! Il faut être plus précis, plus stable, plus incisif, plus en forme aussi… Bref, le rythme s’emballe et le Switchblade se montre plus exigeant. Il n’en devient pas non plus une lame mais il accepte mieux les rides flowy qu’agressifs !

Comme si Pivot l’avait conçu de manière à la rendre accessible en terme d’usage, pour élargir le public cible… Facile à prendre en main et sans fausse note, il correspond facilement pour un grand nombre de pratiquants.

Le Live Valve de chez Fox

Cette prise en main a été l’occasion de rouler ce nouveau Switchblade avec l’option Fox Live Valve et sans ! C’est le 6e vélo disponible sur le marché avec ce système.

Ce dispositif est un système électronique de gestion automatique des compressions et des détentes de la fourche et de l’amortisseur, grâce à plusieurs capteurs : accéléromètre, inclinomètre et détecteurs d’impacts. Ce sont les points d’entrées analysés toutes les 3 millisecondes…

À première vue, fini les compromis et les prises de tête en matière de réglages et les manipulations manuelles à la volée en cours de sortie… Mais qu’en est-il vraiment sur le terrain !? Cette option, pour 2300€ supplémentaires sur ce Switchblade, en vaut-elle la peine ?

Avec 5 niveaux de préréglages, j’entame mes essais en position intermédiaire : position 3. D’entrée ça verrouille fort en montée, mais le gain en rendement est bien perceptible. C’est ferme mais on s’y fait ! Cependant, ça parait tout aussi ferme en descente. Les suspensions sont rarement totalement libérées lorsque la pente reste assez faible. On perd en confort sans pour autant avancer plus vite puisqu’on bute dans les obstacles. Et la perte notable de confort, ne rassurera pas les plus dilettantistes d’entre nous malheureusement… Un tapis de racines cahoteux en légère pente me pousse finalement à basculer sur un mode inférieur.

Désormais en position 1, c’est plus confortable en montée et le rendement reste meilleur. Dès que la pente s’inverse, on ressent une amélioration qui montre malgré tout ses limites… Des modes inférieurs seraient peut-être plus intéressants, un recalibrage de la plage s’avèrerait très certainement judicieux pour obtenir quelque chose de cohérent avec la pratique à laquelle s’adresse ce Switchblade : l’All Mountain.

Justement, l’option Fox Live Valve, en l’état, va à contre courant de ce pourquoi ce nouveau Switchblade a été conçu et présenté par Pivot : le plaisir de piloter avant la performance au pédalage. N’y aurait-il donc pas une certaine discordance à faire ce choix !?

Reste qu’à l’usage et au prix de cette option, le montage classique, plutôt simple à régler et performant, se montre déjà un choix très intéressant ! Le succès du vélo ne dépend pas de la présence du Fox Live Valve ou pas…

Position High/Low

Pour ceux qui souhaitent utiliser ce nouveau Switchblade d’une manière plus paisible qu’à fond en descente ou pour un usage plus Trail que All Mountain, il existe un autre solution : changer la géométrie via l’excentrique sur la biellette, à la jonction avec le triangle arrière :

L’incidence de ce changement est très nettement perceptible. En position High, le Switchblade offre un meilleur rendement dans le sens où, comme le tube de selle se redresse de 0,5°, moins de poids est supporté par la roue arrière. Et, sa suspension arrière fonctionne autrement : beaucoup plus ferme en début de course et bien moins sensible. Sa direction, désormais ouverte elle aussi de 0,5°, est aussi beaucoup plus vive, mais parfois un poil instable dès qu’il faut engager dans les zones techniques. Offset court et angle de direction ouvert en cause…

Il y a donc bien 2 positions, pour 2 usages différents. Low pour ceux qui priorité le plaisir de pilotage et High pour ceux dont il passe au second plan et souhaite favoriser l’effort, le pédalage, le rendement…

Vis-à-vis de la concurrence

La prise en main du Pivot Switchblade 2020, m’a forcément rappelé certains de ses concurrents, voir même plus… Et s’y référer constitue une part de l’appropriation de son caractère :

Vis-à-vis du Canyon Neuron

Bien qu’ils ne soient pas totalement concurrents en terme de pratique et d’usage, le Pivot Switchblade m’a fortement rappelé le Canyon Neuron dans l’approche, l’esprit ! En fait, c’est son accessibilité, sa facilité de prise en main et sa possible polyvalence qui m’ont interloqué !

Les deux sont à la portée de tous en matière de pilotage et peuvent permettre plus que leur usage de prédilection, Trail pour l’Allemand et All Mountain pour l’Américain, à une seule condition : avoir le bagage technique et physique qui va avec. Ils font donc preuve, tous deux, d’une possible polyvalence selon l’ardeur du pilote !

Vis-à-vis du Trek Fuel EX

Beaucoup pourraient être amenés à hésiter entre le Trek Fuel EX et le Pivot Switchblade et pourtant…

Le Pivot Switchblade ne talonne pas et tolère un coup dur sur un passage, là où le Trek Fuel EX talonnera et donnera du fil à retordre au pilote. Par cette plus grande polyvalence j’oserai me lancer sur une sortie en montagne, où les circonstances font que les capacités au pédalage ne sont pas primordiales, avec le premier quand j’hésiterai avec le second.

Le Switchblade est carrément un vélo de All Mountain, et pour les plus aguerris d’Enduro, alors que le Trek, plus atypique, oscille entre 2 mondes bien différents : Trail, et Enduro pour les pilotes fins et propres.

Vis-à-vis du Santa Cruz Hightower

Pour le coup, ces 2 Américains, se rejoignent en terme de pratique : All Mountain par excellence. Sauf que le Santa Cruz Hightower profite d’un bien meilleur rendement. Il pédale mieux même s’il perd logiquement un peu de motricité face au tracteur qu’est le Pivot Switchblade.

Le Hightower est aussi plus intransigeant à piloter, plus raide : en suspension comme en rigidité quelque soit la situation, le Pivot Switchblade reste donc plus simple à prendre en main et à piloter.

Qu’en penser ?!

C’était l’occasion de le moderniser, et Pivot l’a fait : le nouveau Pivot Switchblade n’est pas le Pivot Switchblade d’il y a 3 ans, et sous bien des aspects…

Avec, au final, un « poignard » très réussi en dynamique sur le terrain et d’une polyvalence attrayante, Pivot respecte son cahier des charges : l’avoir taillé pour le plaisir de piloter plutôt que la performance et le temps passé en montée à pédaler.

Véritablement fun, c’est une bombe à plaisir qui risque de venir fortement chambouler l’ordre du marché All Mountain. Le plaisir est une drogue dispendieuse, que le Pivot Switchblade décuple…

En aparté – La gamme

La gamme se compose de 6 modèles disponibles en 2 coloris, dont certains peuvent s’étoffer d’options notamment pour les roues et le Fox Live Valve, mais l’addition gonfle vite et atteint une nouvelle asymptote :

  • Pivot Switchblade Race XT 1x – 6599€
  • Pivot Switchblade Race X01 – 6949€
  • Pivot Switchblade Pro XT/XTR 1x – 8149€ (+1550€ pour option roues Reynolds Carbon, +2300€ pour option Fox Live Valve, +3850€ pour option roues DT Swiss XRC 1200 et Fox Live Valve)
  • Pivot Switchblade Pro Eagle X01 – 8749€ (+1550€ pour option roues Reynolds Carbon, +2300€ pour option Fox Live Valve, +3850€ pour option roues Reynolds Carbon et Fox Live Valve)

Pivot Switchblade Team XTR 1x – 10799€ (+2300€ pour option Fox Live Valve)

  • Pivot Switchblade Team XX1 AXS – 12599€ (+2300€ pour option Fox Live Valve)
Rédacteur Testeur
    1. Je pensais que ça s’arrêterait vers les 10000€… mais le cap étant franchi, ça va peut-être s’emballer maintenant…
      Au moins comme ça, ce vélo fait l’unanimité dans les commentaires 🙂

  1. Qd il n’y aura plus de moutons pour acheter Eric!
    J’imagine qu’avec l’annonce de ces prix ils pensent faire rêver la ménagère mais moi ça me fait fuir à la vitesse de la lumière. Une marque de plus pour laquelle je n’ai plus le moindre intérêt…

  2. Des beaux vélos mais je rejoins les commentaires précédents : wow les prix. Une entrée de gamme à 6599€, c’est couillu.
    Après ça reste une marque élitiste c’est sur, mais les tarifs calment. Et en + à ce prix, l’équipement est correct sans plus (xt mais roues DT M1900).

  3. J’ai rouler sur la 1ere génération du Switcthblade un régal ce bike, mais fini pour moi pivot les prix sont indécents ,SantaCruz a su inversé la tendance est c’est temps mieux vive le Higthower!!

  4. Je le trouve magnifique et le cadre à l’air super bien fini (passage interne des câbles) mais franchement c’est quoi le trip sur les prix? Il sort à combien le cadre?

  5. Oui , c’est vraiment de l’abus à ce prix là, on est plus sur le prix d’une moto mais sur celui d’une voiture ! Le vtt un sport de riche ?

  6. En fait si on résume, il monte et descend moins bien qu’un Occam et coute une blinde…
    Bof… quitte à vider sont P.E.L. autant prendre un SB130!

  7. Je ne vais pas être original mais les prix me font de la peine. C’est vraiment trop. Quand j’étais jeune, les vtt qui me faisaient rêver coutaient dans les 5000 €. Je rêvais de pouvoir un jour me payer ces machines qui me faisaient rêver mais là 15000 c’est n’importe quoi.
    Du coup même en gagnant correctement ma vie, je roule sur un canyon et un commencal. Le reste est hors budget … Peu importe je prends un énorme plaisir au guidon de mes vélos.

  8. Tout le monde s’accorde à dire qu’ils abusent pour les prix, qu’on fera une croix sur ce genre de marque pour se rabattre sur YT, Canyon, Commencal et autre… Mais je me demande dans quelle mesure l’augmentation des prix des « vélos de rêve » n’impacte pas les prix des marques les moins chers, et notre acceptation de ceux-ci.
    « Après tout, face à 15000€, un jeffsy à 2500€, c’est pas grand chose ». On va peut-être oublier de se rappeler que 2500€ c’est déjà beaucoup en soit, et pire, que le vélo en question ne les vaut peut-être pas… Et petit-à-petit, ces 2500 deviennent 3000, 4000,…

    1. C’est une partie du problème. Quand ils augmentent leurs tarifs, les marques « raisonnable » suivent aussi …

    1. Bien d’accord. Si t’as pas les moyens de prendre ton pti dej tous les matins sur les champs Elysées tu fais pas du VTT franchement.
      Dire je me remets tjs pas des 3000e de mon strive 2015 en vrai. Franchement faut assurer quand t’as un bike comme ça sinon on va te jeter des cailloux mdr

  9. Le Fox Live Valve: le système (le principe même) ne marchait déjà pas sur les Lapierre et leur e:i-Shock.
    L’ IA finira par solutionner le problème mais ça passera surement par de la reconnaissance visuelle des obstacles. En attendant, mieux vaut économiser les 2300€ de cette option !

      1. Tarifs délirants et aucunement justifiés à mon sens
        !! J’adore les marques « exotiques  » : Personnellement je roule sur un Transition Sentinel carbone 2019 monté à la carte (lyrik rc2, formula cura, groupe gx eagle…) et tout ça m’a coûté maximum 5000€. C’est déjà énorme c’est sûr, mais la géométrie est quasiment la même que le Switchblade (en plus radicale quand même, plus orientée Enduro, mais polyvalent), et je prends un pied énorme à rouler pour même pas le tarif de l’entrée de gamme Pivot. Peut importe la monture, tant qu’on a l’ivresse ?

  10. Pas d’accord sur le pilotage électronique de l’amortisseur. Le principe est génial sur mon 749 Lapierre seul bémol la fiabilité des connections du compteur qu’il faut entretenir régulièrement c’est ‘Que du bonheur’ une fois bien réglé (amorto en grosse chambre)
    Aucune raison pour qu’un tel VTT depasse les 6000 € !!

  11. Pas non plus de manque d’originalité mais je vous rejoins sur le niveau des prix. Bon les plus de 10 plaques c’est avec les suspattes électroniques, qui a mon avis seront bon marché et surtout efficaces (car d’après l’article c’est pas encore ça) d’ici 2 ans à minima. Pour moi le budget de mes vélos c’est 7000€ avec les composants au top, tout ce qui est au-delà n’a aucune justification et même avec mon bon salaire par principe je ne mettrai jamais plus dans un bike, même si il a la dernière innovation du siècle de la mort qui tue. Les marques ne devraient jamais oublier les notions de prix psychologique, rapport qualité prix ????? On est où la ???? Bref c’est la concurrence qui va se régaler….elle dit déjà merci à pivot ?

  12. Prix délirants… Pour moi actuellement le meilleur rapport qualité prix se trouve chez Propain. J’ai un Hugene qui est fantastique et le nouveau Tyee semble une vraie bombe.

  13. +200 pour le Tyee ! Depuis que je l’ai vu, j’en rêve.
    @ Gilbert Deloge: j’ai eu un E:I Shock, et il y avait des « cas »/terrain, ou ça ne fonctionnait tout simplement pas ; exemple d’une descente rapide sur chemin très lisse ou piste et d’un coup un gros obstacle (ça arrive non ?) et bam le coup de raquette parce que l’amortisseur était « bloqué ». Pas cool du tout.

  14. +300 le Tyee je vais sérieusement y penser quand je vais changer …
    Donc un essai histoire de conforter les sentiments papier serait bien venu

  15. Tarifs délirants et aucunement justifiés à mon sens
    !! J’adore les marques “exotiques ” : Personnellement je roule sur un Transition Sentinel carbone 2019 monté à la carte (lyrik rc2, formula cura, groupe gx eagle…) et tout ça m’a coûté maximum 5000€. C’est déjà énorme c’est sûr, mais la géométrie est quasiment la même que le Switchblade (en plus radicale quand même, plus orientée Enduro, mais polyvalent), et je prends un pied énorme à rouler pour même pas le tarif de l’entrée de gamme Pivot. Peut importe la monture, tant qu’on a l’ivresse 😉

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