Verdict – Essai du BMC Trailfox 02 2016

ET-BMCTrailfox02-15La compétition… Vaste sujet. Certains l’adulent, d’autres la dénigrent. L’exercice n’est pas évident. Le succès tout relatif. En matière d’essai, aussi, son usage peut être décrié. À quoi bon y chercher la petite bête, si la majeure partie des intéressés ne prend finalement pas le départ d’une épreuve ?

Parce qu’il s’agit d’une épreuve justement. Et que se mesurer aux autres et avant tout le prétexte pour se mettre à l’épreuve sois même… Dans une large dimension : sa condition, ses moyens, sa motivation, son matériel… Tiens, on y vient !

Le tandem vélo/pilote révèle ses qualités et ses limites dans la difficulté. La compétition peut y mener. J’en ai parfois besoin pour sortir du train train quotidien, (trop?) bien maitrisé. Et finalement, quel que soit le niveau et l’occasion – compétition ou non – nous touchons tous, un jour ou l’autre, nos limites.

Savoir quoi attendre de son matériel à ce moment précis compte. C’est pourquoi – les tuyaux de cet essai l’ont annoncé – le BMC Trailfox est passé au révélateur de l’Enduro des Terres Noires en ma compagnie. Deux copieux jours de compétition très appréciés. À n’en pas douter, le vélo y a joué son rôle et tenu son rang. Préparation, compétition et analyse. Voilà tout l’objet du verdict de cet essai du BMC Trailfox 02 2016….

 

 

BMC Trailfox XO1 02 2016

[cbtabs][cbtab title= »Prix »]5599€[/cbtab][cbtab title= »Poids »]13,360 kg (vérifié, sans pédale, taille L, pneus montés tubeless, sans préventif)[/cbtab][cbtab title= »Fiche produit »]http://www.bmc-switzerland.com/fr-fr/velos/vtt/allmountain-trailfox-02-x01/[/cbtab][/cbtabs]

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Les réglages, 2ème partie

Lâcher les freins… Une évidence pour aller vite ! Encore faut-il être en confiance sur le vélo. Les réglages des suspensions y participent ! En la matière, le BMC a tout ce qu’il faut pour y parvenir. À condition de s’y retrouver.

Sur le Cane Creek DB Inline, les 4 voies d’hydraulique – et autant de chances de se tromper – sont là pour le rappeler. Fort heureusement, de très bonnes solutions existent. À commencer par procéder avec méthode. La première étape, celle des SAG et progressivité abordés dans les tuyaux de cet essai est primordiale.

C’est elle qui lève le doute et pose les bases solides et fiables pour la suite. En l’occurrence, l’usage du « Tuning Field », ce petit guide « pas à pas » excellemment réalisé et fourni par Cane Creek. Il faut prendre le temps de se prêter à l’expérience. Tout y est si bien expliqué et guidé… Après ça, l’influence des compressions et détentes, hautes et basses vitesses, n’ont plus de secret.

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Pour ma part, cette démarche me permet de faire la part des choses et peaufiner les réglages du vélo en vue de la compétition. La compression haute vitesse notamment, qui influe sur la quantité de débattement utilisée sur les gros chocs – saut de marche, trous, rochers frappés… En anticipation des imprévus et de la fatigue qui s’installe, je freine d’un demi-tour supplémentaire. Bien m’en prend, puisque sur les Terres Noires, quelques marches et trous abordés avec plus d’enthousiasme et de lourdeur que de raison, positionnent tout juste le joint témoin à la limite du débattement utile.

Autre paramètre que j’ajuste : la détente basse vitesse. Elle influe sur l’oscillation que le vélo peut avoir au cours de son fonctionnement. Pour ma part, je sais qu’à l’attaque, j’ai tendance à souvent me lever puis m’asseoir. Engager les épaules, puis tirer sur le guidon. Relancer, puis me poser pour récupérer. J’attends du vélo qu’il m’offre des appuis sûrs, qui convertissent ces mouvements en vitesse au contact du terrain.

Trois clics plus freinée, la détente basse vitesse verrouille le vélo. Pour le reste, je garde les réglages préconisés. La compression basse vitesse est peut-être un poil trop marquée, limitant la sensibilité et le confort en début de course, mais j’y reviens plus loin.

Pour l’heure, c’est sur la Pike, à l’avant, qu’une fois n’est pas coutume, j’utilise la compression de la cartouche Charger. Juste ce qu’il faut pour accorder le rendu de la fourche à celui de l’amortisseur et sa compression haute vitesse un peu plus freinée qu’à l’origine…. Le vélo devient une lame, prête à me laisser exploiter mes armes le moment venu : celui de la course, et du chrono !

 

RéglagesAvantArrière
SAG27%17mm (30%)
Détente (HV/BV)-9+1/+7
Compression (HV/BV)-10/-14+1/+9
Token / Spacers01L (d'origine)

Pour la fourche, clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. Pour l’amortisseur, clics et tours de vis compté comme le site et les documentations Canecreek l’indique. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaule à l’aplomb du guidon. 

 

Des réglages préconisés à cette configuration, des détails ne trompent pas. Le vélo réagit bien aux changements. S’il faut faire preuve d’attention pour sentir ce à quoi le « Tuning Field » sensibilise, il ne faut pas faire preuve d’une finesse excessive pour parvenir à ses fins. Surtout, nombre de possibilités restent accessibles sans gâcher le potentiel du vélo. L’important est d’ajuster les bons SAG. Pour l’hydraulique, la voie est libre…

En action, le BMC Trailfox produit un bruit sourd, tout juste modulé par quelques sonorités métalliques du triangle arrière. Des sensations que l’on prête d’habitude aux vélos de descente en 200mm de débattement. Il est bien rare d’en avoir autant de la part d’un enduro en… 150mm !

 

 

 

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Préparation du vélo…

Une impression qui donne furieusement envie d’en découdre. Mais qui met aussi en évidence certains points cruciaux pour préparer le vélo à la compétition… D’autant qu’on ne se lance pas dans une course sans avoir validé certains détails. Il s’agit, en premier lieu, de finir et se faire plaisir !

À ce sujet, j’ai l’occasion de mettre en évidence que le BMC Trailfox mérite un train roulant de premier choix. Avant même la course, alors que je n’ai pas encore utilisé le vélo au maximum de son potentiel, pneus et roues montrent leurs limites…

Sous un contrôle et suivi minutieux, les DT M1700 font tout de même la course. Un léger poc sur la jante finit de me convaincre à leur sujet : de bonnes roues d’entrainement ou de rando. C’est parce qu’elles sont déjà molles, que je ne cherche pas à réduire la compression basse vitesse importante sur le DB Inline. Le vélo en serait trop pataud à la relance…

Pour les pneus, je reste sur des valeurs sûres éprouvées durant l’hiver : Michelin Wild Rock R et Race’R Enduro Rear Reinforced. Désormais convaincu qu’ils sont aussi performants en 29 qu’en 27,5, ils apportent la stabilité, le grip et la précision nécessaires pour exploiter les réglages de suspension « race » détaillés précédement.

Ainsi, le BMC Trailfox a un comportement qui met en confiance. Reste à régler certains détails pour qu’il soit prêt le jour J…

Suspensions ajustées et détails de montage réglés, voilà où j’en suis au moment de prendre le départ de l’Enduro des Terres Noires. La suite s’imagine sur fond de marnes grises, de poussière, de chaleur, de sueur et d’attaque…

 

 

La chasse au chrono

C’est bien là que le tempérament véritable du BMC Trailfox s’exprime. Quand c’est droit, et que ça tabasse notamment. En premier lieu parce qu’avec ses roues de 29, il ne s’arrête pas au premier trou venu entre deux cailloux.

Il est plutôt du style à survoler l’affaire. À tel point qu’exploiter la formidable géométrie pour tirer manuals et bunny-ups devient grisant. Et qu’avec une vraie paire de pneus, aucune crevaison ne se met en travers des suspensions qui jouent leurs rôles à merveille. À ce petit jeu, le BMC Trailfox joue dans la même catégorie que le Mondraker Dune Carbon R déjà plébiscité pour ses capacités d’encaissement.

Sur les longs runs sauvages, le BMC Trailfox est dans son élément, et moi avec ! La spéciale du Cousson – 950m de D- pour 19min30s de chrono – qui ouvre la seconde journée de l’Enduro des Terres Noires, est un régal à son guidon. Les premiers virages « à l’ancienne » en dévers dans les pâtures… Le coup de cul – que ceux qui connaissent annoncent redoutable – et surtout la seconde partie du run : un sentier ouvert de part et d’autre d’un vallon, allant chercher la rivière en fond de vallée.

Une fin de trace qui serpente sans jamais véritablement changer de cap, sur une pente qui se réduit au fur et à mesure que l’on touche au but, jusqu’à finir en faux plat. Le terrain de jeu idéal pour pousser, pousser et pousser sans rien lâcher au guidon de ce vélo qui offre tant de stabilité et d’appui que rien ne semble pouvoir arriver, même totalement cramé.

Autant dire qu’au guidon du BMC, le plan de course est limpide, et qu’il se déroule à merveille. Un départ prudent, et une montée en régime crescendo pour finir « à fond. » Si les gros pneus et surtout, les roues pataudes, ne participent pas à la relance, la capacité à garder l’élan et l’aisance qu’il offre pour se mouvoir et se placer est un régal. Le déroulement de la spéciale, et les départs de 15s en 15s me donnent raison. Rattrapé sans être dépassé au début, rattrapant et doublant sur toute la suite de ce long run…

À la longue aussi, sur le déroulement du week-end, je suis persuadé de gagner à être en 29. Notamment parce qu’à de nombreuses reprises, je me surprends à avoir gardé de la vitesse là où je pense devoir relancer pour repartir. Quelques calories précieuses économisées qui permettent à la fraicheur de rester présente plus longtemps…

Aussi parce qu’en ce week-end très sec où la poussière rend le grip parfois précaire, je ne dérape jamais. Enfin presque. Seuls les freins, Shimano XT au comportement aléatoire, m’amènent parfois malgré moi à bloquer les roues… Comme sur le Orbea Occam, j’ai décidément du mal avec ces freins…

Pour le reste, j’ai même du mal à parler des virages pièges avec les pilotes que j’accompagne. L’adhérence n’est pas un problème pour moi et l’on ne vit à priori pas le même week-end que l’on soit en 27,5 ou en 29..! Le BMC trouve du grip là ou d’autres m’auraient malmené. Il me faut d’ailleurs un certain temps avant d’apprivoiser cette adhérence et en tirer partie…

 

 

Virages, mode d’emploi

Parce qu’effectivement, c’est bien là que le BMC Trailfox me donne du fil à retordre. Les premières spéciales, mythiques, dans les Terres Noires des Toboggans et des Crêtes me le démontrent. À l’aise quand ça file et qu’il faut lâcher les freins, je limite la casse quand il faut changer de cap et entamer l’enfilade d’après.

Mais les spéciales 3, 4 et 5 me donnent l’impression de tourner de plus en plus. Surtout, de devoir virer de bord toujours plus rapidement. Jusqu’au moment où j’en viens à devoir enchaîner plus vite que je n’y parviens avec le BMC Trailfox. J’ai beau me démener, tout essayer, il y a un rythme au delà duquel je n’arrive pas à tricoter aussi vite que le chemin, ma forme et mon esprit le permettraient.

Pareil le lendemain, où après le run du Cousson, la dernière spéciale du relais est très fraîchement ouverte entre les arbres et dans la pente pour conclure le week-end. Je me sens frais, alerte, disponible. Je n’ai d’ailleurs jamais fini un tel week-end aussi bien. J’en tire le sentiment d’avoir franchi un cap en matière de gestion et d’alimentation. Aucune douleur ou fatigue n’influe sur mes sensations… Pourtant, les chronos sont sans appel. Plus ça tourne, plus j’ai du mal :

Samedi : 27e / 34e / 40e / 51e / 74e       Dimanche : 36e / 66e

Je dois me rendre à l’évidence : au guidon du BMC Trailfox, je ne parviens pas à tricoter comme j’adore le faire sur d’autres vélos, à d’autres occasions. J’ai par ailleurs roulé le BMC Trailfox sur les sentiers de Saint Saturnin les Apt, terres de la Rider’Z du Luberon. Spot connu et reconnu pour ses traces qui serpentent entre les arbres. La course y est d’ailleurs l’occasion de « puncher » comme jamais entre les chênes et les sapins. Même constat. Le BMC Trailfox aime les grands espaces.

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Mais alors, quoi en penser ? Non pas que le BMC n’est pas fait pour tourner, mais qu’une certaine technique est nécessaire, et qu’elle n’est pas applicable à tous les rythmes. Vu sous un autre angle, sans chercher à pousser sans cesse le chrono, le regain d’adhérence du 29 et la position qu’offre la géométrie permettent d’ailleurs de s’adonner à quelques jeux et exercices bénéfiques. C’est ce que j’ai pris un malin plaisir à mettre à profit une fois la course passée, de retour « à l’entraînement. »

À commencer par profiter du regard qui porte naturellement au loin. Le décalage entre ce que mon esprit regarde et ce à quoi mon corps s’adapte sous les roues est grisant. Un exercice de proprioception grandeur nature. C’est d’ailleurs lui qui met en évidence un certain temps de latence en courbe au guidon du BMC.

Il faut tirer juste, et forcer l’appui en début de courbe, quite à exagérer. Sans quoi, le vélo déporte et sort plus large que prévu. À un certain degré de courbure, et sous une certaine vitesse, la manœuvre devient compliquée. trop tard pour corriger, il faut alors prendre son mal en patience pour sortir du virage…

Et corriger au virage suivant. L’appel/contre-appel est une solution. Le grip qui décroche très progressivement, valeur intrinsèque au 29 pouces, est alors un avantage. Il favorise la bonne gestion de la manœuvre. Un exercice qui demande de l’entrainement. mais une démarche qui peut vite tourner à l’orgie une fois maîtrisée !

Le boitier bas, et la géométrie s’y prêtent d’ailleurs. Comme sur le Dune, il faut s’asseoir sur la roue arrière – qui vient parfois lécher le short – pour tirer les meilleurs sensations. C’est en ça que les 150mm de débattement de la Reverb sont pertinents et utiles. Revers de la médaille, j’ai vite eu tendance à bouffer la gomme du Michelin à ce petit jeu…

Qu’importe ! J’en viens à une constatation sur laquelle j’achève cet essai : j’ai eu la chance de disposer du BMC pour le prendre en main, le préparer à la compétition, effectuer la course, et revenir à l’entraînement quelques temps après. Et, quelque soit les circonstances, chaque étape a servi la suivante…

 

 
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Conclusion

Alors, au moment de conclure, nul doute que j’ai de sérieux arguments pour répondre à l’éternelle question : Pourquoi voudrais-je garder ce vélo ?

« Si je le pouvais, garder ce BMC Trailfox me permettrait de tirer profit de toute l’expérience emmagasinée. Je progresserais forcément en vue d’une prochaine échéance. En ça, il s’avère être un compagnon de premier choix. Pas forcément à l’aise – ou disons, le plus adapté – partout, mais assurément sain et favorable à l’expérimentation et au progrès. Tout ce qu’il faut pour trouver du plaisir dans l’évolution et l’envie de toujours faire mieux. Le BMC Trailfox ne demande que ça ! »

 

 

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. 

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédac'Chef Adjoint
  1. J’ai changé le cintre pour un 760 avec 20 de rise et je suis mieux, un peu plus sur l’AR. Je n’ai ni ton niveau ni ton expérience mais je bouge pas mal Av/Ar et j’arrive à virer partout. Mais vrai qu’il va bien plus vite que moi ????

  2. je suis assez d’accord avec le fait qu’il soit pataud quand ca tournicote! Sur singletrack de montagne tres serre et trialisant a faible allure, ce n’est pas le plus facile a manier et il demande un temps d’adaptation .
    Cela doit venir de son angle de direction un poil couche par rapport a la concurrence.
    Par contre c’est un monstre de stabilite a haute vitesse dans le cassant, un bulldozer, rien ne l’arrete et on arrive a se faire peur tellement les limites sont loins!
    Super rassurants ds les sauts , il aspire a pousser tjrs plus loin.

    Les roues sont du vrai chewing gum et la sensation de flottement a l’arriere est tres desagreable dans les changements d’appuis rapide .

    je vais lui monter un paire de roues carbone afin de rectifier ce flottement.

    La taille L essayee taille tres grand et serait comparable a un XL sur un Specialized Enduro , ce qui n’aide pas a la maniabilite lente.

    Une bonne bete pour se faire plaisir ce BMC; meme si a ce prix la certains choix d’equipements sont un peu juste…

  3. bonjour apparement le reglage ideal de sag d une pike ai 25% tous les essais effectuer sue les velos sont pareil par contre si t avais rajouter un token sur le bmc ai ouvert les compression le rendu aurait etait pareil? je trouve aussi que les clics de detente varie beaucoup d un velo a un autre de 3 clic a 9 clic comment ca s explique ? merci

  4. @Philail & Martial, merci pour vos témoignages qui corrèlent bien le verdict de cet essai 😉

  5. @ride 12, ces 25% ne sont pas retenu avec le même nombre de token, ce qui signifie bien que chaque vélo a ses exigences et nécessite ses propres réglages. Je n’irais pas jusqu’à généraliser sur ce point, pour rester ouvert d’esprit et ne pas passer à côté de quelque chose au prochain essai. Cette valeur peut, par contre, servir de repère de départ.
    La première partie de cet essai, dans les tuyaux, évoque l’usage d’une cale dans la Pike :
    > https://fullattack.cc/2016/05/dans-les-tuyaux-essai-du-bmc-trailfox-02-2016/
    Si le résultat peut être le même (réduire le débattement utilisé pour un choc donné), influer sur la progressivité d’un côté, ou la compression de l’autre, ont des effets différentes sur l’assiette du vélo. Notamment parce que la première influe en fonction de la position dans le débattement, l’autre en fonction de la vitesse d’enfoncement de la suspension. Il me semble donc plus logique d’harmoniser les progressivités avant d’utiliser l’hydraulique…

  6. @Anti-T, si l’on se réfère aux pratiques telles que décrite au comparateur d’essai Endurotribe, et que l’on part du principe que j’affectionne principalement une pratique qui consiste à : du all-mountain (ponctuellement), de la randuro (majoritairement) de la compétition enduro (régulièrement), du vélo de montagne (ponctuellement) et des navettes (régulièrement)… Dans l’ordre de préfèrence :

    1. Mondraker Dune Carbon R > plus de capacités et de polyvalence que tous les autres
    2. Devinci Troy RR > très joueur, très bon, mais un poil plus limité dans le gros engagé
    3. BMC Trailfox > Pour sa Géo, ses suspensions, et le potentiel de progression à son guidon

  7. ya un truc quand même qui est mis en évidence sur ces différents test, c’est l’importance de la taille du vélo et particulièrement du couple reach/stack.

    Sur ce BMC tu as roulé avec un reach/stack proche du meta V4 en XL…
    En préambule pour les tests tu dis prendre la taille L chez le constructeur et basta, ne vaudrait-il pas mieux prendre un couple reach/stack de référence.

    la question que je te pose:
    Tu aurais un meta V4 a prendre, hésiterais-tu à le prendre en XL?
    car dans le test du meta, il ressort un moment que la place est « juste » pour bouger dans le cadre et que les placement doivent être précis, le XL aurait-il corrigé ceci au détriment d’autre point?

  8. Bonjour,

    Excusez-moi pour le hors-sujet mais je vois que le testeur est équipé d’une ceinture d’hydratation Mavic Crossride Belt. Je me tâte à prendre la même pour des randos entre pote de 50 bornes, est-ce une bonne solution comparé à un petit Camelbak ? Le maintien est correct dans le technique ?

    Merci 🙂

  9. Pour Antoine HM. Dans le premier article du test, tu écris « au-delà de ce point d’équilibre, la suspension a tendance à devenir dégressive ». Au delà vers plus ou moins de SAG ?
    Pour tout le monde. Je viens de monter un corps Evol sur le Float X de 2014 (cale de 0.2 au lieu de 0.8 d’origine). Pression de 120 à 140 psi, de même dans la fourche 34, détentes un peu plus fermées. Je suis bluffé : plus de confort, de grip, d’équilibre av/ar. Il va encore plus vite,bien plus que moi (pour AHM, testé dans les descentes de Vautubiere).

  10. Salut Antoine, merci pour ton super test!
    Pour mieux comprendre ton setup. Pourriez tu dire ta taille et ton poids?

    Moi – taille 180 utilisant un TF01 M trouve que le Trailfox et super maniable. Mais il faut bien maitriser le Nose-Turn. C’est pas un vtt pour rouler lente sur les courbes etroites – je me trouve en Nose-Turn dans chaque epingle. Par contre c’est super stable avec le boitier si bas pour le Nose-Turn.
    J’utilise mon Pike avec un double chambre à l’air (AWK) – comme le Manitour IRT (IRT c’est effectivement une copie) et le Float X avec chambre Vorsprung (similaire Evol).
    J’aimerais bien 20mm plus de Reach – mais j’ai besoind de baisser la selle 20cm donc L est trop grand. Je vais installer le SSC 5m Reach Adjust Headset pour arriver a 66.3° angle avant avec 440m Reach. Pour les roues j’utilise 30mm interne carbone – donc super stiff. J’ai bien besoin d’ouvrir la compression un peu plus vs le DT Swiss d’origine (XM1501).

    DSL pour mon francais – c’est pas ma langue maternelle.

  11. Encore un bon article intéressant !
    Est il prevu de faire un test de ton canyon spectral ?
    @Felix : est ce que tu pourrais donner plus d informations sur le système awk s il te plait ? (ressenti, fonctionnement, ou trouver ce kit ? ) Merci.

  12. Très bonne question @freeskieur73. J’y ai particulièrement réfléchi lors des essais du Occam et du BMC, ces derniers temps. Ouvert à tout, j’ai envisagé plusieurs solutions. Pour l’heure, je suis plutôt conforté dans ma démarche, pour plusieurs raisons :

    – une affaire de disponibilité, notamment auprès des petites marques qui n’ont pas un parc de vélo d’essai très étendu. Elles favorisent, et c’est logique, les tailles qui pourront être essayées par le plus grand nombre. Très souvent M et L… C’est déjà bien ! j’ai connu une époque où essayer autre chose qu’un M était compliqué ! En restant sur une taille L, on évite d’exclure, et on préserve un large champ des possibilités, le plus ouvert possible sur le marché.

    – Le choix du L repose sur une étude préalable des guides des tailles d’un large panel de marques. Pour 1m82 – mon gabarit – tous les guides de tailles consultés à ce jour suggèrent le L. Que ce ne soit pas le cas avec une marque serait d’ailleurs une raison valable pour faire entorse au principe… Les raisons seraient alors abordées  » dans les tuyaux  » de l’essai. Ce serait le fameux  » [Sauf] cas de force majeur…  » qui débutait ma phrase  » […] je veille à rouler sur une taille L, et basta.  »

    – Au moment de décider de l’essai et de le valider auprès des marques, je veille donc à préciser que  » je mesure 1m82 et essai habituellement des tailles L. » Cette démarche laisse l’opportunité à la marque de me sensibiliser sur le fait que la taille L ne serait pas celle conseillée pour mon gabarit. Si tel était le cas, je me devrais d’y rester ouvert et réceptif, afin d’assurer un essai objectif et fidèle à la réalité. J’accepterais donc l’essai, et attendrais d’avoir de véritables cas de figure, relevés en situation, sur le terrain, pour analyser, échanger, juger et rapporter.

    – À l’inverse, définir et exiger un couple Reach et Stack ne ferait que créer le débat par anticipation, sur la base de préjugés et d’a priori, alors même que je n’ai pas encore utilisé le produit. J’ai des goûts, certaines préférences échafaudées avec le temps, mais pas la prétention de détenir la seule vérité. Je ne tiens pas à tendre et fermer le dialogue auprès d’interlocuteurs que je rencontre parfois pour la première fois. Moi-même de formation en Ingénierie Mécanique à la base, je connais trop la valeur du travail de conception pour me permettre de manquer de respect au boulot effectué. Je préfère donner sa chance, sur le terrain, au produit, avant d’emmener un jugement qui peut blesser.

    – D’autant qu’un couple Reach/Stack est effectivement, à mon sens, primordial pour définir une bonne ergonomie, mais ne fait pas tout. Notamment parce que les autres paramètres de géométrie influent sur le comportement du vélo et l’exploitation que l’on va pouvoir faire de cette fameuse position. Par exemple, les reach et stack sont proches sur le Mondraker Dune et le Devinc Troy. Pour autant, je peux garantir que le rendu est bien différents. Notamment pour des questions de réparation du poids entre roue avant et roue arrière. J’entends par là que je reste aussi sensible à la possibilité que les Reach et Stack que j’apprécient puissent ne pas fonctionner avec d’autres choix architecturaux, ou bien que d’autres Reach et Stack puissent fonctionner, dans d’autres environnements. Encore une fois, exiger un Reach/Stack de référence reviendrait à réduire le champs des possibilités, plutôt que faire preuve d’ouverture 😉

  13. @Philail, je précise > En utilisant un SAG faible (inférieur à 17mm > forte pression dans l’amortisseur) on sent que la suspension est ferme au début, et  » s’ouvre légèrement  » ensuite. Avec un SAG plus important (à partir de 17mm, et au delà, avec une pression moindre dans l’amortisseur), le phénomène s’atténue suffisamment pour ne plus influer sur le comportement du vélo.

  14. @Felix, je mesure 1m82, pour 72kg. J’aurais effectivement pu évoquer le nose turn dans les techniques de virage exploitables sur le BMC Trailfox. Je l’ai mis à profit à plusieurs reprises, avec succès, lors de l’Enduro des Terres Noires. Je reste tout de même réservé sur ce point : j’ai la sensation d’y avoir parfois trop fait appel, avoir dépensé trop d’énergie à le faire, là où je sais passer sans m’y référer avec d’autres montures. Je place donc la capacité de jugement qui se réfère à savoir quand y faire appel ou non parmis les progrès possibles au guidon du BMC, évoqués en conclusion de cet essai… Pas de doute, avec le grip du 29, comme l’appel/contre-appel, le nose turn est un régal 😉

  15. @Geoffrey, le vélo est de retour à l’usage pour servir de base à différents essais en cours. Ce n’est pas impossible, même s’il n’est pas au premier rang des priorités du moment 😉

  16. Comparer les vélos avec le couple reach/stack, c’est bien mais c’est à débattement équivalent puis que le débattement influe directement ces valeurs et le ressenti du testeur semble le confirmer.

  17. Eviter le Nose-Turn – Oui c’est possible – mais tres lente en comparison. J’ai vu Florian et Francois rouler le TF – c’est Nose-Turn et deraper (faut pas faire dehors du bike-park/compète) partout.

    Pike AWK: la fonction est identique avec le Manitou IRT (mais c’est l’original – les prèmieres était contruit il y a 3 ans). Seulement compatible avec Solo Air. Bientôt aussi pour Pike Boost (mais pas B+ ou Fat) et Lyrik/Yari.
    voir:
    http://www.mtb-news.de/forum/t/awk-doppelkammersystem.728967/
    (passer commande par le forum ou http://www.fahrrad-fahrwerk.de/federgabel-service-und-tuning/federgabel-marken/rock-shox.html
    l’autre possibilite seraient d’acheter le CR Conception Coil Kit.

  18. merci Antoine pour les réponses, disons que oui c’est logique d’un point de vue « journaliste » tu essaye ce que la marque préconise en fonction de ta taille.
    ce qui est chaud c’est que les tailles de certaines marques sont « décalées » d’un cran mais elle ont toutes des valeurs de reach stack a peu près comparables sauf sur les tailles extrêmes XS ou XL.

    désolé de faire du HS ou de parler de mon cas perso,
    j’ai un Lapierre spicy en XL pour 1m86 et 89 d’entrejambe et effectivement Lapierre conseil le XL de justesse (à partir de 1m84). je suis très bien posé dessus 466 de reach pour 622 de stack, valeurs que tu semble aussi apprécier pour ton 1m82.

    Le V4 de commencal me tente vraiment, mais si je m’en réfère au couple reach/stack il faut que je prenne le XL, si je suis les recommandations de commencal il faut le L…

    Peux ton « choisir » la taille en fonction du niveau ?
    j’ai vu que les « pro » ont tendance à rouler de plus grandes tailles que préconisé, il faut donc aussi adapter la taille au niveau du pilote et là ça ce complique, pas si simple 😉

  19. Hello Antoine, SUPER tes essais et commentaires….. (j’ai un Trigger 29 CTeam ). Je veut plus de débattement et qu’il monte bien, longtemps, peut tu t’étendre un peu sur le rendement en mode intermédiaire, et +…… Du 83, pour le tricot, idem sur de l’engagé , c’est peu-être la dif entre 29 et 27,5? Content de voir que le 29 ne te donne pas de « Bouton » , il y en a d’autres à Essayer Ha!Ha!

  20. bonjour et tout d abord bravo pour tous ces essais de qualité. c est vraiment intéressant de te lire et de pouvoir appréhender ta démarche dans le détail. Ayant également eu la chance d ‘essayer cette bête, j’ai trouve que ce vélo était adapté à mon terrain de jeu (le sud) sur du tournicotant en taille S pour 1m71 (vélo qui taille vraiment grand) je n ai d’ailleurs pas trouvé de limites dans le cassant (si ce n’est les miennes) et j ‘ai trouvé le vélo très maniable. Ensuite, j’aurais aimé savoir quelle type de roues pourraient convenir sur un tel vélo ?. Encore merci pour ces essais et continues comme ça.

  21. Pour Antoine HM : je fais 1.8 m, creux de la selle à 75 cm de l’axe du pédalier et j’ai un M et la potence d’origine en 55 mm. Stack et reach sont quasi identiques mon précédent Factor lui aussi en M. La moindre maniabilité ne vient elle pas du fait que tu as testé un L ? Si tu veux tester un M … soit tu passes par Aix, soit lorsque je monte vers Forcalqier je te fais signe.

  22. @rod, je ne suis pas sûr que l’on comprenne bien ce que tu entends par le fait que Reach et Stack soient sous influence du débattement… Le reach et le stack s’apprécient effectivement une fois l’assiette du vélo stabilisée par de bons réglages, mais un 160mm et un 140mm pourraient très bien partager les mêmes Reach et Stack… Ces deux dimensions sont des projections avant tout déterminées par les dimensions du triangle avant.

  23. @Freeskieur73, il s’agit autant d’un point de vue journalistique que de pratiquant. J’essaie avant tout de coller à l’esprit de la marque que je considère, pour tirer pleinement partie de l’expérience dans laquelle je m’investi 😉 Il n’y aurait rien de pire pour flinguer un essai que de s’entendre dire qu’il ne vaut rien, faute d’une taille adaptée..!
    Il n’en reste pas moins qu’effectivement, ton cas est à l’image de beaucoup : être entre deux tailles n’est jamais évident. Deux choses peuvent t’aider :
    – Entre Lapierre et Commençal, on l’a vu à l’essai cet hiver, la marque Dijonnaise a pris le parti d’un vélo un peu long pour favoriser le pédalage, alors que la marque Andorrane, ce n’est pas que de l’image, privilégie le fun et les sensations de pilotage. Si c’est ce que tu cherche, franchis le pas en toute confiance, et ne t’arrête pas aux chiffres.
    – Parce que d’une manière générale, entre deux tailles, on peut effectivement choisir en fonction, non pas du niveau, mais des préférences 😉 Certains préfèrent rouler sur de « petits » vélos, plus maniables et joueurs… D’autres préfèrent rouler sur des vélos plus « grands », plus ergonomiques au pédalage et stables à grande vitesse…

  24. @Faby83, je rejoins cette idée que la différence de maniabilité revient à celle qui, de toute façon, incombe au 29 par rapport au 27,5. Je pense aussi que l’usage d’une autre paire de roue, plus dynamique et précise aurait changé la donne. Elle ne m’est pas parvenue à temps, mais nul doute qu’elle aurait, aussi, eu son mot à dire pour mieux qualifier le rendement du vélo en mode intermédiaire, déjà satisfaisant en liaison.

  25. @Kenil, je ne peux pas répondre avec certitude, n’ayant pas encore pu essayer sur le terrain… Mais j’ai deux pistes qui semblent être intéressantes. Une paire de roue montées main « artisanales » susceptible d’apporter la précision et la durabilité qui ont manqué aux DT Swiss d’origine. Ou bien une paire de roues à jantes carbone, à la consistance et au dynamisme propre, pour peu que le rayonnage soit à la hauteur…

  26. @Philail, l’usage d’un taille M pour 1m80 est en concordance avec l’usage du Taille S pour 1m71 de @Kenil. Il fait écho aux ressentis rapportés au comparatif des formats 27,5 / 27,5+ / 29 :
    https://fullattack.cc/2016/04/comparatif-275-275-plus-29-pouces-les-3-formats-vtt-a-lepreuve-du-terrain/
    Sur un 29, l’usage d’un vélo  » petit  » est moins perverse, que sur un 27,5. Ce qui laisse la porte ouverte à vos choix respectifs… Comme écrit précédement, ça peut être une solution si l’on se trouve entre deux tailles et qu’il faut se décider 😉
    Autrement, je préfère préconiser de rester sur la taille préconisée par le constructeur. J’en veux pour preuve l’excellente expérience au guidon du Mondraker Dune Carbon R :
    https://fullattack.cc/2016/03/verdict-essai-du-mondraker-dune-carbon-r-2016/
    Si je m’étais laissé influencer par les chiffres, j’aurais certainement exigé une taille M… Pourtant, je ne regrette pas une seule seconde d’avoir essayé un L, avec grand succès.
    Pour aller plus loin au sujet des chiffres et des éléments de géométrie d’un bon 29, le prochain essai devrait nous en dire plus. À priori, certains choix sont bien différents… Mais chute, j’en ai déjà trop dit 😉 à très vite !

  27. Le mien est équipé d’une paire de roues carbone montage « artisanal » : des Crazy Jack 2014 en 25 mm interne avec 32 rayons Sapin Cx plats. Donc a priori ce que tu réponds (et toujours prêt à te le faire tester).

  28. Hi Antoine. I usually follow this page. First of all, excuse me for not speaking in French. I find your reviews really interesting and technical for Enduro supporters. I have a couple of questions
    Currently I have a Spec Enduro 29 and I am really happy with it, but I would like something funnier and playful , maybe a 650b but I think 29ers are better overall
    I was thinking in Trailfox 29. Crankset is lower than Spec and HA slacker. They are the main problems I find in Spec Enduro 29 but maybe are two bikes too similar. Have you tried Spec Enduro 29? What do you think about both bikes?
    Thanks in advance. Regards

  29. Another interesting thing you pointed, is bike sizes. I find a M size in my case, is right when I am sitting and pedaling uphill or flat. But when I am descending standing up, I feel the cockpit is a bit small and a L size would be better.
    I am between two sizes (1,79cm tall). With a 29er I feel better on M size but 650b a L would be right
    I like you comment your thoughts about this matter. Regards

  30. @Tabby, you’re welcome. Thanks for following us. Unfortunately, I haven’t rode the Specialized Enduro 29 for a long time. I can’t give you a good answer. But, I agree with you feeling about sizing between 29 and 650B. I made a nice test of 650b and 29, both in M size : If you feel on a small bike with 650B, you feel great on 29. I think this is due to the rider’s position, which is more between wheel and behind the front wheel on 29. Even if the bike is too small, you don’t feel the risk of an OTB on the 29. That’s maybe why you feel better on a larger bike with 650B wheels 😉

    /// version française ////

    @Tabby, je t’en prie. Merci de nous lire. Malheureusement, je n’ai pas roulé le Specialized Enduro 29 depuis un moment. Je ne peux pas te donner une réponse précise. Par contre, j’adhère à ton ressenti à propos des tailles en 27,5 et 29. Je pense que c’est dû à la position du pilote, qui est plus entre les deux roues et derrière la roue avant sur un 29. Même si le vélo est trop petit, tu ressens moins le risque de passer par dessus le guidon sur un 29. C’est peut-être pourquoi tu préfère utiliser un vélo plus grand en 27,5 😉

  31. @Tabby. The Spec Enduro 29 is better for Bikepark than the Trailfox – simply because it has much more rear travel. The Trailfox really only got like 143-145mm – not 150. The Enduro 29 has around 157-158mm. However the Trailfox is the much more aggressive bike. Lower Bottom Bracket, flatter head angle and pedals uphill much faster IMHO. Trailfox is a racebike, the Enduro 29 more a 29er made for bikepark. With the Enduro 29 to go up – you really need to block the rear suspension in comparison. Trailfox uses little travel – Enduro 29 gives much more. Nevertheless traction even when going fast is about the same. For vertriding/technical stuff IMHO the trailfox is the much better bike. Also with light tyres the trailfox is really not bad for XC. However – I’ld never get both Trailfox and Speci Enduro 29. After all they are too similar.

    For more playful – I’ld rather take an Enduro Hardtail. E.g. to complement your Spec – why not get a Last FastForward 29er hardtail. Much longer than the Speci, much lower BB, hardtail so it’s fun on easier trails too, while still allowing you to charge really hard. Or if you want really playful but still rather modern – something like a Production Privee Shan 27 (650B). Then the only bike you still need is a full DH.

  32. @Tabby For having a Spe Enduro 29 and a Bmc Trail Fox, they are not so similar. The Enduro is more precise in low speed techy singletrack than the Bmc for sure do the head angle.
    Personnally I prefer the Enduro in tricky steep tight corners than the BMC.
    The Bmc is more stable at high speed on rocky/ shaky terrain . Both bikes are great for climbing as long as you have light and rigid wheels as the original wheels are no rigid at all.
    Regarding the size, I am a bit like you , always in between two sizes, I am 1,80 m and I ride a L Enduro and a M TrailFox with same adjustments and I feel great on both bikes.

  33. salut Antoine, je ne sais pas si tu vas me lire vu l ancienneté de l’article, je me pose quelques questions sur les nouvelles geo d’aujourd’hui et celles du BMC trailfox, qui n ‘est plus au catalogue d’ailleurs..je compare la taille L du bmc et celle du M du foxy, qui sont quasi identiques hors mis l offset plus maniable sur le foxy, l angle de chasse et le tube de selle ..admettons qu avec mon 1.77 je ride sur le L du trailfox , que je mette une fourche avec un offset de 44, crois tu que tu que cela soit déconnant. Le seule point noir c’est la tige de selle de 150mm, je pense qu’elle sera en butée, au pire mettre une 125 mais la rentrée sera moins importante. Si tu peux m ‘éclairer….Car j ai l impression que le taille M du BMC est court, du moins son reach..et son empattement. merci

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