Alors qu’il rempile en cette nouvelle saison EWS en leader du team Sunn French Connexion – effectif qui devrait lui, d’après nos infos, largement évoluer – Théo Galy est un à l’honneur d’un mini documentaire. L’enfant du Caroux y fait le point sur sa saison passée, sa passion du vélo, son quotidien de papa et la suite de sa carrière.
A l’occasion de cette sortie, on en a profiter pour poser quelques questions à Théo, enfant aussi de l’Enduro que l’on côtoie depuis près de 15 ans…
FullAttack : A quel moment as-tu su que tu voulais devenir pro rider ?
Théo Galy : Il n’y a pas eu de moment précis, c’est plutôt un cheminement. J’ai gravi les échelons petit à petit. Des occasions se sont présentées et j’ai su les saisir. On a beau avoir une détermination de fer, il faut aussi rencontrer les bonnes personnes, celles qui te font confiance, qui te donnent une chance. En tout cas, j’ai tout mis en œuvre pour devenir pro et ça a fonctionné !
Dans la vidéo tu évoques avoir commencé par le XCO, qu’est-ce qui t’as attiré dans cette discipline ? Pourquoi es-tu passé à l’Enduro ?
Comme beaucoup de pro rider français je suis passé par les étapes TRJV (trophée régional du jeune vététiste). C’est un circuit très complet dans lequel on évolue en course d’orientation, Trial, Descente et cross-country et c’est dans cette dernière discipline que je prenais du plaisir. En minime et cadet j’ai écumé les coupes régionales et coupes de France puis l’Enduro et la Descente marathon ont commencé à faire parler d’eux. Je m’y suis essayé par curiosité, parce que dévaler la montagne c’était ma pratique initiale. Après ma victoire en junior sur la fameuse Maxiavalanche en Andorre je n’ai plus jamais reposé mes roues sur un XC !
Pourrais-tu nous raconter un moment fort en émotion que tu as vécu grâce à l’Enduro ?
Oulà… il y en a eu tellement ! Je dirais que mon titre de champion de France en 2020 à Loudenvielle surpasse tous les autres. Comme me l’a sagement dit mon grand-père qui a un long passé de sportif « Un titre est bien plus précieux qu’un record, le champion de France enduro 2020 c’est toi et rien ne pourra changer ça ». Avoir gagné ce maillot tricolore est une de mes plus grandes satisfactions.
Quels sont aujourd’hui tes objectifs ?
Objectifs 2022 : renouer avec le chrono et les sensations pour retrouver le top 10 EWS, me faire plaisir, me faire plaisir et me faire plaisir !!!
Qu’aimerais-tu transmettre à tes enfants de ta carrière de pro rider ?
Le sport est pour moi une formidable école de la vie, je dirais même un art de vivre. Si je pouvais leur transmettre une âme de compétiteur ce serait génial. Dans les grandes lignes j’aimerais qu’ils apprennent la détermination, à se relever coûte que coûte pour continuer à avancer et tracer leur chemin. Sur ce parcours il y aura des déceptions et des échecs ainsi que de belles victoires. J’aimerais qu’ils prennent conscience que rien n’est jamais acquis mais que c’est ça qui fait que la vie est si palpitante. Si j’arrive à leur transmettre ce goût de l’effort et cette envie de se battre je serai fier de moi.
Quels conseils tu donnerais à un jeune qui souhaite devenir pro rider comme toi ?
Pour devenir pro il faut être patient, on dit que les champions d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain… Il faut être téméraire et tenace. Croire suffisamment en soi sans développer non plus un ego surdimensionné mais ne jamais perdre de vue qu’on n’a rien sans rien. Pour atteindre ses objectifs, il faut se donner les moyens d’y arriver. Le talent seul ne suffit pas ! Et le dernier point le plus important de tous, il faut s’amuser sans limite et prendre beaucoup de plaisir, c’est ça la clé.
Nous te laissons la parole, as-tu un message/conseil à faire passer ?
Ne limite pas tes défis, défis tes limites !
